REPÉRAGES #148-2025 (accès libre)
Sept opinions indépendantes sur sept nouveautés de la saison
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 148e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Audemars Piguet, Czapek Genève, Gérald Charles, Hamilton, Maurice Lacroix, Roger Dubuis et U-Boat…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
GÉRALD CHARLES Masterlink serti baguettes
Gerald Charles dévoile la Masterlink sertie de gemmes taille baguette, une édition limitée qui élève la collection à de nouveaux sommets de sophistication. Pour la première fois, la Maison propose un sertissage de pierres précieuses sur cette création, fidèle à la vision de M. Gérald Charles Genta, où se conjuguent créativité artistique et maîtrise technique. Chaque modèle de cette nouvelle version se distingue par un cadran argenté, et une lunette en or blanc de 60 saphirs et tsavorites taille baguette, avec des éditions limitées à 10 exemplaires par couleur dans le monde. Le sertissage invisible révèle toute la pureté des gemmes et sublime l’élégance du boîtier asymétrique signature de la Maison. Chaque pierre est taillée sur mesure, épousant la géométrie complexe du Maestro — un défi horloger relevé avec brio. La Masterlink prolonge la trajectoire tracée par le célèbre modèle Sarawak, un garde-temps unique créé par M. Genta en 2007 pour la famille royale de Sarawak: plus de 15 carats de diamants et rubis pour un chef-d'œuvre estimé à plus d’un million d’euros. « Le modèle Sarawak était le seul garde-temps asymétrique à bracelet intégré créé par M. Genta. Sa philosophie a inspiré la Masterlink : la première montre asymétrique à bracelet intégré disponible à l’achat dès aujourd’hui. » souligne Federico Ziviani, CEO de Gerald Charles. Le nom Masterlink exprime la volonté de la Maison de préserver un lien fort entre héritage et innovation. Son boîtier asymétrique de 38 mm, évolution de la silhouette iconique du modèle Maestro, conserve la signature du « sourire » à 6 heures, comme signature de la Maison.
Pour la première fois, Gerald Charles présente un bracelet intégré, conçu avec des vis et un fermoir papillon invisibles pour offrir une parfaite continuité visuelle et un confort exceptionnel au poignet. Pour la première fois, Gerald Charles présente un bracelet intégré, conçu avec des vis et un fermoir papillon invisibles pour offrir une parfaite continuité visuelle et un confort exceptionnel au poignet. « Notre objectif était de laisser la simplicité camoufler la complexité, » explique Federico Ziviani. « Mettre en valeur la complexité d’une montre n’est pas très difficile ». Les maillons centraux suivent avec subtilité les lignes du boîtier : à 6h, ils prolongent la courbe du « sourire », tandis qu’à 12h, ils s’alignent avec la lunette. « Nous avons créé, comme peu d’autres en haute horlogerie, un bracelet véritablement asymétrique », ajoute Federico Ziviani. Chaque détail traduit une quête de perfection : le lien central est brossé verticalement, en écho au motif Côtes de Genève du cadran, qui conjugue lignes verticales, profondeur et relief grâce à une architecture sur deux niveaux. Malgré un profil de seulement 7,9 mm, la Masterlink intègre une couronne vissée ornée du motif Clou de Paris. Au dos, un mouvement automatique à micro-rotor extra-fin, décoré de finitions traditionnelles, se révèle derrière un fond transparent — le tout pour une épaisseur de seulement 2,7 mm. Étanche à 100 mètres et certifié Ergonteq pour son ergonomie, la Masterlink offre un luxe discret pensé pour accompagner toutes les occasions : « Ce n’est pas un modèle ostentatoire, mais le luxe ultime en toute discrétion », précise le CEO, Federico Ziviani. « Le luxe c’est le confort : la Masterlink est conçue pour être parfaite — même pour nager. » Avec ses gemmes éclatantes et son savoir-faire excpetionnel, la Masterlink sertie de pierres apporte des couleurs rayonnantes et une élégance intemporelle, fidèle à l’esprit visionnaire de son fondateur, M. Gérald Genta.
UN COMMENTAIRE ? Cette Masterlink sertie baguettes est une des montres les plus élégantes de la rentrée, à défaut d’être une des plus accessibles. On admirera la simplicité et la finesse de ses lignes, en dépit d’un boîtier complexe relativement « baroque » (38 mm x 7,9 mm, étanche à 100 m, ce qui n’est pas fréquent pour une montre sertie). Le cadran aux fines cannelures argentées est superbe, surtout avec les baguettes de couleur qui le décorent et qui l’encerclent (60 saphirs et tsavorites). Le mouvement lui-même relève de la haute mécanique avec le micro-rotor qui permet à la montre d’être aussi mince. Bref, une vraie réussite, discrètement « sportive chic », mais singulièrement précieuse dans son originalité…
ROGER DUBUIS Excalibur Spider Flyback Chronograph
Un chronographe Roger Dubuis, certifié par le Poinçon de Genève et confectionné dans le respect des traditions de la Haute Horlogerie, avec un mouvement intégré doté d’un embrayage vertical et d’une roue à colonnes : il met en valeur les innovations de la Maison, avec le compteur de minutes rotatif, le système de frein et la cryptodate. Son cadran au dynamisme caractéristique est inspiré du savoir-faire de Roger Dubuis en matière de squelette : il révèle un design expressif à plusieurs niveaux. La précision extrême des chronographes leur a valu une réputation solide dans l’univers automobile. Leur esthétique horlogère s’imprègne naturellement de cet esprit sportif, puisant dans les codes de la course pour s’adapter à un usage dynamique. Roger Dubuis revisite cette complication emblématique avec l’exigence de la haute horlogerie, honorant les traditions ancestrales tout en sublimant les composants du style expressif signature de la Maison. Au début de sa carrière, M. Roger Dubuis a travaillé pendant neuf ans dans une Maison suisse où il s’est exclusivement consacré aux mouvements chronographes. Bien plus qu’un savoir-faire technique, il a développé une véritable passion pour cette complication. Lorsqu’il a fondé son entreprise éponyme en 1995, le chronographe a donc tout naturellement compté parmi les toutes premières montres qu’il a créées. Depuis cette époque, cette complication demeure un pilier emblématique de l’horlogerie Roger Dubuis. Trente ans de perfectionnement aboutissent aujourd’hui à cette cinquième génération de chronographes : avec un mouvement intégré, l’ensemble du calibre a été conçu pour indiquer et mesurer le temps, offrant à l’horloger une liberté créative totale pour explorer l’esthétique. La roue à colonnes, caractéristique emblématique du calibre, s’offre au regard du porteur à 6 heures. Joyau de la haute horlogerie et signe distinctif de la mécanique, la roue à colonnes sublime l’aspect visuel de la montre tout en affinant le toucher des poussoirs, leur conférant fluidité et réactivité. Elle orchestre par ailleurs les fonctions de démarrage, d’arrêt et de remise à zéro du chronographe, ce qui la rend indispensable au bon fonctionnement de la montre. Dans ce calibre, la roue à colonnes est façonnée avec précision dans de l’acier inoxydable et parachevée d’une décoration en zinc poli. Cette technique exigeante, qui produit un brillant intense, est généralement réservée aux composants de forme singulière. L’embrayage vertical incarne également cette alliance entre tradition et performance. Ce mécanisme est très similaire à celui utilisé dans l’univers automobile pour changer de vitesse.
Situé à 3 heures, le compteur de minutes rotatif à 120° (RMC) est un élément spectaculaire conçu dans une forme isotoxale. Ce compteur présente un affichage en instance de brevet qui porte les chiffres 0, 1 et 2. Tandis que son aiguille tripartite pivote, elle glisse avec élégance devant les chiffres 0 à 9 sur la droite, avec des chiffres rouges surdimensionnés garantissant une lecture aisée. Une fois le chronographe activé, le RMC offre une performance visuelle dynamique et captivante. La deuxième innovation remarquable, le système de frein (SBS), en instance de brevet, est intégré au mécanisme d’embrayage vertical du mouvement. Il confère une stabilité accrue à l’aiguille des secondes du chronographe et en réduit les oscillations. À 9 heures, Roger Dubuis a placé l’un de ses composants emblématiques. Le balancier incliné à 12° offre une visibilité idéale tout en offrant la même inertie qu’un tourbillon. Les composants du mécanisme d’échappement, en silicium diamanté, renforcent les performances de la montre, offrant des propriétés antimagnétiques pour une précision durable. Pour un effet saisissant au poignet, cette montre arbore un boîtier ajouré de 45 mm en or rose 18 carats et des poussoirs squelettés. Ses tons chauds contrastent avec le bracelet en caoutchouc noir, équipé d’un Quick Release System. Mais c’est le cadran symétrique qui opère la véritable séduction, en plongeant le porteur dans un univers esthétique magique. Théâtre vivant, il dévoile différentes pièces mobiles orchestrées dans une parfaite harmonie. Plus le regard s’attarde, plus il découvre de couches, faites de surfaces distinctives et de reliefs variés qui tissent une géométrie expressive. Reliant la montre à l’ADN sport automobile du chronographe, le rotor du fond de boîtier arbore cinq bras évoquant les jantes d’une supercar, sublimés par les lignes épurées signature de Roger Dubuis. Seuls 88 exemplaires de ce garde-temps seront disponibles, en référence au chiffre porte-bonheur de M. Roger Dubuis. Ce nombre magique s’inscrit également en surbrillance sur l’échelle tachymétrique, apportant une nuance subtile mais chargée de sens au design. Outre une réserve de marche de 72 heures, la montre répond aux critères du prestigieux Poinçon de Genève. Pour obtenir ce label, la Maison a méticuleusement décoré les 333 composants à l’aide de 16 différentes techniques de finition. Alliance parfaite entre sportivité et haute horlogerie, l’Excalibur Spider Flyback Chronograph est une montre faite pour les personnes qui aiment l’action. Celles qui embrassent un mode de vie dynamique tout en cultivant raffinement et excellence dans leur style.
UN COMMENTAIRE ? Ce chronographe Excalibur n’est évidemment la montre de Monsieur Tout le monde, ne serait-ce que par son volume (boîtier en or et titane de 45 mm x 17,1 mm d’épaisseur, pour une étanchéité à 100 m), mais aussi par son mouvement automatique d’une intéressante complexité surajoutée à des finitions exceptionnelles et, bien sûr, par son prix qui dépassera allègrement les 100 000 euros (série limitée de 88 pièces). On pourra regretter le parti-pris d’enchevêtrement mécanique qui résulte du squelettage, tout comme on peut se demander si le temps des montres aussi massives que démonstratives n’est pas un peu passé : c’est dur, pour une marque tendance, de devenir démodée…
MAURICE LACROIX Aikonic
En 2016, Maurice Lacroix dévoilait l’Aikon, une montre urbaine qui s’est imposée comme l’emblème de la marque. Aujourd’hui, la maison des Franches-Montagnes enrichit son univers avec une nouvelle collection au caractère affirmé : l’Aikonic. Conçue et assemblée avec soin à Saignelégier, au cœur du Jura suisse, elle intègre des composants issus de la région. Fidèle à la philosophie de Maurice Lacroix, cette collection incarne une excellence horlogère accessible, alliant modernité, précision et authenticité. L’Aikonic est l’incarnation la plus aboutie de l’esprit Aikon. Si elle en conserve les lignes emblématiques et l’allure urbaine, cette nouvelle collection se distingue par un concentré d’innovations — ce que la Maison appelle avec fierté le « savoir-faire IC ». Ce sigle fait référence à une série d’avancées techniques et esthétiques : l’introduction de matériaux novateurs pour le cadran et le boîtier, un mouvement d’une sophistication remarquable, ainsi que le système breveté ML Easy Change, à la fois ingénieux et pratique. Le cadran de l’Aikonic, réalisé en carbone, affirme d’emblée sa singularité. Contrairement aux motifs tissés classiques issus de fibres de carbone entrelacées, Maurice Lacroix a opté pour une disposition unidirectionnelle, orientée nord-sud. Ce choix donne naissance à des lignes dynamiques, aux nuances subtiles de gris et de noir, rendant chaque cadran véritablement unique. Traditionnellement réservé à la Haute Horlogerie, ce matériau d’exception est ici réinterprété dans une approche plus accessible. Pour concevoir ce cadran, la marque a élargi son champ d’inspiration au-delà du monde horloger, collaborant avec une entreprise spécialisée située à seulement 40 kilomètres de sa manufacture de Saignelégier. Ce partenariat local illustre la volonté constante de Maurice Lacroix de marier innovation et artisanat de proximité. En découvrant l’Aikonic pour la première fois, les amateurs de l’Aikon reconnaîtront les six cavaliers emblématiques à double largeur ornant la lunette — un détail signature depuis le lancement du modèle originel en 2016. Ces éléments distinctifs ont inspiré le design des aiguilles des heures et des minutes, des index ainsi que de la couronne, affirmant la cohérence esthétique de la collection. La couronne, dotée d’une texture subtilement tactile, facilite la prise en main. Comme la lunette, elle est façonnée en céramique mate, un matériau à la fois inaltérable, résistant aux rayures et insensible auxeffets du temps.
Le boîtier en acier alterne surfaces polies et brossées verticalement, révélant un jeu de finitions sophistiquées. Le bracelet s’attache au boîtier par des fixations ultra-brillantes, accentuant le contraste visuel. Les flancs du boîtier, pour leur part, intègrent des chanfreins évolutifs qui captent et reflètent subtilement la lumière, conférant à l’ensemble une allure élégante et maîtrisée. Pour une lisibilité optimale en toute circonstance, le verre saphir est doté d’un traitement antireflet de dernière génération, appliqué sur ses deux faces. Ce revêtement assure non seulement une transmission lumineuse supérieure, mais renforce également la résistance du verre à l’eau salée — une preuve supplémentaire de la rigueur technique et esthétique portée à chaque détail de l’Aikonic. L’Aikonic est livrée avec un bracelet sport en caoutchouc rehaussé d’un insert en caoutchouc imitation textile, soulignant son esprit urbain et dynamique. Elle intègre également une innovation brevetée qui incarne parfaitement la philosophie de Maurice Lacroix : le système ML Easy Change. Ce mécanisme ingénieux permet à l’utilisateur de remplacer le bracelet en toute simplicité, sans outil, sans loquet apparent ni levier visible. Lorsque la rangée centrale de maillons rencontre le boîtier, elle pivote, ce qui permet de séparer le bracelet de la montre. Pour remettre le bracelet en place, il suffit de l’aligner et de le pousser jusqu’à ce qu’il s’enclenche. Pour accompagner cette nouvelle création haut de gamme, Maurice Lacroix a développé un mouvement automatique à la hauteur de ses ambitions. Fidèle à sa philosophie de collaboration locale et d’excellence accessible, la Maison s’est associée à Soprod, manufacture horlogère de renom située à moins de 10 kilomètres de Saignelégier. De cette synergie est né le calibre ML1000, un mouvement d’une grande sophistication, visible à travers le fond transparent du boîtier. Parmi les nombreux raffinements mécaniques, on remarque un pont de balancier fixé par deux vis, assurant une stabilité accrue tout en créant une architecture parfaitement symétrique. La masse oscillante, généreusement dimensionnée pour une fiabilité optimale, a été subtilement ajourée afin de dévoiler les finitions soignées du mouvement : vis bleuies, perlage et Côtes de Genève viennent témoigner d’un niveau de finition rare dans cette catégorie. Doté d’une esthétique remarquable, le calibre ML1000 offre une précision moyenne quotidienne impressionnante de ± 4 secondes et une réserve de marche prodigieuse de 60 heures.
UN COMMENTAIRE ? Une vraie montre contemporaine, avec différentes touches avant-gardistes (lunette et couronne en céramique, cadran en carbone, calibre automatique de haute précision – plus ou moins 4 secondes par jour – avec 60 heures de réserve de marche), dans un format raisonnable (43 mm x 11 mm, étanche à 100 m) et à un prix qui ne l’est pas moins (environ 3 000 euros avec un bracelet en caoutchouc très esthétique). Stéphane Walser, le CEO de Maurice Lacroix, explique : « Avec l’Aikonic, notre ambition était de repousser les limites de notre savoir-faire en intégrant des innovations techniques, des matériaux d’avant-garde et des composants issus de notre région. Le résultat est une montre au design affirmé, raffinée dans ses moindres détails, qui reflète pleinement l’identité du Jura suisse. À travers ce modèle, nous continuons d’exprimer notre engagement : offrir une excellence horlogère accessible, sans compromis sur la qualité ni sur l’authenticité »…
AUDEMARS PIGUET Code 11.59 tourbillon (cadrans en pierre naturelle)
À l'occasion de son 150e anniversaire, la manufacture suisse deHaute Horlogerie Audemars Piguet a le plaisir de dévoiler trois références éclatantes aux cadrans en pierre naturelle au sein de la collection Code 11.59 by Audemars Piguet. Ce trio en édition limitée,inspiré du Tourbillon Volant Automatique de 38 mm lancé plus tôt cette année, fait renaître la longue tradition de cadrans en pierre naturelle de la marque, tout en apportant une puissante touche d'éternité à la collection. Décliné en racine de rubis, sodalite bleue et malachite verte, chaque cadran est associé, dans cet ordre, à une boîte en or gris, rose ou jaune 18 carats. La présence d'un tourbillon volant, habituellement réservé aux montres de plus grande taille, reflète la volonté de la Manufacture de concevoir des complications prestigieuses à la fois versatiles et expressives. Les propriétés énergétiques des pierres précieuses et leur éclat lumineux apportent quant à elles une touche d’élégance tout en raffinement. La nouvelle Code 11.59 by Audemars Piguet Tourbillon Volant Automatique de 38 mm arbore un cadran en pierre d'exception, décliné en racine de rubis rouge, en sodalite bleue ou en malachite verte. Audemars Piguet commence à explorer le potentiel esthétique des cadrans en pierre naturelle dans les années 1960. Exigeant un savoir-faire exceptionnel, chaque cadran est réalisé à partir d'une fine couche de pierre, minutieusement taillée et polie pour préserver son intégrité tout en révélant son éclat naturel. Les variations de tons, les veinures et la richesse de texture inhérentes à chaque pierre sont le gage qu’aucun cadran n’est identique. Au-delà de leur rareté et de leur beauté physique, les pierres précieuses sont depuis longtemps porteuses de significations symboliques, en résonance avec les multiples dimensions de l’expérience humaine. On leur attribue également des propriétés énergétiques uniques : elles auraient des bienfaits sur l'équilibre émotionnel, le bien-être et l’assurance.
Pour ce trio exclusif, Audemars Piguet a soigneusement sélectionné des pierres précieuses du monde entier : la racine de rubis de Tanzanie, associée à la vitalité et à la protection ; la sodalite bleue du Brésil, symbolisant le calme et la clarté ; et la malachite verte de Zambie, réputée pour favoriser la croissance et la transformation. Pour beaucoup, ces matériaux sont plus que décoratifs : ils ont une portée émotionnelle, faisant de chaque montre à la fois un talisman et une merveille mécanique. Chaque nouvelle référence a été soigneusement conçue pour mettre en lumière la beauté naturelle du cadran en pierre et la mécanique sophistiquée du tourbillon volant automatique extra-plat positionné à 6 heures. Le matériau de la boîte a été précisément sélectionné pour sublimer le caractère de chaque pierre : or gris 18 carats pour la racine de rubis, or rose 18 carats pour la sodalite bleue et or jaune 18 carats pour la malachite verte. L’or se prolonge sur les aiguilles ainsi que sur les détails subtils qui encerclent et ornent la cage du tourbillon, créant un contraste visuel riche et harmonieux avec le cadran en pierre. L'alternance de finitions satinées et polies sur la surface de la boîte crée un subtil jeu de lumière, tandis que le revêtement luminescent des aiguilles assure une lisibilité optimale dans l’obscurité. Pour compléter le design, les couleurs vives du cadran se poursuivent harmonieusement jusqu’aux bracelets en alligator à grandes écailles carrées assortis. Un bracelet interchangeable en caoutchouc de la même couleur est également disponible sur demande, offrant davantage de versatilité pour un usage quotidien.
Au cœur de ces nouvelles créations bat le Calibre 2968, le mouvement à tourbillon volant automatique de la Manufacture, spécialement conçu pour les montres de moins de 41 mm. Introduit en 2022 sur la Royal Oak RD#3 (d'abord en 39 mm, puis en 37 mm), ce calibre extra-plat a fait ses débuts cette année dans la collection Code 11.59 by Audemars Piguet en 38 mm. D'une épaisseur de seulement 3,4 mm, cette complication de haut vol a été repensée et redessinée pour en réduire la largeur, tout en conservant les proportions initiales de la cage. Pour la première fois, la cage du tourbillon en titane est équipée d'un entraînement périphérique afin de gagner en légèreté, tandis qu'un échappement à grande amplitude permet d’améliorer la fiabilité, la distribution d'énergie et la précision. Contrairement à un tourbillon traditionnel, la cage du tourbillon volant n’est tenue que par le bas, ce qui lui confère une allure gracieuse, en lévitation au-dessus du fond en pierre naturelle du cadran. Fruit d’une expertise de plusieurs générations, la Code 11.59 by Audemars Piguet Tourbillon Volant Automatique de 38 mm établit une nouvelle norme en matière de miniaturisation, démontrant que savoir-faire technique et élégance ergonomique ne sont pas incompatibles, mais représentent au contraire deux facettes d’une même vision. Avec son architecture raffinée, la boîte de 38 mm incarne à la fois la maîtrise technique et l’intention artistique, offrant une expérience horlogère puissante dans un format aux proportions harmonieuses. Depuis sa fondation, l'héritage d'Audemars Piguet en matière de design et de diversité stylistique s’est largement nourrit des goûts et des exigences des femmes. Souvent portées en pendentif, en broche ou en bague, les premières montres féminines ont offert aux horlogers un tremplin d'innovation, alimentant la quête de miniaturisation de la Manufacture et son rôle pionnier dans le développement de la montre-bracelet au tournant du XXe siècle. La marque s’est ainsi distinguée par une série de premières mondiales dans les catégories de l’extra-plat et de la petitesse. Réduire la taille des composants sans compromettre leur fonctionnalité exige une précision et un savoir-faire exceptionnels. Les plus petites pièces doivent être fabriquées avec le plus grand soin pour garantir leur parfaite harmonie. Au fil du temps, les horlogers d'Audemars Piguet n’ont cessé de chercher à optimiser les mouvements compliqués en vue de les adapter à des formats toujours plus petits. En plus d’améliorer les performances et l'esthétique des montres de la marque, leur quête a rendu les complications plus accessibles et confortables à porter, quelle que soit leur taille. Aujourd'hui, Audemars Piguet propose des garde-temps qui transcendent les genres et les conventions. Chaque pièce est une vibrante expression personnelle, incarnant l'attachement de la Manufacture à l'excellence artistique et à la création d’un lien émotionnel durable.
UN COMMENTAIRE ? Une jolie série, qui appellerait d’ailleurs un coffret pour d’opulents collectionneurs qui disposeraient d’à peu près 150 000 euros par couleur : on appréciera la discrétion de ces boîtiers en or de 38 mm x 9,6 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et dotés d’un mouvement automatique à tourbillon dont la réserve de marche est donnée pour 50 heures. On goûtera également l’harmonisation de la couleur de l’or de ces boîtiers avec la couleur de la pierre du cadran…
HAMILTON Khaki Pilot Pioneer 43 mm
Hamilton enrichit fièrement sa collection iconique Khaki Pilot Pioneer avec trois nouvelles références : la Mechanical 43 mm et l’Automatic 38 mm. Ces garde-temps rendent hommage à la riche histoire de Hamilton dans le domaine aéronautique et militaire, en s’inspirant de la légendaire montre de poche Model 23 de la Seconde Guerre mondiale, utilisée par les navigateurs de l’U.S. Army Air Force.Le modèle 43 mm se distingue par un boîtier en bronze associé à un cadran blanc coquille d’œuf grainé et un bracelet en cuir tanné végétal, qui se patinera au fil du temps, témoin du temps qui passe et de l’héritage. De leur côté, les modèles automatiques 38 mm se parent de teintes sophistiquées bordeaux ou vert mousse, complétées par une lunette tournante colorée et des bracelets en cuir réalisés selon la technique traditionnelle du coupé franc, alliant esthétique vintageraffinée et durabilité. Ces deux modèles incarnent l’engagement d’Hamilton envers un design intemporel, un savoir-faire expert et un héritage profondément ancré dans l’aviation.
UN COMMENTAIRE ? Style rétronostalgique amusant, habile déclinaison en 43 mm de modèles vintage nettement plus petits ou de montres de poche nettement plus grandes, bonne idée du bronze associé à un cadran grainé, excellent narratif historico-aéronautique : que demander de plus pour une montre facturée dans les 1 600 euros (boîtier de 43 mm x 13 mm, étanche à 100 m et mécanisé par un mouvement automatique de nouvelle génération disposant de 46 heures de réserve de marche) ? Hamilton reste plus que jamais une des marques les plus légitimes du Swatch Group...
CZAPEK Antarctique Rattrapante « R.U.R. »
Les robots finiront-ils par gouverner nos vies ? Ou les Rare People de Czapek sauront-ils s’affranchir de ce destin ? La réponse se cache peut-être dans la nouvelle Antarctique Rattrapante « R.U.R. », où le visage de metal d’un robot ajoute une animation ludique aux mécanismes visibles côté cadran. Dès que le chronographe s’enclenche, ses yeux changent de couleur : au départ, ils s’illuminent de jaune (clin d’œil aux Shrikes du film Mortal Engines). À l’arrêt, ils s’embrasent de rouge. Et lors de la remise à zéro, ils virent au bleu. À y regarder de plus près, le cadran R.U.R. se distingue subtilement des précédentes Antarctique Rattrapante : aiguille de chronographe blanche, aiguille rattrapante en aluminium bleu terminée d’une pointe blanche. Sur le registre périphérique des secondes et sur les deux sous-compteurs, des symboles « XX » apparaissent : le langage du robot – un alphabet créé spécialement pour R.U.R., inspiré de l’écriture Yautja des films Predator (vous vous souvenez du compte à rebours ?) et jouant avec le « X » de Xavier (aucun prix pour deviner qui est derrière cette idée !). La tête du robot, fruit de l’artisanat de MD’Art, partenaire de longue date de Czapek, est un chef-d’œuvre miniature à part entière. Sculptée en titane, elle est découpée, polie à la main puis gravée au laser ; chacun de ses yeux est délicatement micro-peint à la main dans des teintes néon et ce pour les trois couleurs. « Quand nous avons lancé l’Antarctique Rattrapante en 2021, un de nos actionnaires a immédiatement suggéré d’intégrer un robot au mouvement, pour magnifier la beauté du mécanisme », raconte Xavier de Roquemaurel,CEO de Czapek & Cie. « Puisque la quête de la Beauté – mécanique autant qu’esthétique – est au cœur de notre philosophie, et que nous cherchons sans cesse à la réinventer, nous avons accueilli l’idée avec enthousiasme. Mais l’inspiration véritable nous est venue… d’encore plus loin. »
La découverte que le mot robot avait été offert au monde un siècle plus tôt par un certain Čapek (orthographe tchèque) rendait l’idée de la Rattrapante-robot absolument irrésistible. Karel Čapek, intellectuel de premier plan, s’inquiétait déjà du matérialisme scientifique au début du XXᵉ siècle. Sa pièce R.U.R. – Rossum’s Universal Robots, où des hommes mécaniques conçus pour travailler sur des chaînes de montage mais qui se révoltent contre leurs maîtres humains, critique le potentiel déshumanisant de la science et de la technologie. Jouée pour la première fois à Prague en 1921, elle fut traduite en 30 langues en deux ans. (Le premier tirage original se trouve au Musée de la Science-Fiction d’Yverdon, Suisse.) Dans les premiers brouillons de sa pièce, Čapek nommait ses créatures labori, du latin pour « travail », puis, sur suggestion de son frère Josef, il adopta le terme tchèque roboti – « robots » en anglais. Le mot avait en fait été mentionné pour la première fois dans l’Oxford English Dictionary en 1839, désignant « un système d’asservissement en Europe centrale par lequel le loyer d’un locataire était payé en travail forcé ». Grâce à Čapek, robot a pris la signification universelle que nous connaissons, et sa pièce a ouvert la voie à des univers dystopiques tels que Terminator ou Blade Runner.. Un siècle plus tard, ses questionnements résonnent encore dans nos débats sur l’automatisation, l’intelligence artificielle, le cloud, le transhumanisme… autant de questions essentielles sur le rapport entre l’humain et la technologie qui préoccupaient Karel Čapek. Créé en collaboration avec Jean-François Mojon de Chronode, le calibre SXH6 de Czapek retourne littéralement le mécanisme de la rattrapante pour révéler sa beauté. Alors que le mécanisme du chronographe se trouve normalement sous le calibre, dans l’Antarctique Rattrapante, ces deux complications occupent le devant de la scène, côté cadran. Un pont « tripode » central maintient un train de minutes satellite breveté ainsi que le mécanisme de rattrapante. Chaque moitié du mouvement est visuellement ancrée par une roue à colonnes : une à 12 h pour le chronographe et une à 6 h pour la rattrapante. L’ensemble du fonctionnement du chronographe est ainsi visible : l’engagement de l’embrayage horizontal, l’action des pinces de rattrapante, et le travail des deux roues à colonnes qui agissent en opposition et en tandem avec l’activation des deux poussoirs. Avec une rattrapante, le regard se concentre souvent sur le mouvement des aiguilles.
Sur l’Antarctique Rattrapante R.U.R., grâce au changement de couleur des yeux du robot, l’attention se porte directement sur la complexité et la beauté mécanique du mécanisme. Respectant le principe d’intégration de la forme et de la fonction, le robot est placé sur la roue à colonnes du chronographe, de sorte que chaque clic des colonnes (déclenché par l’activation des poussoirs stop-reset-start) se traduise par un changement de couleur des yeux. Comme souvent chez Czapek, derrière l’apparente simplicité de l’idée se cache de nombreux défis. Trouver le traitement de surface de la tête qui mette en valeur ses volumes tout en créant un contraste avec les éléments environnants a nécessité de longues expérimentations. Choisir la couleur et la finition idéales pour garantir la vivacité des yeux et le contraste avec la tête a également impliqué de nombreux ajustements. À ce niveau de détail, le moindre changement affecte l’équilibre de l’ensemble. Pour assurer un montage parfait de la tête sur le mouvement, Chronode a développé un gabarit spécial afin d’indexer toutes les roues et pièces liées à la tête. La rattrapante est l’une des complications les plus prestigieuses de l’horlogerie – elle se distingue des chronographes classiques par une paire de pinces qui immobilise instantanément l’une des l’aiguilles du chronographe lorsque l’on actionne le poussoir de rattrapante. Pendant ce temps, l’autre continue de mesurer le temps. Lorsque les pinces sont relâchées, l’aiguille immobilisée « rattrape » sa compagne. Mais l’Antarctique Rattrapante R.U.R. va encore plus loin : au cœur du mouvement, un isolateur ingénieux permet de découpler complètement les deux roues des secondes du chronographe sans générer de friction dans le reste du mécanisme, réduisant ainsi fortement les perturbations chronométriques. Avec cette fonction supplémentaire, la R.U.R. constitue une avancée dans la construction de la rattrapante Czapek. Les calibres Czapek se distinguent par la richesse de leurs finitions à la main, créant un jeu de lumière qui amplifie la beauté de l’architecture du mouvement. Sur le cadran, les têtes de vis et roues à colonnes polies miroir contrastent avec les leviers et ponts anglés à la main et le fini sablé mat de la platine principale. Au dos, visible à travers le fond en saphir, le rotor en or rose recyclé 5N est mis en valeur par des ponts sablés mats soulignés de chanfreins polis à la main et d’autres finitions incluant roues satinées circulaires et vis poli noir. Le rotor remonte un unique barillet fournissant 60 heures de réserve de marche à ce mouvement 4 Hz. Le bracelet intégré, en harmonie avec le boîtier de 42,5 mm, reprend les finitions du mouvement avec ses surfaces satinées et ses maillons en C parfaitement polis.
UN COMMENTAIRE ? Cette « rattrapante » – complication pas si courante chez les indépendants de la haute horlogerie – est une des montres les plus intéressantes de la rentrée 2025 : l’équipe de Czapek la propose pour un peu plus de 60 000 euros hors taxes, ce qui n’est pas donné (boîtier en acier de 42,5 mm x 15,3 mm d’épaisseur, ce qui manque nettement de sveltesse, étanche à 120 m et doté d’un mouvement chronographe mono-poussoir à rattrapante, prévu pour 60 heures de réserve de marche (série limitée de 77 pièces). La bonne idée reste d’avoir mis en place le module du chronographe et ses deux roues à colonnes bien visibles côté cadran, ce qui permet d’en vérifier les finitions de haute horlogerie.
U-BOAT Darkmoon Anniversary (édition spéciale 25e anniversaire)
Vingt-cinq ans de design audacieux célébrés avec une édition spéciale Darkmoon : 300 pièces par version, trois couleurs de cadran, boîtier de 46,50 mm en acier ou en PVD noir. En 2025, U-Boat fête son premier quart de siècle. Vingt-cinq ans de vision indépendante, de style hors normes et de passion pour l’horlogerie italienne. Pour célébrer cet anniversaire, la maison de Lucques présente une édition limitée spéciale de sa collection Darkmoon, revisitée en six variantes exclusives, limitées à seulement 300 exemplaires chacune. Le nouveau Darkmoon Anniversary se distingue par un boîtier de 46,50 mm — plus grand que les modèles précédents — grâce à une lunette surdimensionnée qui accentue sa présence au poignet. Il est proposé en acier 316L satiné ou avec un traitement PVD noir, et décliné en trois couleurs de cadran — noir, vert et bleu à finition soleil — pour un total de six références uniques. Sous le verre saphir bombé, le caractère distinctif de la ligne prend vie grâce à la technologie « Oil Immersion » : tout le mouvement est plongé dans une huile spéciale qui apporte une profondeur saisissante et rend le cadran vibrant, accompagné d’une bulle de compensation qui se déplace librement à sa surface.
Le mouvement est un Ronda 762 Swiss Made fiable, avec aiguilles des heures et minutes, ainsi que des chiffres métalliques appliqués, tous traités avec du Super-LumiNova beige pour une lisibilité optimale. À six heures, une plaque portant l’inscription « Anniversary » et le logo du 25e anniversaire souligne l’exclusivité de cette édition. Le fond du boîtier est doté du célèbre « Locking Ring System » avec anneau de serrage à vis et trappe pour un changement rapide de la pile ou un éventuel remplissage d’huile. Le tout est complété par un numéro de série gravé au laser et un QR code qui permet, via smartphone, d’accéder à une expérience immersive dans l’univers U-Boat. Chaque montre est équipée d’un bracelet en silicone à attache rapide, facilement interchangeable grâce à un système de libération pratique et sûr, avec une boucle à ardillon en acier 316L ou avec une finition PVD, selon la version. Cette collection anniversaire Darkmoon rend hommage à la liberté créative et à l’identité anticonformiste qui ont toujours caractérisé la marque et son fondateur, Italo Fontana. Une édition à collectionner, à porter dans sa couleur préférée, en attendant les prochaines créations qui accompagneront les 25 prochaines années de U-Boat.
UN COMMENTAIRE ? Une U-Boat qu’on pourrait qualifier de « modérée », sinon de moins « extrémiste », qui confirme le retour de cette sympathique marque italienne à des montres plus « normales » — sans pour autant faire les mêmes montres que tout le monde. Ce dont personne ne se plaindra, surtout quand on constate que U-Boat propose cette montre du vingt-cinquième anniversaire à environ 1 500 euros (boîtier de 46,6 mm, ce qui n’est pas mince, étanche à 50 m et animé par un mouvement électronique suisse Ronda). Cette édition limitée compte 300 pièces, disponibles en trois couleurs de cadran (blue soleil, noiret green soleil) et deux options de boîtiers (acier ou acier PVD noir).
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS