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À DÉCOUVRIR # 22 : Un survol de la semaine en sept montres

À tous les prix, dans tous les styles et en toute liberté : coup de projecteur sur Breitling, Girard-Perregaux, Hublot, Zeitwinkel, Ebel, Habring et Tissot... Ce sera tout pour cette semaine : sept montres plutôt d'inspiration rétro, qui méritaient toutes qu'on s'arrête un instant en leur compagnie. Une par jour, parce que, quand on aime, on ne compte pas...  ◀▶ TISSOT HERITAGE NAVIGATOR 160th ANNIVERSARYLa montre des 100 ans relancée pour les 160 ans...


À tous les prix, dans tous les styles et en toute liberté : coup de projecteur sur Breitling, Girard-Perregaux, Hublot, Zeitwinkel, Ebel, Habring et Tissot...

Ce sera tout pour cette semaine : sept montres plutôt d'inspiration rétro, qui méritaient toutes qu'on s'arrête un instant en leur compagnie. Une par jour, parce que, quand on aime, on ne compte pas...

 
◀▶ TISSOT HERITAGE NAVIGATOR 160th ANNIVERSARY
La montre des 100 ans relancée pour les 160 ans...
❏❏❏❏ On ne change pas une icône qui gagne : créée pour les 100 ans de la marque, en 1953, la Navigator Heritage revient en 2013 pour les 160 ans de la marque. Ce qui signale à la fois l'insistance de Tissot à se reconnaître dans cette montre et la force de la vague néo-classique qui évite de chercher midi à quatorze heures : pour travailler paisiblement ses gammes, une marque aussi ancienne que Tissot peut se contenter de rendre hommage à son patrimoine. Évidemment, depuis soixante ans, le côté Navigator fait moins rêver : les fuseaux horaires sont désormais une gymnastique beaucoup plus banalisée qu'en 1953 (même en vingt-quatre affichages simultanés, dont Genève à la place de Paris et Greenwich à la place de Londres). C'est donc le côté Heritage qui l'emporte, avec un parti-pris vintage évident : boîtier rond de facture très traditionnelle, verre saphir bombé, mouvement automatique certifié CPSC et retour de l'ancien logo Tissot.
 
 
 
 
◀▶ EBEL X-1
Les galbes d'une légende modernisée par la céramique...
❏❏❏❏ Pas question pour Ebel de tenter le rétro vintage façon âge d'or de la montre suisse : repositionnée exclusivement sur le marché féminin, la marque du groupe Movado se contente de rejouer les vagues et les galbes de ses Classic Wave, légendaires dans les années 1980 et 1990 [toutes les femmes en étaient folles], en les adaptant à une offre céramique noire (boîtier-bracelet) plutôt intelligemment  conçue. Les mamans avaient les anciennes. Leurs filles devraient aimer les nouvelles. L'esprit Ebel y est. Les diamants qui font chic également. On y retrouve même les grands chiffres 8-12-4 qui rappellent les lignes – pas forcément inoubliables, comme la collection Onde – de ces dernières années. Le nom de X-1 est apparemment là pour porter l'image d'une certaine modernité, malgré tout un peu problématique face à une montre qui arrive plus de dix ans après la grande explosion de la céramique féminine additionnée de diamants : la J12 de Chanel ou la Christal de Dior ne laissent plus que des miettes aux concurrentes sur ce segment. On s'interroge sur l'intérêt d'une lunette tournante crénelée et sertie de diamants pour une montre qui tente une percée chic en 34 mm (mouvement à quartz)...
 
 
 
 
◀▶ BREITLING TRANSOCEAN CHRONOGRAPH 38
L'élégance au-delà du bouleversement chromosomique...
❏❏❏❏ Voici une quinzaine d'années, cette montre aurait fait un très honorable chronographe masculin : style deux compteurs impeccable, boîtier en or sans fioritures à deux poussoirs "champignon", taille virile (38 mm) et mouvement automatique certifié COSC. Il n'en fallait pas plus pour plaire aux garçons. La révolution des années 2000 est passée par là : ce genre de montres est désormais une pièce basique au poignet des femmes, sportives, urbaines mais néanmoins élégantes, pour lesquelles le grand B du logo Breitling joue la séduction, de même que les fonctions chronographiques confirment la touche de sérieux horloger quand le verre saphir légèrement bombé affirme la note vintage indispensable. Pourquoi Transocean ? Parce que c'était un nom traditionnel dans les collections Breitling des années 1950 et 1960, quand une étanchéité à 100 m suffisait à faire d'une montre une grande sportive. Les années passent, la tradition d'élégance reste, même si elle change de sexe...
 
 
 
 
◀▶ HUBLOT TOURBILLON CLASSIC FUSION BLACK CERAMIC
Le pont lancé entre les traditions et la modernité...
❏❏❏❏ Même les concepts horlogers les plus novateurs de 2013, comme cette Hublot Classic Fusion, renouent avec le passé et puisent leur inspiration dans le patrimoine de la marque : en parallèle aux Big Bang devenues icônes horlogères du XXIe siècle, Hublot relance une collection Classic Fusion inspirée par les créations de la marque dans les années 1980. Les vis et les angles de la Big Bang y sont toujours, mais les lignes se sont adoucies, les courbes sont plus fluides et la priorité est accordée à la mécanique, à travers un mouvement squeletté, dans la meilleure tradition horlogère, mais avec une élégante facture moderne. Si classicisme il y a dans cette montre, il est dans l'hommage au savoir-faire séculaire des maîtres-horlogers suisses, dont on prolonge l'inspiration dans le présent, plus que dans la réplication servile de leurs créations. La taille (45 mm), la céramique satinée, le tourbillon rhabillé dans un style contemporain, la mise en évidence de la structure du calibre par le squelettage et le clin d'oeil à l'histoire de Hublot témoignent de cette fusion dont Hublot entendait se faire une identité, pour lancer un pont entre le passé et l'avenir de la montre...
 
 
 
 
◀▶ HABRING DOPPEL 3
Le chronographe à rattrapante le plus intègre du marché...
❏❏❏❏ La façon dont la toute petite maison autrichienne Habring a soufflé un Grand prix d'horlogerie de Genève 2012 au nez et à la barbe des institutions de l'horlogerie suisse est assez plaisante. On attendait donc Habring au tournant : le nouveau chronographe Doppel 3 – qui succède que Doppel 2.0 – tient ses promesses pour tous les amateurs de belles mécaniques abordables (6 700  euros pour une chronographe à aiguille rattrapante et mouvement manufacture). Maria et Richard Habring ont conservé leur inspiration traditionnelle, en renouant avec l'esprit des chronographes des années 1960 : cadrans larges et lisibles, double compteur bien équilibré, poussoirs classiques bien proportionnés, usage pédagogique des couleurs dans la décoration du cadran. Ce chronographe à aiguille rattrapante s'annonce ainsi comme un des plus élégants du marché, tout en étant le plus abordable dans la catégorie des mécaniques authentiques. Les performances chronométriques sont à la hauteur de l'esthétique (remontage manuel)...
 
 
 
 
◀▶ ZEITWINKEL 188°
La touche bleue qui réveille le trop rétro-classique...
❏❏❏❏ Si Zeitwinkel n'est pas la jeune manufacture indépendante dont on parle le plus [on a d'ailleurs tort : elle mériterait de plus amples échos par son intégrité horlogère], elle n'en est pas moins une des maisons pionnières dans la vague du rétro-classicisme qui tente de submerger les concepts des années 2000. Tout est sobre ici, le design comme les détails [discrétion des index, petite seconde sans effets spéciaux, finesse des aiguilles, date fondue dans la couleur du cadran, index effilés, harmonie minimaliste de l'ensemble], dont la taille (39 mm) et même le nom [188° : on a connu plus sexy !]. Néanmoins, le designer (allemand) connaît son métier et le bleu du cadran cadre bien la subtilité du décalage de la montre, décidément trop classique pour être honnête ! D'autant que ce parti-pris hyper-traditionnel est conforté par le mouvement manufacture – pour uen fois, c'est vrai ! – de cette montre entièrement réalisée en Suisse, à laquelle il ne manque sans doute qu'une touche d'épices latines pour concurrencer des concurrentes de marques beaucoup plus huppées. Ne prenez pas ce bleu pour une simple coquetterie du designer : c'est la grande tendance de l'année, sinon de ces prochaines années...
 
 
 
 
◀▶ GIRARD-PERREGAUX 1966 LADY
L'art et la manière tentés par l'éternité d'un style...
❏❏❏❏ Dans la série des coups d'oeil dans le rétroviseur indispensables pour affronter le printemps 2013, Girard-Perregaux n'est pas un retard d'un spectaculaire rétropédalage esthétique : la nouvelle 1966 Lady aurait pu naître à l'époque de son nom de baptême, mais aussi trente ans auparavant ou trente années plus tard ! Les codes horlogers y sont scrupuleusement respectés (sobriété des lignes, guillochage élégant du cadran, finesse de la lunette, mouvement mécanique manufacture, qualité générale d'exécution) ; les codes féminins également (sertissage délicat de la lunette et des cornes, discrétion des index en diamants et des chiffres romains du cadran, légèreté esthétique des aiguilles feuille). Le style intemporel est par définition peu émotionnel, puisqu'il sait s'imposer au-delà des élans du coeur et des passions contingentes : comme on dit chez Girard-Perregaux, une montre travaillée "à l'image de la femme d'aujourd'hui, qui sait manier à la perfection l'art et la manière"...
 
 
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