REPÉRAGES #13-2024 (accès libre)
Sept montres qui doivent beaucoup aux dragons, à la nostalgie et aux lois de la physique élémentaire
Treizième épisode de notre panorama des montres de l’année 2024 : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas : voici donc sept montres de sept marques – Behrens, Grand Seiko, Greubel Forsey, Lorier, Rado, Roger Dubuis…
ROGER DUBUIS Excalibur Dragon Monotourbillon
À l’aube dorée de la nouvelle année lunaire, Roger Dubuis exerce une fois de plus son art du tourbillon pour faire rugir une créativité audacieuse, inspirée par l’année du Dragon. Ce légendaire signe du zodiaque, symbole de force, marque le début d’une ère de grande puissance. Le moment propice à la présentation de l’Excalibur Dragon Monotourbillon. À l’image du dragon, dont on dit qu’il gouverne les mouvements de l’eau, Roger Dubuis a ouvert les vannes de l’innovation horlogère, pour créer un design d’une liberté emblématique. De l’esthétique à la performance, cette montre est dominée par l’expressivité et par la sublime incarnation de l’esprit rebelle de la Maison. Nous réunissons complexité, sens artistique et symbolique dans cette révélation de l’Hyper Horlogerie, et vous invitons à nous rejoindre dans la danse. L’Excalibur Dragon Monotourbillon rend hommage à la nouvelle année lunaire et exprime les caractéristiques incarnées par le Dragon : l’intelligence, le charisme et l’assurance. Nous y sommes parvenus en représentant la créature intrépide avec un rythme conceptuel assuré, laissant place à l’interprétation et invitant celui ou celle qui porte la montre à donner libre cours à son imagination.Alors que la forme du dragon de la précédente édition de l’Excalibur Dragon, dévoilée en 2020, était très similaire au monstre mythique, nous avons choisi une approche plus abstraite pour cette nouvelle édition Monotourbillon. Après tout, rien dans la vie n’est définitif. Fidèle à son dévouement à la performance, Roger Dubuis a soigneusement élaboré le dragon à l’aide de 27 éléments de cuivre, chacun rehaussé de laque noire sur les côtés et d’un traitement en or rose, sur la surface supérieure polie. Dans le style inventif propre à la Maison, les éléments sont placés sur 25 niveaux différents, créant ainsi une vision en 3D, pleine de volume et de vitalité. Retournez la montre pour voir le même dragon flottant apparaître, cette fois dans une version métallisée, à l’intérieur du verre saphir du fond du boîtier. S’accordant précisément avec la vue de face, ce sublime ajout confère toute sa puissance au dragon, peu importe de quel côté vous le regardez.
Si le dragon règne en maître sur l’esthétique de cette montre, Roger Dubuis a associé le design avec l’autorité de son calibre RD512SQ Monotourbillon. Inventé en 1801 pour compenser les effets de la gravité, le tourbillon demeure l’un des défis les plus complexes en horlogerie. Aujourd’hui encore, cette complication est une pure expression de l’art horloger, dont seuls quelques artisans expérimentés sont capables de construire la cage complexe contenant le balancier et l’échappement. Comme à l’accoutumée, c’est avec sa vision unique que Roger Dubuis a approché ce célèbre mécanisme, en rendant son monotourbillon signature visible à travers un mouvement squeletté. Bien entendu, la conception est d’autant plus difficile à réaliser et exige un savoir-faire spécifique, que la Maison maîtrise avec brio. Même dans sa manière de fabriquer les mouvements squelettés, Roger Dubuis va plus loin que la plupart des autres horlogers, relevant le défi d’un processus plus compliqué. Depuis 2008, la Maison réinvente cet artisanat en utilisant le squelettage comme point de départ de chaque design, et non comme conséquence de ce dernier. Ainsi, même lorsque les calibres comportent une complication extrême comme le tourbillon, ils se démarquent par leur légèreté et leur pureté. Atteindre un tel résultat demande une réelle harmonie à travers toute la fabrication intégrée. L’ensemble des horlogers et des designers doivent travailler dans un alignement parfait, s’appuyant sur les forces de chacun, tout en comprenant leurs besoins respectifs. C’est un réel équilibre de prouesse technique et d’excellence esthétique, qui exige un travail d’équipe coordonné jusque dans le moindre détail. De plus, le squelettage décuple le temps de conception. Afin de réduire la matière au sein du calibre, plusieurs heures d’usinage supplémentaires sont nécessaires. Plus de surfaces sont ainsi facettées, demandant encore plus d’heures pour la décoration. Ce travail laborieux alliant patience et finesse offre à la montre son affichage épuré et sobre, et donne aux designers plus de liberté pour jouer avec son aspect esthétique.
Enfin, il est fascinant de constater que Roger Dubuis produit uniquement des tourbillons volants. Contrairement aux versions traditionnelles, le tourbillon volant n’est monté que sur un côté, sans pont de soutien sur le dessus. Ici aussi, le processus de fabrication offre un résultat plus élégant, mais il est également plus difficile, car la stabilité doit être assurée. Un défi que l’horloger genevois a relevé avec maestria, grâce à un tourbillon volant hyperperformant construit avec 63 composants. Cette approche squelettée dynamique a reçu la récompense ultime du Poinçon de Genève, l’une des certifications les plus exigeantes en haute horlogerie. En plus de la provenance et de la fiabilité, elle établit un standard de bienfacture, où chaque composant de la montre doit être décoré à la main selon les critères les plus stricts. Dans le calibre RD512SQ, cette philosophie de design irréprochable et unique est révélée sur les faces supérieures sablées, qui jouxtent des angles polis d’une main experte. Afin de maîtriser les forces environnant la montre, le calibre RD512SQ inclut une cage inférieure de tourbillon en titane non magnétique, deux fois plus léger que l’acier. Allant toujours plus loin, la Maison a produit la cage supérieure du tourbillon en chrome cobalt poli miroir, également non magnétique, permettant ainsi de réduire le poids du tourbillon de 16 %. Le résultat : un calibre affichant une plus grande résistance aux champs magnétiques, tout en offrant une réserve de marche optimisée de 72 heures. Épousant le poignet, le boîtier de 42 mm en or rose est surmonté d’un rebord en cuivre robuste, ayant reçu un traitement galvanique en or rose, et porte des index recouverts de Super-LumiNova noire. La montre est accompagnée d’un bracelet en cuir de veau noir, mais chacun est libre d’exprimer son propre style, grâce au système de libération rapide permettant de changer de bracelet en quelques secondes. L’année du Dragon ne revient que tous les 12 ans. C’est un événement rare dansune vie et un moment qui mérite une montre à la hauteur de son envergure. En édition limitée de seulement 28 pièces, l’Excalibur Dragon Monotourbillon est l’hommage puissant et incomparable de Roger Dubuis à cette période prometteuse. Elle offre une vision complexe et inspirante du redoutable dragon, tout en dotant le propriétaire de l’ultime design de tourbillon moderne. Une création savamment équilibrée, où performance et beauté sont magistralement réunies.
BEHRENS Orion One automatique
Le lancement de « Orion One » le 1er janvier 2024 est un tout nouveau design de Behrens, avec notre système d'affichage du temps à deux rouleaux (position 6h00), les petites secondes centrales, l'affichage de la date avec une loupe sur le dessus (position de 1h30) et un indicateur de jour / nuit de type linéaire (rouleau) (position de 12h00). Système d'enroulement de levier caché pour le réglage du temps. Système de bracelet en caoutchouc à dégagement rapide. Indices lumineux. Boîtier d'un boîtier de forme non traditionnelle en acier inoxydable de 44 mm (longueur) x 38 mm (largeur) avec 7 pièces de cristal saphir attachés pour mettre en valeur le mouvement du module mécanique unique entièrement conçu et développé en interne. Différents choix de bracelet en caoutchouc blanc ou noir (options) avec système de changement rapide.
PIERRE LANNIER x Les Interchangeables (Saint-Valentin 2024)
Pour la Saint-Valentin, Pierre Lannier et Les Interchangeables s'associent le temps d'une collaboration pour marier l'élégance horlogère de Pierre Lannier à l'artisanat raffiné des Interchangeables. Chaque coffret est composé d'une montre de la collection Roxane et un ensemble de 3 bracelets d'exception. La rencontre entre ces deux marques reflète leur passion partagée pour la qualité des matériaux et le savoir-faire français. Les bracelets en perles fines, ornés de cristaux haut de gamme, offrent une variété de styles pour un poignet haut en couleur.
GRAND SEIKO Heritage Collection SBGW303 (exclusivité Europe)
Grand Seiko dévoile sa nouvelle exclusivité Européenne, inspirée par le crépuscule automnal, proposée en édition limitée. Le cadran texturé de ce garde-temps présenté en édition limitée s'inspire du mont Iwate, vu depuis le Studio Shizukuishi où sont fabriqués les garde-temps mécaniques Grand Seiko. Il exprime la beauté des paysages d'automne, lorsque les pentes adoptent une variété complexe decouleurs, où le vert profond de la forêt se mêle aux jaunes, aux rouges et aux oranges du feuillage d'automne. Au crépuscule, la montagne est éclairée par la lumière du soleil couchant, offrant un effet mystérieux : une couleur gris-vert foncé qui se reflète dans le cadran de l'édition européenne 2023, référence SBGW303. Le cadran texturé, représentant les lignes de crêtes du mont Iwate, accentue encore la beauté de ce crépuscule d'automne. Une autre caractéristique de ce panorama - la lumière nocturne produite par la Lune - est capturée sur le cadran. Lorsque le soleil commence à décliner vers l'ouest, la Lune est encore blanche, mais sa lumière devient progressivement plus intense et finit par prendre une couleur dorée vive. Tout comme le mot « Lune » est connu dans les haïkus comme un mot saisonnier désignant l'automne, il existe une tradition japonaise ancestrale d'appréciation de la Lune d'automne. Le logo Grand Seiko de cette SBGW303, plaqué d'or, symbolise cette Lune. Cette montre est animée par le calibre 9S64, un mouvement mécanique à remontage manuel. La finition miroir sans distorsion du boîtier, obtenue grâce au polissage Zaratsu, est l'œuvre des maîtres-artisans « Takumi », tandis que les index facettés et les aiguilles des heures et des minutes améliorent la lisibilité, donnant vie à la myriade d'expressions de la lumière et del'ombre dans les moindres détails. La vue du majestueux Mont Iwate, la plus haute montagne de la préfecture d'Iwate au Japon, inspire les Takumi depuis les grandes fenêtres du Grand Seiko Studio Shizukuishi, où toutes les montres mécaniques Grand Seiko sont fabriquées à la main avec la plus grande précision. Depuis l'Antiquité, les Japonais apprécient la beauté subtile des nuances d'ombre et de lumière et leurs effets naturels sur le passage du temps. Alors que l'ombre et la lumière sont considérées comme un contraste en Occident, le Japon trouve la beauté dans leur coexistence, la maximisant dans le design, des beaux-arts à l'architecture.
RADO Anatom Automatic Limited Edition 40e Anniversaire
En hommage à son passé révolutionnaire, la nouvelle Anatom apparaît dans trois versions. Un boîtier carré noir enveloppe des cadrans au dégradé de couleur allant du bleu, du vert ou du cognac au centre au noir profond sur les bords. Le design élégant met en valeur des aiguilles rhodium avec des détails blancs lumineux et un guichet de date discret à six heures. L’Anatom est une expression iconique de l’identité de marque de Rado. Lancée pour la première fois fin 1983, l’Anatom révolutionnaire est dotée d’un verre saphir bombé qui épouse la courbe naturelle du poignet. Ce verre au contour anatomique était monté sur un boîtier carré. Les formes courbées et carrées sont restées des éléments du design de Rado pour les années à venir. L’Anatom était le fruit d’années de recherche méticuleuse et d’innovation en interne, allant des nouveaux matériaux stupéfiants aux designs radicaux. Le boîtier carré a par la suite été utilisé pour de nombreux modèles Rado. Quarante ans après sa première apparition, la Rado Anatom fait son grand retour. L’Anatom est une histoire en développement : passionnante, mais aussi pleine de suspense et de rebondissements inattendus. Les formes innovantes qui ravissent les yeux sont désormais sublimées par le confort irrésistible et la sensation inimitable du boîtier en céramique haute technologie. Dans la longue histoire de cette ligne de produits avant-gardiste, la nouvelle version représente le dernier épisode de l’exploration constante et de la découverte de Rado de nouveaux designs et de nouvelles formes de plaisir. À suivre...
LORIER Neptune
La Neptune est notre plongeuse phare, une ode aux références portées et rendues célèbres par les icônes du milieu du siècle, de James Bond à Jacques Cousteau. Elle est conçue comme si elle venait directement de 1957, avec sa taille classique, ses détails dorés, ses parcelles de lume gonflées, son bracelet à maillons plats, le tout surmonté d'un dôme en Hesalite. La nouvelle série IV est un insert de lunette en acrylique lumineux, une version plus durable des anneaux en bakélite couramment utilisés dans les années 50. De plus, nous avons apporté de petits changements, mais percutants, intégrant les commentaires des propriétaires des générations précédentes : des cornes légèrement raccourcies, des maillons de bracelet plus minces, des trous de cornes repositionnés (en minimisant l'écart lorsqu'ils sont portés avec une sangle de 2 pièces) et des aiguilles d'heure et des minutes plus distinctes. Pour la plupart d'entre nous, une montre de plongée vintage bien dans son style est un rêve impossible. En obtenir un et le faire fonctionner est déjà assez difficile (sans parler du coût). L'utiliser dans le but initial est un tout autre défi. La Neptune est ce rêve devenu réalité. Il a le style des icônes de montre de plongée et la substance qui les a rendues légendaires. Tout comme ses ancêtres, le Neptune propose un « verre » en Hésalite. Il a résisté à l'épreuve du temps sur les poignets des explorateurs, des alpinistes, des plongeurs et même des astronautes. Il a une clarté distincte et le charme du saphir ne peut tout simplement pas reproduire. Vous avez peur des rayures ? Le Neptune comprend un tube Polywatch et un chiffon de polissage pour le garder comme neuf. À l'intérieur de la Neptune se trouve le 90S5, une variante sans date des boîtes automatiques haut de gamme de la série 9 de Miyota. Il offre une combinaison de minceur, de fiabilité et de précision différente de tout autre mouvement sur le marché…
GREUBEL FORSEY Balancier 3
Greubel Forsey dévoile une nouvelle porte d’entrée à son univers. Son nom : Balancier 3. Plus fin, le garde-temps rejoint la collection Convexe. Traversée par un majestueux pont arche et construite sur plusieurs niveaux, la pièce ajourée s’offre en titane, en versions noire et bleue, plus accessible et plus robuste, tout en maintenant le degré d’exigence chronométrique et de finitions indissociables de l’Atelier. Il aura fallu près de 20 ans pour que Greubel Forsey s’engage dans cette voie : celle d’une pièce entièrement nouvelle, plus abordable et dotée de sa propre identité. Pour y parvenir, l’Atelier a dû repartir d’une feuille blanche. Comment créer un garde-temps d’un diamètre conventionnel dans lequel le mouvement manufacture pourrait s’insérer et respirer ? Comment rendre la pièce plus abordable quand 100 % de ses finitions restent manuelles ? Le Balancier 3 répond à ces questions. D’abord, par le style. D’emblée, la pièce impose ses trois ponts : le premier sur le barillet, le deuxième sur le grand balancier ; le troisième et le plus imposant traverse la pièce, s’arrime au compteur de secondes et supporte les aiguilles des heures et minutes. Chacun de ces ponts offre la finition manuelle signature de Greubel Forsey : poli galbé sur la surface, chanfreins polis et vis polies à la main. Chaque pont comporte son lot d’angles rentrants et adopte un profil courbé, rendant la finition manuelle particulièrement délicate. Les collectionneurs y seront sensibles.
Cette architecture s’inscrit dans la collection Convexe. Le Balancier 3 en adopte la boîte iconique. Elle est plus fine. Ses cornes sont dépourvues de vis, une première chez Greubel Forsey. Unique en haute horlogerie, la boîte Convexe est galbée côté fond comme côté cadran. Le confort au poignet est optimal puisque la pièce en épouse naturellement la courbe. Côté cadran, la double courbure plongeante vers chaque brin du bracelet offre des volumes très architecturaux, que le mouvement exploite pour s’y déployer. Ensuite, par le mouvement. Il imprime à la pièce un style dynamique et moderne, offre une irréprochable chronométrie tout en devenant le plus accessible de chez Greubel Forsey. Pour y parvenir, Greubel Forsey a une nouvelle fois eu recours à la haute expertise de ses équipes. L’idée a été de dessiner une architecture à la fois sobre, épurée, et contemporaine qui permet d’admirer les finitions apportées à chacun des composants du mouvement. Pour ce faire, l’Atelier valorise l’essence technique de ses garde-temps : la source de leur énergie et l’échappement qui la régule. Les deux barillets sont en partie haute du pont et sont montés en série à rotation rapide (un tour en 3,2 heures). Ils sont décorés du graphisme tournant qui s’installe progressivement au sein de la collection Convexe. Ensemble, ils assurent trois jours de réserve de marche chronométrique. La pièce pourra battre quelques heures de plus, mais en dehors des tolérances de précision exigées de Greubel Forsey. La réserve de marche est indiquée côté fond, une première au sein de la collection Convexe.
À l’opposé, entre 4h et 6h, le grand balancier donne son nom à la pièce. À plat, il est à inertie variable et équilibré par ses 6 vis réglantes en or. Il déploie son large diamètre signature de l’Atelier – 12,6 mm, l’un des plus majestueux de la haute horlogerie contemporaine. Son oscillation vient en écho de la petite seconde à 8h, avec une aiguille des secondes qui est fixe. Car c’est effectivement le disque en-dessous, satiné à la main, qui tourne. Enfin, par la finition. Le large pont traversant qui supporte les aiguilles des heures et minutes en est la meilleure illustration. Galbé, en trois dimensions, ajouré, étagé sur trois niveaux, possédant de multiples angles rentrants, prolongé par un bras affiné qui rejoint la petite seconde : il est, à lui seul, un tour de force. Sa géométrie, d’une extrême complexité, est à la hauteur de ses finitions manuelles. L’exercice en est reproduit de part et d’autre sur le pont de barillet et le pont de grand balancier, convexes comme la boîte qui les abrite. Le Balancier 3 est proposé en diamètre de 41 mm en deux exécutions noire et bleue de 88 exemplaires chacune, sur bracelet caoutchouc ou bracelet titane Greubel Forsey sur demande.
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS