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VENDREDI : L'oeuf en chocolat serti de diamants que l'humanité attendait impatiemment depuis des millénaires !

Le pouls de la France horlogère bat ce week-end à Belles Montres, un salon grand public qui vit cette année le dernier épisode de sa saison 1 : la saison 2 s'isolera-t-elle dans une haute horlogerie de plus en plus évanescente ou fera-t-elle de la place pour les nouvelles montres intelligentes ?  ▶▶▶ ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (développements ci-dessous)...❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le …


Le pouls de la France horlogère bat ce week-end à Belles Montres, un salon grand public qui vit cette année le dernier épisode de sa saison 1 : la saison 2 s'isolera-t-elle dans une haute horlogerie de plus en plus évanescente ou fera-t-elle de la place pour les nouvelles montres intelligentes ?

 
ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,
RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (développements ci-dessous)...
❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité... ❏❏❏❏ BELLES MONTRES 2013 : que de questions avant le salon (un peu d'inquiétude aussi) et que de réponses trop floues pendant cette édition de transition, avant d'aborder 2014, l'inévitable remise en cause du concept actuel et la réflexion même sur le périmètre des marques invitées... ❏❏❏❏ RALPH LAUREN : encore un tourbillon qui ne sert qu'à justifier une rançon sans la moindre justification esthétique ou mécanique... ❏❏❏❏ SAMSUNG OU PAS SAMSUNG : une marque électronique d'entrée de gamme a-t-elle sa place à Belles Montres ? ❏❏❏❏ ORDRE MILITAIRE ET HOSPITALIER DE SAINT-LAZARE DE JÉRUSALEM : le premier chapelain en soutane débarque à Belles Montres pour remettre à l'heure ses montres ecclésiastiques... ❏❏❏❏ VISCONTI : laisser sa propre collection de montres quand on sait faire des stylos, c'est bien, mais pourquoi se tirer une balle dans le pied avec un design générateur d'échec ? ❏❏❏❏ LAURENT FERRIER : la polémique rebondit dans le New York Times... ❏❏❏ ICE-WATCH : décision en décembre pour gagner ou perdre contre les exigences du Swatch Group... ❏❏❏❏ ZENITH : en l'honneur de l'Aéronavale italienne, qui fête ses cent ans... ❏❏❏❏ CASSE DU SIÈCE : 103 millions d'euros de bijoux braqués en quelques secondes, est-ce vraiment si facile ? ❏❏❏❏ ARTYA TATTOO : tant qu'à avoir une montre dans la peau, autant l'y garder... ❏❏❏❏ SHAWISH : l'oeuf en chocolat le plus cher du monde (ci-dessous), c'est une double gourmandise à déguster sans modération pourvu qu'on ait les moyens...
 
 SHAWISH
On en avait toujours rêvé, de cet oeuf en chocolat !
◉◉ C'est vrai, ça, après tout : depuis des millénaires, l'humanité rêvait de s'offrir des oeufs en chocolat sertis de diamants. Shawish, la jeune marque de joaillerie genevoise, a osé l'oeuf à 32 000 CHF : il devrait bientôt être enregistré dans le Livre Guinness des records.  « Nous croyons à l’impossible et nous voulons être associés à l'exceptionnel », répète son fondateur, Mohamed Shawesh, qui ne manque pas d’imagination, comme en témoignent ses dernières collections. Cette pièce unique a été développée avec le chocolatier français Philippe Pascoët, un Breton chocolamaniaque installé en Suisse. Au cœur de l’œuf en chocolat noir du Venezuela (65 %), qui fait 20 cm de haut, un pendentif Dandy Emerald de la ligne Magic Mushroom : Champignon ? Sur un pied finement godronné se pose un chapeau charnu serti de 314 diamants blancs (5,44 cts) ponctué de 64 émeraudes (0,9 ct). Une gourmandise à déguster (ci-dessus) sans modération pour peu qu’on puisse se l’offrir et à dévorer des yeux autant que du palais. Pour les gourmands quasi-nécessiteux du nouveau luxe international, les deux maisons ont développé une édition limitée de 14 exemplaires, plus petits, à des prix plus accessibles (compter tout de même 2 500 euros) : on y découvrira un Mini Mushroom Diamond en or blanc 18 carats, et serti de 46 diamants (0,32 cts). Une idée de cadeau très originale qui fera sensation sous le sapin. Pas belle, la vie rêvée des riches ?
 
 
 
 
 BELLES MONTRES 2013
La communauté horlogère s'enferme au Louvre...
◉◉ Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux qui n'exposent pas : une fête de famille, ça se fête en famille, même quand on a choisi de bouder – le plus souvent pour d'obscures et irrationnelles motivations – le plus grand rassemblement européen de la communauté horlogère [on ne parle ici que des salons grand public]. Cette septième édition était d'autant plus attendue que c'était la première sous le pavillon du Point, magazine qui a récemment racheté Belles Montres. Un peu moins d'exposants (42, contre une soixantaine l'année dernière), un peu moins de grandes marques, un peu moins d'indépendants mobilisés pour la circonstance, c'est un peu plus de place pour les « résistants de l'intérieur » et une circulation plus fluide dans les allées. Comme toujours, les pièces les plus intéressantes– celles qui ne sont pas encore commercialisées – étaient dans les poches des patrons, mais certaines vitrines méritaient le détour : nous y reviendrons ces jours-ci...
◉◉◉◉ La bonne question que tout le monde se posait, c'était justement l'avenir de Belles Montres. Pour Le Point, ce salon est stratégique à différents titres et on peut prêter à l'équipe commerciale du magazine l'intention de le soutenir et de le défendre bec et ongles. Ceci alors que le concept initial de Belles Montres commence à fatiguer : les grandes marques qui en assuraient la prospérité (relative et au moins médiatique) ne veulent plus se mêler à ces confrontations démocratiques, ni se confronter aux maisons concurrentes, et le rituel compassé n'a pas évolué en sept ans, alors que tout l'environnement extérieur de l'horlogerie a changé, de même que les attentes des amateurs – qui sont, eux, de plus en plus nombreux. Pour résumer, il faut tout changer de Belles Montres pour que rien ne change, selon la magistrale formule de Lampedusa. Dans ce contexte, loin d'être choquante, la présence de Samsung – première montre d'entrée de gamme et première marque exclusivement électronique dans l'histoire des exposants – est peut-être tout simplement pionnière : un salon national doit répondre à la réalité d'une demande nationale, et non au marketing international de marques aux stratégies trop globales pour être localement pertinentes. On peut parfaitement imaginer Belles Montres avec un mix de marques beaucoup plus mélangées : le vrai luxe, aujourd'hui, ce n'est pas de se pousser du col dans un stand doré sur tranches, mais de savoir parler à ses consommateurs en leur communiquant une passion dont on devine vite la sincérité ou la préfabrication.
◉◉◉◉ Difficile à admettre après des années d'une montée en gamme aussi vertigineuse que dangereuse ? Sans doute, mais la stratégie précédente – trop liée à des groupes de luxe aussi inconstants que déroutants – n'a pas été sanctionnée par le marché : la motivation majoritaire des visiteurs de Belles Montres reste le carré des « Petits Suisses » – cette réserve d'Indiens qu'on ne trouve généralement pas dans les vitrines des détaillants français. L'autre motivation forte, c'est la rencontre communautaire, la convivialité horizontale (entre amateurs, qui se donnent là des rendez-vous épiques) et la cohésion affinitaire : autant organiser cette volonté de regroupement mammifère – ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, sinon dans d'improbables recoins obscurs. Un salon comme Belles Montres est un creuset inévitable pour la formation de l'opinion commune et pour l'entretien d'une image : on est loin des impératifs de rentabilité commerciale. C'est comme le travail de la laque au Japon : une couche de laque, un polissage, une couche de laque, un polissage. Logiquement, il ne devrait rien rester. Dans les faits, la transparence et la profondeur se créent, en assurant la pérennité du décor choisi. Question de patience et de savoir-faire : encore faudrait-il que les stratégies des marques cessent d'être myopes et se déploient dans le temps avec cette cohérence que donne une vision à long terme [long = plus de cinq ans, ce qui n'est pas trop demander]. De même qu'on ne sait pas trop à quoi « servent » les réseaux sociaux, où il faut malgré tout intervenir, il est difficile de pondérer ou de mesurer l'impact marchand de ces salons, mais on a la certitude de leur utilité... quelque part pour quelque chose (mais quoi ?)...
 
 
 
 
 BELLES MONTRES 2014 ?
Le pouvoir déflagrant du facteur Samsung...
◉◉ Pour ou contre la présence de Samsung parmi les marques de montres ? Pour ou contre la présence d'une marque qui ne fait que des montres électroniques, aux alentours de 300 euros, dans un salon que sa pétition de principe réservait aux marques relevant de la haute horlogerie ou du « haut de gamme » [concept élastique et mystérieux qui a permis d'inclure Oris, mais d'exclure TAG Heuer] ? Pour ou contre l'irruption à Belles Montres d'une offre qui – pour beaucoup d'amateus intégristes – relève du bracelet électronique plus que de la montre au sens classique du terme. Questionnée à ce sujet, la (nouvelle) direction de Belles Montres a laissé entendre que l'espace concédé à Samsung relevait un peu du hasard (?) et que la présence de la Galaxy Gear au voisinage des quantièmes perpétuels de A. Lange & Söhne n'était en rien influencée par les généreux budgets publicitaires alloués au Point (nouveau propriétaire de Belles Montres) par Samsung, marque dont il a été vivement souligné – non sans une certaine discourtoisie vis-à-vis de cet exposant – qu'elle ne relevait en rien de la haute horlogerie tout en nous répétant avec insistance que Belles Montres visait exclusivement la haute horlogerie. Un discours à la François Hollande, qui n'a convaincu personne, mais qui remet sur la table, une fois de plus, le destin que se rêve Belles Montres [internationalisation en vue !] et la voie d'avenir que le salon doit emprunter pour être et durer...
◉◉ Au risque de choquer les vestales de la mécanique, il nous paraît évident que Samsung a sa place dans un salon comme Belles Montres, qui a prouvé, au cours de ces dernières années, à quel point la haute horlogerie était une axe stratégique risqué, avec des marques partenaires d'autant plus inconstantes et capricieuses qu'elles se considèrent comme le nombril du monde horloger. Au contraire, dans les années à venir, Belles Montres a une carte originale à jouer : celle qui reflète les réalités de la vraie consommation autochtone [une pyramide qui aurait Rolex et Omega comme pointe, avec Ice-Watch et Swatch en base, et un coeur de marché situé au carrefour des marques de mode, des nouvelles références de la créativité accessible et des nouvelles montres intelligentes], les grandes marques suisses s'offrant des espaces pour séduire une clientèle aspirationnelle plus que des clients potentiels. Il faut admettre que, volens nolens, Apple et ses iWatch auront un jour leur place à Belles Montres, de même que Burberry ou Louis Vuitton, Karl Lagerfeld et Calvin Klein, Sevenfriday et Briston, Louis Pion et Fossil, Franck Muller et MB&F, etc. L'avenir d'un rendez-vous affinitaire n'est pas dans la ségrégation, mais dans l'agrégation communautaire élargie, sous les seules bannières de la créativité et d'une éternelle passion pour le fétiche – la prothèse numérique, l'objet transactionnel, le garde-temps patrimonial, le repère statutaire [rayez les mentions inutiles] – qu'on porte au poignet...
 
 
 
 
 ARTYA TATTOO
La montre qu'on ne risque pas d'oublier...
◉◉ Pour voler la montre de Marco Garcia, il faudra lui couper le bras, mais un bon conseil d'ami d'avant d'essayer : ne venez pas seul, Marco est instructeur de close combat militaire en même temps qye patron de la Black Belt Spirit Academy de Genève – d'où sa passion pour les montres Black Belt, une des meilleures idées (une des plus sages) du toujours bouillonnant Yvan Arpa (Artya et quelques autres entreprises). Vous aurez compris que la montre est tatouée, ce qui permet de la porter sans se blesser au cours d'un combat : on peut aussi opter pour une vraie montre, qu'on laissera au vestiaire avant de tenter un assaut...
 
 
 
 
 LES IN–10–CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉ CHAISES MUSICALES : on parle beaucoup de l'arrivée chez Poiray [la marque de joaillerie française qui se relance avec un nouvel actionnaire] du « patron » français d'une grande marque. Il a donné sa démission pour la fin de l'année, mais il est déjà très présent chez Poiray – ce qui lui permet de se familiariser avec un métier joaillier – très partiellement horloger – dont il n'a pas vraiment d'expérience...
 
◉◉ VISCONTI : et hop, une nouvelle marque d'instruments d'écriture à se lancer dans la montre ! Visconti se risque à son tour sur ce terrain, avec un design dont on sait parfaitement – avec un minimum de culture horlogère, mais sans doute est-ce une lacune dans l'équipe de Visconti – qu'il a toujours conduit les marques ou les modèles à leur perte. Choisi par Visconti avec un étonnant optimisme pour célébrer son vingtcinquième anniversaire, le type de boîtier structuré par deux arches lancées au-dessus du cadran n'a jamais rencontré le moins succès commercial : c'est une sorte de fantasme de designer qui revient périodiquement comme le virus de la grippe et qui produit les mêmes effets pathologiques. Sur la papier, c'est séduisant et bien architecturé ; sur une table de vente et au poignet, c'est décevant et trop dérangeant pour convaincre...
 
 
◉◉ RALPH LAUREN : apparemment, le tourbillon est toujours considéré comme un must horloger et comme une référence probante pour certaines marques, toujours en quête de leur légitimité horlogère et pressée de prouver leurs quartiers de noblesse. Pour le prochain SIHH, Ralph Lauren va donc nous proposer une mécanique à tourbillon « volant » – achetée sur étagère du côté de l'ex-Fabrique du temps (intégrée depuis chez Louis Vuitton) – dotée d'un micro-rotor (automatique) et d'une quarantaine d'heures d'autonomie [ce qui n'est pas très performant]. En échange d'un peu plus de 70 000 euros, l'amateur pourra profiter d'un cadran serti de loupe d'orme façon tableau de bord de Bugatti, avec un joli traitement noir des surface métallique et des index aussi contrastés que les aiguilles. Traitée dans la moindre originalité, la lourdeur esthétique de l'ensemble tourbillon-échappement détonne avec le reste du cadran. Avec ce mélange assez hardi et pas forcément convaincant de haute horlogerie et de codes « sport chic », Ralph Lauren n'a apparemment pas retenu la leçon horlogère donnée par Burberry. Du coup, le tourbillon semble n'être là que pour justifier les prétentions de la marque à vendre des montres très chères : apparemment, chez Ralph Lauren, on confond encore le prix et le luxe, sinon l'esbroufe et le style ! Dommage...
 
 
◉◉ LAURENT FERRIER : alors que la communauté horlogère se pose des questions sur l'évolution de la marque Laurent Ferrier, arrêtée au milieu du gué depuis le limogeage de son animateur initial Olivier Müller, un article du New York Times tente – avec succès – de faire le point sur la situation actuelle chez Laurent Ferrier. On découvre dans cet article de Nazanin Lankarani que les blessures nées de ce limogeage sont encore loin d'être cicatrisées – alors que se profilent pour le début 2014 des difficultés dans la production comme dans la commercialisation. Maladie infantile ou sénilité précoce pour la plus intéressante des nouvelles marques nées dans les années 2010 ?
 
◉◉ BELLES MONTRES : les voies du Seigneur sont impénétrables ! Pour faire visiter le salon Belles Montres au chapelain en soutane d'un très ancien ordre européen de chevalerie (l'abbé Pierre Mouchel est le chapelain de la Commanderie de Paris de l'Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem), il ne fallait pas moins que l'intervention de l'infatigable Constantin Parvulesco, dandy horlographe et nouveau pilier de La Revue des Montres. Qu'on se le dise : l'Eglise catholique est bien décidée à remettre ses montres à l'heure...
 
 
◉◉ ICE-WATCH contre SWATCH GROUP : pas de décision du Tribunal fédéral de Berne, en Suisse. Les négociations se poursuivent entre le Swatch Group et la marque Ice-Watch à propos de la légitimité de l'« accord de co-existence » signé vici quelques années par Nicolas Hayek Senior et dénoncé récemment par Nick Hayek Junior. Les juges suisses ont repoussé leur décision au 20 décembre prochain. Pendant les vacances horlogères...
 
◉◉ ZENITH : une nouvelle déclinaison de la récente Pilot Montre d'Aéronef Type 20, inspirée par les montres militaires des années 1930 et 1940. EIl s'agit cette fois de rendre hommage à l'Aéronavale italienne, à travers le logo qui symboliser le centenaire de cette arme et quelques détails comme le bracelet en textile bleu, qui symbolise la couleur de l'uniforme des pilotes de l'Aéronavale (boîtier en acier de 48 mm, mouvement automatique Elite à complication GMT par aiguille 24 h et codes de la collection Pilot, macro-couronne comprise). Le fond est gravé de différentes dédicaces au centenaire de l'Aviazione Navale italienne, les inscriptions propres à la marque étant traduites en italien (édition limitée à 50 pièces).
 
◉◉ FRANÇOIS-PAUL JOURNE : pas encore de lettre d'avocat dans notre courrier ! En revanche, pour ceux qui ne seraient pas d'accord avec nos arguments sur la panne sèche de créativité chez F.P. Journe et qui s'indigneraient de notre analyse critique, un contre-article de l'excellent blog Equation du temps (François-Xavier Overstake) leur remettra du baume du coeur : nos conclusions sont différentes, mais sa génuflexion est au moins clairement motivée...
 
◉◉ LE CASSE DU SIÈCLE : 103 millions d'euros à la main, avec une casquette et un foulard pour uniforme. Un vrai self-service de haute joaillerie... La vidéo de l'incroyable braquage du Carlton de Cannes : c'est trop facile ! À découvrir sur Business Montres Vision (ci-dessous)...
 
 
◉◉ RALENTISSEMENT CHINOIS : bonne synthèse sur le coup de frein sur le marché chinois du luxe, notamment horloger. Le Financial Times reste factuel dans son compte-rendu sur les effets désastreux – notamment pour les montres suisses – de l'actuelle campagne anti-corruption. Rien qui puisse étonner les lecteurs de Business Montres, sensibilisés depuis plus d'un an [alors que l'industrie horlogère niait tout ralentissement] à la nouvelle idéologie anti-luxe des dirigeants chinois et au changement de climat socio-culturel en Chine. La question est maintenant d'admettre que la mutation actuelle est irréversible, alors que les paradigmes de la consommation chinoise évoluent eux aussi pour se rapprocher des réflexes acquis par les amateurs de nouveau luxe en Europe. Que vont devenir les marques qui ont été trop exposées en Chine [et qui sont donc stigmatisées par les Chinois, « mouches » ou « tigres »] et comment vont-elles tenter de reconquérir les faveurs des amateurs européens ?
 
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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