Tout ce que vous auriez pu manquer cette semaine dans nos pages et dans l’actualité suivie par « Business Montres » : le meilleur, le plus exclusif, le plus percutant et le plus original, bref le plus indépendant et le plus utile pour tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’horlogerie – qu’on soit patron de marque, cadre dans une manufacture ou grand amateur. Une rétrospective rapide pour rappeler (presque) tout ce qui a été publié en vrac, en bref et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

Une nouvelle série de documents promotionnels de l'âge d'or des montres : ils nous proposent une vision naïve et pop-culturelle des objets du temps – avec une excellente idée directrice : donner aux jeunes générations l'habitude de porter des montres ! Ce qui n'est plus du tout le cas avec les marques contemporaines... Nos séries rétro-nostalgiques ont déjà exploré l'univers des couvertures d'albums vinyle qui nous parlent du temps et des timbres horlogers aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

L’exercice était périlleux en 2002. Il l’est encore plus en 2017 : où en sommes-nous des anticipations sociétales formulées par les « gourous » et les « renifleurs de tendance » les plus réputés de l’époque ? Nous l’avions tenté pour « Série limitée », le supplément Luxe des « Échos ». La relecture, trois lustres plus tard, se révèle on ne peut plus instructive…

Trentième-sixième séquence de notre jeu-test inédit sur vos connaissances en haute horlogerie. Dans ce tour des montres en 80 tests, vous n’avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de connaissances en haute horlogerie ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, mais elles restent inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie. Elles conservent les catégories initiales de la FHH, dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance vis-à-vis des marques.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quarantième-deuxième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Mais aussi le dépouillement qui redouble au réveil, le harnachement qui ne se prend pas au sérieux, le bleu de la nuit qui orbite dans le temps et la lumière qui fuse dans les heures liquides… Image ci-dessous : Des polygones qui s’imbriquent dans une fascinante spirale géométrico-chromatique…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous prévient : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Tous les experts de l’horlogerie vous l’affirmeront : les montres de forme (carrées, rectangulaires, asymétriques) ne représentent jamais que 10 % des ventes. Sauf que nous vivons la fin d’un cycle de domination des montres rondes et que les ruptures horlogères ont toujours été marquées par le retour des montres qui refusent d’arrondir les angles…

Ancien vice-président d’Antiquorum (1990-2000), ancien directeur et conservateur du musée Patek Philippe de Genève (2000-2011) et président de la Galerie Arnaud Tellier (Tellier Fine Arts) de Saint-Prex (Suisse), Arnaud Tellier nous raconte le chef-d’œuvre exceptionnel de l’horlogerie et de l’émaillerie française du XVIIe siècle qui sera mis en vente aux enchères demain, vendredi, à Paris, par l’étude Oger-Blanchet (vente dont il est un des experts)…

Notre panier à provisions rempli de nouveautés à Baselworld n’est pas encore tout-à-fait vide. Il s’est même regarni en cours de route. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Armani, Certina, Claude Meylan, Corum, Hermès, Mido et Vicenterra…

Le portail masculin Mr Porter propose en ligne à peu près tous les accessoires qu’un mâle contemporain peut souhaiter – notamment des montres, si possible en séries limitées. Benoît Mintiens y fait son retour avec deux pièces spécialement conçues pour le site : c’est l’amorce d’une réorientation digitale pour toutes les

Idée directrice intéressante, complication « sidérale » inhabituelle, réalisation soignée avec une exécution fignolée à la suisse, esthétique bien trempée dans la tradition des complications mécaniques suisses : on ne reprochera au projet Krayon Everywhere – qu’on aurait préféré voir baptisé « Sol Invictus » – que sa très faible intensité émotionnelle et sa prétention à tutoyer sans équipement de survie ces altitudes tarifaires où l’oxygène fait défaut…

Comme promis, juste avant que n’arrive l’été, le point final à notre série sur les plus belles montres du printemps, avec une rapide séance de rattrapage pour les marques qui sont passées sous le radar au cours de cette série ou qui auraient mérité un petit coup de projecteur. Après nos séquences « horlogerie d’ailleurs », « horlogerie de toujours », « horlogerie de demain » et « horlogerie d’aujourd’hui », une ultime séquence sur une dizaine de montres qui méritent d’intégrer cette « horlogerie sauvée de l’oubli » – mais il y en aurait quelques-autres à ne pas négliger…

La « grande misère intellectuelle » de la communication horlogère commence à se remarquer : la vacuité des contenus diffusés par les marques n’a d’égale que la nullité de ces mêmes contenus repris jusqu’à l’écœurement par des médias horlogers qui ânonnent sans le moindre talent, mais avec une épatante servilité, ces contenus ridicules au vocabulaire prédigéré, mais indigeste à force de ruminations et d’appauvrissement sémantique. « On réfléchit sur les cibles mais on n'a aucune chance de les atteindre car on les vise avec un pistolet à eau dont le canon est bouché », nous explique Zen, l’administrateur de Forumamontres…

Avant que n’arrive l’été, un point sur les montres du printemps et celles qui ont marqué le début de l’année, cette fois dans la catégorie « horlogerie d’aujourd’hui », avec des marques traditionnelles qui ont fait l’effort d’explorer de nouvelles voies ou de prendre des risques. Après nos séquences « horlogerie d’ailleurs », « horlogerie de toujours » et « horlogerie de demain », cette séquence sur l’« horlogerie d’aujourd’hui » termine notre série des « plus belles montres du printemps 2017 »…