REPÉRAGES #114-2025 (accès libre)
Sept commentaires en toute franchise sur sept montres qui se lancent dans la bataille estivale
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 114e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Hanhart, IWC, Jung, Laurent Ferrier, Maurice Lacroix, Swatch et Zenith…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
SWATCH Blank Check (collection « No Rules »)
Le mouvement punk n’a jamais suivi les règles, Swatch non plus. Depuis 1983, nous bousculons les codes et cultivons l’inattendu. Cette collection représente cet esprit rebelle à travers un design peu conventionnel. Plus qu’une façon d’affirmer son style, ces nouvelles montres incitent à enfreindre les règles et à vivre pleinement sa vie. Sur le modèle Broken Rules, un bracelet noir clouté contraste avec un doux bleu clair, renforçant toute la puissance de la contradiction. Le cadran ne laisse aucune place au doute : « Rules Do Not Apply » (« Les règles n’existent pas »). Avec ses éclats de jaune et de rose électrique, le design révolutionnaire de Distort Mode montre que tout est possible. Tartan, graffitis et papier déchiré s’entrechoquent sur Blanck Check : cette montre se distingue par son cadran noir et son inscription multicolore : « Time is not money » (« Le temps, c’est pas de l’argent »). L’aiguille des heures jaune en forme d’éclair, une aiguille des minutes blanche et une aiguille des secondes rose, qui brille dans le noir, donnent l’heure sous un verre biosourcé. Le boîtier en biocéramique noir mat s’associe à un bracelet noir mat à motif multicolore, avec un passant noir mat à impression rose et une boucle en biocéramique noir mat. Grâce à la technologie SwatchPay (exclusivement disponible dans certains pays), rien n’arrête celui qui porte cette montre. Pierced Edge se démarque par une épingle à nourrice sur le bracelet, alors que son cadran carré fait une croix sur l’ordinaire. Avec son motif damier, ses détails néon et sa roue de calendrier unique, Lash Out n’est pas du genre à se faire discrète. Le message est sans équivoque : « Do Whatever The… You Want ». C’est la montre qui complète la phrase. Chez Swatch, il n’y a ni règles, ni limites. Il s’agit d’être soi-même et d’exprimer sa personnalité, tout simplement.
UN COMMENTAIRE ? Un peu plus d’une centaine d’euros dans les boutiques Swatch, avec l’argument du système SwatchPay qui vaut ce qu’il vaut [au vu du nombre de points de vente qui acceptent ce système de paiement très helvéto-suisse] : c’est amusant, gentiment décalé, pas excessivement punk et pas très disruptif sur le plan esthétique [la communication visuelle autour de cette collection l’est bien davantage]. Quand il n’y a plus de règles, c’est la créativité globale d’une marque qu’on dérégule ! Ce n’est pas avec une telle collection que Swatch va recouvrer le prestige impérial qui était le sien au temps de son âge d’or…
ZENITH x Time+Tide Defy Skyline Skeleton White Surfer (céramique)
Les grands succès au box-office donnent souvent lieu à des suites. Mais les blockbusters dignes de ce nom nécessitent une trilogie pour être complets. Après le succès des éditions limitées Defy Classic Skeleton Night Surfer en titane microbillé en 2021, et Defy Skyline Skeleton Night Surfer El Primero en 2023, Zenith et Time+Tide présentent aujourd’hui leur troisième et ultime collaboration dans la trilogie « Surfer » : voici la Defy Skyline Skeleton White Surfer Ceramic. Cette nouvelle édition limitée conserve le concept de cadran ajouré en dégradé de bleu, signature commune des trois modèles. Une montre rêvée pour l’été, avec une touche inspirée de la plage. Après les deux premières éditions en titane microbillé sombre, la Defy Skyline Skeleton White Surfer Ceramic opte pour une nouvelle approche de ce garde-temps au design audacieux et architectural. Élégante et fraîche au poignet, sa boîte de 41 mm offre un mélange moderne de résistance, de polyvalence et de confort, tout en étant ultra-légère et résistante aux rayures, parfaite pour la plage. Avec une couronne vissée et une étanchéité à 10 ATM (100 mètres), elle est aussi prête à affronter les vagues. Le cadran ajouré en dégradé de bleu complète parfaitement la boîte et le bracelet intégré en céramique blanche. Comme pour les deux premières collaborations Zenith x Time+Tide, le cadran passe du bleu foncé en haut à un bleu clair aérien en bas. Les ponts du cadran adoptent la forme de l’étoile à cinq branches emblématique de Zenith, réalisée en Super-LumiNova pour un effet visuel saisissant dans l’obscurité. Il s’agit d’un clin d’œil au design original de la Defy Classic Skeleton Night Surfer – la seule autre fois où Zenith avait proposé un logo étoilé luminescent.
Visible à travers ce cadran ajouré ainsi que par le fond transparent en saphir, le mouvement automatique squelette haute fréquence El Primero 3620 SK est présenté ici dans une teinte bleu clair uniforme, assortie aux ponts en forme d’étoile – une première pour cette collection. Issu du célèbre mouvement chronographe haute fréquence El Primero de Zenith, il affiche les heures et les minutes, avec une aiguille de 1/10e de seconde directement entraînée par l’échappement, battant à 5 Hz (36 000 alternances/heure). Son mécanisme de « stop seconde » permet un réglage précis de l’heure. Le remontage automatique bidirectionnel offre une réserve de marche d’environ 55 heures. Fidèle à l’esprit de la montre, sa platine, ses ponts et son rotor en forme d’étoile sont également habillés d’un bleu éclatant. La Defy Skyline Skeleton White Surfer Ceramic est proposée avec un bracelet intégré en céramique blanche. Un bracelet en caoutchouc blanc texturé est également fourni, grâce au système de changement de bracelet rapide et sans outils. « Avec ce troisième chapitre de notre collaboration, nous ne faisons pas que poursuivre une histoire : nous l’élevons. Chaque édition a enrichi notre dialogue créatif, et cette nouvelle montre est l’expression la plus audacieuse de ce que nous pouvons accomplir ensemble. » (Benoît de Clerck, CEO de Zenith). « Tenter une trilogie après deux collaborations à succès, c’est risqué. Mais dès que nous avons vu le prototype d’une version “inversée” du Night Surfer, en céramique blanche brossée, nous avons su qu’il fallait la réaliser. Le cadran bleu clair en dégradé a fini de nous convaincre. C’est tout simplement la meilleure montre de l’été. » (Andrew McUtchen, fondateur de Time+Tide).
UN COMMENTAIRE ? Il n’est pas si fréquent que les « collabs » entre marques horlogères et plateformes numériques soient à ce point réussies : cette édition limitée de 100 pièces, proposée aux alentours des 20 000 euros (boîtier de 41 mm x 11 mm d’épaisseur, étanche à 100, fourni avec deux bracelets et mécanisé par un mouvement automatique « manufacture » doté de 58 heures de réserve de marche), dégage une certaine joie de vivre, avec une pointe d’insolence dans l’usage audacieux du blanc et une touche d’élégance dans les lignes générales de la montre et la géométrie de son cadran. On peut même dire que cette déclinaison de la Defy Skyline en blanc est la plus aboutie des trois versions de la « collab » instaurée entre Zenith et Time+Time depuis 2021).
MAURICE LACROIX 1975 Legacy Automatic Saignelégier Blue
Pour célébrer son 50e anniversaire, Maurice Lacroix a le plaisir de dévoiler trois montres en édition limitée. Raffinés et empreints d’une délicatesse intemporelle, ces garde-temps d’inspiration classique s’inscrivent parfaitement dans le rythme de la vie contemporaine. Sublimés par des détails soigneusement travaillés, ils rendent hommage à la Maison Maurice Lacroix, nichée au cœur des Franches-Montagnes. Véritable symbole de l’ADN de la marque, la 1975 Legacy incarne avec justesse l’excellence horlogère suisse et est fièrement conçue à Saignelégier. Fondée en 1975, Maurice Lacroix est installée à Saignelégier, un village situé au cœur des Franches-Montagnes. Tout au long de son histoire, la beauté naturelle de cette région a largement influencé les créations de l’entreprise. Aujourd’hui, pour son 50e anniversaire, la Maison a imaginé trois éditions limitées en hommage aux paysages verdoyants du Jura suisse qui l’ont vu naître. Si chaque modèle affiche un caractère qui lui est propre, tous partagent le même boîtier aux finitions raffinées. Inspiré par la collection Masterpiece, il concentre tout ce qui a fait la réputation d’une Maison qui associe avec brio qualité et valeur perçue.
