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REPÉRAGES #196-2025 (accès libre)
Sept mises au point argumentées sur sept nouvelles offres pré-hivernales

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 196e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept objets du temps de sept marques : Albishorn, Breitling, Eska, Frederique Constant, Jaquet Droz, Ressence et Undone…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

ALBISHORN Type 10 « Officer »

Albishorn est fier de présenter une nouvelle version du Type 10, ancêtre imaginaire du célèbre Type 20. Albishorn crée des montres vintage qui n'ont jamais existé. Conçues pour explorer des histoires imaginaires, passionnantes et parallèles, nous appelons ce concept « Imaginary Vintage ». Nos montres peuvent être considérées comme des « chaînons manquants » dans l'histoire de l'horlogerie, s'intégrant parfaitement dans l'héritage de l'horlogerie tout en affichant clairement leur propre caractère. Avec le Type 10, Albishorn répond à la question suivante : à quoi aurait pu ressembler le prédécesseur du célèbre chronographe Type 20, hypothétiquement fabriqué en 1948 ? Plongeons-nous maintenant dans l'histoire du Type 10 Officer, le chaînon manquant dans l' histoire des chronographes militaires. Les chronographes-pilotes d'autrefois occupent une place fascinante dans l'histoire de l'horlogerie. Nés d'une nécessité au début du XXe siècle, ces garde-temps ont été spécialement conçus pour les aviateurs, qui avaient besoin d'instruments précis et fiables pour naviguer dans les airs. Ces montres n'étaient pas seulement des outils, mais aussi des symboles de l'esprit d'aventure et du progrès technologique de l'époque.

Les origines des chronographes de pilote remontent à la Première Guerre mondiale, lorsque l'aviation évoluait rapidement et que les pilotes avaient besoin d'appareils de chronométrage précis pour calculer la durée des vols, synchroniser les manœuvres et planifier la navigation. De nombreux modèles emblématiques ont vu le jour dans les années 1950, qui sont tous devenus des symboles durables de la chronométrie aéronautique. Parmi tous ces chronographes, le Type 20 est certainement la quintessence des chronographes de pilote. Le Type 20 a été fabriqué pour l'armée française par divers horlogers tels que Breguet, Vixa, Auricoste et Dodane. Il a été conçu comme une montre-outil pour les pilotes, dotée d'une fonction flyback, d'une lunette tournante et de propriétés antimagnétiques. Il a gagné en popularité grâce à sa robustesse, sa fonctionnalité et son design élégant. Malheureusement, le Type 20 n'a pas de prédécesseur direct. Cependant, imaginons à quoi aurait pu ressembler un modèle antérieur, un ancêtre insaisissable du Type 20, développé à la fin des années 1940.

La montre : la Type 10 Officer est un chronographe militaire monopoussoir conçu dans l'esprit des années 1940. Développée pour répondre aux exigences des pilotes de l'époque, elle allie un design distinctif à un mouvement breveté conçu pour offrir précision et fiabilité. Au sein de la gamme Type 10, la Officer occupe une place particulière. Son cadran blanc n'est pas un geste d'élégance, mais un choix fonctionnel. Conçu pour les opérations de jour et la précision en plein air, il offre une lisibilité optimale en cas d'éblouissement, que ce soit sur les terrains d'entraînement, les pentes montagneuses ou les terrains enneigés, où la luminosité rend les cadrans sombres plus difficiles à lire. Robuste, certifié chronomètre et à remontage manuel, le Type 10 Officer incarne la discipline et la clarté d'une véritable montre-instrument.

Comme tous les chronographes de pilote, le cadran de la Type 10 a été conçu en mettant l'accent sur la lisibilité et la fonctionnalité. Sa couleur crème frappante sert de toile de fond aux chiffres lumineux noirs contrastés, garantissant une lisibilité aisée dans diverses conditions d'éclairage, ce qui la rend particulièrement adaptée aux pilotes qui ont besoin d'une lecture rapide et précise de l'heure pendant leurs vols. Pour garantir une excellente lisibilité et se démarquer de toutes les autres montres-chronographes mécaniques (y compris la Type 20), la Type 10 est dotée de deux sous-cadrans situés à 4h30 et 7h30, indiquant respectivement les secondes courantes et les minutes écoulées. L'ajout de deux compteurs au bas du cadran contribue à un design clair et bien organisé de type « tableau de bord ». De plus, il dispose d'un indicateur de fonction chronographe unique et breveté à 12 heures.

UN COMMENTAIRE ? La (très) jeune marque indépendante Albishorn (bien prononcer « Albiss-Horn ») a une spécialité : le futurisme rétro-imaginatif, une sorte de science-fiction horlogère qui réinvente des montres vintage qui n’ont jamais existé, mais qui auraient pu voir le jour il y a longtemps, dans cette lointaine galaxie qu’on appelait l’horlogerie de l’âge d’or. Puisqu’il existe des montres de pilote rassemblées sous le pavillon « Type 20 », qu’aurait-il pu en être d’une « Type 10 » préfiguratrice ? Soit une montre « militaire » qui aurait été conçue à la fin des années 1940, après la Seconde Guerre mondiale, disons un chronographe « instrumental » d’un usage professionnel pour les aviateurs de l’époque, qui avaient effectivement besoin de calculer des temps courts pour accomplir leurs missions. En fait, cette montre mécanique pré-Type 20 a existé : c’était la série des chronographes livrés aux aviateurs de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale, dont certains stocks ont été saisis par l’Armée française au titre des indemnités de guerre, puis alloués aux pilotes des équipages tricolores avant que ne soit commandée la série des Type 20 ! Peu importe, puisque cette Type 10 d’Albishorn va plus loin en accentuant la lisibilité de la montre (cadran crème clair, chiffres contrastés, compteurs décalés à quatre heures et à sept heures pour être plus rapidement et plus instinctivement lisibles (style tableau de bord d’un cockpit), indicateur de fonction chronographique à midi, aiguilles noires saturées de Super-LumiNova, lunette tournante noire à la fois esthétique et fonctionnelle pour étalonner des temps courts, boîtier en acier agréable à porter (39 mm x 12 mm d’épaisseur étanche à 100 m), couronne de remontage en bronze à dix-onze heures pour ne pas heurter le dos de la main, monopoussoir en aluminium rouge à neuf heures (pour être manœuvré plus facilement avec le pouce de la main droite). Sous le cadran, un mouvement automatique certifié chronomètre pour la précision et conçu pour 68 heures de réserve de marche. Le prix de cette série limitée (99 montres) reste relativement attrayant (environ 4 000 euros hors taxes) compte de l’excellent rapport qualité/image/prix de cette Type 10 dont on regrette vivement qu’elle n’ait pas été « réglementaire ».

JAQUET DROZ Petite Heure Minute Or Rouge – Colibris

Jaquet Droz s’est développé dans un courant naturaliste qui a traversé ses premières heures. Montres de poche, tabatières et automates en témoignent. Ils sont aujourd’hui conservés au musée privé de l’atelier, à La Chaux-de-Fonds. Jaquet Droz en poursuit la narration avec une pièce unique qui fait la part belle aux artisanats d’art. Pas d’avenir sans connaissance de ses origines. Si Jaquet Droz défraye actuellement la chronique avec des pièces illustrant son approche « Disruptive Legacy », la maison n’en oublie pas pour autant son patrimoine esthétique. Un collectionneur privé a mandaté ses artisans pour créer une pièce unique qui l’honore. On y retrouve les ingrédients natifs de l’univers Jaquet Droz. D’abord, le thème naturaliste, centré sur deux oiseaux butinant des hibiscus. Ceux-ci illustrent le goût des savants du siècle des Lumières pour les herbiers et, plus globalement, la botanique. Quant aux oiseaux, ils sont présents chez Jaquet Droz depuis 1738. Ils ont été peints, dessinés, souvent animés, en cage ou dans des boîtes conçues pour l’enchantement des cours et empires. Aujourd’hui, ils sont réalisés en peinture miniature, à la main. Ce procédé permet de recouvrir le décor végétal en y juxtaposant les deux colibris. Ils émergent littéralement au-dessus du paysage. On songe à des appliques, mais ce n’en sont pas : il s’agit uniquement de peinture en un volume tel qu’on peut les confondre avec une applique, pour une épaisseur proche d’un dixième de millimètre. Un artisanat d’art virtuose.

Jaquet Droz rend hommage à cette culture végétale et volatile au sein d’une boîte de 39 mm en or rouge 18 carats richement décorée. Son cadran, lui aussi en or 18 carats est intégralement exécuté à la main jusqu’aux moindres détails des grains de pollen en paillons d’or. Fleurs, feuilles, oiseaux sont gravés puis peints à la main en divers tons d’émail. Les couleurs se veulent vives et resplendissantes. Les nuances sont infinies, subtiles, parfois le fruit d’un coup d’un seul poil de pinceau. L’artisanat d’art est perceptible à la profondeur des dégradés, francs mais progressifs : au sein des fleurs, du rouge au jaune soleil ; sur les ailes des oiseaux, avec d’infimes variations de blanc ; sur le ciel, du bleu marine à 6h jusqu’à la clarté zénithale à midi. Chacune de ces couleurs est obtenue après de multiples passages au four, comme l’exige la tradition de l’émail Grand Feu. Un exercice à haut risque : une durée de cuisson trop longue ou trop chaude compromet irrémédiablement le travail accompli jusqu’à elle. Le cadran serait à refaire intégralement. La mécanique n’est pas en reste. À 12 heures, comme au sommet de la Haute Horlogerie, flotte un tourbillon. Il possède une cage et un pont en saphir translucide. Breveté en 1801, alors que la maison Jaquet Droz était déjà prospère, le tourbillon a évolué avec son temps, conquérant tant ses galons de chronométrie que d’autonomie. Celui de la Tourbillon Or Rouge - Hibiscus Colibris est pourvu d’un échappement en silicium qui le rend insensible aux passages des saisons. Il est également doté de 7 jours de marche, l’une des autonomies les plus élevées pour ce type de complication. La masse oscillante qui en assure le remontage, elle aussi en or 18 carats, a été finement gravée et peinte des couleurs des colibris.

UN COMMENTAIRE ? Une nouvelle pièce unique Jaquet Droz, qui ne pratique quasiment plus que ce sport de très niveau, avec des montres nées de commandes spéciales passées par des collectionneurs très connaisseurs et assez opulents pour se faire fabriquer un boîtier de 39 mm x 13,9 mm d’épaisseur en or rouge, étanche à 30 m et animé par un mouvement à tourbillon « maison » proposant sept jours de réserve de marche. Par définition, les pièces uniques n’ont pas d’autre prix que celui a été ou qui sera négocié entre la marque et son collectionneur…

ESKA Chronographe Racing Light Azur / Sunset

Proposer une complication horlogère avec un mouvement automatique au prix du MecaQuartz : la marque poursuit son développement et se tourne aujourd’hui vers des créations plus actuelles, à l’écoute du marché, pour séduire les passionnés, curieux dedécouvrir une marque au riche patrimoine, qui permet d’accéder à l'horlogerie et ses complications. C’est la vocation première de la nouvelle gamme baptisée Eska Watches Light, plus moderne et plus accessible, tout en conservant les valeurs de la marque et les codes de l’horlogerie haut de gamme. Une collection plus colorée, pétillante, évolutive et pensée pour tous les usages. ESKA Watches, en sommeil jusqu’en 2024, fait depuis revivre ses garde-temps historiques, héritage d’un savoir-faire horloger de près d’un siècle. La marque poursuit son développement et se tourne aujourd’hui vers des créations plus actuelles, à l’écoute du marché, pour séduire une clientèle plus jeune, curieuse de découvrir une marque au riche patrimoine, qui permet d’accéder à la belle horlogerie à prix contenu. C’est la vocation de la nouvelle gamme baptisée Eska Watches Light, plus moderne et plus accessible, tout en conservant les valeurs de la marque et les codes de l’horlogerie haut de gamme. Une collection plus colorée, versatile et polyvalente.

Ce sont deux nouvelles concurrentes qui vont s’aligner sur la ligne de départ, animées du robuste calibre automatique SL4617. Les deux Eska Chronographe Racing se distinguent, pour le premier, par son cadran Azur brossé vertical, avec ses chemins de fer blancs et son aiguille chronographe rouge. Pour le deuxième, appelé Sunset, il propose un cadran mat de couleur saumon avec des chemins de fer bleus, des index blancs et une aiguille chronographe bleue. L’un affiche des chiffres italiques, dans un style élégant, l’autre des index bâton et les chiffres 12 et 6 de taille généreuse et parfaitement lisibles. Chacun avec son style et ses particularités, mais dans un désir commun de gagner le cœur des passionnés. Avec un diamètre assumé de 41mm pour 12,8 mm d’épaisseur hors verre (14,9 mm avec le verre), ce nouveau chronographe Racing ouvre une nouvelle saison de garde-temps Eska, plus « Light », plus sportifs et moins « gourmands », résolument conçus et développés pour le plus grand plaisir de tous. Le Chronographe Racing affiche sa propre personnalité et des performances dignes des belles mécaniques. Il est à l’horlogerie ce que le karting est à la course automobile ! Chaque montre est gravée sur le fond de la Skyline de Lyon, la célèbre silhouette dessinée sur l’horizon par les gratte-ciels de la ville lumière, d’où sont originaires Christophe Chevreton et Sinicha Knezevic. C’est donc Lyon qui tout naturellement est devenu le berceau de la marque.

UN COMMENTAIRE ? Récemment réveillée après un long sommeil, la marque désormais française et même lyonnaise Eska nous retrempe dans l’esprit classique des plus belles montres de l’âge d’or, avec une touche bienvenue de modernité sans agressivité. Deux nouvelles propositions de chronographes pour cette fin d’année : le Racing Azur aux marquages blancs sur fond de cadran bleu (l’aiguille des secondes du chronographe est rouge : ci-dessous) et le Racing Sunset, avec des marquages bleus et blancs sur cadran saumon mat (seconde bleue). Le style deux poussoirs + deux compteurs – « bicompax », disent les initiés – rend la montre plus sobre, les deux grands chiffres 6 et 12 apportant une touche de fonctionnalité sportive. Sous le « capot » de ce boîtier en acier de 41 mm x 14,9 mm, étanche à 50 m, un mouvement automatique suisse qui dispose de 45 heures de réserve de marche. Le prix est tout aussi sympathique, puisque l’équipe d’Eska n’exige de vous qu’un peu moins de 500 euros pour vous lancer dans la course avec ce chronographe historico-nostalgique, dont le fond est gravé en paysage urbain de la silhouette des gratte-ciels de Lyon, la capitale des Gaules, qui redevient ainsi une des grandes métropoles horlogères de la France…

UNDONE Enamel Verde Automatic

Undone s'inspire de l'art séculaire de l'émail et le transpose dans une tonalité faite de lumière et de mouvement. S'appuyant sur les techniques traditionnelles japonaises de l'émail, où des poudres minérales étaient fusionnées sur du métal pour créer des surfaces lumineuses, le cadran de la montre est forgé à 800 °C, refroidi naturellement et poli à la main, un processus qui ralentit le temps afin que vous ne portiez pas seulement une montre, mais aussi la transformation qui se cache derrière elle. Verde donne vie à ce design grâce à un vert qui change avec la chaleur : lumineux à la première lueur du jour, plus doux à l'ombre, plus profond à l'intérieur. Sa surface inspirée de l'émail reflète l'énergie calme d'un jour qui commence, frais, instinctif et tranquillement optimiste. Une teinte moderne façonnée par le feu, conçue pour bouger avec vous. Verde capture l'atmosphère d'un jour qui commence : une clarté douce, une chaleur délicate et un élan sans précipitation. Son dégradé évolue naturellement avec la lumière, passant d'une fraîcheur éclatante à une profondeur apaisante, un vert conçu pour refléter l'optimisme et l'énergie subtile du début de journée. Un cadran incurvé aux rayons de soleil se trouve sous un verre K1 bombé, créant la lueur douce de Verde. Des accents jaunes ajoutent une touche chaleureuse ; des index lumineux assurent la clarté en soirée. Le boîtier en acier inoxydable de 40 mm allie des surfaces polies et brossées, associé à un bracelet en cuir vert vintage et animé par le mouvement automatique NH35. Chaque montre est gravée x/250, une marque discrète de création limitée.

UN COMMENTAIRE ? Comme toujours, Undone va à l’essentiel en traduisant les tendances horlogères les plus fortes du moment en montres séduisantes et accessibles : il faut compter dans les 350 dollars pour cet hommage aux techniques de l’émaillerie grand feu, dans un boîtier classique de 40 mm x 13,8 mm, étanche à 100 m et animé par un excellent mouvement automatique Seiko NH36 qui dispose de 41 heures de réserve de marche. L’utilisation des touches de jaune sur ce cadran prouve un vraie maîtrise de la culture horlogère…

RESSENCE Type 3 Marc Newson

La jeune maison indépendante Ressence ne souhaite apparemment pas communiquer en français sur cette montre co-développée avec Marc Newson, alors que la communauté des locuteurs francophones représente près de 150 millions de personnes à moins de quatre heures d’avion de la Belgique, où se trouve le siège de Ressence. Nous respectons cette volonté en ne présentant pas cette montre en français à nos lecteurs francophones…

UN COMMENTAIRE ? Difficile de comprendre pourquoi Ressence, marque francophone, qui produit des montres Swiss Made dans la partie francophone de la Suisse, préfère communiquer en anglais, langue qui n’est celle d’aucun des pays voisins de la Belgique, ni d’aucune nation de l’Ouest continental européen. Est-ce à dire que Ressence considère que les amateurs francophones ne sont pas intéressés par une « collab » avec Marc Newson, qui n’en est pas à sa première montre et qui a toujours communiqué en français à leur sujet ?

FREDERIQUE CONSTANT x Time+Tide Highlife Moonphase Date Manufacture – Onyx Moon

Une nouvelle Lune se lève sur la collection Highlife de Frederique Constant, fruit d’une collaboration inédite. Frédérique Constant et Time+Tide sont heureux de dévoiler la Highlife Moonphase Date Manufacture – Onyx Moon. Une collaboration en édition limitée qui apporte à la célèbre collection Highlife plusieurs premières.  Limitée à seulement 100 pièces pour le monde, l’Onyx Moon incarne les valeurs partagées par les deux marques en matière de créativité, accessibilité et esprit d’entreprise cher à la Suisse horlogère contemporaine. Ce nouveau modèle éclatant est le premier de la collection Highlife avec une phase de lune de la Manufacture Frédérique Constant, la première à être dotée d’un bracelet intégré à cinq maillons et la première montre jamais conçue par Frédérique Constant sans index. Au centre de la pièce se déploie le cadran en onyx naturel noir, poli pour donner vie à une surface parfaitement lisse et uniforme - un noir profond et homogène qui absorbe toute la lumière, à l’image d’un ciel de minuit. Suspendu dans le vide au-dessus de cette toile cosmique, le disque argenté de la lune, représenté avec ses cratères, brille d’une surface et de mille détails particulièrement réalistes. Comme autant d’étoiles à travers le vide sidéral, de petites inclusions de rouge soulignent le 31ejour du mois ainsi que le mot « Genève » sous le nom de la marque, donnant à la composition un caractère flamboyant. L’ensemble constitue un cadran à la fois poétique et précis, ainsi qu’une pièce qui capture la théâtralité d’une nuit étoilée.

Comme le souligne Andrew McUtchen, fondateur de Time+Tide, « nous avons ici une montre à la fois minimaliste et éclatante. Le cadran en onyx lui confère une certaine sérénité. Et la lune, une présence comme nous n’en avions jamais vue dans la collection Highlife. Elle représente un véritable théâtre nocturne miniature, riche d’infinis détails. C’est tout ce que nous aimons en matière d’horlogerie mécanique. Qui plus est, en termes de sensations, elle est terriblement sexy. L’onyx noir, les notes rouges, les reflets acier : c’est une création qui éveille tous les sens ». « Cette collaboration représente notre passion commune pour développer une haute horlogerie accessible mais sans compromis », ajoute Niels Eggerding, CEO Frédérique Constant. « L’Onyx Moon dévoile toute la beauté de notre calibre Manufacture Moonphase dans sa version la plus épurée. Ce fut un véritable plaisir de travailler avec Time+Tide pour donner vie à une telle pièce destinée à nos collectionneurs ».

Dans son boîtier en acier inoxydable de 39 mm étanche à 10 ATM, la Highlife Moonphase Date Manufacture – Onyx Moon reprend les attributs esthétiques de la collection, ici réinventée de manière à se coupler pour la première fois à un bracelet à cinq maillons qui confère à la pièce une dimension raffinée et tactile. Le système d’interchangeabilité rapide permet à chaque propriétaire de passer d’un bracelet à l’autre sans effort, au choix parmi un bracelet en caoutchouc noir ou d’une alternative en veau finition nubuck (tous deux fournis), offrant trois personnalités distinctes à la même montre - élégante, sportive ou contemporaine. Toujours au registre des premières, le mouvement Manufacture FC-716 à remontage automatique a été choisi pour être le cœur battant de cette Highlife. Entièrement développé et assemblé en interne, il dispose d’une impressionnante réserve de marche de 72 heures, grâce à un ressort de barillet fait d’un nouvel alliage, au sein d’un barillet lui-même entièrement repensé. L’affichage décentré de la date et de la phase de Lune équilibre parfaitement la composition à 6 heures, tandis que le motif décalqué de la Lune rend compte avec réalisme de sa surface. Qui plus est, toutes les fonctions sont réglables par la seule couronne. Visibles à travers un fond saphir, les finitions perlées et les Côtes de Genève du mouvement traduisent le soin artisanal que la manufacture Frederique Constant apporte à la décoration de ses calibres. Limitée à seulement 100 exemplaires dans le monde, l’Onyx Moon sera disponible à partir du 11 décembre 2025 exclusivement auprès de Frédérique Constant et Time+Tide Watches.

UN COMMENTAIRE ? La mode horlogère est, depuis quelques saisons, aux « collabs » (collaborations) entre marques de montres et prescripteurs divers, qui vont du rappeur nullissime au grand collectionneur passionné, en passant notamment par les plateformes plus ou moins commerciales et médiatiques du village horloger. Les réussites sont contrastées : on a parfois l’impression que les marques compensent leur pénurie de créativité par la notoriété du « collaborateur » – lequel est parfois bien plus audacieux et inventif que la maison qui fait appel à lui. C’est notamment le cas du site communautaire d’édition et de distribution de montres Time+Tide (Melbourne, Londres, New York), qui a imaginé avec la manufacture genevoise Frédérique Constant une version très élégante de la Moonphase Highlife Date « Onyx Moon ». L’onyx, superbe pierre naturelle noire, sert ici d’écrin à l’affichage d’une phase de lune dont le disque d’argent se détache sur un ciel nocturne sans la moindre étoile comme sans le moindre index. C’est bluffant ! Tout au plus joue-t-on visuellement, dans la profondeur de ce noir, avec quelques touches de rouge (le 31 du calendrier circulaire autour de la Lune, la mention « Genève » sous le nom de la marque) : l’équilibre graphique est parfait et il n’en souligne que mieux, dans une poésie aussi austère que spectaculaire, la Lune aux cratères sculptés de lumière qui défile tout au long du mois et les reflets de l’acier des aiguilles qui survolent l’onyx comme des épées de justice sur la noirceur du monde. On aura compris que cette mise en scène théâtrale du temps qui passe témoigne d’une vraie culture horlogère, dont il faut rendre grâce à l’équipe de Time+Tide, qui nous propose ici, pour un peu moins de 5 000 euros, une vraie « montre de haute culture », dans un sobre boîtier d’acier de 39 mm x 12,7 mm, étanche à 100 m et motorisé par un mouvement automatique « maison » étudié pour 72 heures de réserve de marche. Cette édition limitée à 100 pièces est une des « collabs » les plus réussies et les plus convaincantes de 2025…

BREITLING Superocean Heritage B31 Automatic 42 Bucherer Exclusive

Breitling et Bucherer poursuivent leur partenariat avec une édition qui allie héritage maritime et ingénierie de pointe. La Superocean Heritage B31 Automatic 42 Bucherer Exclusive incarne précision, robustesse et design d’exception, offrant une interprétation contemporaine d’une montre de plongée iconique. Un cadran bleu profond, une lunette en céramique noire à cliquet unidirectionnel ainsi qu’un boîtier en acier poli définissent le caractère distinctif de cette pièce. Le verre saphir traité antireflet sur les deux faces garantit une lisibilité optimale sous tous les angles, tandis que le bracelet en caoutchouc noir avec boucle déployante apporte une touche moderne et un excellent confort. Le calibre manufacture B31 à remontage automatique assure une réserve de marche d’environ 78 heures. Étanche jusqu’à 200 mètres, la montre allie l’expertise technique de Breitling à la polyvalence affirmée qui caractérise la ligne Superocean Heritage. Fruit d’une collaboration étroite, la Superocean Heritage B31 Automatic 42 Bucherer Exclusive incarne l’essence d’une excellence partagée. Elle est disponible exclusivement dans les boutiques Bucherer et en ligne.

UN COMMENTAIRE ? Cette Superocean n’est pas tout-à-fait une « plongeuse » classique [même si elle en affiche presque tous les convenus usuels, à commencer par l’étanchéité à 200 m], mais ce n’est pas non plus une simple « sportive chic » tant elle cumule d’atouts quasiment « professionnels » (boîtier musclé en acier de 42 mm, mouvement automatique « maison » avec 78 heures de réserve de marche, lunette en céramique, etc.) – le tout pour 6 250 euros. Sous la glace saphir, le cadran bleu soleillé est superbe…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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