Comme (trop) souvent, l’horlogerie-joaillerie se trompe de combat et s’apprête à rater le train des « pierres de culture », qui ont la faveur des nouvelles générations tant pour des raisons éthiques et pour des raisons socio-culturelles. Les dangers de cette « ubérisation » foudroyante sont multiples (voir notre éditorial). Dommage : on tenait là une bonne occasion de créer des bijoux et des montres spectaculaires à des prix infiniment plus raisonnables et séduisants que ceux des industries traditionnelles : à part les seniors du baby-boom, qui peut encore croire qu’une lunette sertie de vrais petits cailloux (extraits d’une mine) a plus de « valeur » qu’une lunette sertie de petits cailloux strictement identiques, mais fabriqués en usine ?

Mais aussi un ovni qui fait des cabrioles sous une bulle de saphir, un panda qui vous escortera pour vos prochaines vacances et les clous de Paris d’un James qui n’est pas Bond… Image ci-dessous : entre exosquelette d’oursin et bulles océaniques, la pieuvre du capitaine Nemo défie le temps qui passe…

Parce qu’il faut absolument sauver ce rendez-vous stratégique pour l’industrie des montres qu’a pu devenir Baselworld ! Nous avons vu, au cours des séquences précédentes, quels étaient les atouts de Bâle et les bonnes raisons de « sauver le soldat Baselworld ». C’est en changeant tout que rien ne changera : voici les cinq derniers remèdes de notre prescription…

Un document intéressant pour éclairer la nouvelle bataille qui se dessine autour de la chronométrie entre Omega et Rolex, avec TAG Heuer qui devrait entrer dans la danse avant l’été. Trois marques qui misent à présent sur l’amagnétisme, sans que les comparaisons de leurs performances soient possibles faute de juge de paix capable de les départager – chacune se faisant certifier par des organismes différents…

Parce qu’il faut absolument sauver ce rendez-vous stratégique pour l’industrie des montres qu’a pu devenir Baselworld ! Nous avons vu, au cours des séquences précédentes, quels étaient les atouts de Bâle et les bonnes raisons de « sauver le soldat Baselworld ». C’est en changeant tout que rien ne changera : voici nos cinq premiers remèdes…

Si Baselworld n’existait pas, il faudrait l’inventer ! Même si Baselworld est loin d’être le salon idéal dont la profession a un impérieux besoin, Baselworld est, à ce jour, par sa présence et par son prestige international, la moindre mauvaise des propositions pour instituer, au cœur de l’Europe, un rendez-vous horloger de référence. L’édition 2017 a montré les limites du mythe Baselworld et imposé l’idée d’une refondation du concept : chacun a compris que quelque chose avait basculé, dans les mentalités comme dans le besoin qu’ont les marques d’un tel salon. Quels sont donc les dix atouts qui rendent actuellement Baselworld indispensable ? Les cinq dernières réponses pour bien terminer cette séquence sur la nécessité de sauver le soldat Baselworld…

Des chiffres « tombés du cartable de Bernard Arnault », selon la formule consacrée, en tout cas vérifiés aux meilleures sources et précis à quelques millions près par rapport à aux données consolidées qui seront officiellement communiquées aux analystes. Des variations explicables par celles des taux de change (euros ou francs suisses) au moment de la publication des chiffres officiels.

Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt (présentation à Baselworld). Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Bvlgari, Christian Lacroix, Mondaine, Omega, RJ-Romain Jerome, Ted Lapidus et Victorinox…

Si Baselworld n’existait pas, il faudrait l’inventer ! Même si Baselworld est loin d’être le salon idéal dont la profession a un impérieux besoin, Baselworld est, à ce jour, par sa présence et par son prestige international, la moindre mauvaise des propositions pour instituer, au cœur de l’Europe, un rendez-vous horloger de référence. L’édition 2017 a montré les limites du mythe Baselworld et imposé l’idée d’une refondation du concept : chacun a compris que quelque chose avait basculé, dans les mentalités comme dans le besoin qu’ont les marques d’un tel salon. Quels sont donc les dix atouts qui rendent actuellement Baselworld indispensable ? Cinq premières réponses pour commencer…

Dix ans, c’est long ! À l’été 2007, les « putschistes » les plus stupides de l’histoire des enchères viraient Osvaldo Patrizzi de la direction d’Antiquorum en l’accusant de terribles malversations que la justice suisse mettra neuf ans à réduire à néant. Ces Pieds-Nickelés du marteau ne savaient pas qu’ils venaient de tuer la poule aux œufs d’or en libérant un immense espace pour Christie’s et Sotheby’s. Dix ans plus tard, dernier acte de cette séquence ahurissante : après de multiples purges, les usurpateurs sont à leur tour virés par le nouvel actionnaire d’Antiquorum, qui reprend en main une maison passée du premier au quatrième rang mondial. Une nouvelle ère commence…

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous prévient : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

Les vingt coups de projecteur mensuels de notre Baromontres exclusif – le seul indicateur barométrique de l’industrie des montres – pour tenter d’évaluer les hautes pressions et les dépressions du climat horloger de ce printemps. Pour le vingtième mois consécutif, les exportations horlogères étaient en baisse et sur une pente toujours décroissante : pas d’anticyclone prévisible avant l’été ! Après Baselworld, tout le monde a compris que le premier semestre s’annonçait désastreux : tous aux abris ! Après les avis de beau temps, la seconde partie de notre Baromontres post-Bâle, avec les vents contraires de la météo en zone « Variable » et quelques « Avis de tempête » (alertes « vents violents » et « inondations »)…

Expérience fascinante que le mini-bâtiment qui sert de dépôt de presse à des milliers de magazines, au centre de la Messeplatz de Bâle : tant de titres en concurrence pour les dernières poignées de dollars publicitaires et si peu d’articles réellement intéressants ! Tant d’éditoriaux gonflés aux hormones du marketing des patrons horlogers et si peu d’analyses pertinentes sur la situation réelle de l’industrie des montres et les enjeux de ses mutations ! Pour survivre, la « presse horlogère » (concept valise) doit changer de modèle économique et de logiciel rédactionnel, sinon les dégâts s’annoncent irréversibles…

Les six questions de cette vingt-quatrième séquence enrichissent notre test inédit de connaissances sur la haute horlogerie : elles s’ajoutent à la série des pages précédentes, inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie, dont elles conservent les catégories initiales, mais dans une logique didactique plus rigoureuse et en toute indépendance multimarque.

Vingt remarques impressionnistes pour (tenter de) répondre à la question rituelle en fin de salon, avec des éléments de réponse qui appellent encore plus d’interrogations : compte tenu de la crise et de la mutation des marchés, entre l’ombre et la lumière, Baselworld était tout particulièrement cette année un salon de transition, avec des souvenirs de gloire, des réflexes d’omnipotence et des angoisses de décadence. Voyons maintenant les derniers des quinze facteurs négatifs et les dernières des déceptions de cette édition 2017…