Le cadran de la 1975 Automatic Saignelégier Blue rend un hommage poétique à ses origines en arborant le motif exclusif Vagues du Jura. Inspiré des collines ondoyantes qui entourent la Manufacture, ce décor délicatement travaillé, signature de Maurice Lacroix, insuffle au cadran une profondeur saisissante, animée de subtiles variations de lumière. Initialement introduit sur un modèle Masterpiece, ce motif emblématique trouve ici une nouvelle expression. Pour cette édition limitée, la Maison a également réinterprété une couleur historique issue de ses archives : le Bleu Saignelégier, une nuance qui fait aujourd’hui son grand retour sur cette montre en édition limitée. Les aiguilles facettées des heures et des minutes, de style dauphine, s’associent aux index trapézoïdaux appliqués à la main, offrant une lecture de l’heure à la fois précise et sophistiquée. À 3 heures, la date est indiquée dans un guichet àbordure argentée par des chiffres blancs sur disque bleu, assorti à la teinte principale du cadran. Un raffinement souvent salué par les connaisseurs comme un signe distinctif d’excellence horlogère. Une aiguille centrale des secondes vient parfaire l’ensemble avec légèreté et précision. Le boîtier de 40 mm en acier alterne surfaces brossées et polies pour offrir de somptueux contrastes. Il accueille le calibreautomatique ML155, visible sur le fond à travers un verre saphir. C’est ce mouvement, plus fin que sur le modèle 1975 standard, qui contribue à la minceur de l’édition limitée, mesurant seulement 9 mm d’épaisseur. Malgré ses dimensions compactes, il dispose d’une prodigieuse réserve de marche de 56 heures. Des finitions perlées et colimaçonnées, ainsiqu’une masse oscillante, là encore ornée du motif Vagues du Jura, ajoutent au raffinement du calibre et font de ce modèle une pièce particulièrement spéciale.La 1975 Automatic Saignelégier Blue se pare d’un bracelet en cuir ton sur ton, soulignant l’harmonie de l’ensemble.Elle est dotée du système exclusif Easy Strap Exchange de Maurice Lacroix, qui permet à son propriétaire de personnaliser aisément le style de sa montre, en remplaçant le bracelet en toute simplicité, grâce à un mécanisme intuitif et sans outil. Au dos du boîtier, une gravure indique : « Limited Edition of 888 pieces », rappelant le caractère exclusif de ce garde-temps.
UN COMMENTAIRE ? Une très jolie pièce, facile à porter en toutes circonstances [le bleu, c’est toujours très chic !], pour un très intelligent rapport qualité-prix : il faut compter dans les 1 500 euros pour ce boîtier en acier de 40 mm x 9 mm étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique suisse qui propose 58 heures de réserve de marche. 888 montres, c’est beaucoup pour une « série limitée », mais les « vagues du Jura » qui animent le cadran ont un fascinant pouvoir de séduction…
IWC Portugaise chronographe tourbillon rétrograde
IWC Schaffhausen dévoile la Portugieser Tourbillon Rétrograde Chronographe. Limité à 100 exemplaires, ce chef-d’œuvre de Haute Horlogerie combine un tourbillon minutes volant avec un affichage rétrograde de la date et un chronographe flyback. Son boîtier de 43,5 millimètres de diamètre est réalisé en Armor Gold 750/1000, un matériau offrant une dureté nettement supérieure à celle des alliages d’or traditionnels. Le cadran couleur Obsidian est le résultat d’un processus de fabrication complexe qui requiert entre autres l’application de 15 couches de laque transparente. Le calibre 89900 de manufacture IWC, muni d’une masse oscillante en or massif, peut être admiré à travers le fond en verre saphir. En 2024, IWC Schaffhausen offrait de nouveaux codes de design à sa collection Portugieser, avec notammentdes couleurs signatures inédites. Baptisées Horizon Blue, Dune, Obsidian et Silver Moon, ces nuances symbolisent le cycle éternel du jour et de la nuit ainsi que le cours inexorable du temps. La manufacture horlogère suisse de luxe dévoile à présent un nouveau modèle qui s’enorgueillit de trois complications et d’un cadran couleur Obsidian.Limitée à 100 exemplaires, la Portugieser Tourbillon Rétrograde Chronographe (réf. IW394009) possède un boîtier, des poussoirs et une couronne méticuleusement exécutés en Armor Gold 750/1000. Grâce à une microstructure améliorée, ce matériau se distingue par une dureté nettement supérieure à celle des alliages d’or traditionnels. La fabrication du cadran couleur Obsidian est un processus complexe composé de 60 étapes distinctes. Quinze couches de laque transparente lui confèrent une profondeur visuelle exceptionnelle et uneffet quasi tridimensionnel. Ce cadran est complété par des aiguilles dorées et des appliques en or massif. La montre est associée à un bracelet en alligator noir confectionné par le maroquinier italien Santoni et muni d’une boucle déployante en Armor Gold 750/1000.
Le tourbillon est l’une des complications les plus fascinantes de la Haute Horlogerie, tant par la complexité de son design que par son charme visuel. Dans ce mécanisme sophistiqué, l’ancre et la roued’échappement sont placées dans une petite cage qui effectue un tour complet sur son axe à chaque minute. Cette rotation continue réduit les effets de la gravité sur le système oscillant de la montre et permet ainsi d’accroître sa précision. Situé à 6 heures, le tourbillon minutes volant pèse seulement 0,675 gramme et se compose de 56 pièces. Grâce au stop tourbillon intégré, il peut être totalement arrêté afin de régler l’heure à la seconde près. L’ancre et la roue d’échappement, réalisées en silicium, sont traitées avec la technologie Diamond Shell. Ce revêtement spécial, breveté par IWC, réduit les frottements et améliore le flux d’énergie au sein du mouvement, favorisant une généreuse réserve de marche de 68 heures. Outre le tourbillon minutes volant, la PortugieserTourbillon Rétrograde Chronographe offre également un affichage rétrograde de la date situé à 9 heures sur le cadran. Une petite aiguille indique la date actuelle sur une échelle en demi-lune graduée de 1 à 31.Lorsque le mois touche à sa fin, l’aiguille revient à sa position de départ. La troisième complication est un chronographe flyback qui affiche les heures et les minutes arrêtées dans un unique totaliseur à 12 heures.Celui-ci permet de redémarrer très rapidement la fonction chronographe pendant son fonctionnement. Il suffit d’activer le poussoir du chronographe pour immédiatement remettre à zéro les aiguilles duchronographe et démarrer une nouvelle mesure. La Portugieser Tourbillon Rétrograde Chronographe est entraînée par le calibre 89900 de manufacture IWC, un mouvement automatique extrêmement sophistiqué composé de 375 pièces. Le calibre, qui arbore desomptueuses finitions telles que des côtes de Genève et des décors perlés, peut être observé à travers le fond en verre saphir. Le système de remontage automatique est muni d'une masse oscillante en or massif.
UN COMMENTAIRE ? Une série limitée de 100 pièces, facturée dans les 147 000 euros, avec un boîtier en or de 43,5 mm x 15,9 mm d’épaisseur, donné pour une étanchéité à 30 m (très insuffisante pour une montre à porter au quotidien) et accompagné d’un mouvement automatique calé sur 68 heures de réserve de m arche. L’association de ces complications (chronographe à retour en vol, tourbillon minutes volant, date rétrograde) est assez particulière, sinon déroutante, mais le cadran n’en reste pas moins harmonieux, avec la bonne idée du sous-compteur des heures et des minutes du chronographe déporté à midi…
HANHART chronographe 415 ES « Panda »
Avec les nouvelles 415 ES Panda et 415 ES Reverse Panda, Hanhart fait revivre l'esprit des années 1960. Les deux modèles s'inspirent du design historique de la 415 ES et l'associent à une technologie moderne. La version Panda présente un cadran blanc avec des compteurs noirs, tandis que la Reverse Panda, avec son cadran noir et ses compteurs blancs, offre un contraste saisissant. Le boîtier en acier inoxydable et le design épuré soulignent le caractère fonctionnel de cette montre de course : intemporelle, saisissante, authentique. La nouvelle 415 ES Panda se caractérise par son cadran panda distinctif, une icône classique du design parmi les chronographes. Le terme « panda » fait référence au design très contrasté avec des totalisateurs noirs à 3 et 9 heures sur un fond clair, principalement blanc, qui rappelle le visage d'un panda. Cette disposition a été créée à l'origine dans les années 1960 et est rapidement devenue très populaire auprès des pilotes de course et des amateurs de montres, car elle est non seulement visuellement saisissante, mais permet également de lire très facilement les temps d'arrêt. La 415 ES Panda reprend ce design historique et le combine avec une technologie moderne et des détails saisissants, notamment le logo classique en forme d'aile Hanhart et le nouveau revêtement C1 GL X2 Super-Luminova pour une lisibilité optimale de jour comme de nuit. Le cadran des modèles 415 ES Panda et 415 ES Reverse Panda arbore le logo ailé traditionnel de Hanhart, symbole de la modernisation de la marque dans les années 1960. Après plus de 40 ans, ce logo saisissant fait son grand retour avec la série 415 ES. Il symbolise le lien entre le passé et le présent et confère à cette collection un caractère unique.
Pour la première fois, un modèle de la collection 415 ES est désormais également disponible avec un bracelet en acier de haute qualité. Ce nouveau bracelet en acier inoxydable offre non seulement un look moderne, sportif et élégant, mais impressionne également par son fermoir déployant pratique avec réglage fin sans outil, une fonction fréquemment demandée par de nombreux clients. Ce mécanisme innovant permet de régler rapidement et facilement la longueur du bracelet jusqu'à 10 mm. Il suffit d'appuyer sur un petit bouton situé sur le fermoir pour que le bracelet s'ajuste en douceur et confortablement au poignet. Cela garantit toujours un ajustement parfait sans avoir besoin d'outils ou de connaissances spécialisées. Le design est complété par le logo Hanhart en forme d'aile sur le fermoir, qui non seulement rend la marque visible, mais symbolise également la plus haute qualité et la tradition. Ce bracelet en acier allie confort, fonctionnalité et style. Bien sûr, la montre est également disponible avec un bracelet en cuir de veau de haute qualité, disponible en noir, marron foncé ou marron clair. Les bracelets en cuir sont disponibles en tailles M et L et sont fournis avec une boucle ardillon en acier inoxydable ornée du logo ailé Hanhart, alliant confort classique et design élégant. La norme Hanhart en matière de précision des montres est aussi unique que les montres elles-mêmes. Chaque mouvement individuel est testé et réglé par des horlogers hautement qualifiés dans la manufacture Hanhart à Gütenbach. Les spécifications Hanhart en matière de précision sont de 0 à +8 secondes par jour en moyenne sur 6 positions. Cela correspond au même écart que +-4 secondes, mais Hanhart n'autorise pas de seconde négative dans les positions principales. La ponctualité, vertu allemande par excellence, exige que les porteurs de montres Hanhart ne soient pas en retard à cause du dispositif de mesure du temps qu'ils portent au poignet. De plus, un écart maximal de 10 secondes est autorisé entre les positions. En tant que pionnier dans le développement des chronographes et des chronomètres de poignet, Hanhart a joué un rôle prépondérant dans l'histoire de l'industrie horlogère allemande. Animé par une passion pour l'inventivité technique, Hanhart continue aujourd'hui à se fixer les normes les plus élevées et est guidé par les maximes suivantes : précision et fiabilité, lisibilité parfaite et fonctionnement simple et sûr, ainsi qu'une robustesse maximale. Depuis 1882, le fabricant de montres produit des garde-temps qui allient perfection et design inimitable. Le développement, la production et la vente de ces chefs-d'œuvre mécaniques sont basés à Gütenbach, dans la Forêt-Noire.
UN COMMENTAIRE ? L’horlogerie allemande, qui a inventé le « chronographe d’aviation » à la fin des années 1930 [avec déjà, entre autres, la marque Hanhart, dont les montres inspireront les futures Type 20 de l’Armée française], a décidément un talent particulier pour réussir les montres « militaires », surtout quand elles sont totalement… civiles ! Difficile de ne pas apprécier ce boîtier néo-vintage de 39 mm x 13,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m, doté d’une protection anti-magnétique et d’un mouvement mécanique (suisse : Sellita) à remontage manuel qui propose 58 heures de réserve de marche. Avec son cadran ultra-lisible, cette « Panda » est disponible moyennant 2 500 euros (bracelet cuir) ou 2 700 euros (le bracelet acier est particulièrement réussi).
LAURENT FERRIER Sport Auto 79
Après 24 heures d’efforts et 3988 km parcourus, Laurent Ferrier, François Servanin et François Trisconi franchissent la ligne d’arrivée et accèdent à la 3e place du classement général de la mythique course du Mans. Un exploit pour trois pilotes amateurs. Un trophée est remis ainsi qu’un présent d’un ami à un autre : une montre. C’est alors un rêve plus grand qui germe, celui de créer une maison horlogère fidèle aux valeurs traditionnelles, de passion et d’élégance. La toute première pierre de l’édifice qui sera bâti bien des années plus tard est alors posée ce 10 juin 1979. À travers cette nouvelle édition de la Sport Auto, Laurent Ferrier fait plus que présenter une nouvelle itération d’un garde-temps. A l’occasion des 15 ans de la marque, cette Sport Auto 79 rend hommage à ce moment suspendu dans l’histoire, à une victoire, pourtant assez modeste. Ce moment, c’est le podium des 24 Heures du Mans 1979. Cette victoire, c’est cette troisième place au classement général, qui a scellé à jamais le destin des deux fondateurs et amorcé l’odyssée horlogère que l’on connaît aujourd’hui. Cette nouvelle Sport Auto perpétue un souvenir fondateur et matérialise ce que fut ce trophée tout aussi invisible que déterminant. Il s’agit finalement de l’incarnation d’un tournant de vie, un passage de relais entre une passion et une autre. Le cadran de couleur crème, avec sa finition opalin qui lui confère un aspect poudré, résulte d’un traitement galvanique apportant une teinte argentée-rosée à la surface. Il reflète la douceur et l’humilité des deux anciens pilotes fondateurs face à la troisième place obtenue en 1979. « Nous ne sommes pas champions du monde ! » comme aime souvent le rappeler Laurent lui-même. Pour contraster avec ce cadran sobre, cette nouvelle version s’habille intégralement d’or rouge 5N – boîtier et bracelet inclus. Cette architecture composée de multiples courbes entrelacées incarne dans chacun de ses détails le souvenir gravé de cette course mythique. La noblesse de ce métal évoque ici le caractère précieux de la véritable récompense remportée ce jour-là, le courage d’entreprendre l’aventure d’une vie.
Les index et aiguilles en or rouge 5N sont rehaussés de Super-LumiNova blanc. A 6 heures, un cadran de petite seconde azuré est animé de marqueurs poudrés gris. A l’instar de l’ensemble de la collection Laurent Ferrier, la lisibilité est fondamentale. Elle est donc optimisée ici grâce à la minuterie également poudrée grise. Le logo et la croix centrale sont assortis. Un guichet biseauté en pente douce et souligné d’une fine décalque coordonnée est délicatement positionné à 3h et indique la date du jour. Comme pour tous les modèles de la même collection, l’indication « Sport Auto » est décalquée ton sur ton entre les aiguilles centrales et la petite seconde. Inspiré par l’aérodynamisme des voitures de course, le design de la Sport Auto 79 se distingue par un savant jeu d’interactions entre courbes galbées et lignes cintrées. Son boîtier en en or rouge 5N arbore un diamètre de 41,5 mm et s’accompagne d’un bracelet intégré réalisé dans le même matériau. Sur une carrure aux contours tonneau arrondis, Laurent Ferrier a subtilement superposé une lunette aux formes adoucies, rappelant la silhouette coussin du modèle Square. Chaque face du boîtier bénéficie d’un traitement de finition spécifique. La lunette arbore une finition satinée circulaire, mise en valeur par des flancs polis miroir, en contraste avec la carrure dotée d’un satinage vertical. Le bracelet métallique à trois maillons suit cette logique d’alternance, avec des surfaces verticalement satinées rehaussées par des flancs inclinés polis miroir. Quant à la couronne emblématique en forme de boule, elle est vissée et harmonieusement intégrée à la carrure. Son galbe généreux facilite une prise en main agréable pour amorcer le mouvement automatique. Ce dispositif garantit une étanchéité testée à 120 mètres, assurant un confort optimal au quotidien.
Ce modèle Sport Auto en or rouge 5N embarque le mouvement LF270.01, un calibre automatique avec micro-rotor, conçu, décoré et assemblé dans les ateliers genevois. Ce moteur robuste et précis, inspiré du micro-rotor à échappement naturel, bénéficie de finitions manuelles exemplaires ainsi qu’une masse oscillante en platine 950. Le décor de ce micro-rotor est réalisé par gravure laser qui, pour les yeux les plus affutés, donne quelques indications chiffrées relatives à la course de 79. Fidèle à l’exigence de finition qui caractérise Laurent Ferrier, le mouvement dévoile un véritable travail d’orfèvre mécanique, observable à travers le fond en verre saphir, pour le plus grand plaisir des passionnés. Les ponts, subtilement satinés à l’horizontale et traités au ruthénium, insufflent une énergie contemporaine à l’ensemble du mouvement. On retrouve de très nombreuses étapes de finitions réalisées à la main au cœur de l’atelier de terminaison LF. Parmi elles, le décor du pont de masse oscillante se distingue par une précision remarquable : chanfreins des angles, polissage au bois de gentiane et à la diamantine, finition poli miroir de la surface ou encore brouillage côté platine. En tout, il faut 2 à 3 heures pour parvenir à compléter la totalité des étapes de finition sur ce composant seulement. Ce savoir-faire s’exprime également à travers l’ensemble des composants du mouvement avec les angles rentrants d’une grande complexité, des surfaces polies noir au zinc, ainsi que des finitions satinées ruthénium ou encore perlées — le tout, orchestré au sein même des ateliers de la maison. Ce garde-temps ne commémore pas seulement une course ou une amitié. Il évoque bien un trophée, mais pas celui que l’on décerne sur un podium, celui que l’on se décerne à soi-même lorsqu’un désir prend forme, quand une passion s’anime et se concrétise finalement.Sous les lignes pures de la Sport Auto 79, bat l’écho d’une histoire partagée, faite de confiance, d’audace et de persévérance. Et si, au fond, on ne célébrait pas seulement le souvenir d’un exploit passé, mais la récompense d’un accomplissement personnel ? Une invitation à célébrer tous ceux dont la passion anime le moteur, jusqu’à franchir la ligne qui sépare le rêve de la réalité…
UN COMMENTAIRE ? Quinze ans déjà ! C’est en 2010 que Laurent Ferrier, horloger de son état, et François Servanin, capitaine d’industrie et investisseur de son état, ont décidé de ne pas se contenter des quelques montres « privées » qu’ils se proposaient de réaliser en souvenir de leur victoire au Mans (troisième place au classement général des Vingt-quatre Heures du Mans en 1979) pour créer une vraie nouvelle marque indépendante sous le nom de Laurent Ferrier. Quinze ans : le temps de l’adolescence pour une maison qui a su poser son identité grâce à l’immense culture horlogère de Laurent Ferrier [on ne sort pas indemne de 37 ans passés chez Patek Philippe] et grâce aux sacrifices de ses actionnaires, d’abord récompensés par d’importants prix horlogers avant de se tailler une place sur les marchés internationaux et de trouver le chemin du cœur des grands collectionneurs. Quinze ans : l’occasion rêvée pour une montre commémorative, capable de récapituler les apports de la manufacture Laurent Ferrier à la nouvelle génération horlogère : d’abord, visible au verso de ce boîtier de 41,5 mm x 12,7 mm d’épaisseur, étanche à 120 m, un mouvement automatique à micro-rotor, prévu pour 72 heures de réserve de marche, avec des finitions superlatives et une enviable précision. Ensuite, une esthétique très identitaire, dans les volumes du boîtier en or rose au bracelet à trois maillons métalliques, finement intégré, avec des états de surface très soignés, une couronne joliment « boulée », un cadran « crème », à finition opalin dans les nuances argentées-rosées, avec une impression gris poudré, des index effilés d’une rare élégance dans leurs proportions, des aiguilles « sagaie » non moins superbes et une petite seconde « en creux ». Autant l’avouer franchement : cette « Sport Auto 79 » est une des plus belles montres de ce début 2025, même s’il faudra aller chercher dans les 85 000 euros pour la passer à son poignet – or rose oblige [c’est là qu’on aurait aimé la même, mais en titane] ! Rien de fondamentalement disruptif dans cette allure néo-vintage, rien de spécialement avant-gardiste, mais une force tranquille dans l’art d’assumer une tradition : cette « trois aiguilles date » si faussement simple est, en fait, d’une rare complexité « artistique » – risquons le mot ! – et d’une non moins rare virtuosité graphique…
JUNG J43C-01 (noir)
Jung est une marque horlogère japonaise indépendante fondée à Tokyo par un designer automobile français fort de plus de 20 ans d'expérience chez Honda, Subaru et d'autres grandes marques. Le design français rencontre la précision japonaise dans des montres conçues pour être portées et mémorables. Fabriquées au Japon avec des matériaux haut de gamme et sans compromis, les montres JUNG sont conçues pour ceux qui privilégient un design intemporel aux tendances éphémères : minimalistes, raffinées et conçues pour durer. Nos montres s'inspirent des lignes épurées et résolument sportives des voitures de sport, où chaque courbe remplit une fonction. De subtiles rainures sur le cadran jouent avec l'ombre et la lumière, ajoutant mouvement et profondeur à une forme minimaliste. Plus qu'une montre. C'est le design automobile à votre poignet. Jung est conçu pour ceux qui exigent une fiabilité durable et une qualité raffinée. Chaque composant est sélectionné pour ses performances, son confort et sa fonctionnalité. Chaque détail a une utilité, reflétant notre engagement envers l'excellence, à l'intérieur comme à l'extérieur. Jung est un dialogue entre deux cultures, unies par une quête commune d'efficacité, d'équilibre et d'intention. Le résultat est une montre qui parle avec émotion, performe avec précision et incarne à la fois dynamisme et minimalisme.
La forme épouse la fonction, sans jamais compromettre l'émotion. Le boîtier élégant de la J43C-01, inspiré des lignes fluides du design automobile, incarne une tension délibérée et une clarté structurelle. Pour une subtile intrigue, de fines rainures dessinent le cadran, invitant ombre et lumière à danser sur sa surface. Cette interaction dynamique crée une impression de mouvement et de profondeur, transformant la précision minimaliste en quelque chose de plus profond : une sculpture cinétique à porter. La J43C-01 est fabriquée selon un processus de quatre mois comprenant plus de 100 étapes individuelles, chacune ancrée dans la précision et la tradition. Son boîtier, ses poussoirs, son cadran et ses aiguilles en acier inoxydable sont soigneusement taillés à l'aide de machines traditionnelles. Toutes les pièces métalliques, y compris le fermoir, sont polies et brossées à la main pour une finition raffinée. Notre bracelet en silicone haute qualité sur mesure est façonné dans des moules dédiés, conçus exclusivement pour JUNG.
Chaque montre est assemblée à la main pendant un mois, avec trois contrôles qualité garantissant une exécution irréprochable. Chaque détail reflète notre quête d'équilibre, de simplicité et d'authenticité artisanale. Ce n'est pas qu'une montre. C'est votre façon de vous comporter. Porter Jung, c'est projeter précision, clarté et détermination. Elle accentue votre présence sans effort. Chaque regard porté à votre poignet affirme qui vous êtes : quelqu'un qui privilégie le raffinement à l'éclat, et la fonctionnalité au sens. Elle ne suit pas les tendances. Elle vous reflète. Avec Jung, vous gagnez plus que la ponctualité : vous gagnez en concentration. En confiance. Un atout subtil. C'est un outil pour ceux qui dirigent avec détermination et apprécient la beauté de la retenue. Il complète vos décisions, sublime votre image et vous rappelle d'agir avec détermination, à chaque instant de la journée.
UN COMMENTAIRE ? Jung est le nom de famille de ce designer automobile et ce Fred Dupuis-Jung fait preuve d’une appréciable maturité en matière de design horloger avec ce chronographe marqué par une certaine audace que vient tempérer une « touche française » (french touch) d’indéniable élégance (il faut compter dans les 460 euros pour ce boîtier « coussin » en acier de 49 mm x 43 mm x 13 mm d’épaisseur, étanche à 50m et animé par un mouvement électronique japonais Miyota). Made in Japan dans ce qu’il a de meilleur, ce chronographe d’allure très contemporaine, très soigné dans ses finitions, n’en est pas moins très français – il existe une version en cadran blanc (commandes sur le site de Jung)…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS