> 

BREAKING NEWS (accès libre)
Carlos Rosillo quitte Bell & Ross pour racheter Cuervo y Sobrinos, qui produit déjà des cadrans à son nom

On s’en doutait un peu depuis Baselworld : on y avait senti Carlos Rosillo soucieux de prendre du champ et en quête de nouvelles aventures horlogères. On découvre aujourd’hui que cet amateur de havanes a craqué ! Pour la plus hispanique et la plus cubaine des marques horlogères, bien sûr…


Attention : le jour de sa publication, cet article était un poisson d'avril


C’est l’histoire d’un coup de cœur hispanique et d’une rencontre fortuite à Baselworld 2019 entre un passionné de sports aériens et une marque hispano-cubaine. Marzio Villa, qui avait relancé en 2004 la marque Cuervo y Sobrinos, née à La Havane en 1882, souhaitait depuis plusieurs années trouver un repreneur à qui passer le relais. Milanais de naissance, Marzio Villa a fait l’essentiel de son parcours horloger en Espagne, où il dirige la société de distribution Diarsa, qui opère dans toute la péninsule ibérique et en Amérique latine. Sa rencontre avec Carlos Rosillo était donc inévitable, et d’autant plus conviviale qu’elle s’est déroulée sur fond de fumée de havanes [Romeo & Julieta, comme il convient dans toute histoire d’amour] et avec la douceur soyeuse d’un vrai vieux rhum cubain [Facundo Paraiso, évidemment].

Tout est ensuite allé très vite. Une marque comme Cuervo y Sobrinos a tout le potentiel de développement qui peut tenter un Carlos Rosillo décidé à tenter une nouvelle aventure, sans associé ni actionnaires. Ce qui a emporté la décision finale de rachat de la marque : pour une petite part, la boutique Cuervo y Sobrinos de La Havane, restée « dans son jus » malgré les ravages de la révolution cubaine et la soviétisation forcée menée par Fidel Castro ; pour une grande part, les liens historiques tissés la marque Cuervo y Sobrinos et le pionnier de l’aviation Domingo Rosillo del Toro (1878-1957), un peu Français puisque né à Oran (en Algérie) et lointain parent de Carlos Rosillo, qui est lui-même d’ascendance espagnole. C’est Domingo Rosillo qui a effectué, en 1913, la première traversée aérienne entre la Floride américaine et La Havane. Localement, c’est un héros à la Blériot, dont la mémoire a été largement célébrée tout au long du XXe siècle (notamment par des timbres à sa gloire)…

Voici donc Carlos Rosillo replongé dans ses racines ibériques, avec de nouvelles légendes aéronautiques à promouvoir, en plus des cigares, de la folie latino qui s’annonce pour l’après-castrisme et de la magie. Une montre d’inspiration militaire est déjà dans les tuyaux pour lancer le storytelling autour de Domingo Rosillo, dont on a retrouvé le carnet de vol…


Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter