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REPÉRAGES #120-2025 (accès libre)
Sept critiques ciblées sur sept nouvelles montres de la fournée estivale

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 120e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Andersen Genève, Doxa, Eska, Festina, Luminox, Parmigiani et Ulysse Nardin…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

ANDERSEN GENÈVE Communication 45

Andersen Genève présente la Communication 45, une nouvelle montre à heure universelle fabriquée à la main et limitée à 45 pièces – une pour chaque année de l'existence de la marque – qui tire son nom de la série originale de montres à heure universelle du fondateur Svend Andersen datant de 1990, la Communication. Cette montre, très recherchée aujourd'hui, a contribué à rétablir cette complication légendaire parmi les collectionneurs de haute horlogerie, et a cimenté Andersen Genève comme l'un des noms les plus influents et les plus sérieux de l'horlogerie indépendante. La nouvelle Communication 45 devient la dixième série de montres universelles d'Andersen Genève depuis 1990. Raffinée, harmonieuse dans ses moindres détails, elle incarne les valeurs clés de l'art d'Andersen Genève : une conception et une fabrication méticuleuses, l'utilisation de matériaux précieux et l’aide d’artisans exceptionnels. La Communication 45 sera fabriquée en trois séries limitées de 15 pièces, chacune avec un cadran représentant l'une des trois régions : Europe, Asie ou Amériques. Comme pour les précédentes montres aux heures du monde d'Andersen Genève, la disposition suit le format classique d'une bague rotative 24 heures, entourée d'un disque des villes représentant les 24 fuseaux horaires du monde entier. L'heure locale est lue au centre à l'aide d'aiguilles squelettes en or jaune en forme d'épée. Au cœur de la montre se trouve un spectaculaire décor de carte aux couleurs dorées. Le cadran central, en « BlueGold » 21ct, est délicatement guilloché avec le motif historique de tapisserie en forme de vague d'Andersen Genève. Sa riche teinte cognac est obtenue par cuisson au four dans l'Atelier d'Andersen Genève, selon un procédé exclusif de la marque. Dans cette mer, les zones terrestres sont incrustées d'or jaune, grâce à différentes techniques de gravure, de remplissage en plusieurs étapes ; techniques qui ont été spécialement développées pour cette montre.

Chaque élément de la Communication 45 a été développé dans un souci de clarté, d'équilibre et de raffinement. Le boîtier, fabriqué à la main dans l'Atelier d'Andersen Genève à La Chaux-de-Fonds, fait 38 mm. Les cornes en forme de goutte d'eau, incurvées et délicatement bombées, reprennent celles de la série Communication de 1990. La couronne de réglage des villes à 9 heures est gravée avec le logo spécial « Communication 45 » (un globe avec le chiffre 45), tandis que la couronne de remontage et de réglage à 3 heures est gravée d'un logo « A » poli ; emblème d'Andersen Genève. A l'intérieur, la montre utilise un calibre automatique vintage entièrement retravaillé et finement décoré à la main par l'équipe d'Andersen Genève ; il est associé au module worldtime ultra plat de la marque. Le worldtimer, qui affiche 24 fuseaux horaires simultanément, est l’une des collection ADN des montres Andersen Genève depuis 35 ans. Le fondateur Svend Andersen, aujourd'hui âgé de 83 ans, a découvert le système des heures universelles (développé dans les années 1930 par Louis Cottier et adopté par Patek Philippe, entre autres) alors qu'il restaurait des montres à Lucerne dans les années 1960, puis au cours de sa décennie passée dans l'Atelier des Grandes Complications de Patek Philippe dans les années 1970. Enchanté par cette complication, il a développé à la fin des années 1980 son propre module d'heure universelle ultra-plat (d'une épaisseur de 0,9 mm seulement) à la demande de collectionneurs italiens. Ce module est devenu la base de sa première montre à heure universelle, la Communication 24, lancée en 1990 sur la base d'une souscription. Vingt-quatre montres devaient être fabriquées, avec des cadrans comportant la carte du monde en bleu et en or, et des boîtiers en or – avec des cornes plates, réalisés par Jean-Pierre Hagmann, le génial artisan boîtiers (aujourd'hui décédé). Deux semaines après l'annonce de l'offre de souscription dans un magazine allemand, dix-huit collectionneurs avaient versé un acompte pour obtenir l'une des montres ; six autres allaient bientôt suivre. Il fut suivi, également en 1990, par le premier garde-temps d'Andersen Genève produit en série, connu simplement sous le nom de Communication - presque identique au modèle souscription, avec un boîtier une fois de plus fabriqué par JP Hagmann - mais cette fois avec des cornes en forme de goutte d'eau. Avec ses proportions classiques, sa lunette tournante avec les noms des villes et ses cornes élégantes, elle s'inspire clairement des premières montres aux heures du monde de Patek Philippe fabriquées par Cottier, dont la production avait cessé depuis longtemps. (Il faudra attendre une autre décennie avant que Patek Philippe ne revienne avec des montres aux heures du monde).Depuis lors, Andersen Genève a continué à affiner et à réinterpréter la complication de ses montres aux heures du monde, en développant une succession de séries limitées. Citons notamment la Christophorus Columbus (1992), la Mundus ultra-plate (1994), la 1884 (2004), la Tempus Terrae (2015), la « Heures du Monde » en collaboration avec Asprey (2022) et la série Celestial Voyager avec des cadrans en émail en collaboration avec BCHH (de 2021 à 2024).

Aujourd'hui, Andersen Genève reste l'un des rares manufactures indépendantes avec une telle expérience, autant dans le design, la décoration que le développement technique des montres aux heures du monde. La Communication 45 reprend de nombreux éléments qui ont façonné cet héritage : une boîte élégante, des composants fabriqués avec une précision extrême et une décoration des composants ultra poussée. Ceci dans une édition très limitée : 45 pièces seulement. Chaque boîtier est entièrement réalisé à la main à La Chaux-de-Fonds avec l’aide de Marco Poluzzi (âgé de 83 ans), sans aucune machine à commande numérique, mais avec beaucoup d’expérience. La Communication 45 est dotée d'un boîtier de 38 mm en or jaune 3N, en trois parties. L'un de ses éléments les plus distinctifs est la forme des cornes ; elles combinent le style « goutte d'eau » utilisé par Jean-Pierre Hagmann pour la Communication de 1990, avec une silhouette plus sculpturale et galbée, mais vue de profil, elles prennent une forme de cornes de vache. De nombreux prototypes ont été nécessaires pour affiner ces cornes. Andersen Genève a pu s'appuyer sur la grande expertise de Marco Poluzzi qui fabrique des boîtiers de montres à la main depuis plus de 50 ans. Tout au long de sa carrière, il a travaillé avec de nombreux grands noms de l'horlogerie suisse. En 2022, son Atelier à La Chaux-de-Fonds - une mine d’or avec multitude de machines et d'outils anciens ¬ - a été racheté par Andersen Genève. Cet Atelier est devenu ainsi le deuxième site de production de la marque en plus de son Atelier genevois historique. Tout comme Svend l'a fait avec les horlogers d'Andersen Genève à Genève, Marco forme maintenant une nouvelle génération d’horlogers/boîtiers à La Chaux-de-Fonds afin perpétuer ce métier traditionnel complexe et délicat.

La création de cadrans sophistiqués a toujours été un élément clé des montres Andersen Genève au cours de plus de quatre décennies. L'une de ses techniques les plus reconnaissables est l'utilisation de l’or bleu 21ct - de l'or combiné à des éléments de fer et traité thermiquement, développant une fine couche d'oxydation colorée sur la surface avec un éclat resplendissant et permanent. Alors que les modèles précédents utilisaient des tons bleu-violet, la Communication 45 introduit une riche teinte cognac, obtenue grâce à un contrôle précis de la température du four, du temps et de l'atmosphère, qui a fait l'objet d'une expérimentation considérable par les horlogers d'Andersen Genève. La méthode de bleuissage a été présentée à Svend Andersen par un bijoutier suisse dans les années 1990 ; il avait mis au point son propre procédé pour obtenir de l'or bleu. Il s'agit d'une technique qui, dans le domaine de l'horlogerie, reste unique à Andersen Genève. Chaque composant étant fabriqué individuellement et soumis à une myriade de paramètres, de composition chimique et de facteurs atmosphériques, tous régis en fin de compte par l'intuition de l'horloger, chaque pièce en or bleu devient unique et dotée d'un caractère qui lui est propre. La texture ondulée du cadran en or bleu, autre marque de fabrique d'Andersen Genève, est obtenue par un procédé traditionnel de « guilloché-tapisserie » utilisant un motif vieux de plus d'un siècle. Le motif est appliqué avant le processus de bleuissage, à l'aide d'une machine à guillocher « tapisserie » qui va reproduire le motif se trouvant sur un gabarit, sous une forme miniaturisée, sur le cadran en or 21ct. Le gabarit, créé à l'origine pour la décoration des montres de poche durant la période la Belle Époque, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, a été découvert par Svend Andersen il y a plus de 30 ans dans l'Atelier du maître guillocheur, M. Mayor. Il est depuis lors, une caractéristique récurrente des montres Andersen Genève. La « tapisserie » est exécutée à l'aide d'une authentique machine du XIXe siècle, préservant la profondeur et la texture du motif original. Le motif de la carte est réalisé grâce à un nouveau procédé développé spécifiquement pour cette montre. Tout d'abord, la couche superficielle des continents est enlevée avec une grande précision jusqu'à une profondeur de 0,2 mm. Cette partie évidée est ensuite remplie d'une laque d'or liquide non allié, selon un procédé très sophistiqué. Une fois durci et poli, le résultat est une incrustation lisse et uniforme d'or pur, légèrement en retrait dans la « mer » qui l'entoure. Cette œuvre est le fruit d'une multitude d’expérimentations et de recherche de plusieurs mois, en collaboration avec trois sous-traitants exceptionnels en Suisse. La bague des villes de la Communication 45 est satinée circulaire, puis recouverte d'une laque couleur crème. Une nouvelle police a été développée pour les noms des villes afin d'assurer une parfaite lisibilité. La bague 24 heures présente une alternance de secteurs jour et nuit de couleur crème et brun foncé. Les aiguilles en or jaune sont ajourées et brossées ; le bracelet est en crocodile brun avec boucle ardillon en or jaune. Les deux verres saphir sont pourvus d’un traitement antireflet double face. Chaque boîtier est gravé individuellement à la main avec son numéro et équipé de deux couronnes, une de chaque côté, à la manière du design original de l'heure universelle de Louis Cottier : une couronne pour la sélection de la ville (à 9 heures) et une pour le remontage et la mise à l'heure (à 3 heures). La couronne de réglage des villes est gravée du logo « C45 Anniversaire » (le chiffre 45 entouré d'un globe) et la couronne de réglage de l'heure porte le logo « A avec tête de vis » ; emblème de la marque. Chaque montre porte le numéro « X/15 » de l'édition régionale, gravé à la main sur la lunette du fond.

Le mouvement de la Communication 45 est un calibre automatique vintage spécialement sélectionné par Andersen Genève pour sa finesse et sa stabilité. De tels calibres ont été utilisés dans plusieurs modèles de montres universelles de la marque, notamment la Celestial Voyager, les Heures du Monde réalisées en collaboration avec Asprey et les éditions précédentes de Tempus Terrae. Il est associé à la dernière version du module d'heure universelle développé en interne par Andersen Genève. Ce module basé sur celui conçu à l'origine par Svend dans les années 1980 et continuellement optimisé pour obtenir plus de précision, plus d’efficacité et une aisance d'utilisation. Chaque mouvement est entièrement décoré à l’extrême. Les ponts et les platines sont « grainés » (frosted). Cette finition « frosted » donne un fort contraste avec les parties anglées main et les vis. Les vis sont polies miroir, ainsi que les dents des roues. La masse oscillante, en or bleu « Cognac », a le même guillochage « tapisserie » que le cadran. Sur le pont de balancier se trouve une petite plaquette où est gravé le logo « A » de la marque, avec en son centre une tête de vis en acier polie et bleuie - un détail discret réservé à ceux qui connaissent l'histoire de la marque.

UN COMMENTAIRE ? L’allure intemporelle et très reconnaissable des montres « heures du monde » à la Louis Cottier atteindra bientôt sur son premier siècle, mais ces pièces conservent un pouvoir de séduction qui ne vieillit pas : on se réjouit de voir Svend Andersen y revenir, en enrichissant sa dixième série de montres à « heures universelles » de boîtiers à l’ancienne et de cadrans artisanaux qui rendent hommage à la grande tradition pré-industrielle des belles montres suisses (il faut compter dans les 55 000 euros pour ces boîtiers en « or bleu » de 38 mm x 8,7 mm, étanche à 30 m et motorisé par un mouvement automatique doté de 40 heures de réserve de marche). Cette montre est en compétition pour le Grand prix d’horlogerie de Genève, et elle devrait être livrée aux collectionneurs au printemps prochain…

ESKA AMPHIBIAN 250 Green Turtle

Fondée en 1918 à Granges, au cœur de la Suisse horlogère, Eska a traversé les décennies avec un esprit pionnier, mêlant raffinement, savoir-faire et créativité. Des montres trois aiguilles aux complications sophistiquées, en passant par les cadrans en émail cloisonné et autres métiers d’art, chaque création Eska portait une signature : celle d’une marque horlogère attentive au détail et à l’élégance. Dans les décennies d’après-guerre, Eska devient une référence non seulement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, où elle avait même un site de production au Brésil pour répondre à la demandecroissante de montres de précision. Pourtant, comme tant d’autres marques historiques, Eska s’éteint en 1987, laissant derrière elle un héritage oublié… jusqu’à aujourd’hui. En 2024, Eska Watches renaît sous l'impulsion de Christophe et Sinicha, deux passionnés d’horlogerie qui ont décidé de réveiller la belle endormie. Refusant de laisser sombrer dans l’oubli les trésors d’un siècle passé, ils relancent Eskaavec une vision claire : honorer l’âme des modèles historiques tout en les réinterprétant avec une esthétique résolument contemporaine. Leur ambition ? Révéler au monde le riche héritage d’Eska, restaurer sonidentité et tracer un nouveau chemin où authenticité, caractère et passion mécanique se conjuguent pour séduire une nouvelle génération de passionnés. Une aventure commencée avec éclat grâce à l’Amphibian 250, réinterprétation moderne d’une montre légendaire, l’Amphibian 600, dont seulement quatre exemplaires sont connus à ce jour, et qui pourraitencore franchir de nouveaux caps…

Pour marquer ce renouveau, Eska Watches a choisi de relancer l’Amphibian 250, une plongeuse qui a ouvert la voie à cette nouvelle ère. Déclinée aujourd’hui en collection permanente avec les versions White Shark et Black Shark, l’Amphibian 250 a également connu une édition limitée à cadran rouge, la Red Viper, désormais épuisée. Ce premier chapitre a permis à Eska Watches de reprendre sa place sur la scène horlogère, en séduisant aussi bien de collectionneurs qu’une nouvelle génération de passionnés curieux de redécouvrir une signature centenaire. Eska Watches poursuit son ascension avec un nouveau modèle chronographe, l’Eska Heritage. Aujourd’hui, la Green Turtle ne se contente pas d’ajouter une nouvelle couleur à la gamme Amphibian 250. Inspirée par les profondeurs marines et les créatures qui y évoluent, cette édition arbore un cadran vert fumé, dont les nuances sombres sur les côtés évoquent l’exploration de la terre et de la mer. Ce dégradé subtil accentue l'élégance et confère une profondeur visuelle unique. Pourquoi 136 exemplaires ? Ce chiffre fait écho à une unité de mesure historique : 136 brasses (fathoms), correspondant à sa profondeur d'étanchéité de 250 mètres. Une touche de symbolisme qui illustre l’importance accordée aux détails chez Eska. Le cadran vert fumé de la Green Turtle est accompagné d’une lunette unidirectionnelle retravaillée. Entre les chiffres, les repères en forme de cubes pleins remplacent les traditionnels index bâtons, renforçant la lisibilité tout en apportant une touche graphique inédite. Comme pour chaque Amphibian 250, les index oversize et le cadran sandwich restent au cœur de l’identité visuelle, offrant un équilibre parfait entre modernité et héritage vintage. Pour parfaire l’ensemble, le bout de l’aiguille lollipop arbore une teinte verte subtile, un détail qui rehausse la qualité perçue et illustre notre exigence en matière de finition. Animée par le mouvement automatique suisse Sellita SW200, la Green Turtle garantit une précision et une fiabilité éprouvées, avec une réserve de marche de 38 heures. Chaque montre est minutieusement assemblée à Besançon, berceau de l'horlogerie française. Ce processus allie expertise locale et exigence de qualité suisse, faisant de chaque pièce un véritable allié du quotidien.

UN COMMENTAIRE ? Le « style Eska » – celui des bonnes vieilles « plongeuses » de l’âge d’or – a quelque chose de rassurant, avec sa lunette surdimensionnée aux marquages virils et son cadran aux index magnifiés sous la course d’aiguilles musclées : on est en sécurité avec les 250 m d’étanchéité, sans tomber dans le délire tarifaire, puisque cette « tortue » en série limitée ([136 pièces : jolie trouvaille que la justification « profonde » de ce chiffre inhabituel !] est proposée à 990 euros, ce qui relève de la bonne opération, vu la séduction de ce boîtier de 40 mm x 13,5 mm d’épaisseur, animé par un calibre automatique Sellita et assemblé en France) ? Le bracelet « Tropic » en caoutchouc est très réussi..

ULYSSE NARDIN [Blash Free Wheel Maillechort] 

La Maison indépendante de Haute Horlogerie suisse Ulysse Nardin dévoile la Blast [Free Wheel Maillechort], une pièce exclusive limitée à seulement 50 exemplaires. Véritable création horlogère hors normes, cette montre audacieuse repousse les limites de l’horlogerie traditionnelle en alliant un design mystérieux à une mécanique révolutionnaire. Au cœur de ce chef-d’œuvre, une série de mécanismes volants hors du commun. Du système de double barillet flottant au célèbre échappement constant Ulysse Anchor primé, la Blast [Free Wheel Maillechort] bouscule les codes de la mécanique. Sous la « ultra-glass box », le cadran en maillechort apporte profondeur et vie, évoluant avec le temps pour devenir une expression unique de caract ère et de savoir-faire. Au cœur de cette complication de Haute Horlogerie, le calibre UN-176, défie non seulement les lois de la physique, mais aussi les principes même de la construction horlogère. Le développement de ce mouvement volant, entièrement conçu par la Manufacture intégrée, a nécessité deux années de recherche et développement. La Blast [Free Wheel Maillechort] présente le tourbillon volant à échappement constant Ulysse Anchor, constitué de 45 composants et situé à 6 heures. Véritable prouesse technique, l’échappement constant révolutionne le principe de l’échappement à ancre traditionnel : il intègre une ancre fixée au centre d’un cadre circulaire, suspendue grâce à deux lames croisées, quatre fois plus fines qu’un cheveu. Soumises à une tension arquée, ces lames assurent la stabilité et la régularité de l’impulsion transmise au balancier — indépendamment du niveau de réserve de marche. Grâce à la technologie du silicium, également utilisé dans le spiral et la roue d’échappement, les rubis du pivot de l’ancre deviennent superflus. Ce tourbillon exceptionnel, symbole des innovations d’Ulysse Nardin, a été récompensé par le Prix du Tourbillon au Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2015. À 12 heures, un double barillet volant est suspendu sans attache visible. L’un est entièrement exposé, l’autre dissimulé, tous deux maintenus en parfait alignement grâce à des micro-roulements à billes de haute précision. L’énergie ainsi accumulée confère à la montre une autonomie exceptionnelle de sept jours, affichée à 4 heures grâce à un indicateur original : l’index reste fixe, tandis qu’un disque rotatif affiche trois bandes (montre entièrement remontée) ou une seule (énergie quasi épuisée). D’autres mécanismes volants sont également exposés de part et d’autre du barillet : à gauche, une roue intermédiaire, un différentiel de réserve de marche, et un engrenage de réduction ; à droite, le mécanisme de remontage relié à la tige de remontoir de la couronne, le remontage ou de mise à l’heure.

La Blast [Free Wheel Maillechort] est un véritable spectacle mécanique. Son audacieuse boîte de 45 mm en or blanc et aux facettes à angles concaves, est façonnée grâce à une méthode laser complexe. Réputée pour son esthétique disruptive et ses propriétés ergonomiques, cette boîte aux finitions satinées et polies incarne le design avant-garde de la Manufacture indépendante. Ses lignes géométriques s’ouvrent sur une « ultra-glass box », sculptée dans un seul bloc de saphir, évidé avec une précision extrême pour offrir une vue panoramique du mouvement mystérieux, visible également à travers les flancs. Sous les mécanismes flottants se révèle un cadran en maillechort, un alliage traditionnel de cuivre, zinc et nickel. Apprécié pour ses tons chauds argentés et sa texture grainée distinctive, il est reconnu pour sa durabilité et son esthétique unique. Plus difficile à travailler que le laiton en raison de sa dureté et de sa composition complexe, il demande un savoir-faire et une précision unique. Historiquement utilisé dans les instruments de musique pour ses propriétés acoustiques résonnantes, le maillechort est un « métal vivant » qui développe avec le temps une patine unique, lui conférant caractère et profondeur. Ce matériau a été inventé au début du XIXe siècle par les ingénieurs français Maillet et Chorier, dont les noms combinés ont donné naissance au terme « maillechort ». Soulignant l’attention méticuleuse portée aux détails dans sa conception, le fond de boîte de la Blast [Free Wheel Maillechort] est ouvert, orné d’un verre saphir et d’une plaque en maillechort. Cette édition limitée exclusive à 50 exemplaires présente un bracelet en caoutchouc effet velours bleu étanche, avec une boucle déployante en or blanc.

UN COMMENTAIRE ? Encore une montre de haute horlogerie qui entend « repousser les limites » et « bousculer les codes de la mécanique » [existent-ils encore ?], mais, pour une fois, ce n’est pas si faux : la singularité de ce boîtier n’a d’égal que le métal inhabituel de son cadran, dont l’effet martelé est superbe. En revanche, on repousse les limites en matière de prix : il faut compter dans les 128 000 euros pour cette montre aux volumes généreux dont il n'y aura que 50 exemplaires (boîtier de 45 mm x 8,7 mm d’épaisseur, étanche à 30 m, animé par un mouvement tourbillon à remontage manuel qui affiche sept jours de réserve de marche). On aurait préféré une plus grande discrétion du marquage « Ulysse Nardin » dans le bas du cadran : la force de l’identité du maillechort était assez expressive pour ne pas en rajouter…

LUMINOX Fondation Navy Seals 3220

En l'honneur du 25e anniversaire de la Navy SEAL Foundation,Luminox présente fièrement l'édition couleur or de la Navy SEALFoundation 3220 Series. Cette montre audacieuse est dotée d'un boîtier et d'une lunette en acier inoxydable IP doré de 43 mm, inspirés de l'emblématique SEAL Trident. Le cadran occultant ajoute du contraste et de la sophistication, tandis que la technologie Luminox Light jaune et bleu glace assure une visibilité inégalée dans toutes les conditions jusqu'à 25 ans. Conçue pour les aventures de tous les jours avec une résistance à l'eau de 200 mètres et un cristal de saphir, cette montre de fabrication suisse est aussi durable que frappante. Qu'il s'agisse de commémorer une étape importante ou de reconnaître un héritage de service, cette édition est une déclaration puissante d'engagement, de force et d'honneur.

UN COMMENTAIRE ? Puisque c’est pour une excellente cause, saluons cette montre trop dorée pour être vraiment opérationnelle, mais néanmoins très fonctionnelle et d’un excellent esprit militaire (il faut compter dans les 750 euros pour ce boîtier en acier de 43 mm, étanche à 200 m, proposé avec deux bracelets et animé par un mouvement à quartz suisse capable de fonctionner pendant au moins 50 mois, la luminosité étant promise dans toutes les conditions d’éclairage pendant 25 ans !

FESTINA collection Field

Festina dévoile cet été sa nouvelle collection Swiss Made : « Field », un hommage moderne à l’esprit d’exploration, à la précision suisse et à la fonctionnalité pure. Inspirée des montres militaires portées par les explorateurs du XXe siècle, la collection Field incarne une esthétique à la fois minimaliste et utilitaire, pensée pour les aventuriers du quotidien. Ces garde-temps robustes et élégants allient design intemporel et innovation. Pensée pour accompagner toutes les aventures – qu’elles soient urbaines ou en pleine nature – la collection Field séduit par sa polyvalence et sa durabilité, le tout porté par le savoir-faire de l’horlogerie Swiss Made. Inspirée par les montres militaires portées par les explorateurs du XXe siècle , la nouvelle collection Festina Field rend hommage à la fonctionnalité pure et à un design qui, tout en étant minimaliste et utilitaire, présente un attrait esthétique exceptionnel. Ces garde-temps sont conçus pour ceux qui trouvent l'aventure dans le quotidien - sur chaque chemin parcouru, dans chaque mission accomplie. Les nouveaux modèles Festina Field sont conçus pour ceux qui cherchent refuge dans la nature, trouvent l’équilibre en montagne et considèrent chaque défi comme une opportunité.

Pensée pour ceux qui vivent le plein air et le sport avec passion – des aventuriers du quotidien – cette nouvelle collection reflète leur essence. Un outil de haute précision et une déclaration d’identité. Avec une esthétique sobre et intemporelle, chaque modèle allie la lisibilité sans compromis des montres de terrain classiques à la technologie de pointe de l'horlogerie suisse contemporaine. Les cadrans évoquent les environnements dans lesquels se déroule l'aventure : déserts, forêts, montagnes et ciel ouvert. Le traitement Super-LumiNova assure une visibilité optimale, même dans des conditions de faible luminosité. Le verre saphir, rehaussé d'un traitement antireflet, offre une résistance supérieure et une clarté inébranlable. Fabriqués en Suisse et équipés d'un mouvement à quartz de haute précision, ces garde-temps garantissent des performances fiables en toute situation.

UN COMMENTAIRE ? Le style « field » est décidément à la mode, dans un goût militaro-vintage qui se contente de trois aiguilles et d’une date, mais qui se décline ici en deux tailles (boîtier en acier de 41,8 mm x 11,2 mm d’épaisseur, étanche à 100 m avec un mouvement électronique, et boîtier de 39 mm x 10,2 mm d’épaisseur, étanche à 100 m avec mouvement électronique) et en quatre couleurs de cadran (sable, bleu, noir, vert) avec des bracelets interchangeables assortis. Ls prix sont sympathiques (249 euros à 299 euros selon les tailles) pour des montres Swiss Made qui seront – au masculin comme au féminin – d’excellentes « montres outil » de vacances tout-terrain…

PARMIGIANI Tonda PF Sport Chronographe (or rose sandstone)

Elle a tout d’un instrument centré sur la performance. Mouvement à haute fréquence certifié COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), mesure ultra-précise des temps courts. Là où Tonda PF Sport Chronographe Sandstone pourrait être perçue comme un pur instrument, elle sait aussi se dérober pour afficher un visage totalement différent. Celui d’une montre raffinée et précieuse, parée d’or rose 18ct et d’un bracelet en caoutchouc texturé Tufo, du nom de ces roches méditerranéennes si particulières dans leur teinte. Sa présence respire l’aisance de la sérénité, la chaleur d’un sud propice aux moments privilégiés. Que l’on imagine les côtes de Mare Nostrum, du côté de la Sicile et du sud de l’Italie, des îles de cette mer séparant l’Europe de l’Afrique : couleurs sereines, lumière et soleil s’unissent pour inviter à flâner intérieurement. Tonda PF Sport Chronographe s’associe à ces moments d’introspection empreints de style. Son nom de baptême – Sandstone – ne laisse pas de place à l’ambiguïté. Evocation de la chaleur d’été et d’un environnement lumineux par les teintes douces du sable pour les sous-compteurs constellant le fond argenté guilloché du motif Clou triangulaire, qui permet de valoriser la lumière. Son bracelet sophistiqué en caoutchouc texturé de couleur Tufo renforce le caractère estival de la montre. On l’a compris, cette montre s’adresse à qui souhaite disposer sereinement et élégamment de son temps. Mais elle peut évidemment revêtir un costume très fonctionnel et calibrer la mesure des temps courts avec une redoutable exactitude : rien n’échappera à l’extrême précision de son mouvement automatique à haute fréquence battant à 36’000 A/h et certifié COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) qui ne tolère aucune approximation. Sa masse oscillante en or rose 22ct en assure le remontage fluide pour une réserve de marche de 65 heures. Il est serti dans un boîtier en or rose 18ct dont les finitions alternant satinage et polissage jouent à la perfection de la lumière.

Instrument de mesure et sportive hédoniste, Tonda PF Sport Chronographe incarne l’esprit de la marque. Ligne décontractée au porter, sportive hédoniste d’aujourd’hui taillée pour les instants de plaisir qui invite à l’évasion sereine et hors du temps. Le bracelet de la Tonda PF Sport Chronographe n’a rien de conventionnel. Fait en caoutchouc exceptionnel, il est texturé pour évoquer l’apparence du Cordura - un tissu technique apprécié pour sa durabilité et sa structure raffinée. Le résultat est un effet velours côtelé, à la fois visuel et tactile, mêlant le caractère textile à la précision du matériau sculpté. Elle donne à la montre une présence sport-chic distincte. Chaque bracelet est renforcé et fini à la main avec une couture de style sellier, rappelant les techniques artisanales utilisées pour les bracelets en cuir d’alligator de haute qualité. Ce choix rare pour un bracelet en caoutchouc reflète l’engagement profond de la Maison envers le détail et l’artisanat. La teinte choisie, tufo, s’inspire de la pierre volcanique pale que l’on trouve sur les îles méditerranéennes. Minérale, douce et lumineuse, cette couleur ancre la montre dans une esthétique minimaliste mais culturellement riche. Elle évoque des côtes baignées de soleil, une architecture intemporelle et l’élégance sans effort d’un mode de vie méditerranéen. Résilient, fluide et intégré de manière harmonieuse au boîtier, le bracelet incarne la vision de Parmigiani Fleurier : une quête constante d’harmonie entre performance, beauté et excellence artisanale. Le chronographe Tonda PF Sport est équipé du calibre PF070 certifié COSC, un mouvement manufacture automatique. Doté d’une roue à colonnes et d’une haute fréquence de battement de 36 000 alternances par heure (5 Hz), il offre une réserve de marche de 65 heures. La masse oscillante squelettée en or rose 22 carats et les ponts ajourés satinés aux bords anglés à la main ajoutent une touche de sophistication.

UN COMMENTAIRE ? Réussite esthétique incontestable pour une montre qui doit être un des plus beaux chronographes de la haute horlogerie suisse : chaque détail en a minutieusement été pensé, repensé et redéfini dans une impressionnante quête de perfection esthétique et d’excellence technique (boîtier en or rose de 42 mm x 12,9 mm d’épaisseur, étanche à 100 m, cadran finement guilloché, bracelet délicatement texturé et excellent mouvement automatique). Tous les détails, certes, sauf peut-être le prix, calé un peu au-dessus des 50 000 euros – ce qui manque un peu d’élégance, maintenant qu’on connaît le gouffre qui sépare le prix de vente de la montre et le prix de son mouvement (révélations Business Montres du 14 juillet) et qu’on a compris quel démon marketing court-termiste pousse Parmigiani à l’inflation tarifaire. C’est dommage de construire des voiliers aussi fins et racés, pour les plomber et les encalminer par d’obscurs raisonnements mercantiles…

DOXA Sub 7507 « Clive Cussler »

Clive Cussler aurait célébré ces jours-ci son 94e anniversaire - et il y a exactement 20 ans en arrière sortait le film Sahara, adaptation cinématographique du roman de Clive Cussler, avec Matthew McConaughey dans le rôle du charismatique Dirk Pitt. Au poignet de l’aventurier : le célèbre cadran orange de la montre de plongée Sub ne passait pas inaperçu sur son poignet.Cette apparition consacrait un lien fort, déjà noué depuis plusieurs décennies entre la maison horlogère suisse et l’un des écrivains d’aventure les plus lus au monde, chasseur d’épaves, fondateur de la NUMA (National Underwater and Marine Agency) et fervent amateur des montres de plongée Doxa. Deux romans de Clive Cussler ont été adaptés au cinéma : Renflouez le Titanic ! (1980) et Sahara (2005). Aujourd’hui, inspiré par le roman Sahara sur lequel est basé le film du même nom sorti il y a tout juste 20 ans en 2005, Doxa célèbre ce lien si spécial avec Clive Cussler et sa vie de romancier d’aventure américain qui a écrit plus de 85 livres vendus à plus de 100 millions d’exemplaires et découvert ou étudié environ quatre-vingt épaves avec la NUMA. S’inscrivant dans la lignée des éditions hommage à Clive Cussler, la Sub 750T est la troisième édition spéciale à voir le jour. Toujours un évènement spécial pour Doxa, la montre introduit pour l’occasion une nouvelle boîte plus fine, un nouveau design plus léger au porté, encore jamais vu dans la collection des Sub 45mm. La Sub 750T Clive Cussler reste fidèle aux principales caractéristiques de la collection tout en se démarquant singulièrement par sa nouvelle finesse. Grâce à ce nouveau look, elle affiche une élégance au poignet d’un aventurier, comme ceux imaginés par Clive Cussler dans ses romans tout en étant techniquement pensée aux conditions auxquelles elle est soumise lorsqu’elle séjourne dans les profondeurs des océans. La Sub 750T Clive Cussler n’est pas seulement une montre, c’est un symbole d’aventure et de découverte qui nous rappelle les mystères engloutis par les océans et les trésors qui attendent d’être découverts.

Cette édition spéciale reprend les codes fondamentaux de la Sub 750T — une montre de plongée de 45mm, professionnelle, fiable, robuste et parfaitement adaptée à l’exploration des grands fonds — tout en introduisant de nouvelles caractéristiques. Le boîtier en acier inoxydable de 45 mm de diamètre a été affiné afin de passer sous les 12mm d’épaisseur, 11.95 mm précisément (presque 2 mm plus mince que la première Sub 750T lancée il y a 20 ans), la rendant plus ergonomique et plus confortable, offrant ainsi un excellent équilibre au poignet. Le cadran iconique orange, signature historique de Doxa depuis les années 1960, rendu célèbre par Clive Cussler et son héros Dirk Pitt. Le fameux logo de la NUMA apposé à 7h30, discret mais évocateur, symbole de la passion pour l’exploration maritime. Le guichet date à 3h, l’ensemble protégé par un verre saphir inrayable avec traitement antireflet. Les jours 7, 15 et 31 apparaitront en orange. Tous les éléments d’information liés à la plongée (index, aiguilles, repères de lunette) sont comme toujours revêtus de Super-LumiNova, garantissant une lisibilité parfaite même en conditions extrêmes. L’édition est strictement limitée à 94 pièces numérotées, un chiffre symbolique : Clive Cussler aurait célébré aujourd’hui 94 ans le 15 juillet 2025. Ce garde-temps anniversaire est à la fois un hommage personnel rendu possible grâce aux liens privilégiés qu’entretient la famille Cussler - et en particulier son fils Dirk lui aussi auteur, avec Doxa, et une célébration de l’esprit d’exploration qui a toujours guidé la maison familiale suisse. À travers cette Sub 750T Clive Cussler, Doxa ne se contente pas de revisiter un modèle iconique : elle écrit un nouveau chapitre de son histoire, au carrefour de la fiction, de l’aventure et de la haute technicité. La Sub 750T Clive Cussler embarque un mouvement mécanique suisse à remontage automatique, soigneusement décoré avec les finitions Doxa, dont la fréquence de 28’800 alternances/heure (4 Hz) assure une précision optimale. La montre offre désormais une plus grande réserve de marche confortable d’environ 56 heures. Un guichet date positionné à 3H et une couronne vissée complètent l’ensemble dont l’étanchéité est garantie jusqu’à 750 mètres (2’460 pieds), confirmant sa vocation de montre-outil professionnelle, aussi fiable en conditions de plongée qu’élégante dans un environnement urbain. Sur le fond vissé du boîtier, une gravure fine représente la rose des vents, élément récurrent dans l’univers littéraire et personnel de Clive Cussler. Pour lui, elle n’était pas seulement un instrument de navigation, mais le symbole de l’appel constant du large, de l’aventure et de l’exploration.

Chaque direction évoque un pan de son œuvre. Le nord, pour la constance et la quête de vérité. Le sud, pour l’inconnu et l’appel de l’exotisme. L’est, pour les commencements, les découvertes. L’ouest, pour la conclusion des quêtes et la révélation des mystères. Fidèle à l’engagement de Clive Cussler pour la préservation du patrimoine maritime, Doxa reversera une partie des ventes de cette édition spéciale à la NUMA, l’agence qu’il a fondée en 1979 pour rechercher et préserver les épaves historiques. « La relation entre Doxa et mon père a toujours été bien plus qu’un simple partenariat. C’est une aventure humaine et familiale qui continue aujourd’hui à travers son souvenir et la NUMA qu’il a fondé. Audacieux. Créatif. Aventureux. Telle était l'approche de la vie de mon père. Sur la trace d’épaves historiques comme lors de l’écriture de nouveaux récits d’aventure, il se démarquait toujours par une approche unique et originale. Cette approche est parfaitement exprimée par cette montre Doxa qui porte son nom. Je tiens à exprimer ma plus profonde reconnaissance à Doxa pour honorer l’héritage de mon père avec ce garde-temps qui illustre son courage, son originalité et sa passion de l’exploration. » (Dirk Cussler, fils de Clive Cussler et auteur). « Les romans de Clive Cussler, célèbres dans le monde entier, offraient une vitrine naturelle aux montres Doxa, les mettant en avant comme outils essentiels pour ses personnages héroïques. La célèbre montre de plongée Sub au cadran orange continue d’inspirer. En célébrant le 94e anniversaire de Clive Cussler, nous rendons hommage à un homme dont les récits ont transporté des générations de lecteurs, et dont la vision continue de nourrir l’esprit de notre maison. Nous remercions sa famille pour la confiance et les liens d’amitié qui nous unissent depuis des décennies. » (Jan Edöcs, CEO de Doxa).

UN COMMENTAIRE ? Comme toujours, Doxa fait plaisir aux amateurs avec une nouvelle série de montres qui ont à la fois de la consistance mécanico-technique et de la substance narrative, en plus de la prestance esthétique de cette collection Sub. Il faut compter dans les 2 900 euros pour ce boîtier en acier de 45 mm x 11 ,9 mm d’épaisseur, étanche à 750 m, trois aiguilles et une date sur le cadran, mouvement automatique suisse Sellita et bracelet métallique « grains de riz » d’un confort exceptionnel. Si la taille n’est pas mince, son style « professionnel » le rend acceptable, mais il serait temps que la collection Sub opère une conversion globale vers des boîtiers plus modestes. En tout cas, le cadran orange conserve une valeur identitaire incomparable et, surtout, inaliénable : Doxa est la seule marque qui puisse légitimement en contester la légitimité à Hermès…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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