RÉTROPÉDALAGE #13 (accès libre)
« Il n’y a pas plus éphémèrement saisonnier que des montres de saison » (seconde partie)
Nous vivons les dernières heures d’un été qui a commencé avec un parfum de crise et qui se termine par une vraie déclaration de crise. Cette année, les « montres de l’été » n’en ont pas moins réjoui les poignets et les cœurs. En compagnie du regretté Kiraz, rétropédalons donc avant de tout oublier dans les sanglots longs de l’automne et les rigueurs de l’hiver qui vient…
La pause estivale de 2024 restera peut-être comme le dernier été des petits bonheurs de la « bulle » d’avant la grande crise. On sait que certaines manufactures, pas spécialement débordées par une fébrilité commerciale retombée à zéro ou démoralisées par les annulations de commandes pour 2025 ont prolongé d’une, deux, trois ou quatre semaines les vacances horlogères de leur personnel, qui savait que de pénibles mesures de chômage partiel s’annonçaient pour la rentrée. Après les « Trente festives » que nous serons heureux d’avoir vécu, mais avant de faire connaissance les « Trente régressives » qui nous attendaient, rétropédalons avec nos « montres de l’été » : s’il vous plaît, encore quelques pictofictions de bonheur, Monsieur le bourreau de la conjoncture horlogère, avec nos remerciements à l'immense Kiraz…
NOS RÉTROPÉDALAGES PRÉCÉDENTS
Nos séquences précédentes de rétropédalage sont à retrouver, avec les liens qui y mènent, dans les épisodes ci-dessous...
▶▶▶ RÉTROPÉDALAGE DÉPRESSIF : « Il n’y a pas plus déprimant qu’une dépression que personne ne veut voir s’installer » (Business Montres du 7 septembre)
▶▶▶ RÉTROPÉDALAGE VACANCIER : « Il n’y a pas plus sacré que nos sacrées vacances horlogères » (Business Montres du 17 août)
▶▶▶ RÉTROPÉDALAGE SAISONNIER (1) : « Il n’y a pas plus éphémèrement saisonnier que des montres de saison » (première partie : Business Montres du 14 septembre)
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS