REPÉRAGES #117-2025 (accès libre)
Sept jugements critiques sur sept nouvelles propositions horlogères

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

DAVID CANDAUX DC7 Blue Hawk

David Candaux signe une création singulière qui éveille les sens et bouscule les codes de la haute horlogerie. Plus qu’un plaisir visuel, la DC7 Blue Hawk captive, questionne et fascine. Sculptée dans la lumière, pensée dans la tension, elle naît de choix profondément réfléchis par l’horloger-concepteur. Son profil affûté et son cadran aux reliefs subtils, jeux d’ombres et lignes épurées s’inspirent du faucon bleu, symbole de vitesse fulgurante, de précision extrême, de vision perçante et d’une parfaite fusion entre puissance et légèreté. Animée par le calibre maison H70 doté d’un tourbillon volant incliné à 30°, cette pièce rare, limitée à seulement huit exemplaires, incarne la quête obsessionnelle de l’équilibre et l’art du paradoxe propres à David Candaux. Il s’écarte résolument des conventions et donne libre cours à sa vision horlogère en dévoilant la DC7 Blue Hawk. Il y pousse son art à son apogée avec un cadran à six couches d’une rare complexité, où profondeur et perspective répondent aux courbes douces et organiques du boîtier, semblables à celles d’un galet naturellement façonné. Loin des diktats du centrage parfait, la DC7 Blue Hawk explore une dissymétrie maîtrisée : l’affichage des heures et des minutes n’est pas centré sur le boîtier, clin d’œil à l’Homme de Vitruve de Leonardo Da Vinci et à cette quête d’équilibre entre tension dynamique et harmonie visuelle. Elle incarne le paradoxe d’une grande complication recentrée sur l’essentiel. Une déclaration d’humilité horlogère : aucun affichage superflu. Juste l’essence du temps, dans sa plus pure expression. Point d’orgue, le tourbillon volant incliné à 30°, positionné à 12h, attire irrésistiblement le regard. Il introduit un nouveau balancier au sein de la collection David Candaux et incarne la quête inlassable du maître horloger pour toujours plus de précision. Face à lui, la « couronne magique », parfaitement intégrée à la lunette, forme un contrepoint aussi audacieux qu’harmonieux Car comme tous les garde-temps de la collection David Candaux, la DC7 Blue Hawk est construite autour de la « couronne magique », une innovation rétractable, protégée par plusieurs brevets. Située à 6h et composée de 31 composants, elle constitue à elle seule une complication, qui confère à la montre une silhouette fluide et cohérente. Chaque courbe, chaque angle suit les lignes naturelles du poignet, garantissant un confort exceptionnel renforcé par les cornes incurvées.

Le boîtier de 44 mm, façonné en titane Grade 5 avec une finition entièrement polie à la main – une première dans la collection David Candaux – capte la lumière avec subtilité et prolonge les reflets profonds du cadran en titane anodisé bleu, dont la teinte intense confère à la pièce toute sa singularité. Le caractère disruptif de la composition de ce nouvel opus intrigue grâce à un design pensé pour stimuler l’intuition. Le cadran s’articule harmonieusement autour du tourbillon volant incliné à 30°, positionné à 12h, dont la cage en titane anodisé bleu accentue l’effet de profondeur en écho à la platine perlée du mouvement visible en transparence. La petite seconde en titane vernis blanc, est directement intégrée au tourbillon et soulignée par un contour bleu gradué indiquant les secondes. Inspiré par l’architecture du collisionneur de hadrons Atlas du CERN, David Candaux a conçu des index bâtons subtilement encastrés dans un niveau inférieur, créant un jeu d’ombres et de lumière amplifié par des contours en Super-Luminova qui accentuent la profondeur visuelle. Le chemin de fer des minutes, en périphérie intérieure, s’insère avec justesse dans l’ensemble, optimisant la lisibilité sans compromettre l’équilibre esthétique. Les aiguilles des heures et des minutes, façonnées avec précision, arborent un design contemporain alliant lisibilité, élégance et technicité. Leur ouverture centrale allège la structure, tandis que leur pointe, marquée d’un triangle bleu en Super-Luminova, résonne avec la tonalité vibrante du cadran. L’ensemble est coiffé d’un verre saphir bombé, qui accentue les volumes et confère à la pièce une présence sculpturale saisissante.

Sous l’apparente simplicité de la DC7 Blue Hawk se cache un calibre d’une complexité fascinante. Conçu et développé par David Candaux, le calibre H70, incliné à 3° et entièrement façonné en titane, illustre sa maîtrise technique et sa compréhension fine des propriétés de ce matériau exigeant. Ce choix assure une fiabilité exceptionnelle aux huit pièces de cette série limitée, toutes garanties 10 ans, pour une promesse de durabilité rare dans l’horlogerie contemporaine. Le tourbillon volant incliné à 30°, composé de seulement 29 composants, crée quant à lui un effet tridimensionnel saisissant tout en offrant d’excellentes performances chronométriques.  L’architecture du calibre reflète l’harmonie visuelle chère à David Candaux, où symétrie et asymétrie coexistent naturellement. Les ponts grenés laissent entrevoir les rouages du mouvement et révèlent des finitions remarquables : moulures polies, angles rentrants bombés, chaque détail est entièrement façonné à la main. Le motto « Le Cœur et l’Esprit », inscrit dans cette composition équilibrée, incarne à la fois l’âme de la pièce et la vision singulière de son créateur. À la vue, elle intrigue. Au toucher, elle envoûte. Ses lignes vivantes et ses couleurs organiques, inspirées du plumage irisé et soyeux du faucon bleu, diffusent une douceur insoupçonnée au poignet. Entre caresse visuelle et émotion tactile, la DC7 Blue Hawk invite à un voyage sensoriel au cœur des reflets, révélant la subtilité d’une création rare, à la fois confidentielle et intensément personnelle. Un refus des standards, une conception pensée pour durer, surprendre et émouvoir : l’incarnation du génie singulier de David Candaux. Proposée sur un bracelet en caoutchouc cousu main, avec boucle velcro, déployante ou ardillon, elle conjugue confort et caractère, séduisant les amateurs les plus exigeants d’horlogerie d’exception.

UN COMMENTAIRE ? Créativement en pleine forme, David Candaux nous prouve avec cette DC7 Blue Hawk qu’il est au mieux de son art d’horloger indépendant : l’esthétique est aussi singulière que les raffinements techniques et mécaniques de la montre, rendue encore plus séduisante par le bleu dont ce tourbillon volant incliné se pare pour s’envelopper de titane. Il faut compter dans les 165 000 euros pour une des pièces de cette série limitée de huit montres : boîtier de 44 mm x 14 mm étanche à 50 m, mouvement (en titane) à remontage manuel avec deux barillets qui assurent 72 heures de réserve de marche chronométrique et couronne « magique » escamotable à trois positions. Une montre où on sent la main de l’horloger et son haut niveau d’exigence horlogère : ce n’est pas pour rien qu’on trouve sur le fond la devise « Le cœur et l’esprit »…

CENTURY Prime Time S

Comme un délicat murmure d'été sur la peau, Century présente Prime Time S, un bijou dans lequel on a inséré le temps, et où l'élégance et la légèreté s'entremêlent, capturant l'essence de la saison dans une symphonie de tons pastel. Conçue pour les amateurs de luxe discret, cette petite pièce maîtresse de 24 mm est une véritable déclaration de style, où le savoir-faire artisanal rencontre le charme poétique. En son cœur, le boîtier dodécagonal en saphir Century, taillé et poli à la main, scintille à chaque mouvement. Sa myriade de facettes joue avec la lumière comme des rayons de soleil dansant sur de douces vagues, magnifiant la beauté raffinée de ce garde-temps enchanteur.Déclinée en trois cadrans aux teintes sorbet irrésistibles, elle évoque une élégance aérienne et une beauté sereine, inspirée des plus douces sensations estivales : Rose sorbet reflète l’éclat tendre d’une aube naissante et Sorbet pourpre capture la poésie d’un crépuscule d’été, tandis que le Sorbet bleu évoque la sérénité d’un ciel limpide. Chaque nuance confère au temps une douceur enchanteresse ! Enveloppé dans cette brillance, le bracelet en caoutchouc blanc ou gris satiné offre un contraste contemporain, lisse, raffiné et chic. Une boucle déployante assure un port sûr, faisant de cette montre une extension parfaite de votre style. Animée par un mouvement à quartz suisse et étanche à 100 mètres, la Prime Time S est un compagnon radieux pour toutes les occasions, des aventures ensoleillées aux soirées au clair de lune.Léger comme une brise, lumineux comme un matin d'été, accueillez la saison avec la magie de
Prime Time S …

UN COMMENTAIRE ? C’est décidément l’année du sorbet pour les couleurs de cadran, avec une variante tout aussi séduisante : le cadran mixologique de couleur « cocktail ». Avec son boîtier en acier dont les dimensions modestes (24 mm, avec une appréciable étanchéité à 100 m, soit une vraie montre « touteterrain ») sont compensées par la force de la ligne dodécagonale et avec l’atout séduction de ces trois couleurs, on peut sortir le joker d’un prix très accessible, autour des 2 500 euros. Du coup, on joue comme on aime, pourquoi pas avec deux Prime Time S au poignet ?

HAMILTON nouvelle Khaki Aviation X-Wind

La volonté de repousser les limites de l’inconnu est une caractéristique intrinsèque à tout aventurier et l’un des aspects essentiels de l’identité d’Hamilton. Chercher ce qu’il y a au-delà de l’horizon, au prochain détour d’un sentier ou sous la surface de l’océan… tout cela fait partie de notre aventure personnelle qui devient possible lorsque nous découvrons ce dont nous sommes capables hors de de notre zone de confort.  « Step Outside » réveille l’explorateur qui sommeille en chacun de nous. Les pièces de la collection Khaki, chacune s’épanouissant dans son propre environnement, ouvrent la voie à la découverte et nous permettent d’accéder à des lieux et à des moments où le temps semble s’arrêter, et où les instants deviennent les souvenirs qui nous façonnent.  Dans le ciel, la Hamilton Khaki Aviation X-Wind Automatic Chronograph représente le point de rencontre entre l’aventure et la précision. Cette montre innovante offre la précision dont les pilotes ont besoin pour accéder à de nouvelles trajectoires de vol et découvrir de nouvelles perspectives. Équipée du tout premier calculateur d’angle de dérive dans une montre-bracelet, la X-Wind Automatic Chronograph technique et intemporelle offre des fonctions idéales pour un cockpit tout en étant polyvalente et raffinée.

UN COMMENTAIRE ? Tout le monde rêve de pouvoir voler aux commandes d’un avion : à défaut d’ailes, on peut toujours profiter d’une montre d’aviateur à son poignet : avec son boîtier en acier de 44 mm x 15,5 mm étanche à 100 m, cette Hamilton Khaki Aviation X-Wind Automatic Chronograph n’est pas le plus anodin des équipements de tout pilote qui se respecte (comptez dans les 1 950 euros pour ce chronographe Swiss Made hyperfonctionnel à remontage automatique. En célébrant l’aventure sous toutes ses formes, Step Outside célèbre l’exploration et met en avant les montres de la collection Khaki de Hamilton qui contribuent à inspirer la découverte et à se dépasser. 

SEIKO Prospex Speedtimer chronographe solaire

L’histoire horlogère de la manufacture Seiko est jalonnée d’innovations pionnières dans le do- maine du chronométrage sportif. De l’utilisation novatrice d’une came en forme de cœur pour une précision jamais atteinte avec les chronomètres manuels des années 1960, à la création du premier chronographe japonais en 1964, puis aulancement du premier Speedtimer automatique en 1969, Seiko a constamment établi et maintenu des standards élevés en matière de précision. Depuis 1987, Seiko est le chronométreur officiel des Championnats du monde d’athlétisme, l’événement mondial majeur de l’athlétisme. En 2025, ces championnats reviennent à Tokyo pour la première fois en 34 ans. Seiko y déploiera de nouveau ses équipements de chronométrage de pointe dans la ville même où la marque est née, symbolisant un moment fort de son histoire dans le domaine du chronométrage sportif. Pour commémorer les Championnats du monde d’athlétisme 2025, Seiko écrit un nouveau chapitre de cette aventure avec une édition limitée du chronographe solaire Prospex Speedtimer, rendant hommage aux performances des quelque 2 000 athlètes qui prendront part à la compétition. Le cadran de cette édition limitée du Speedtimer se pare d’une teinte raffinée, inspirée d’une cou- leur autrefois prisée dans l’ancienne ville qui de- viendra le Tokyo moderne : le « violet Edo ». En clin d’œil au nom historique de Tokyo, Edo, cetteteinte a été choisie comme couleur officielle des Championnats du monde d’athlétisme Tokyo 25.

Héritière d’une riche tradition, cette nouvelle montre reprend le style de cadran particulièrement lisible introduit en 1972. Son design s’inspire des courbes fluides des chronographes Speedtimer des années 1960 et 1970. Comme tous les modèles Speedtimer, chaque détail reflète l’exigence de précision requise dans la mesure des temps écoulés au plus haut niveau. L’aiguille du chronographe s’étend jusqu’au bord du cadran, et le guichet de date est subtilement intégré entre les index, garantissant une lecture immédiate de l’heure. La montre est animée par le calibre solaire V192 de Seiko, qui offre un chronographe 60 minutes et un compteur 24 heures, avec une autonomie allant jusqu’à six mois après une charge complète, sans exposition à la lumière. La combinaison de finitions brossées et polies miroir sur les maillons du bracelet, alliée au verre saphir bombé, confère à la montre une allure à la fois classique et sportive. L’épaisseur et le poids du bracelet assurentstabilité et confort au poignet. Ce chronographe commémoratif incarne toute les performances des Speedtimer, tout en garantissant la précision du chronométrage, et la fiabilité d’une montre fonctionnant exclusivement à l’énergie solaire.

UN COMMENTAIRE ? On peut estimer que les 6 000 pièces annoncées pour cette montre ne constituent pas vraiment une « série limitée », mais ne chipotons pas pour ce menu détail puisque ce chronographe Speedtimer « solaire » est annoncée à 770 euros pour son boîtier en acier de 39 mm x 13,3 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par un mouvement qui se recharge à l’énergie solaire…

SWATCH Pierced Edge (collection « No Rules »)

Le mouvement punk n’a jamais suivi les règles, Swatch non plus. Depuis 1983, nous bousculons les codes et cultivons l’inattendu. Cette collection représente cet esprit rebelle à travers un design peu conventionnel. Plus qu’une façon d’affirmer son style, ces nouvelles montres incitent à enfreindre les règles et à vivre pleinement sa vie. Cette montre sort du lot avec son boîtier carré en biocéramique noire mate surmonté d’un verre biosourcé bord à bord et d’une couronne en biocéramique noire mate. Sur le cadran noir, une aiguille des heures jaune, une aiguille des minutes rose et une aiguille des secondes bleue donnent l’heure, aux côtés du message « Rules do not apply » (Les règles n’existent pas). Le bracelet noir mat est associé à un passant noir mat et une boucle en biocéramique noire mate. Avec son motif damier, ses détails néon et sa roue de calendrier unique, Lash Out n’est pas du genre à se faire discrète. Le message est sans équivoque : « Do Whatever The… You Want ». C’est la montre qui complète la phrase. Chez Swatch, il n’y a ni règles, ni limites. Il s’agit d’être soi-même et d’exprimer sa personnalité, tout simplement.

UN COMMENTAIRE ? Un peu plus d’une centaine d’euros pour bousculer les codes, c’est finalement donné ! Et d’autant plus accessible que ce refus de respecter les règles « qui ne s’appliquent pas » n’engage à rien de bien méchant ! C’est en tout cas amusant, gentiment décalé, pas excessivement punk, ni très disruptif sur le plan esthétique [la communication visuelle autour de cette collection est bien plus créative : ci-dessous]. Le souci : quand il n’y a plus de règles, c’est la créativité globale d’une marque qu’on dérégule ! Ce n’est pas avec une telle collection que Swatch va recouvrer le prestige impérial qui était le sien au temps de son âge d’or, à l’époque où son indice d’octane créatif était le plus élevé de toute l’histoire de l’horlogerie…

TAG HEUER Nouvelle Carrera Chronograph

L’horloger de luxe suisse est fier de dévoiler la nouvelle TAG HeuerCarrera Chronograph. Conçu pour ceux qui ont un esprit d’aventure, ce garde-temps incarne la précision et l'élégance d'un véritable classique. Son cadran bleu profond, rehaussé de tons turquoise sur le sous-cadran et de touches jaunes vibrantes, dégage une énergie dynamique, offrant une version contemporaine d'un modèle Heuer ancré dans les années 1950. Ce chronographe, qui allie raffinement et modernité, est une invitation au voyage et à l’élégance décontractée pour les amateurs de sports automobiles et ceux qui vivent chaque instant avec une libertéd'esprit sans faille. Avec ses chronographes intemporels, sportifs et élégants, la collection TAG Heuer Carrera rend hommage à l’héritage liant la Maison TAG Heuer à la course automobile. Depuis leur lancement il y a de cela plus de 60 ans, ces modèles aux lignes épurées et aux proportions harmonieuses sont devenus des intemporels reconnaissables en un coup d’œil. Leurs cornes signature, leur boîtier sophistiqué et leurs cadrans contrastés soulignent l’esthétique sobredes chronographes TAG Heuer Carrera, permettant d’offrir une lisibilité parfaite aux pilotes, sur piste comme sur route.

Les montres Seafarer, devenues rares aujourd’hui, que Heuer avait conçues pour Abercrombie & Fitch, étaient destinées aux sportifs, aux voyageurs et aux aventuriers. La nouvelle TAG Heuer Carrera Chronograph en reprend des éléments emblématiques tels que les quartiers bleus des sous-compteurs – un clin d’œil au compte à rebours des régates – et les triangles dans le réhaut. Son cadran opalin bleu nuit de 42mm apporte une interprétation contemporaine empreinte de sophistication à un incontournable des années 40. La teinte jaune laqué des aiguilles du chronographe et des sous-compteurs de la montre capture l'essence de la liberté et de l'aventure, tandis que les indicateurs des 5 minutes sur le rehaut se distinguent par leur forme triangulaire caractéristique, rappelant les pièces Heuer d'époque et assurent une lisibilité parfaite, signature de la collection TAG Heuer Carrera. Cette combinaison de couleurs avec ces touches de bleu turquoise du compteur à 3h, apporte une touche vibrante et dynamique évoquant la Dolce Vita. Le fond saphir de la boîte de la TAG Heuer Carrera Chronograph dévoile le mouvement manufacture TH20-00 de la Maison. Celui-ci comprend un remontage bidirectionnel, une masse oscillante en forme de blason et une impressionnante réserve de marche de 80 heures. La montre est accompagnée d’une garantie de 5 ans. Dotée d’un bracelet en cuir de veau perforé bleu avec un fermoir à boucle déployante et double boutons-poussoirs, cette édition limitée à 500 exemplaires est gravée de l’inscription « Limited Edition » et de la mention « XXX/500 ». La montre est présentée dans un coffret dédié évoquant son identité visuelle bleu et jaune. Un écrin de voyage accompagne ce modèle.

UN COMMENTAIRE ? Incravable et inusable concept Carrera, qu’il suffit de « marier » à un concept vintage comme la quais-légendaire Seafarer pour lui redonner un sacré coup de jeune. Rien à redire sur l’esthétique, très habilement décalée de la Seafarer dans un boîtier en acier de 42 mm étanche à 100 m et doté de poussoirs « champignon », avec un mouvement chronographe automatique très classique (notez les trois compteurs intérieurs en plus de la date : minutes du chronographe dans le style Seafarer à trois heures, secondes constantes à six heures, heures du chronographe à neuf heures). En revanche, il y aurait beaucoup de choses à redire sur le prix (comptez dans les 7 350 euros), qui n’aidera sans doute pas TAG Heuer à regagner facilement des parts de marché face à une demande de plus en plus exigeante…

ROLEX Oyster Perpetual Land-Dweller

Réinventer le présent pour écrire l’avenir : avec l’Oyster Perpetual Land-Dweller, Rolex ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Cette montre contemporaine représente le point culminant du savoir-faire de la marque aujourd’hui, fruit de plus d’un siècle d’expertise horlogère.Elle s’adresse aux femmes et aux hommes qui prennent leur place dans ce monde et bâtissent leur destinée, en transformant chaque instant en une opportunité. Rolex dévoile l’Oyster Perpetual Land-Dweller, une nouvelle montre qui se distingue par son audace esthétique ettechnique. Proposée en deux tailles – 36 mm et 40 mm de diamètre –, elle symbolise l’excellence horlogère propre à la marque et a été conçue pour délivrer des performances superlatives en toute circonstance. Couronnée de 32 demandes de brevet et brevets – dont 18 lui sont exclusifs, parmi lesquels 16 concernent son mouvement –, elle témoigne de la volonté d’innovation qui anime Rolex et se révèle une alliée idéale dans toutes les situations de la vie. La Land-Dweller réinterprète le design exigeant et ambitieux de la montre à ­ bracelet intégré. Elle est ainsi dotée d’un bracelet métallique inédit, baptisé Flat Jubilee, qui se fond de manière fluide dans le boîtier Oyster. Bracelet et boîtier constituent un ensemble équilibré et harmonieux, sur lequel l’alternance entre finition satiné technique et finition polie renforce encore le jeu des formes et des volumes. En outre, les arêtes supérieures des mailles de bord du bracelet et celles de la carrure sont taillées en biseau. Les chanfreins ainsi formés puis polis esquissent une ligne de lumière continue. La Land-Dweller bénéficie d’un boîtier Oyster dont la construction a été réétudiée. Surmonté d’une lunette cannelée ou d’une lunette sertie de diamants, ce dernier abrite un cadran qui se démarque par ses détails raffinés et par son décor nid d’abeille.

Au cœur de la Land-Dweller bat le calibre 7135. Ce mouvement à la pointe de la ­ recherche horlogère s’illustre par sa fréquence de 5 hertz. Plus fin que la majorité des mouvements Rolex, il n’en offre pas moins des performances hors norme. Ces performances découlent en particulier d’un système de régulation composé d’un échappement novateur, le Dynapulse, et d’un oscillateur d’avant-garde. Le calibre 7135 permet à la Land-Dweller 36 et à la Land-Dweller 40 d’afficher la date en plus des heures, des minutes et des secondes. La première des déclinaisons présentées est une Land-Dweller 40 en version Rolesor gris (combinaison d’acier Oystersteel et d’or gris). Elle est munie d’une lunette cannelée ainsi que d’un cadran blanc intense avec décor nid d’abeille. La deuxième, une Land-Dweller 36, est façonnée en or ­ Everose 18 ct. Elle arbore un cadran identique mais serti de dix diamants taille baguette en guise d’index, tandis que sa lunette brille du feu de 44 diamants taille trapèze. Réalisée en ­ platine 950, la troisième déclinaison est une Land-Dweller 40 dotée d’une lunette cannelée et d’un cadran bleu glacier – une couleur réservée aux montres ­ élaborées dans ce métal ­ prestigieux –, lui aussi avec décor nid d’abeille.Empreinte d’audace et tournée vers l’avenir, la Land-Dweller redéfinit les paramètres de la perfection horlogère selon Rolex. Elle incarne la philosophie d’embrasser le moment présent tout en construisant le futur. Le message qu’elle porte est simple mais puissant : être en adéquation avec son temps, avec son territoire, pour bâtir le monde de demain. Elle démontre en outre la capacité de la marque à parfaire perpétuellement son savoir-faire. Que ce soit au sein d’une métropole ou sur des terres reculées, la Land-Dweller est un symbole d’harmonie entre son porteur et le monde qui l’entoure. Elle véhicule l’idée même de l’accomplissement personnel selon Rolex : un chemin, parsemé de victoires silencieuses et de défis surmontés.

Très graphique, le décor nid d’abeille qui orne le cadran de la Land-Dweller est un motif revisité par Rolex avec des alvéoles stylisées et légèrement en relief. Il est façonné à l’aide de techniques traditionnelles ou de haute technologie, toutes maîtrisées en interne. Ainsi, la surface, avec finition satiné fin lorsque le ­ cadran est blanc intense ou avec finition soleil quand il est bleu glacier, est réalisée selon des méthodes classiques. Le découpage des alvéoles et l’exécution des stries dans les rainures qui les ­ séparent sont, eux, effectués au moyen d’un laser femto­ seconde. Les éléments d’affichage de la Land-Dweller sont exclusifs à cette nouvelle montre. Ses chiffres 6 et 9, inspirés par ceux figurant sur le cadran de l’Explorer ou de l’Air-King, présenten la particularité d’être ouverts à leur extrémité intérieure, ce qui leur confère une touche contemporaine. Sur les index, la matière luminescente affleure chaque extré­ mité du composant. Ce design découle du développement d’un procédé de fabrication novateur, qui a fait l’objet d’une demande de brevet, et l’emploi d’une substance à la dureté plus élevée que celle de la matière habituellement utilisée par Rolex – mais dont les performances de luminescence, la teinte à la lumière du jour et la couleur d’émission restent inchangées. Quant aux aiguilles, créées spécifiquement pour cette montre, elles se reconnaissent à leur forme parfaitement rectiligne. Celles des heures et des ­ minutes arborent la même matière luminescente que les chiffres 6 et 9 ouverts. Pour sa part, celle des secondes se démarque par son contrepoids dont l’apparence rappelle celle des alvéoles du décor nid d’abeille. Le cadran de la Land-Dweller comporte aussi un rehaut incliné sur lequel la minuterie, apposée par tampographie, est graduée à la demi-seconde. De la même teinte que le cadran, ce rehaut présente une finition satiné fin lorsqu’il est blanc intense et une finition satiné circulaire quand il est bleu glacier.

UN COMMENTAIRE ? Profitons de l’arrivée en boutique – très attendue – de cette montre pour la présenter à nos lecteurs, qui n’auront pas oublié que Business Montres a été le seul média horloger de cette planète à anticiper le retour de Rolex à l’ancien boîtier de l’Oysterquartz (pans coupés et bracelet intégré) et à suggérer que cette nouveauté – que personne n’autre n’avait vu revenir – pourrait avoir le nom de Machin-Dweller comme nom de baptême. Les prix ne sont pas câlins, même si le boîtier autant que le bracelet et le mouvement témoignent d’un vrai effort de créativité [nous sommes plus réservés sur le nid d’abeilles un peu lourdingue du cadran, de même que les cannelures un peu brutales de la lunette] : il faut compter dans leS 14 500 euros pour les premières modèles en acier (36 mm) jusqu’à 64 000 euros pour les modèles en platine (40 mm)…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS