Reprise d’un texte écrit en 2006 pour un livre qui a finalement vu le jour sous une autre forme. Ce n’est donc pas un article, mais une promenade « culturelle » dans l’histoire des objets du temps, de la préhistoire à nos jours (deuxième des trois parties)…

On vit une époque formidable : comme tous les week-ends, cinq doses de « business intelligence », de plus ou moins forte intensité, pour favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler de faillite numérique, de cultures souterraines, de tapis rouges, d’influenceurs et d’affichage immersif…

Si jeune et déjà couronnée de lauriers au Grand Prix d’horlogerie de Genève ! Si classique, mais si consistante et déjà louée par les collectionneurs qui se damnaient hier pour d’autres manufactures genevoises ! Si vulnérable économiquement, quoiqu’inaltérable sur le plan de l’ambition et du caractère ! La start-up horlogère la plus lancée de l’année avait toute sa place dans nos vingt séquences sur ce qu’il faudra oublier ou retenir de 2018...

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 106e séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Détournons, détournons, il en restera toujours quelque chose : pour illustrer sans se prendre au sérieux une actualité horlogère tout ce qu’il y a de plus sérieuse, « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques. Certains de ces dessins détournés sont récupérés dans les pages quotidiennes de « Business Montres » – pourquoi ne pas les reproposer en accès libre ?

La mission était sans doute plus impossible que prévu pour Jérôme Biard, qui a fini par raccrocher les gants chez Corum. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la marque…

Même si le phénomène Kickstarter est en phase de décroissance, ce réseau est le creuset permanent des offres que formulent les créateurs de marques de nouvelle génération. Réussite ou échec, peu importe : avec près d’un nouveau projet par jour, c’est toujours sur Kickstarter qu’on prend le pouls de la démographie horlogère… »

Mais aussi l’homme d’exception caché derrière une couronne d’exception, la montre préférée du Seigneur Vador, la lumière givrée d’un défi genré et la pièce de monnaie qu’on ne pourra pas oublier dans sa poche… Image ci-dessous : un habit de diamants sertis comme des cristaux de neige pour une montre totalement ouverte à la lumière…

Ne cherchez pas son nom dans les médias horlogers, ne cherchez pas sa montre dans les boutiques, mais demandez-vous si son nom n’est pas celui du futur remplaçant de nos actuelles stars horlogères et demandez-vous si sa montre ne sera pas un jour dans les vitrines d’un musée – voilà qui justifie au moins une mention dans nos vingt séquences sur ce qu’il faudra oublier ou retenir de 2018…

Comment, mais ne m’avait pas dit que ces montres connectées n’avaient pas de clients, que ce n’était pas un marché et que ce n’étaient que des gadgets électroniques pour geeks prépubères ? Et vous nous dites qu’un Américain sur dix en porte une ? J’ai l’impression qu’on m’a raconté des craques et qu'un tel aveuglement risque d'être tragique pour les montres suisses…

Récemment exhumée au Royaume-Uni, cette amulette néolithique témoigne de la très ancienne tradition du guillochage : à quelques détails près, on dirait un rotor de remontage automatique.

Eh oui, déjà vingt-cinq ans, un quart de siècle au compteur, et pas moins de trois renaissances, ce qui prouve une certaine fureur de vivre : une nouvelle page de l’histoire de ce concept s’est ouverte cette année, avec une méga-souscription qui l’inscrit de fait parmi nos vingt séquences de fin d’année pour savoir ce qu’il faudra oublier ou retenir de 2018…

Ce n’est sans doute pas le manager de la marque la plus brillante parmi celles qui ont pu se faire remarquer en 2018, mais sa résilience personnelle et sa science de la navigation interculturelle, face à des actionnaires pour le moins « difficiles », mérite une mention dans nos vingt séquences sur ce qu’il faudra retenir et oublier de l’année qui se termine.

Une triple, voire une quadruple disruption dans l'univers feutré de la joaillerie méritaient bien un signalement dans les vingt séquences de ce qu’il faudra oublier ou retenir de 2018.

Après les enfumages, le choc des réalités ? Après une chute de 3,3 % hier, à la Bourse de Zurich, on découvre que l’action du Swatch Group a perdu, depuis cinq ans, la moitié de sa valeur. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? On a les managers qu’on mérite…