> 


LUNDI : c'est bon, poussez pas, il y en aura pour tout le monde !

Des essuie-glaces en barettes de bracelet, des heures qui changent avec les planètes, des Américains qui rêvent toujours de montres, des chaises musicales, des salons funéraires joailliers, des calories piégées sur une montre, des bracelets en impression 3D, des Navy Seals suréquipés en montres et toujours pas de crise en Chine, puisque le Swatch Group qui nous l'assure...  〓 UNE HEURE SAUTANTE PLANÉTAIRE AU POIGNET (une simplicité mécanique jouée avec beaucoup …


Des essuie-glaces en barettes de bracelet, des heures qui changent avec les planètes, des Américains qui rêvent toujours de montres, des chaises musicales, des salons funéraires joailliers, des calories piégées sur une montre, des bracelets en impression 3D, des Navy Seals suréquipés en montres et toujours pas de crise en Chine, puisque le Swatch Group qui nous l'assure...

 
〓 UNE HEURE SAUTANTE PLANÉTAIRE AU POIGNET 
(une simplicité mécanique jouée avec beaucoup de finesse par Fortis)...
••• Cinq planètes autour du soleil : pour les Grecs de l'Antiquité, c'était suffisant, et ils avaient même décrété, pour se simplifier encore la vie, que ces planètes tournaient autour de la Terre. Tous n'y croyaient pas, mais ça leur suffisait. La marque s'est inspirée de cette simplicité pour nous proposer une montre qui sort de l'ordinaire : la B-47 Mysterious Planets (ci-dessus) est une "heure sautante planétaire" – catégorie encore vierge dans les innombrables complications horlogères. On peut vérifier dans la vidéo ci-dessous que l'aiguille des minutes est classique, mais que les heures s'affichent à l'emplacement des différentes planètes (les cinq qui sont les plus proches du soleil : Mercure, Vénus, Terre, Mars et Jupiter), avec un saut et une localisation différente à chaque heure. Il faut donc lire attentivement le chiffre qui apparaît dans ce guichet sautant pour savoir "quelle-heure-il-est" ! Mouvement mécanique suisse dans un boîtier de 47 mm étanche à 200 m.
 
 
 
 
〓 TIFFANY & CO SE RELANCE SUR LE MARCHÉ HORLOGER
(ce qui ne va pas arranger les procès en cours avec le Swatch Group)...
••• Il est toujours difficile de savoir qui a raison ou tort dans les scènes de ménage : le Swatch Group s'est-il heurté à la mauvaise volonté de Tiffany & Co pour développer une vraie marque horlogère ou la maison Tiffany & Co a-t-elle victime d'un partenaire horloger sûr de lui et dominateur, qui n'entendait pas traiter les dirigeants américains autrement qu'en signataires de cadrans ? Difficile de le savoir tellement le dossier est à présent empoisonné par les avocats : le Swatch Group ne réclame pas moins de 3,8 milliards de dollars à Tiffany & Co, qui se contente d'assigner le Swatch Group pour 540 millions de CHF. Une cour d'arbitrage néerlandaise devrait se saisir du dossier dans quelques semaines : on attend le résultat avec impatience !
••• Si vous voulez rigoler un coup, allez sur le site du Swatch Group, qui se flatte toujours – image de montre à l'appui – de son partenariat avec Tiffany & Co : "L’énorme prestige de la marque Tiffany & Co., le savoir-faire horloger et l’expérience du Swatch Group dans le segment du luxe constituent la base solide et puissante sur laquelle sera érigée l’une des meilleures marques horlogères de luxe du monde". Enorme, en effet...
 
••• En tout cas, on nous avait annoncé la joint-venture du siècle : elle était signée pour vingt ans ! On était très loin du compte dès la présentation des premières collections conjointes, et encore plus loin après quelques saisons, quoique le Swatch Group ait apparemment déployé des efforts visibles pour mettre en place une manufacture digne de ce nom. On rangera ces développements dans le placard où sont enfermées les idées de Nicolas Hayek non poursuivies par ses successeurs [en se souvenant au passage que l'autre joint-venture du siècle – Ralph Lauren et Richemont – n'a guère donné de meilleurs résultats, ni connu une issue plus favorable]...
••• Donc, retour à la case départ pour Tiffany & Co, qui faisait 9 % de son chiffre d'affaires dans l'horlogerie voici vingt-cinq ans, mais qui n'en fait plus que 2 % aujourd'hui. Le nom du partenaire "technique" n'a pas été dévoilé : on évoque une piste américaine, après avoir frôlé la prise en mains par des intérêts asiatiques [ça s'est joué, et raté, à très peu], mais pas d'opérateur suisse. Michael Kowalski, le président de Tiffany & Co, a mis plusieurs équipes au travail, pour imaginer "ce que devrait être une montre contemporaine Tiffany & Co". Pas facile quand on se souvient que, dans le passé, Tiffany & Co signait des montres commandées à des maisons comme Patek Philippe. C'est dans les tuyaux, mais on ne devrait rien voir avant 2014 – ceci sans préjuger de la façon dont le combat judiciaire va s'orienter avec le Swatch Group...
 
 
 
 〓 ALORS, CET INDICATEUR D'EFFICACITÉ DYNAMIQUE ?
(ce sera une des nouveautés les plus amusantes de cette semaine)...
••• Une montre automatique se remonte par le mouvement de celui qui la porte : tout le monde sait ça depuis qu'un certain Hubert Sarton, horloger liégeois, a déposé le premier plan technique connu pour une montre automatique à rotor. Inutile d'y revenir, mais arrêtons-nous plutôt sur le mouvement lui-même, pas celui de la montre, mais celui du porteur : personne n'avait jamais pensé à le mesurer, pour vérifier en temps réel l'efficacité du remontage. Cet indicateur (ci-dessous : le premier dessin et la réalisation) n'a rien à voir avec la réserve de marche, qui est une promesse de fonctionnement différé. Si vous bougez, l'indicateur passe en vert. Si vous vous reposez, il bascule vers le rouge. On mesure ainsi l'efficacité du remontage au cours des deux heures précédentes, mais c'est – indirectement – un compteur de consommation énergétique personnelle. "Je bouge, donc je suis". Aucun rapport avec les propositions précédentes d'indicateur de couple : on ne mesure pas ici la tension d'un ressort-moteur, mais une dépense effective d'énergie personnelle pour remonter le barillet. Ensuit, à chacun d'agir pour optimiser le remontage de la montre, réglable par son porteur [mais c'est une autre histoire, que nous vous raconterons cette semaine plus en détail !]. En attendant, savourez le premier compteur mécanique de calories dépensées – merci de relire à cet effet les lois physiques de la thermodynamique...
 
 
 
 
〓 UNE RAPIDE SÉANCE DE RATTRAPAGE 
(pour ne rien manquer d'important dans les infos de la semaine dernière)...
••• La connectique de poignet qui dessine les contours d'une nouvelle révolution horlogère : en refusant de voir venir la révolution du quartz, l'horlogerie suisse a passé quelques sales quarts d'heure. Les nouvelles "montres connectées" (dites "smartwatches") peuvent enclencher un nouveau bouleversement de notre paysage industriel (analyse Business Montres du 8 septembre). Voir également ci-dessous dans les "Nouvelles du front horloger"...
••• La collection de "montres chinoises" que personne n'attendait et qui peut faire un malheur sous le marteau : c'est la plus belle dispersion de pièces "chinoises" exceptionnelles depuis la vente Sandberg, avec des paires "en miroir inversé" jamais vues et des signatures de prestige. Côté chinois, les collectionneurs sont déjà comme des fous (révélation Business Montres du 6 septembre). À suivre...
••• François-Henri Pinault : la sincérité d'un homme pas pressé ! Il veut son pôle horloger et il l'aura, mais à sa main et en prenant le temps de bien faire. Coup de chance pour Girard-Perregaux : le nouveau propriétaire de la manufacture aime les montres et il a les moyens de ses ambitions stratégiques (analyse Business Montres du 4 septembre)...
••• Les chaises musicales poussent Didier Decker au secours d'une nouvelle manufacture néo-classique : après Franck Muller et Harry Winston, une étape inattendue de son parcours personnel, avec, pour la première fois, la possibilité de tout recréer à partir de rien, puisque tout reste à mettre en place pour Heritage Watch Manufactory (révélation Business Montres du 5 septembre)...
••• Les multi-présélectionnés du Grand Prix de Genève affadissent le spectacle : 20 % des marques présélectionnées (8 marques sur 39) monopolisent 40 % des montres en piste pour la compétition. Et c'est d'autant plus choquant qu'il s'agit de vainqueurs des années précédentes : avec cinq sélections pour les sept prix, Richard Mille a vraiment optimisé toutes ses chances (analyse Business Montres du 5 septembre)...
••• Les six plus belles rumeurs de la semaine : info ou intox ? Il y aurait comme du divorce dans l'air dans le couple qui s'était joint-venturé pour lancer les montres Ralph Lauren, mais on peut se demander aussi pour quelles raisons Bernard Arnault (ci-dessous : cliquer sur l'image pour avoir l'explication) veut-il se mettre au régime moules-frites, et pourquoi on a toutes les chances de battre des records historiques aux enchères, à Genève, en novembre (coup de projecteur Business Montres du 9 septembre)...
••• La volatilisation de John Reardon des radars horlogers : au secours, le pilier horloger de Sotheby's New York a disparu. Et personne ne sait où il est passé : partout, c'est "no comment" ! Sauf que Business Montres (7 septembre) a retrouvé sa trace et son nouveau (futur) point de chute. De belles bagarres en perspective...
••• Et toutes les autres actualités, en direct et en temps réel, avec des informations comme vous n'en lirez pas ailleurs, puisqu'elles ne sont publiées, ici et maintenant, que dans Business Montres, et nulle part ailleurs...
••• Pour finir, un rêve pour tout "machinateur" : la mécanique qui fonctionne avec une simple tasse de café ! On le trouvera évidemment à la MAD Gallery de Genève (la boutique hors normes de Maximilian Busser et de ses friends), mais Business Montres (8 septembre) ne pouvait pas la rater : c'est un des futurs must have pour décorer les bureaux des vrais influenceurs de l'horlogerie. Pour le plaisir des yeux, ne manquez pas la vidéo ci-dessous...
 
 
〓 PRENEZ LA VOITURE EN "AUTO WATCH ART" 
(le recyclage automobile des composants horlogers)...
••• Rien ne vaut des barrettes de bracelets pour dessiner la grille d'un radiateur : les artistes spécialistes du "Watch Art" passent du recyclage en mini-motos à la création de mini-voitures entièrement reconstituées en composants horlogers. Un des spécialistes mondiaux de la spécialité, Dan Tanenbaum (Toronto, Canada), ne se contente plus des deux-roues. Il lui en faut quatre, et c'est assez convaincant – pour ceux qui ça amuse : on en trouvera quelques exemples sur sa page Watch Parts Motocycles (ci-dessous). Le barillet en carburateur et les phares en couronne de remontoir, il fallait y penser...
 
 
 
 
〓 QUELQUES NOUVELLES DU FRONT HORLOGER 
(notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté)...
 
••• CHAISES MUSICALES (1) : débauché in extremis de chez Piaget (où il avait passé 18 ans) pour cette mission impossible et perdue d'avance qu'était le lancement des montres Ralph Lauren, Guy Chatillon aura passé quatre ans très inconfortables entre l'arbre (Richemont) et l'écorce (Ralph Lauren). Cet été, il s'est recasé à la direction Europe, Russie et Proche-Orient de Van Cleef & Arpels...
 
••• CHAISES MUSICALES (2) : beaucoup de changements en ce moment chez Blue Nile (leader américain, et même mondial, de la joaillerie en ligne), avec le recrutement d'une nouvelle directrice artistique, Monique Lhuillier, pour lancer une ligne de joaillerie "maison" (dans le registre des bagues de fiançailles) et une nouvelle responsable commerciale online, Julie Yoakum (ex-Eddie Bauer, ex-Hornall Anderson)...
 
••• CHAISES MUSICALES (3) : annoncée comme "non officielle et non autorisée" par Business Montres (7 septembre), l'exfiltration de John Reardon de Sotheby's (dont il était vice-président et responsable des montres à New York) est à présent admis et confirmé par la marque, qui précise également – comme l'avait fait Business Montres – que le départ de John Reardon n'est pas immédiat. L'expert en Patek Philippe de collection devrait travailler chez Sotheby's jusqu'à l'année prochaine, avant de voler de ses propres ailes : Sotheby's ne précise pas dans quelle direction, mais Business Montres maintient que ce sera pur venir renforcer l'équipe horlogère de Christie's (Aurel Bacs)...
 
••• UTILE (ET EN ACCÈS LIBRE) : les pages Périscope Attitude proposent une série de "lectures utiles" pour décoder l'actualité périphérique, mais connexe à l'univers horloger. Tous les jours, une dizaine de liens sont signalés et rafraîhcis en permanence – pour prolonger le débat horloger à la lumière des questions de société contemporaines.
 
••• LA RÉVOLUTION DES POIGNETS CONNECTÉS : Business Montres (chronique prospective du 8 septembre) n'est pas le seul média à pressentir une vague de fond. "Est-ce que Apple peut sauver la montre-bracelet ?", s'interroge Cult of Mac – en sous-entendant que la montre-bracelet n'est plus qu'une vieille chose démodée ? Les indices commencent à se multiplier autour d'une nouvelle montre lancée par Apple : on parle notamment d'une sorte de "bracelet en verre galbé" (?) qu'on pourrait porter au poignet, ce qui démoderait d'un coup toutes les actuelles montres dérivées de l'iPod Nano. Lire également "L'heure moderne passe par les montres connectées" sur le blog Lelitoulalu...
 
••• GRAND PRIX D'HORLOGERIE DE GENÈVE : quelques lecteurs ont été surpris par l'absence totale des présélections de marques comme Vacheron Constantin ou Piaget. C'est normal, puisqu'elles n'avaient pas soumis de dossiers pour entrer dans la compétition. Peut-être que ces manufactures trouvaient le temps long : le dernière récompense était, pour Vacheron Constantin, un modèle prix du Public en 2010 et, pour Piaget, le prix de la Montre Dame en 2009.
 
••• LUXE HORLOGER & COMMUNICATION : une conférence intéressante à suivre, le 27 septembre, au Kempinski de Genève. Coup de projecteur particulier sur le luxe horloger et les réseaux sociaux, avec l'intervention de responsables de différentes marques (Chopard, Roger Dubuis) et des études de cas (Renseignements : The Marketing Communication Loft)...
 
••• EVEREST : la marque américaine de bracelets lance sur Kickstarter (financement collaboratif) un projet de création de bracelets en caoutchouc pour les Rolex (tous modèles confondus), sur la base d'une technologie de production en "impression 3D" (concept prometteur qui permet de travailler sur mesures). C'est le premier projet horloger de ce type...
 
••• AUKTIONEN Dr CROTT : on parle beaucoup en Allemagne des poursuites qu'engagerait le ministère public, par l'action du procureur de Mannheim, contre la maison d'enchères de Stefan Muser, mise en cause pour la quantité anormale de montres contrefaites ou "bidouillées" proposées à la vente.
 
••• BLANCPAIN : pour Marc Hayek, président de Blancpain, qui répondanit aux questions de la presse alémanique, "il n'y a pas de crise sur le marché chinois, même si le taux de croissance peut se réduire". Il se réjouit également que les touristes chinois viennent acheter leurs montres suisses en Europe, ce qui est profitable pour les détaillants locaux.
 
••• SWATCH GROUP : Marc Hayek évoque également, dans cette interview, son avenir personnel au sein du Swatch Group. Il se verrait bien succéder à son oncle Nick Hayek, "si on me le demande et si le conseil d'administration [que préside sa mère] le souhaite" – même s'il paraît souhaiter que son oncle reste en place pour les vingt-cinq prochaines années. Pour Marc Hayek, il est très positif que la direction du groupe soit occupée par deux membres de la famille Hayek, Nayla, sa mère, présidente du conseil d'administration, et Nick, son oncle, CEO : "Etre en famille permet de rester direct et franc. C'est comme cela qu'on a été éduqués et nous avons grande confiance les uns envers les autres".
 
••• CARTIER : on ressort les vieilles gloires qui savent faire danser mieux que personne. Kim Wilde avait pour mission d'animer la réouverture de la maison Cartier de Hambourg : elle en a fait une affaire de famille, avec son frère à la guitare et sa nièce pour le choeur. Qu'on se rassure : la voix est toujours là et le maquillage a tenu...
 
••• CHAUMET : ouverture de la vingtième boutique de la marque à Shenyang, en Chine, marché où Chaumet réalise plus de 60 % de son chiffre d'affaires et qui enregistre les trois-quarts de ses profits dans ses propres boutiques. Parfait, mais qui osera dire à Thierry Fritsch, le président de Chaumet, que ses boutiques bleues donnent aux Chinois l'impression d'entrer dans un salon funéraire ? Certainement pas son réseau chinois, de peur de lui faire perdre la face ! C'est une pure question de codes culturels autour de la couleur bleue, associée en Chine à la mort et au deuil, comme le rappelait une infographie récente de Business Montres (5 septembre)...
 
••• HAMILTON : belle exposition à la Cité du Temps de Genève, pour fêter les 120 ans de la marque en présentant des pièces historiques, dont certaines n'avaient été montrées au public. On peut notamment y découvrir une montre de poche de 1901, premier exemple de celebrity marketing dans l'horlogerie [c'était la montre des conducteurs de locomotives], la montre électrique [encore une première dans l'histoire des montres] Ventura d'Elvis Presley, qui l'a portée à l'écran dans Blue Hawai, ou la première Pulsar [toujours une première horlogère] à affichage par LED rouges, dont on rappelera qu'elle se vendait à l'époque plus cher qu'une Patek Philippe ! "Hamilton, en avance sur son temps" : c'est la marque qui le dit, mais on aimerait que ce soit toujours vrai...
 
••• JAEGER-LECOULTRE : à la récente convention d'investiture démocrate, l'ex-président américain Bill Clinton avait choisi de porter sa Jaeger-LeCoultre Navy Seal Alarm, qui tranchait sur la montre "chinoise" du président Obama qu'il venait soutenir (remerciements pour l'info et image ci-dessous : Montres mécaniques)...
 
 
••• ROLEX : tiens, à propos de Navy Seals (voir ci-dessus), une intéressante mise au point concernant les Rolex portées par les Navy Seals, avec un vidéo utile à connaître (Beckertime). Ne manquez pas la Submariner de l'instructeur...
 
••• ZENITH : Jean-Frédéric Dufour a eu le nez creux en devenant le partenaire horloger du Zenith de Saint-Pétersbourg. Au-delà du clin d'oeil sur le nom, le Zenith devrait se lancer prochainement à la conquête des grands tournois européens : son partenaire financier russe et actionnaire majoritaire, Gazprom (115 milliards d'euros de chiffre d'affaires), a les moyens de cette ambition européenne – notamment ceux de racheter, au prix fort, les meilleurs joueurs des grands clubs européens. Au passage, si le Kremlin (jamais très loin de Gazprom) peut descendre de son piédestal Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea (Londres) et ennemi personnel de Vladimir Poutine, on fera d'une pierre deux coups !
 
••• A. LANGE & SÖHNE : la précision germanique menacerait-elle la bonne renommée suisse ? Le Wall Street Journal se pose très sérieusement la question en pointant du doigt les multiples qualités des manufactures de Glashütte (notamment A. Lange & Söhne) ou de Dresde (en particulier Moritz Grossmann). Avec cette comparaison par rapport aux maufactures suisses : "Ici, on fait ce qu'on dit et on fait ce qu'on dit" ! Sans parler des prix : "La même montre serait trois ou quatre fois plus chère chez Patek Philippe"...
 
••• IWC : belle apparition à l'écran d'un chrono de la marque dans le dernier clip publicitaire pour la Audi S8, dont on se demande jusqu'au bout si on est dans un film policier ou dans un délire d'interprétation psychologique. Belle réalisation de Venables Bell & Partners (Etats-Unis). À chacun de trancher (film ci-dessous), mais la montre donne impeccablement l'heure...
 
 
 
QUELQUES AUTRES ACTUALITÉS RÉCENTES...
Partagez cet article :

Restez informé !

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter et recevez nos dernières infos directement dans votre boite de réception ! Nous n'utiliserons pas vos données personnelles à des fins commerciales et vous pourrez vous désabonner n'importe quand d'un simple clic.

Newsletter