REPÉRAGES #277-2024 (accès libre)
Sept montres qui savent en donner beaucoup sans en exiger autant – enfin, presque (en prime : nos sept commentaires)
En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 277e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Carl F. Bucherer, Furlan Marri, Jaeger-LeCoutre, Junghans, Louis Pion, Nomos Glashütte et Seiko…
Avec cette chronique, on vous tient au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel et même unique dans le paysage horloger ! Ce qui nous fait donc 2 000 nouvelles montres commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
JAEGER-LECOULTRE Reverso Tribute Enamel « Snake »
À l’occasion du Nouvel an lunaire 2025, placé sous le signe du serpent, Jaeger-LeCoultre présente la Reverso Tribute Enamel « Snake ». Réalisée uniquement sur commande et en quantité limitée, cettepièce incarne une expression remarquable de la virtuosité des maîtres émailleurs et graveurs de l’atelier des Métiers RareS de la Manufacture.Lors de la création de la Reverso en 1931, sa boîte pivotante offrait une solution ingénieuse et efficace permettant de protéger le cadran et le verre de la montre pendant les matchs de polo. Peu à peu adoptée par des personnalités de tous horizons, elle a rapidement transcendé son rôle premier de montre de sport, révélant le potentiel décoratif de la surface en métal vierge au verso de sa boîte. À l’image de la toile d’un peintre, celle-ci se prête en effet à des possibilités décoratives illimitées usant de diverses techniques artisanales comme, entre autres, la gravure et l’émaillage. En 2025, la Grande Maison écrit le nouveau chapitre de cette histoire de savoir-faire et d’art avec la Reverso Tribute Enamel « Snake ». Après le tigre et le dragon, ce troisième opus d’une série de créations dédiées au Nouvel an lunaire honore le serpent, symbole de longévité, de sagesse et de mystère dans la tradition chinoise.Le dos de la boîte dévoile un impressionnant serpent surgissant d’une couronne de nuages. L’ensemble est gravé à la main dans l’or rose 750/1000 sur un fond en émail Grand Feu noir brillant.Les surfaces polies du corps du serpent, les fins détails de ses écailles - dessinées à la main avec du rhodium noir - et le contraste de la texture sablée des nuages captent et réfractent la lumière pour renforcer l'illusion du mouvement. Afin de maximiser le sens du volume et d’apporter de la profondeur au motif, le maître graveur a fait appel à une technique appelée gravure modelée, une tâche exigeante qui demande une concentration absolue et une dextérité remarquable. Le défi est d’autant plus grand que le travail de l’artisan ne commence pas, comme souvent, sur une surface en métal nue mais déjà revêtue d’émail Grand Feu, ce qui exige une précision du geste sans précédent pour éviter d’endommager l’émail immaculé. Outre l’utilisation de 10 burins de différentes tailles pour sculpter progressivement le métal, ce chef-d’œuvre a nécessité au total 80 heures de travail.
Le cadran de la Reverso Tribute Enamel « Snake » révèle la même nuance d’émail Grand Feu brillant que le verso. L’élégant minimalisme typiquement Art déco du cadran signature de la Reverso Tribute met en valeur la beauté de ce fond noir éclatant, avec ses index facettés en applique, son chemin de fer et ses aiguilles Dauphine. L’apparente simplicité de cette couleur unie est trompeuse car l’émaillage Grand Feu rend imprévisible le résultat final après cuisson. Cette nuance à la profondeur et à l’intensité rares exige l’application de cinq à six couches d’émail, chacune étant suivie d’une phase de cuisson et de refroidissement, ce qui ne représente pas moins de 24 heures de travail (16 pour le fond et 8 pour le cadran) réparties sur plusieurs jours. Cette opération est suivie d’une demi-journée de polissage afin d’obtenir une brillance parfaite et uniforme. Le fait que les deux surfaces soient strictement assorties en termes de couleur et de pureté témoigne d’un degré de maîtrise qui ne peut être atteint qu’au terme de nombreuses années d’expérience. Jaeger-LeCoultre demeure l’une des dernières manufactures à posséder son propre atelier dédié à l’émaillage et de ce fait protège et promeut ce savoir-faire ancestral. Cette nouvelle montre Reverso Tribute Enamel « Snake » célébrant le Nouvel an lunaire du serpent illustre la vision de la culture et de la créativité selon la Grande Maison, dans laquelle les métiers artistiques et l’expertise technique des horlogers de la Manufacture coexistent en parfaite harmonie.
UN COMMENTAIRE ? Avec une certaine prudence, explicable par les aléas d’un marché horloger chinois en plein effondrement, Jaeger-LeCoutre ne réalisera cette montre qu’à la demande, moyennant une somme qui devrait se situer un peu au-dessus des 120 000 euros. A réalisation n’en est pas moins magnifique et la maîtrise des beaux-arts de la décoration horlogère parfaite. Dommage que Jaeger-LeCoultre, maison suisse trop occupée par le zodiaque chinois, ne déploie pas autant d’énergie et d’ingéniosité pour partir à la reconquête de ses parts de marché perdues en Europe…
CARL F. BUCHERER Heritage Worldtimer acier
Cette montre est une interprétation contemporaine d’un modèle issu des archives de CFB. Lancée dans les années 1950, la pièce d’origine consacrait l’optimisme retrouvé et la soif de voyage de cette époque. Cette nouvelle version moderne adopte un design subtilement remis au goût du jour et bat au rythme d’un mouvement de manufacture à la technologie périphérique. Hormis ces modifications, elle reste fidèle au modèle d’origine. Une touche d’authenticité parmi d’autres: les ingénieurs de CFB ont recréé la complication exceptionnelle de son boîtier, actionnée par une deuxième couronne à 9 heures. Autrefois, le monde semblait considérablement plus vaste, on pensait qu’il fallait plusieurs semaines pour parcourir des distances inimaginables. Avec l’avènement du voyage en jet, cette situation bascula presque du jour au lendemain. La notion d’exploration du temps prit alors tout son sens: on pouvait se déplacer plus facilement et plus rapidement entre les fuseaux horaires – à l’aide d’un compagnon de voyage à la hauteur. La première Worldtimer répondait aux attentes de cette nouvelle génération de voyageurs, car elle était l’une des premières montres à intégrer un deuxième fuseau horaire. À l’époque, ce garde-temps incarnait l’esprit cosmopolite de la marque et sa vocation internationale – des valeurs aussi centrales aujourd’hui qu’elles l’étaient alors. Ce modèle démontrait aussi toute la prouesse technique dont ses horlogers étaient capables, car afficher deux fuseaux horaires à la fois sur une même montre était parfaitement nouveau. La Worldtimer illustra que les concepteurs de CFB eux-mêmes appliquaient notre devise – Exploring Time. Une philosophie qui s’exprimait à travers une complication innovante installée dans le boîtier: un simple train d’engrenages, actionné par une deuxième couronne à 9 heures, entraînait un disque des villes pour afficher un second fuseau horaire selon les besoins. Depuis lors, des complications toujours plus sophistiquées ont permis aux voyageurs de suivre automatiquement leur voyage autour du globe. Peu de garde-temps ont cependant égalé la redoutable simplicité du mécanisme de la Worldtimer originale et sa complication de boîtier. La nouvelle Heritage Worldtimer de CFB reproduit à l’identique ce système que le porteur doit activer à sa guise. Cette touche au charme rétro contraste volontairement avec la tendance actuelle à l’automatisation. Elle raconte avec tendresse l’histoire d’une époque révolue.
Le garde-temps est disponible dans une variante en or rose, limitée à seulement 88 pièces, imitant avec justesse le glamour de son précurseur. Il présente un cadran argent brossé-soleil, orné d’index plaqués or rose vers lesquels pointent de fines aiguilles droites utilitaires des heures et des minutes en or rose. Une variante en acier et non limitée est proposée avec un cadran argent ou noir, respectivement surmontés d’index gravés plaqués argent ou rhodiés. Au centre du cadran, les mots « Chronometer » et « 33 jewels » remplacent les anciennes mentions qui apparaissaient sur la montre, « waterproof » et « 17 jewels ». Un détail qui témoigne de la qualité du nouveau mouvement et indique que, depuis les années 1950, l’étanchéité est devenue standard. Les deux couronnes, l’une pour remonter le mouvement et régler l’heure, l’autre pour actionner la complication du deuxième fuseau horaire, répondent à une conception plus ergonomique. Certains noms de ville sur le disque bordant le cadran ont changé pour faire figurer les grands centres économiques d’aujourd’hui, mais la police d’écriture reste fidèle à l’originale. Dans toute la gamme, le bracelet en cuir noir d’origine de la Worldtimer laisse place à un bracelet en tissu noir intemporel d’une grande élégance. Évoquant le style et le toucher d’un costume de luxe, il est terminé par un fermoir à ardillon en or. Les versions en acier sont proposées avec un bracelet en tissu noir à boucle déployante ardillon en acier, ou un bracelet en acier coordonné. Ces deux options sont toutes deux équipées d’un mécanisme de changement rapide qui permet au porteur de changer facilement de bracelet et de style. Le nouveau garde-temps est animé par le mouvement de manufacture CFB A2020, qui offre la précision d’un chronomètre certifié COSC et incorpore la technologie périphérique signature de CFB. L’horloger est leader de la technologie périphérique, qui transforme certains éléments essentiels du mouvement en les guidant sur leur périphérie à l’aide de roulement à billes plutôt que de les pivoter au centre du mouvement comme une masse oscillante centrale ou de les fixer sur la platine et les ponts. Par cette innovation, CFB se distingue des autres horlogers. Elle reflète la finesse technique de ses concepteurs et offre de nombreux avantages: le mouvement, plus fin, n’est jamais dissimulé lorsqu’on l’observe par le fond de boîtier en verre saphir. Cette technologie prend ici la forme d’un système de remontage automatique bidirectionnel monté en périphérie. Si la Worldtimer originale reflétait l’audace, l’ambition et le glamour d’une période fascinante, marquée par de nombreuses avancées technologiques et culturelles, son interprétation moderne mêle une simplicité authentique et une affection sincère pour le passé à la passion de notre philosophie Exploring Time et la recherche du progrès. La nouvelle Heritage Worldtimer s’inscrit dans la démarche de CFB de revenir sur les montres emblématiques de ses archives. La marque souhaite rendre hommage aux tendances, aux influences culturelles et aux technologies horlogères d’autrefois, tout en les adaptant aux goûts d’aujourd’hui. Cette collection met en avant combien CFB, une marque qui adopte volontiers les évolutions des tendances mondiales, s’intéresse aux nouvelles technologies. On y retrouve les valeurs du voyage, de l’exploration et de l’esprit cosmopolite au cœur de l’ADN de CFB depuis 1888.
