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LUNDI (accès libre) : Le Sniper au taquet entre Paris, Londres, Milan, Hong Kong et Genève (et toujours parce qu'il y est question de montres !)...

 Célébrer l’Appel du 18-Juin 1940, à Londres, le jour du bicentenaire de Waterloo, c’est à la fois gonflé, décalé, drôle et très bien vu. Donc c’est très Bell & Ross, la marque phare du Salon du Bourget, où triomphait le Rafale, l'avion auquel une montre BR 03 a porté chance – les patrons de Dassault en sont convaincus...  ▶▶▶ Cette semaine,LE SNIPER DU LUNDI A...  ◉◉◉◉


 Célébrer l’Appel du 18-Juin 1940, à Londres, le jour du bicentenaire de Waterloo, c’est à la fois gonflé, décalé, drôle et très bien vu. Donc c’est très Bell & Ross, la marque phare du Salon du Bourget, où triomphait le Rafale, l'avion auquel une montre BR 03 a porté chance – les patrons de Dassault en sont convaincus...

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 Cette semaine,
LE SNIPER DU LUNDI A... 
 
◉◉◉◉ PROFITÉ de la date symbolique du 18 juin pour réviser ses classiques à Londres, côté histoire comme côté horlogerie. Côté histoire, c'était à Londres qu'il fallait être, à la fois pour les 75 ans de l'Appel du 18-Juin lancé par le général de Gaulle (pour continuer le combat après que la France ait perdu sa bataille contre la Wehrmacht) et pour les 200 ans d'une autre bataille perdue, celle de Waterloo, dont les Anglais semblaient faire grand cas. C'est donc à Londres qu'il fallait être, par esprit de rébellion autant que de fidélité à certaines valeurs. Ce qui tombait bien puisque, côté horlogerie, la maison Bell & Ross inaugurait sa première boutique à Londres. Comme l'a dit le petit-fils de Churchill en coupant le ruban de la boutique, c'était une bien sympathique « invasion de Français » pour Londres à une telle date : quelques heures auparavant, en visitant la War Room d'où Churchill a piloté la victoire des Alliés contre le IIIe Reich, on avait pu réaliser à quel point cette libération de l'Europe avait été une question de volonté et d'obstination, dans un sous-sol aux aménagements sommaires, plus que de déploiement de moyens techniques insensés. Pour Bell & Ross, cet Appel du 18-Juin était aussi l'ouverture d'un espace très particulier, au centre de Burlington Arcade, dont la spécialité est aujourd'hui le nouveau luxe et l'horlogerie vintage : c'est là qu'on trouve les plus grandes réserves mondiales de Rolex de collection, mais aussi de Patek Philippe, d'Omega ou de Cartier. 
 
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◉◉◉◉ COMPRIS que le choix de cette boutique illustrait l'émergence d'un nouveau luxe horloger. Sans la pompe empesée des boutiques de Bond Street, monopolisées par les grandes marques de luxe, et sans tomber dans le caravansérail du mégastore Watches of Switzerland (20 marques sur 1 600 mètres carrés) lui aussi tout proche, Burlington Arcade marque une fracture dans l'arrogance de l'hyper-luxe globalisé, au profit d'un luxe plus générationnel, plus proche et plus accessible : pour Bell & Ross, première marque à se risquer dans Burlington Arcade [mais sans doute pas la dernière], ce choix territorial est doublement intelligent – par la légitimité historique du quartier et de ses vitrines vintage comme par la sobriété de la mise en scène de la marque, enracinée dans les valeurs de son récit (l'aviation, les pilotes, la guerre, les montres militaires). Un détail révélateur : les deux avions dessinés de part et d'autre de la longue vitrine (ci-dessus) sont des avions... français de la Seconde Guerre mondiale, la cocarde tricolore rappelant de façon permanente cet ancrage de Bell & Ross dans la tradition militaire des ailes françaises. Cette boutique est la vingtième de la marque à travers le monde... 
 
BELL&ROSS-Rafale-Businessmontres◉◉◉◉ VÉRIFIÉ cet ancrage aéronautique de Bell & Ross, le lendemain, au salon du Bourget, où la marque célébrait avec faste le succès du Rafale de Dassault Aviation autant que le succès de sa propre montre Rafale. Comme devait l'avouer un des fils de Serge Dassault, « la montre de Bell & Ross, c'est le fétiche qui nous a porté bonheur pour exporter le Rafale » (ci-contre, en cartouche en haut de la page et un peu plus bas). La présence de la marque était d'autant plus spectaculaire que Breitling avait renoncé, cette année, à ouvrir sa terrasse au Bourget (par esprit d'économie, nous assure-t-on à Granges) : une absence diversement commentée sur place, au Bourget, notamment dans les terrasses où Dassault recevait ses nouveaux amis horlogers, en présence du ministre de l'Economie Emmanuel Macron [sympathique et sans cravate] qu'accompagnaient à peu près toutes les « huiles » du puissant establishment aéronautique français – attention, c'est du très lourd ! Une explication à cette sérieuse décote d'amour de Breitling chez les patrons de l'aéronautique française : ils n'ont visiblement pas apprécié que John Travolta, l'« ambassadeur » horloger de Breitling, pose dans les publicités de la marque avec un avion Bombardier, un des concurrents nord-américain du Falcon de Dassault Aviation. C'est le détail qui tue. Allo, Teddy, pourquoi tu tousses ?
 
 
◉◉◉◉ DÉCOUVERT que Bell & Ross avait décidément le vent en poupe avec une autre apparition inattendue : celle des pilotes de la nouvelle patrouille Bell & Ross (ci-dessous), qui copinaient visiblement avec les pilotes militaires du Rafale venus faire quelques démonstrations en vol au-dessus de la terrasse Dassault [merci aux évolutions du capitaine Benoit Planche, dit « Tao » pour les initiés, qui pilote son Rafale avec la même aisance qu'un vélo]. À suivre de près : ce qui se mijote entre Bell & Ross et les pilotes militaires de la patrouille espagnole, formation qui ne devrait pas tarder à basculer dans l'escarcelle de la marque. 
 
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◉◉ DÉTECTÉ un sacré trou d'air du côté de l'Italie horlogère, avec ce qui semble bien être le dépôt de bilan d'Advance Watch Group, structure ombrelle du groupe milanais Binda, plus connue sous le nom de Geneva Watch. C'était la structure sino-américaine qui gérait pour le groupe Binda l'ensemble des licences de mode acquises au cours de ces dernières années (notamment Kenneth Cole, qui avait lancé une montre connectée à Baselworld, mais aussi Sperry Top-Sider, Tommy Bahama ou Ted Baker), mais aussi des marques créées pour accompagner ces licences comme Freestyle sur le terrain du surf. À l'époque de son rachat par le groupe familial Binda (2008), Geneva Watch réalisait un chiffre d'affaires voisin des 200 millions de dollars, avec des ventes qui atteignaient les 20 millions de montres. Précision utile : contrairement à ce qu'indique son nom, Geneva Watch n'a rien à voir avec l'horlogerie genevoise ! Ce rachat par Binda n'était pas une bonne idée [Business Montres l'avait alors pronostiqué pour ses lecteurs], mais Marcelo Binda – l'animateur du groupe – n'en annonçait pas moins, en septembre 2008, un milliard de dollars de chiffre d'affaires prévisionnel pour 2015 ! Souvenez-vous : alors que Business Montres (14 septembre 2008) tirait vigoureusement la sonnette d'alarme avant l'effondrement de la banque Lehman Brothers et l'explosion de la crise bancaire, toute l'horlogerie niait le moindre problème et rêvait tout haut de profits stratosphériques. Depuis, le groupe Binda a dû renoncer à développer sa marque Wyler, tout en réduisant les ambitions horlogères portées par sa marque Breil. En 2015, privé du renfort d'Advance Watch Group, le groupe Binda ne pèse plus que 15 % du milliard annoncé, sinon moins, le naufrage hongkongais laissant présager de sérieuses difficultés pour conserver les licences en cours et même pour assurer la production des marques restées sous pavillon Binda, comme Hip Hop, Breil ou Moschino (licence italienne). 
 
hip-hop-velvet-touch-velvet-touch-red-small-32707◉◉ RESSENTI jusqu'en Suisse l'ébranlement causé par ce naufrage d'Advance, qui va laisser de nombreux sous-traitants hongkongais dans de graves difficultés. Selon nos informations, ce dépôt de bilan laisserait entre 10 et 20 millions d'euros de passif – qui ne seront sans doute pas comblés par le groupe Binda, dont l'échec est d'autant plus flagrant qu'il contraste avec la réussite des groupes concurrents dans le domaine des licences horlogères [celles qui assurent la prospérité du groupe Fossil, qu'on parle de Burberry, de Michael Kors ou de Tory Burch, aussi bien que celles qui sauvent le groupe Movado, comme Lacoste ou Coach]. S'il est probablement trop tôt pour analyser lucidement le crash de Geneva Watch (Advance), plusieurs évidences s'imposent. Par ses implications sociales au niveau local (faillites et difficultés en cascade), la défaillance d'Advance fait perdre la face à toute l'horlogerie européenne, dont la signature est moralement compromise dans ce genre de mésaventure. Cette explosion en vol tombe au plus mauvais moment, alors que tous les clignotants sont au rouge sur le marché local et que la demande mondiale se ralentit. Enfin, la responsabilité managériale de l'état-major milanais est largement engagée dans cet accident industriel majeur : à moins de considérer l'autisme comme une qualité entrepreneuriale de premier plan, il est difficile de plaider la mauvaise appréciation devant une telle accumulation d'erreurs stratégiques et tactiques – même si certaines initiatives publicitaires du groupe ont pu s'avérer excellentes (ne manquez pas les 22 publicités vidéo Breil sur notre chaîne images Business Montres Vision). Il était évident qu'on allait dans le mur, avec sirènes et gyrophares pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, mais comment s'en convaincre en interne quand on a la science infuse et qu'on affiche un très vif sentiment de supériorité naturelle sur la piétaille helvétique. Errare humanum est, perseverare diabolicum : à Milan, le diable s'habille aussi en Binda...
 
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◉◉ DOUTÉ de l'intelligence collective des médias horlogers quand ils sont aussi unanimes : la mode récente, chez les blogueurs, était d'encenser la nouvelle marque indépendante britannique Alexandre Meerson, dont les premières collections étaient déjà loin de nous épater (Business Montres du 27 décembre 2014). Apparemment, ça ne s'améliore pas, quoique l'enthousiasme du fan-club numérique ne se démente pas : la nouvelle montre D15 MK1 GMT (ci-dessus, au porter, et ci-dessous) présente les mêmes qualités et les mêmes défauts, ces derniers étant principalement le prix démentiel pour une marque sans envergure, ni force de frappe marketing (19 000 euros ou 20 000 CHF pour une GMT à aiguille à module Dubois Dépraz, c'est risqué) et la petite taille du mouvement Vaucher, qui fait remonter le calendrier de façon inélégante vers le centre de la montre – sans parler de son apparition un peu ridicule sous le verre saphir du fond, où il semble un peu perdu dans son épais cercle d'emboîtage. L'aiguille des secondes, qui n'atteint même pas le tour des heures, est d'un brièveté qui relève de la faute professionnelle, même si Alexandre Meerson, très imbu de son propre et immense talent, nous jure que c'est volontaire, pour améliorer la lisibilité du temps décompté. Ajoutons à ces reproches le style un peu trop anglé et le maniérisme facetté du design qui alourdit le dessin des cornes alors que l'ouverture du cadran aurait gagné à un peu plus de fluidité dans les lignes (à quoi bon prévoir un boîtier relativement peu épais, si c'est pour alourdir à ce point la lunette ?). Côté qualité, le cadran inspiré des Patek Philippe de l'âge d'or est évidemment irréprochable – le choix du boîtier de 44 mm en titane confirmant ce souci d'une élégance sportive un peu originale. On pourra se reporter à une intervention de François-Xavier Overstake pour une revue critique et intelligente de cette montre (Equation du Temps). Reste cette impression de malaise que laisse l'enthousiasme unanime et un peu suspect des médias perroquets, qui ne questionnent évidemment pas la marque au sujet de sa légitimité, ni la consistance du produit, ni la pertinence de son offre sur un marché décroissant où la prétention des petits se heurte à l'ambition éradicatrice des grands. Savoir dessiner une montre, c'est bien (surtout en compilant les codes du classicisme horloger). Créer, puis imposer une marque, en comprenant ce qui se passe sur les marchés, c'est un tout autre chantier...
 
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◉◉◉◉ ATTENDU pour cette semaine une évolution décisive dans le dossier de l'Apple Watch toujours juridiquement interdite à la commercialisation en Suisse (voir toutes nos révélations précédentes, qui ont fait le tour du monde depuis le début avril : Business Montres du 2 avril dernier), mais toujours annoncée par Apple comme débarquant sur ce marché le 26 juin prochain. Un « coup de force » californien qui peut traduire ou bien un accord secret passé avec William Leong, le propriétaire singapourien des droits de propriété intellectuelle sur une montre Apple en Suisse, ou bien une anticipation de la décision toujours pendante des juges genevois concernant la déchéance de ces droits de propriété. On vous tient au courant, mais il va forcément se passer quelque chose...
 
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◉◉◉◉ DÉCODÉ le délicieux acronyme CRAC pour désigner le péché mignon des médias complaisants et perroquets. CRAC pour résumer « Connivences Renvois d'Ascenseur Copinages ». Ce n'est pas de nous, mais c'est très bien vu (source et remerciements : Acrimed, observatoire critique des médias dont il faut suivre les décryptages de ce qui se passe dans les médias). Génialement trouvé ! N'est-ce pas le baron Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen qu'on surnommait le « baron de Crac » (traduction : « baron du mensonge », selon l'expression « raconter des craques ») ? Ce baron, dont l'écrivain Rudolf Erich Raspe a raconté les « extraordinaires aventures », a aujourd'hui quelques épigones dans les médias horlogers...
 
Wladimir-Klitschko-Johann-Rupert-◉◉ EN BREF DE CHEZ BREF, EN VRAC DE CHEZ VRAC (À PEINE PLUS LONG QUE DU TEXTING ET DANS LE STYLE MICRO-BLOGGING) : quelques informations notées à la volée, ici, là et ailleurs, parce qu'il faut les connaître, mais sans qu'il soit utile de s'apesantir puisqu'elles parlent d'elles-mêmes... ◉ Cinq ans de garantie pour Rolex à compter du 1er juillet : l'information était publiée par Business Montres le 10 juin dernier,  mais elle semble pas avoir le moindre intérêt aux yeux des médias perroquets, qui attendent sans doute le communiqué officiel. Une exception : le blogueur Jean-Philippe Tarot (Montres de Luxe), qui se risque à le signaler comme « non officiel, mais avéré », mais évidemment sans nous citer...  Testez comme un pro la précision de votre montre : la proposition Lepsi (Genève) permet d'établir un bilan santé immédiat de votre montre mécanique, avec « watch analyser » capable d'en apprécier la fiabilité à 0,1 seconde près – même s'il s'agit d'une montre à quartz, dont la dérive dans le temps est inévitable. Impressionnant...  L'Apple Watch est-elle une chance pour les grands horlogers suisses ? Un récent article des Echos émet cette hypothèse intellectuellement stimulante : les montres connectées seraient l'occasion pour les marques traditionnelles de réviser leur copie et d'affirmer leur différence en adaptant leurs codes aux exigences du luxe post-moderne – celui des nouvelles générations d'amateurs de vrai luxe contemporain : les marques les plus impactées seraient ainsi les marques d'entrée de gamme (Swatch, Tissot, Festina) – ce qui est d'une logique économique imparable compte tenu du choc frontal qui les attend en termes de prix. Là, nous sommes d'accord. Business Montres a parié sur une baisse de moitié des volumes de production actuels d'ici à 2020. Une chance pour les montres mécaniques ? C'est un peu ce que nous pensons en considérant qu'il suffira d'attendre deux ou trois ans la lassitude naturelle du public pour l'hyper-connexion, la révolte contre les nouveaux « bracelets d'esclave » électroniques et le pillage éhonté des données personnelles pour que les amateurs retrouvent le plaisir de porter des montres non connectées, pourvu qu'elles sachent leur raconter une autre histoire que « j'ai trois aiguilles pour dire l'heure ». Donc, la smartwatch est une chance pour de nouvelles marques, avec de nouveaux récits, de nouvelles montres et de nouveaux prix. Ce que Les Echos ne voient pas, cependant, c'est l'« effet pyramide » : si le Swatch Group et toute l'industrie suisse se trouvent affecté par l'attrition de ses marques de volume à prix accessible (Swatch, Tissot, Longines), la pyramide des marques suisses va se trouver ébranlée, déstabilisée et partiellement démantelée : on fait tourner les usines avec des montres et des volumes de production, pas avec des concepts pointus. Les conséquences industrielles sont donc plus déterminantes que les considérations marketing. On en reparlera...  « Laurent Perrier prépare Only Watch » : mais non, il ne s'agit d'une diversification horlogère des champagnes Laurent Perrier, mais du titre un peu surprenant de La Revue des Montres pour reprendre un communiqué de presse de la marque Laurent Ferrier. La mise en ligne remonte à mardi dernier, sans correction depuis. Y a-t-il un pilote dans l'avion – ou un seul lecteur attentif dans la salle ?  Un bon moment de détente pour commencer la semaine : pourquoi Nas, hip-hopeur américain émérite [quoique pas forcément hyper-célèbre de ce côté-ci des Alpes], aime les Rolex, les diamants et l'Apple Watch, au point de vouloir créer un site horloger de ventes en ligne (Ownly One). Vous vous en foutez ? Nous aussi, mais c'est très important puisque le GQ américain fait grand cas de ce businessman du ghetto...  Johann Rupert (Richemont) est-il encarté au Parti communiste ? Business Montres se posait la question la semaine dernière (voir notre compilation ci-dessous), mais Malik Bahri la pose plus brutalement dans son blog Foudroyante, où il souligne par ailleurs l'humour de l'actionnaire du groupe Richemont (image ci-dessus)...
 
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 Cette semaine, le Sniper du lundi a...
COMPILÉ LE MEILLEUR 
des articles publiés
par Business Montres la semaine dernière...
 
tintin◉◉ UN RÉSUMÉ DE QUELQUES-UNES DES INFORMATIONS publiées ici, la semaine dernière, en exclusivité, en priorité et/ou en toute indépendance. Celles qu'il ne fallait absolument pas manquer la semaine dernière ! Une actualité horlogère commentée en mode 100 % liberté grâce à 0 % publicité et 0 % de propositions commerciales obliques. 
 
 Les chiffres inquiétants du COSC (pour certaines marques), institut de certification qu'il ne faut pas prendre pour ce qu'il n'est pas, mais dont il faut intégrer les données dans toute analyse réaliste de la situation (Business Montres du 17 juin)...
 
 La visite en Suisse de la Machine d'Anticythère, qui va quitter la Grèce pour la première fois depuis 2 200 ans, histoire de rendre hommage aux lointains descendants horlogers des mécaniciens grecs (Business Montres du 16 juin)...
 
 Les doutes de Johann Rupert (Richemont) sur l'avenir du luxe post-moderne, avec le réveil possible des conflits de classe et la mutation sociétale qui repolarise la demande des consommateurs sur d'autres marques et d'autres valeurs, avec le livre de chevet qui l'empêche de bien dormir (Business Montres du 15 juin et complément d'information le 16 juin, avec une nouvelle couche le 17 juin)...
 
 Les nouvelles ambitions horlogères de Tiffany & Co, qui s'avance cependant sur des oeufs et en toute humilité pour retrouver une place digne de son histoire et de son prestige dans le banquet horloger (analyse Business Montres du 18 juin)...
 
 Les Chroniques de la débâcle, ou les sept calembredaines que les marques suisses essaient à tout prix de nous faire avaler à propos des montres connectées (Business Montres du 17 juin)...
 
 Nos chroniques habituelles et exclusives : l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte avec Atlantic-tac (19 juin), l'actualité des vitrines et des marques, en version originale, avec À découvrir (20 juin), notre chronique radio L'heure du temps (16 juin) sur France Bleu Besançon et, toujours, nos Délices d'initié pour découvrir tout ce que Business Montres a publié d'exclusif le mois dernier (8 juin)...
 
 Et toutes les informations qui font le sel des conversations entre initiés – mais que les autres médias horlogers ne vous décodent pas et ne vous racontent pas, sinon avec beaucoup de retard : les questions posées par les nouvelles exigences territorialisées des amateurs de luxe (éditorial du 15 juin), la consolidation en cours des médias horlogers et la naissance du géant américain Watchville (15 juin), la montre-labyrinthe de l'horloger finlandais Antti Rönkö (15 juin), la tenue de camouflage des Bomberg de l'été (17 juin), le coup de colère de Florence Jacquinot (16 juin), les questions à se poser sur le rachat du canari siffleur à 2,5 millions de dollars par le musée Patek Philippe de Genève (15 juin ; voir également notre chronique Osvaldo en liberté du 15 juin), les nouvelles marques chez Bucherer Paris (17 juin), la nouvelle et furtive Graffmaster Slim (16 juin), la victoire des horlogers suisses dans l'affaire de l'or rouge revendiqué par un horloger californien (17 juin), la nouvelle Zoom de Moog Paris qui coince la bulle (17 juin), etc...
 
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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