Détournons, détournons, il en restera toujours quelque chose : pour illustrer sans se prendre au sérieux une actualité horlogère tout ce qu’il y a de plus sérieuse, « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques. Certains de ces dessins détournés sont récupérés dans les pages quotidiennes de « Business Montres » – pourquoi ne pas les reproposer en accès libre ?

On vous raconte aussi qui sera le prochain CEO de Baume & Mercier et l’immense intérêt d’une base de données sur la distribution horlogère, en s’étonnant que personne n’ait eu auparavant une aussi bonne idée. En prime, la « guéguerre des Gaulois » et la plus belle arnaque de Baselworld…

Mais aussi, de retour du salon Baselworld, les cinq aiguilles qui n’ont qu’un seul axe, le chronographe qui passe (enfin) sous le poignet de la chemise, le bronze en souscription pour s’offrir Superman et la couronne à quatre heures d’une sportive chic pleine de lourds secrets… Images ci-dessous : La ligne très élégante d’une Yacht-Master qui tend ses lignes sur 42 mm d’or gris…

Avant-dernière séquence des promenades du franc-tireur dans les années de la « foire » et chez les exposants périphériques. La fête est finie et le démontage des stands a déjà défiguré un décor qui ne devrait pas être trop changer l’année prochaine. En dix coups de projecteur, quelques bons (et moins bons) moment à retenir de ce dernier millésime des fabuleuses années 2010 sur les bords du Rhin…

C’est bien beau de vouloir attirer les collectionneurs à Baselworld, mais si les gabelous helvétiques les taxent en les suspectant de vouloir écouler en douce leurs montres sur le salon, le rendez-vous bâlois a du souci à se faire. C’est à Baselworld d’instituer un « passeport collectionneur » – sur le modèle du « passeport européen » pour les amateurs de tir sportif…

La date de Baselworld à cheval sur la fin avril et le début mai fait l’unanimité contre elle, mais la mixité salon professionnel/salon relationnel ne va rien arranger. Et si on faisait enfin preuve de réalisme en cessant de vouloir tout et son contraire ?

Les mots ne sont pas les choses : derrière les concepts, les réalités ! Au-delà des incantations magiques aux couleurs de l’air du temps, la vraie vie des marques ! Si les éléments de langage affichés par Baselworld pour sa renaissance dans les années 2020 ne manquent pas de pertinence, ils risquent de manquer de consistance dans leur mise en œuvre. La réinitialisation des logiciels horlogers va prendre du temps…

Après le succès en demi-teinte de la saison 2019 et au vu des tempêtes annoncées pour 2020, la direction de Baselworld n’avait plus vraiment le choix : il fallait impérativement tout changer pour que rien ne change. Sinon, le pire était envisageable ! On a donc commencé par changer de posture et de discours face à une « communauté de l’horlogerie » enfin reconnue comme telle…

Quelles marques auront vraiment marqué le millésime horloger 2019 à Baselworld et dans les environs ? S’il est encore un peu trop tôt pour se faire une opinion définitive, quelques réussites émergent vraiment. Seconde partie de notre compilation critique…

Quelles marques auront vraiment marqué le millésime horloger 2019 à Baselworld et dans les environs ? S’il est encore un peu trop tôt pour se faire une opinion définitive, quelques réussites émergent vraiment. Première partie de notre compilation critique…

Des bobards qui disqualifient celui qui les colporte autant que celui qui y apporte crédit, mais des infox n’en galopent pas moins allègrement dans les allées du salon…

Mais aussi, en direct de Baselworld et d’ailleurs, une montre d’alchimistes portés sur le cuivre, un goût très français pour les montres sur mesures, des heures satellitaires qui irradient dans la nuit et les élégantes rondeurs d’un certain Tom Ford… Images ci-dessous : Une jolie petite Française pour les sorties du printemps (Briston) et une « plongeuse » tricolore assez délurée pour imposer les canons d’une nouvelle esthétique sportive (Reservoir)…

« Alors, c’était comment, Baselworld ? » : s’il est encore trop tôt pour se faire une opinion définitive, quelques conclusions s’imposent déjà pour se former un jugement sur Baselworld 2019…

L’ambiance n’est pas forcément festive chez les exposants en train d’installer leur stand, mais plutôt douce-amère et légèrement mélancolique : tout le monde se regarde en se demandant s’il a bien fait d’être là et si les autres seront là l’année prochaine. Pendant ce temps-là, la FH continue à nous enfumer au son de la fameuse rengaine du « Tout va très bien, Madame la Marquise »…

2019 s’annonce comme une grande année pour le groupe Festina, qui vient de procéder à trois opérations stratégiques : le rachat de Kronaby, le lancement d’une collection « Festina Swiss Made » et la sortie des premières séries industrielles du mouvement Newton, qu’on verra sur certaines marques exposées à Baselworld…