UN COMMENTAIRE ? Le boîtier a conservé des dimensions raisonnables (39 mm) et le modèle acier reste relativement raisonnable – quoiqu’un peu élevé – pour la qualité de la montre (comptez dans les 12 700 euros), mais l’effet au poignet est spectaculaire. On peut regretter une étanchéité à 30 m, un peu juste pour une sportive chic automatique…
JUNGHANS 1972 Compétition FIS Edition Trondheim
Heihei ! Pour les fans, les sportifs et les sportives, le compte à rebours a commencé. Le 26 février 2025, les Championnats du monde de ski nordique de la FIS débuteront à Trondheim, en Norvège. Et Junghans est fier d'être de nouveau sur la ligne de départ. C'est la quatrième fois que l'entreprise de Schramberg est partenaire officiel des Championnats du monde - après Seefeld en 2019, Oberstdorf en 2021 et Planica en 2023. Trondheim 2025 sera un championnat du monde record, et ce, pas seulement en relation avec l'énorme enthousiasme et la joie anticipé des fans norvégiens. D'excellentes performances sportives sont attendues pour 27 décisions au total dans les disciplines sportives du ski de fond, para-fond, combiné nordique et saut à ski. Cette année, cela représente plus de compétitions et plus de compétiteurs que jamais auparavant. Son importance en Norvège, pays d'origine du ski nordique, n'en est que plus grande. Les organisateurs s'attendent à des records d'affluence dans les stades - et toute l'Europe les regarde à la télévision. Junghans célèbre l’événement avec deux modèles exclusifs en édition limitée à 150 exemplaires chacun, la 1972 Competition et la 1972 Chronoscope, pour lesquels les designers de la maison ont de nouveau eu une idée très particulière. Leurs cadrans argentés ont une finition satinée soleil et arborent une impression filigrane - inspirée du logo officiel de la Coupe du monde - avec de minuscules flocons de neige stylisés. À cette occasion, la petite seconde à six heures des deux montres affiche l’impression du drapeau norvégien en l'honneur du pays hôte de la Coupe du monde.
Pour les amateurs de mécanique, un modèle en édition limitée a de nouveau été développé sur la base de la Compétition 1972, qui, à l'instar des montres à chronomètre manuel classiques, portent la couronne et le poussoir du chronographe en haut du boîtier en acier inoxydable satiné. En combinaison avec la forme puissante et légèrement ovale du boîtier, elle offre une esthétique dynamique qui se démarque des modèles habituels. Mais cette édition spéciale reste un véritable modèle Junghans, qui ne lésine ni sur le confort, ni sur les atouts pour un usage quotidien. Un verre saphir antireflet sur les deux faces et des aiguilles marquantes à revêtement luminescent garantissent une lisibilité impeccable dans les conditions de luminosité les plus variées. Le boîtier en acier inoxydable résiste à une pression d'eau atteignant les 10 bar. Le fond ergonomique du boîtier porte une gravure spéciale représentant un skieur de fond dans une tempête de neige. Ce fond, combiné au bracelet et à la boucle déployante, assure un excellent confort. Le bracelet vissé en deux points avec des découpes circulaires est solidement maintenu par une boucle déployante. Le mouvement est assuré par le calibre J880.5 à remontage automatique, offrant une autonomie d’au moins 48 heures après un remontage complet. En plus de l'heure, l’affichage inclut également la date. Grâce à la fonction du chronomètre, chaque amateur de ski peut mesurer lui-même les temps jusqu'à 30 minutes. La fabrique de montres Junghans souhaite un championnat du monde passionnant et sportif aux athlètes et aux spectateurs - et bien sûr, un timing parfait.
UN COMMENTAIRE ? Un chronographe sportif un peu extravagant, mais finalement amusant avec son boîtier de 44,5 mm, étanche à 10à m, ses deux poussoirs en « cornes de taureau » et son drapeau norvégien (comptez un peu au-dessous de 2 600 euros pour prendre un bon départ sur les pistes avec cette montre de champion). À vos montres, prêts, partez !
LOUIS PION Hector cadran bleu nuit sablé acier argenté
Accessible, lisible et universelle, Hector est la montre classique de référence. Son boîtier plat se teinte d’une allure vintage avec ses chiffres romains ou adopte un style plus contemporain avec ses index bâtons. Proposée sur bracelet acier ou cuir lisse/ texturé, dans différentes tailles de boîtiers et finitions de cadrans, cette nouveauté offre l’embarras du choix pour une lecture de l’heure toujours aisée. Hector, c’est l’essentiel de l’Horlogerie, la couleur à la seconde près. Un design efficace classique mais intemporel, vintage ou plus contemporain selon le choix de ses index, pour une lecture de l’heure aisée. Ce modèle Hector se compose d'un boîtier de 39 mm et d'un bracelet en acier argenté. Son cadran bleu nuit sable est habillé d'index bâtons, pour une touche plus contemporaine.
UN COMMENTAIRE ? Louis Pion reste la référence de l’intemporel au service du style : la marque a le chic pour capter les tendances du moment et les rendre accessibles (cette Hector à quartz étanche à 30 m ne devrait pas dépasser les 85 euros). Les montres Louis Pion sont à la mode tant que les modes restent à la mode…
NOMOS GLASHÜTTE Zürich World Time Sambal (Revolution)
Les débuts de Nomos à Watches and Wonders 2024 ont atterri avec une touche colorée : 31 teintes pastel, joyeusement rendues sur le modèle Tangente infusé par le Bauhaus. Pour notre deuxième collaboration avec Nomos, nous apportons notre coloris préféré de la sortie de cette année - le « Chili » rose vibrant - à l'offre la plus compliquée de la marque, le Zürich World Time. Bien qu'il ne s'agisse pas strictement d'une minuterie mondiale, le « Sambal » facilite le suivi de 24 fuseaux horaires. À 3 heures, un disque de 24 heures affiche votre temps à la maison, tandis que le temps de trajet est réglé via le poussoir à 2 heures, ce qui active le disque de la ville avec une haptique satisfaisante. La plupart de la famille Revolution appelle Singapour chez eux, de sorte qu'il occupe naturellement une place sur le disque de la ville dans une nuance plus claire de rubis pour représenter GMT+8. Le cadran à plusieurs étapes organise la piste de minutes extérieure, le disque de ville, l'affichage de l'heure de la maison et le cadran des secondes inférieures sur différents plans, créant une sensation merveilleusement tridimensionnelle tout en préservant la minceur de 10,9 mm. Le « Sambal » est alimenté par le calibre automatique DUW 5201, produit en interne à l'usine de Glashütte de la marque et doté de leur échappement exclusif, le révolutionnaire Swing System. Il met en valeur les caractéristiques des fans d'horlogerie allemands qui en sont venus à aimer et à attendre de Nomos - une plaque Glashütte trois-quarts décorée de côtes Glashütte et de perlage Nomos, ainsi qu'un cliquet et une roue duplex finies avec un éclat de soleil Glashütte frappant. Lorsqu'il est complètement remonté, la montre dispose d’une réserve de puissance de 42 heures. La montre « Sambal » est livré sur un bracelet en tissu tissé prête pour l'été et conçu pour résister à l'humidité tropicale - ou aux aventures alimentaires liées aux épices - où que vos voyages vous mènent. Cette édition limitée de 50 pièces marque l'une des dernières versions collaboratives de Revolution pour l'année, arrivant juste à temps pour les fêtes de fin d'année.
UN COMMENTAIRE ? On ne peut pas dire que la couleur de cette montre est banale, ni qu’elle est bizarre : disons qu’elle heurte un peu les canons esthétiques de l’harmonie chromatique telle qu’on la pratique en Europe : comme il n’y aura que 50 montres de cette « collab » de 39,9 mm assez sévèrement tarifée (comptez dans les 5 700 euros, ce qui n’est pas donné pour un Nomos Glashütte), on ne va pas chipoter pour quelques touches de rose !
SEIKO nouvelles Prospex Diver’s 300 m (PB481)
Seiko introduit sans sa collection Prospex trois nouvelles montres de plongée qui allient design raffiné et performances. Ornées d’une lunette octogonale caractéristique, composée de surfaces délicatement courbées, elles offrent un équilibre parfait entre robustesse et sophistication. De forme géométrique inédite, la lunette n’en présente pas moins les caractéristiques classiques d’une lunette de plongée avec ses graduations de 60 minutes et son point lumineux à 12 heures. Déclinées en trois coloris, les cadrans de ses nouvelles créations s’inspirent du mouvement des vagues et évoquent la quiétude d’un panorama côtier. Leur design apporte une touche de sérénité tout en offrant une excellente lisibilité grâce aux aiguilles en Lumibrite adaptées aux plongées jusqu’à 300 mètres de profondeur. Chaque détail de ces Prospex Diver’s 300M reflète l’expertise de Seiko en matière d’horlogerie de précision. Conçue pour être polyvalentes, ces montres se distinguent aussi bien dans les environnements professionnels que lors d’aventures en extérieur. Leurs boîtiers et leurs bracelets en acier inoxydable aux finitions polies garantissent durabilité et confort, tout en affirmant un style unique et élégant.
UN COMMENTAIRE ? Une « plongeuse » on ne peut plus classique, avec un boîtier en acier de 41,3 mm (12,5 mm d’épaisseur) étanche à 300 m, un mouvement automatique avec 72 heures de réserve de marche et un prix intéressant (autour des 1 200 euros). Notez la lunette crantée octogonale qui apporte une touche distinguée et une identité contemporaine à cette Prospex.
FURLAN MARRI Mecaquartz Sage Green
L'histoire de notre ligne Mechaquartz trouve son inspiration chez François Borgel (plus tard Taubert), l'un des plus grands fabricants de boîtiers du passé. Il a breveté le premier fond de boîtier vissé étanche avec joint en 1931 et a fourni de nombreux boîtiers de montres emblématiques d'aujourd'hui avec des détails souhaitables tels que les poussoirs gravés « tasti tondi » que l'on peut trouver sur de nombreuses montres des années 40-50. Pour la petite histoire, l'appartement dans lequel Furlan Marri a lancé sa campagne Kickstarter se trouvait à deux pas de l'atelier de François Borgel, situé au 10, rue des Pêcheries à Genève, en Suisse. Les mouvements à mécaquartz ont été inventés pour la première fois en Suisse et au Japon pendant la crise du quartz à la fin des années 80. En Suisse, Piguet et LeCoultre ont été les premiers à inventer ce module particulier, tandis qu'au Japon, c'est Seiko qui l'a fait. Les horlogers voulaient retrouver la sensation de balayage de la trotteuse que l'on ne pouvait trouver que sur une montre mécanique à l'époque. Nos chronographes sont pleins de ces histoires avec cette touche de modernité. Des détails attrayants tels que des poussoirs gravés, des aiguilles bombées et incurvées, des index hautement polis, des pièces brossées circulaires et verticales. Inspiré par les plus grandes histoires horlogères des années 40, développé avec des outils modernes pour un usage quotidien.
Un chronographe conçu avec le souci du détail, avec des poussoirs gravés « Tasti Tondi », un fond de boîtier décagonal vissé avec finition intérieure perlage et finition extérieure circulaire brossée et polie. Les aiguilles sont bombées et incurvées pour apporter encore plus de détails désirables à cette montre-bracelet au boîtier de 38 mm.Inspirée par la beauté sereine et intemporelle des déserts dorés et des oasis luxuriantes, la Mechaquartz Sage Green rend hommage à la moitié moyen-orientale de Furlan Marri. Son cadran vert et crème raffiné, rehaussé de finitions mates et brossées, est orné d'élégants index appliqués et de chiffres hindi-arabes à double impression. Il est complété par des détails exquis tels que des aiguilles incurvées et des poussoirs gravés. Cette édition exclusive incarne l'engagement de Furlan Marri pour un design intemporel, ce qui en fait un ajout vraiment unique à la ligne Mechaquartz. La Sage Green ne sera produite que sur commande pendant une période de pré-commande limitée à trois jours, et ne sera plus jamais produite à l'avenir.
UN COMMENTAIRE ? Comme souvent avec Furlan Marri, la montre est saturée d’allusions néo-vintage qui vont déchaîner la passion des collectionneurs pour cette montre de 38 mm qui ne sera facturée que 555 francs suisses (hors taxes) aux premier souscripteurs, qui auront à cœur de passer leur commande dès le 27 novembre, à quatorze heures, sur le site de marque. C’est exactement la montre dont le monde rêve en ce moment : expressive, stylée et accessible !
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS