REPÉRAGES #108-2025 (accès libre)
Sept décodages sans concessions sur six nouveautés horlogères et un bracelet malin de cet été
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 108e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Airain, Furlan Marri, Ice-Watch, Neotype, bracelet Smarlet, Spaceone et Trump…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
ICE-WATCH Ice Sunset
Quel talent pictural ! Rose, turquoise, marine & grenadine : les dégradés de la montre « caméléon » Ice-Watch sont de vrais tableaux énergisants. La température peut grimper, l’Ice Sunset la traversera avec style. Pour cela, la fraîcheur acidulée de ses couchers de soleil cinémascope s’allie à la douceur climatisée des bracelets silicone.Blanc, nude ou bleu: leur ruban mat met en valeur l’éclat acidulé des cadrans en métal « soleillé ». Faites monter la température en apportant une touche élégante, chic et dégradée, assortie à vos tenues de jour comme de soirée. Avec la ICE sunset, vous profiterez de chaque minute au soleil, que vous soyez allongée sous les palmiers à bronzer, ou occupée à siroter un verre sur une terrasse animée. Des montres qui captent toute la magie des couchers de soleil ! Quand les températures montent, Ice-Watch fait grimper le style avec la collection Ice Sunset. Une série de montres élégantes, colorées et légères, inspirées par les plus beaux couchers de soleil du monde entier. À porter pieds nus sur le sable, à la terrasse d’un café ou au bord de la piscine, elles sont l’accessoire indispensable de l’été. Un dégradé de lumière au poignet : du Warm Taupe au Rainbow, en passant par le Turquoise, le Olive Green ou encore le California, chaque modèle décline un dégradé solaire unique, comme un ciel d’été en fusion. Les cadrans fondent les teintes avec douceur et éclat, évoquant les derniers rayons du soleil avant la nuit. C’est une montre, oui, mais surtout une ambiance – un été sous le signe du « glow » ! Faites briller vos tenues les plus simples d’une touche solaire. Les montres Ice Sunset ne se contentent pas de donner l’heure : elles capturent un moment, un ciel, une émotion.
UN COMMENTAIRE ? À lui seul, le concept Ice Sunset est rafraîchissant par ces temps de canicule. Le style est confortable pour briller tout l’été : boîtier ultra-léger disponible en quatre tailles (34 mm, 36 mm, 40 mm et 43 mm) étanche à 100 m, bracelet en silicone souple et agréable à porter (même par forte chaleur), avec quatorze variantes de couleurs boîtier-bracelet-cadran, trois options de mouvements (quartz, Miyota, solaire), mais un seul prix (99 euros), ce qui fait de cette série des Ice Sunset le complément indispensable et décontracté de montres des vacances qui approchent…
BRACELET SMARTLET (un poignet, deux montres)
Nous avons tous cette montre unique, un cadeau, un héritage, une récompense. Mais, aujourd'hui, on nous demande de la troquer contre un écran. Vous aimez votre montre. Vous avez besoin de votre smartwatch. Alors pourquoi devriez-vous choisir ? Smartlet est le premier bracelet qui vous permet de porter à la fois une montre traditionnelle et un appareil connecté, sur un seul poignet. Il allie élégance et innovation, offrant une solution raffinée à un dilemme moderne. Conçu à Paris, Smartlet incarne la précision et le raffinement français. Des matériaux à la finition, il reflète les valeurs d'un savoir-faire artisanal intemporel. Avec Smartlet, nous ne nous adaptons pas seulement à la vie moderne, nous redéfinissons la façon dont nous portons le temps. Smartlet a été conçu pour s'intégrer facilement dans la vie quotidienne. Que vous travailliez, vous entraîniez ou vous déplaciez en ville, il s'adapte à votre routine avec clarté et détermination. Imaginez ceci : il est 8 heures du matin. Vous portez votre Omega vintage pour une réunion importante. À l'heure du déjeuner, vous faites votre jogging avec votre smartwatch pour suivre vos progrès. Au dîner, vous voulez être élégant, mais vous souhaitez tout de même recevoir les messages de vos enfants. Avec Smartlet, pas de compromis. Suivez votre santé et votre activité en continu grâce à votre smartwatch ou votre bracelet connecté, que vous portez confortablement par-dessus. Restez connecté tout au long de la journée grâce à un accès discret aux notifications. Effectuez des paiements sans contact d'un geste naturel et fluide qui s'intègre parfaitement à vos mouvements. Gérez plusieurs montres, classiques ou connectées, avec un seul bracelet modulaire qui s'adapte à vos besoins. Gardez votre montre traditionnelle discrètement cachée sous votre vêtement lorsque vous vous déplacez, pour plus de sécurité dans les lieux publics. Il s'agit d'une nouvelle norme d'élégance et d'utilité, conçue pour refléter notre mode de vie réel. Smartlet est aussi élégant avec un costume qu'avec un jean ou une tenue de sport.
UN COMMENTAIRE ? la campagne de lancement et de souscription est actuellement ouverte sur Kickstarter, avec un premier prix à 297 euros : c’est une des solutions actuellement les plus convaincantes, les plus horlogères et les plus élégantes pour combiner au poignet une montre « classique » et une montre connectée, dont l’usage devient de plus en plus indispensable pour recueillir des données de santé et d’activité, ou même pour payer. Pourquoi se priver quand on peut combiner les deux univers à un même poignet : une montre dessus, une montre dessous ! Business Montres (5 mars dernier) avait déjà présenté en avant-première : il est désormais disponible pour tous…
AIRAIN Sous-Marine Deep Blue
Les années 1960 ont marqué un âge d'or de l'aventure. Alors que l'humanité a atteint les étoiles, une nouvelle génération d'explorateurs s'est lancée dans des voyages dans les royaumes océaniques. C'était l'aube de la plongée sous-marine récréative - une époque qui exigeait des instruments non seulement élégants, mais aussi robustes, fiables et prêts à tout. C'est de cet esprit audacieux que l'Airain Sous-Marine est né en 1962. Ayant maîtrisé le ciel, Airain était parfaitement placé pour conquérir les mers. La Sous-Marines originale était la montre « skindiver » définitive - robuste, lisible et cool sans effort, conçue pour les aventuriers qui étaient les pionniers des horizons sous-marins.Après des décennies de dormance, l'héritage d'Airain a été réveillé, motivé par un profond respect pour son histoire. La collection Sous-Marine est aujourd'hui une continuation fidèle d'une icône des années 1960, soigneusement développée avec le meilleur de l'horlogerie moderne.
Le projet CoLAB a abouti à une série dynamique de quatre modèles en édition limitée. Chacune présente une couleur et une finition uniques de cadran choisies par notre communauté, faisant de chaque montre un reflet direct de la passion et de la créativité. Bien que chaque variante ait sa propre personnalité, elles partagent toutes le même boîtier robuste inspiré de 1962, l'ingénieuse couronne Parmentier et la résistance à l'eau de 200 mètres qui définissent cette collection. Votre Sous-Marine arrive prêt pour toute occasion. Chaque montre comprend deux options de bracelet distinctes : un bracelet d'extension FixoFlex en acier inoxydable extrêmement confortable et un bracelet en caoutchouc FKM durable de style tropical assorti à votre cadran. La Sous-Marine est une réédition du modèle de 1962 de Airain et allie l'esthétique vintage à l'artisanat moderne pour créer une montre de plongée intemporelle. Un choix intemporel et polyvalent, ce modèle dispose d'un cadran bleu mat riche qui évoque l'allure classique de l'océan ouvert.Cette montre exquise conserve les éléments de design classiques de son prédécesseur tout en intégrant une technologie avancée pour une précision et une durabilité accrues. La Airain Sous-Marine Deep Blue Édition Limitée fait partie de la Série Limitée Sous-Marine et est basée sur la Airain Sous-Marine Re-Edition. Développée grâce à notre initiative de collaboration appelée CoLAB, en collaboration avec notre communauté de fans et d'amateurs de montres du monde entier.
UN COMMENTAIRE ? Tant qu’à célébrer [comme tant de marques] le culte des icônes, autant s’en réinventer une à la mesure des attentes des collectionneurs et des amateurs : la nouvelle Airain Sous-Marine Deep Blue Édition Limitée est proposée autour de 1 950 euros dans un boîtier en acier de 37,5 mm x 12,7 mm d’épaisseur étanche à 200 m, avec un disque de date bicolore, une verre saphir double dôme et un mouvement automatique suisse (La Joux-Perret).
NEOTYPE LM02 Type C (bleu pastel)
Le chronographe LM02 Type C revient avec une nouvelle variante de couleur. Un bleu pastel mat marié aux indexes et aiguilles « Old Radium » et des compteurs contrastés noirs pour un style affirmé et avec des finitions toujours plus poussées. Simplicité, robustesse et intemporalité ; le dessin de la LM02 évoque subtilement les lignes de la LM01 tout en proposant une esthétique novatrice. Un chronographe aux lignes fortes, soulignées par un acier finement brossé, au volume contenu et moderne, pour un porté classique et naturel. Dans la quête perpétuelle de robustesse et de qualité de finition, l’insert d’échelle tachymétrique est réalisé en céramique noire mat. Les indexes sont gravés au laser et reçoivent un traitement Superluminova Old Radium pour une utilisation en situation de faible luminosité. La clarté du cristal et la dureté du diamant ; la LM02 est protégée par un verre saphir double dôme biseauté de 3,5mm d’épaisseur traité anti-reflet 5 couches. Seul votre regard pénètre. Le cadran bleu mat de la LM02 est conçu et développé pour une lisibilité parfaite, quelle que soit la situation. Sa construction « sandwich » finement grainée alliée à ses indexes et aiguilles bénéficiant d’un traitement Superluminova Old Radium ultra luminescent renforce un graphisme épuré au service de la fonction.
La LM02 n’est pas une plongeuse. Elle n’en reste pas moins une toolwatch qui se doit de rester opérationnelle dans chacune de vos aventures. La couronne, les poussoirs et le fond sont donc vissés et le verre saphir est aussi épais que celui des montres de plongée pour une étanchéité testée de 200m. Donc oui, vous pouvez vous jeter à l’eau. Le meilleur des deux mondes ! La LM02 embarque un calibre Seiko VK64, mécanisme hybride Mecaquartz. Il allie la précision imbattable du Quartz (20s de variation par mois) et son extrême robustesse à la tactilité et la souplesse du chronographe mécanique. La LM02 poursuit le précepte inscrit dans l’ADN de Neotype en faisant le choix de la qualité et non celui de la quantité. De vraies séries limitées numérotées pour se concentrer sur le détail, offrir un produit exclusif et toujours innover à chaque développement de nouvelle montre. Comme pour chaque élément de la LM02, le bracelet est le fruit d’un développement interne, exclusif à Neotype et de la recherche des meilleurs matériaux. Dès lors, l’utilisation du FKM, élastomère aux propriétés mécaniques et esthétiques incroyables, adopté par les plus Maisons horlogères les plus exclusives, était une évidence.
UN COMMENTAIRE ? Jeune marque indépendante française, Neotype s’isncrit dans la tradition de la « french touch » horlogère – avec une certaine idée de l’élégance, du style, de la qualité et de l’attention portée aux amateurs. Sans parler de la volonté de rester accessible ; il faut compter dans les 530 euros pour ce boîtier en acier de 41 mm étanche à 200 m, avec un cadran « sandwiche » sous verre double dôme et une motorisation assurée par un mouvement mecaquartz japonais (Seiko VK 64). L’édition est limitée à 150 pièces. Plusieurs bracelets sont disponibles…
FURLAN MARRI Sabbia Rosa (mecaquartz)
Notre collection s’inspire de l’héritage de François Borgel, l’un des artisans boîtiers les plus réputés de son époque. En 1931, il fait breveter la première boîte à fond vissé étanche dotée d’un joint. Il est également à l’origine des boîtiers de certains des chronographes vintage les plus iconiques. Ces boîtiers se distinguaient par leurs finitions raffinées, à l’image des poussoirs gravés dans le style « Tasti Tondi », caractéristiques des chronographes des années 1940 et 1950.Les mouvements mechaquartz ont vu le jour en Suisse et au Japon à la fin des années 1980, en pleine crise du quartz. En Suisse, des maisonscomme Piguet et LeCoultre figurent parmi les premières à avoir développé ce type de module, tandis qu’au Japon, c’est Seiko qui en fut l’un des précurseurs. L’objectif était alors de créer un mouvement hybride, alliant la précision du quartz à la sensation de seconde glissante propre aux montres mécaniques. Pour Furlan Marri, le choix du mechaquartz s’est imposé naturellement. Il ne s’agit pas d’un compromis, mais d’une décision pleinement assumée. Ce mouvement permet de concentrer l’attention sur la complexité des boîtiers, le soin apporté au design et la finesse des finitions, tout en offrant la praticité d’un mouvement à quartz et une véritable accessibilité. Chacune de nos créations incarne notre volonté de faire résonner cette histoirehorlogère, à travers des designs dont chaque détail crée un lien entre passé et présent. Ce choix s’appuie sur le Seiko VK64, un mouvement compact et fin qui permet de préserver des proportions harmonieuses, tout en laissant place aux détails chers à l’histoire horlogère. Fiable et robuste, il reprend certains codes des chronographes mécaniques du milieu du XXe siècle, avec une remise à zéro instantanée, une trotteuse glissante, et un déclenchement du poussoir à la sensation souple et agréable.
Le niveau de finition de la collection — boîte polie et brossée, index appliqués, aiguilles incurvées, cadrans travaillés — est habituellement réservé à des pièces bien plus exclusives. En optant pour un mouvement mechaquartz, nous pouvons concentrer notre attention sur des détails subtils qui font la différence. Cela nous permet de proposer des finitions proches de celles de la haute horlogerie, tout en restant dans un esprit d’accessibilité. Les cadrans de la collection présentent différents types d’échelles de chronographe — tachymètre, pulsomètre ou asthmomètre — chacune choisie pour sa fonction d’origine et son ancrage dans la tradition. Bien plus que de simples éléments décoratifs, ce sont des instruments hérités d’une autre époque, qui répondaient alors à de véritables besoins. Réinterprétés avec un regard contemporain, ils témoignent d’un temps où chaque détail avait une raison d’être, et où l’élégance allait de pair avec la fonctionnalité. Deux nouvelles pièces viennent compléter notre collection permanente : Sabbia Rosa (un cadran aux tons crème et champagne, qui apporte une touche de lumière au poignet et évoque les couleurs dorées de l’été ; ce modèle intègre une fonction tachymètre) et Ardesia Blu (un cadran aux tons bleus profonds, évoquant l’horizon infini et le calme des paysages marins ; ce chronographe est doté d’une fonction pulsomètre).
UN COMMENTAIRE ? Si vous regardez cette montre sans regarder le nom de sa marque, vous avez toutes les chances de la prendre pour une montre qui aurait été lancée dans les années 1940, 1950 ou 1960. Un chronographe qui aurait été signé par un grand nom de l’époque comme Vacheron Constantin ou Patek Philippe : de telles icônes se paient aujourd’hui avec un minimum de six chiffres. En regardant plus attentivement, un détail attirerait cependant votre attention : l’échelle du tachymètre marquant le 1000, ce qui ne s’est pas fait avant la fin des années 1960 [personne n’imaginait alors pouvoir un jour chronographier un engin au-delà des 300 km/h !]. C’est que cette montre, d’inspiration si clairement vintage, vient d’être lancée : ce chronographe « bicompax » Sabbia Rosa est signée par la jeune marque indépendante suisse Furlan Marri, créée au printemps 2021 sur le créneau très précis d’une re-création contemporaine de gloires horlogères de l’âge d’or. Le boîtier – ici, en acier doré rose – est typique des années 1940, de même que les poussoirs « champignon ». On peut même dire que le cadran à deux compteurs est encore plus réussi – mieux défini et mieux fini – que les cadrans de l’époque, avec un souci d’élégance qui se remarque dans l’équilibre des index, des chiffres et des échelles de décompte des temps courts. Seule concession à la modernité : le calibre non pas mécanique, mais électromécanique (« mechaquartz »), qui fonctionne comme un calibre mécanique fiable et robuste de l’époque (remise à zéro instantanée, trotteuse glissante, poussoirs au déclenchement doux), mais à un prix très accessible qui permet de proposer cette montre aux finitions dignes de la haute horlogerie un peu au-dessus des 600 euros (boîtier de 38 mm x 12 mm d’épaisseur, étanche à 50 m, avec un verre saphir anti-rayures et un superbe bracelet en cuir de grande classe). Il y a chez Furlan Marri quelque chose du Petit Poucet face à l’ogre géant du conte de Perrault. Le grand style horloger et le bon goût vintage avec la sécurité mécanique d’aujourd’hui : que demander de plus à une montre qui fait autant d’effet au poignet que cette Sabbia Rosa ?
TRUMP Rose Gold World Traveler
Présentation de la Trump Golden World Traveler Watch, un chef-d'œuvre d'artisanat, de rareté et d'héritage présidentiel. Cette montre en édition limitée, avec seulement 175 pièces numérotées individuellement, rend hommage à l'inauguration historique du président Trump et à l'âge d'or de l'Amérique. Une montre aussi exclusive n'est pas seulement portée, elle est célébrée. Superbe : un cadran bleu nuit avec boîtier et bracelet plaqué or rose 18 carats, avec une technique de gravure séculaire qui crée des motifs complexes qui scintillent à chaque mouvement. Onze index en diamants : le meilleur des diamants marque chaque heure avec brillance. Sous-cadran vingt-quatre heures : parfait pour les voyageurs qui naviguent avec précision. Le luxe dans les moindres détails : inspiré de la coupe coussin de haute joaillerie, l’écrin est un carré audacieux avec des bords adoucis - un symbole intemporel de sophistication. Le bracelet luxueux en or (plaqué rose) offre un confort et un style inégalés, ce qui le rend idéal pour toutes les occasions. La lunette est superbement sertie de 60 bijoux de cabochon blancs en pierres semi-précieuses. Ce n'est pas seulement une montre - c'est le rêve d'un collectionneur. La Trump Golden World Traveler est un chef-d'œuvre en édition limitée, et avec seulement 175 jamais réalisés, c'est votre chance de posséder un morceau d'histoire. Cette montre est alimentée par un mouvement automatique.
UN COMMENTAIRE ? Il serait cruel de fustiger la notion très particulière que les promoteurs de l’horlogerie présidentielle américaine peuvent avoir du bon goût horloger, mais on croit savoir que ce genre de pièce (proposé en ligne aux environs des 1 000 euros pour le odèle en plaqué or) se vend plutôt bien, avec des arguments « à l’américaine », en dépit de ce plaqué or, de ces diamants et de cette lunette sertie d’on ne sait trop quoi. Il suffit aux clients locaux, forcément électeurs du « président 45-47 » (45e et 47e locataire de la Maison-Blanche), de savoir que Donald Trump a supervisé cette collection – en plus, c’est vrai – pour croire à tout ce qu’on leur raconte (boîtier en plaqué or rose de 42 mm à bracelet métallique intégré, étanche à 100 m, serti de 60 topazes pour la lunette, en plus des 11 index en diamants du cadran et motorisé par un mouvement automatique japonais fourni par Seiko). Il n’y en aura que 175…
SPACEONE Worldtimer Blue
SpaceOne est née de l’ambition commune de Théo Auffret et Guillaume Laidet, deux passionnés d’horlogerie réunis par une même vision : proposer une horlogerie innovante, technique et accessible. Fondée en 2023, la marque s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable de l’horlogerie avant-gardiste, avec des complications originales et des designs inspirés de l’exploration spatiale. Après le succès fulgurant de la Jumping Hour en 2023, puis du Tellurium en 2024 – avec plus de 1 200 montres livrées dans le monde – SpaceOne repousse une nouvelle fois les limites de la créativité et de la fonctionnalité avec la WorldTimer. En 2025, la maison française entame son Acte III, bien décidée à garder les pieds sur terre après avoir exploré le système solaire. Sa mission : accompagner les voyageurs du monde entier, qu’ils soient professionnels ou amateurs de découvertes. Cet esprit d’exploration se traduit par un design mêlant inspirations navettes spatiales et automobiles, une nouvelle fois signé Olivier Gamiette, qui revient apposer sa signature sur ce nouveau modèle SpaceOne. La SpaceOne WorldTimer adopte une approche radicalement différente des montres traditionnelles, en remplaçant les aiguilles classiques par un système de disques rotatifs. Cette architecture repose sur quatre éléments clés : un disque des minutes à 3h, un disque des secondes au centre, un disque des heures (12h) à 6h et deux disques coaxiaux à 9h affichant l’heure sur 24h et les villes correspondantes. L’ingéniosité de la WorldTimer ne réside pas uniquement dans son affichage, mais aussi dans son système de réglage. Grâce à une couronne à trois positions, la manipulation est d’une grande simplicité. La première position permet le remontage manuel. La deuxième, spécifiquement conçue, permet de régler rapidement le disque des villes. La troisième ajuste simultanément les disques des heures 12h et 24h. Un fonctionnement fluide et intuitif, parfaitement adapté aux voyageurs exigeants et aux collectionneurs.
Forte du succès du Tellurium en 2024, la collaboration avec Olivier Gamiette s’est imposée naturellement pour cette nouvelle création. Le boîtier de la WorldTimer est fabriqué en titane Grade 5, un matériau reconnu pour sa légèreté et sa durabilité. Le design alterne finitions polies, brossées et microbillé, jouant avec la lumière pour accentuer son caractère futuriste et affirmé. Un dôme en saphir ultra-résistant protège les disques coaxiaux à 9h ainsi que le disque des heures à 6h. Après avoir utilisé des mouvements Soprod pour les Actes I et II, Théo et Guillaume poursuivent leur collaboration avec cette manufacture suisse, réputée pour sa robustesse et sa précision. La montre est équipée du mouvement automatique Soprod P024, battant à 28 800 alternances par heure (4Hz), avec une réserve de marche de 38 heures. La WorldTimer n’est pas une simple montre au style digital : elle est le fruit d’une ingénierie minutieuse. SpaceOne a développé et assemblé en interne sa propre complication WorldTimer, garantissant un niveau d’innovation et de précision véritablement unique. Un calibre suisse, une complication française, un assemblage à Paris : cette montre incarne pleinement l’essence de la marque, qui souhaite proposer une horlogerie technique, disruptive et accessible. Depuis sa création, SpaceOne n’a cessé d’imaginer de nouvelles manières de réinterpréter l’horlogerie traditionnelle. Avec des designs audacieux et des complications originales, la marque séduit à la fois les collectionneurs aguerris en quête d’originalité, et les curieux qui acquièrent leur première montre compliquée. Après le Tellurium, la WorldTimer marque une nouvelle démonstration du savoir-faire et de l’audace de SpaceOne. Avec cette montre, le temps universel devient plus qu’un affichage : il se transforme en une véritable expérience, où technologie et design fusionnent pour offrir une nouvelle lecture du temps.
UN COMMENTAIRE ? Ça, c’est de la montre française ! Elle a été imaginée « à la française » par un designer français plutôt spécialisé dans l’automobile (Olivier Gamiette : il adore aussi les vaisseaux interstellaires et ça se voit), avec des accords mécaniques originaux orchestrés « à la française » par un jeune horloger tricolore (Théo Auffret, retenez bien son nom) et avec un pilotage « à la française » qui place aux commandes un serial entrepreneur horloger, Guillaume Laidet, déjà responsable de quelques brillantes interventions sur le marché au service de différentes marques. Leur nouveau bébé, c’est la Worldtimer signée Spaceone [on regrettera qu’une équipe aussi française navigue sous false flag anglomaniaque], une montre qui ne ressemble à aucune autre, mais qui donne tout de même l’heure : le disque des minutes les affiche à trois heures, le disque des heures est à six heures, le disque des secondes se repère au centre et les deux disques coaxiaux à neuf heures affichent l’heure sur vingt-quatre heures dans autant de fuseaux horaires que de villes différentes. Bonheur d’une mécanique horlogère bien pensée : tout ceci se règle très ergonomiquement par la couronne de remontage. Pour le style, on aime – ou on n'aime pas, c’est assez clivant – ce boîtier en titane de 41,9 mm x 52,7 mm x 15,8 mm d’épaisseur, et mécanisé par un mouvement suisse (Soprod) qui, additionné d’un module Worldtimer développé en interne, propose 38 heures de réserve de marche. On remarque aussi le travail de finition de ces surfaces polies, satinées et brossées. Le tout pour le prix très étonnant de 2 700 euros hors taxes – ce qui est hyper-accessible pour une série limitée (600 pièces) de ce haut niveau créatif et démonstratif : on peut passer commande sur le site de Spaceone. Une certitude : avec une telle montre au poignet, sans pour autant s’embarquer pour une odyssée à la Star Wars, on ne passe pas inaperçu, ni des amateurs qui la reconnaissent, ni des détracteurs qui n’auront sans doute pas l’audace d’en poser une sur leur poignet – et ils auront tort de se priver d’un tel plaisir…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS