VENDREDI-SAMEDI-DIMANCHE (accès libre) : La renaissance de Waltham préfigure l'émergence d'une nouvelle génération de montres créatives et accessibles...
Le 21 / 06 / 2014 à 11:00 Par Le sniper de Business Montres - 4380 mots
Avec l'été, nous entrons dans une phase saisonnière de ralentissement des activités horlogères, avec un nouveau format éditorial pour toutes les fins de la semaine. Ne pas manquer non plus notre série estivale : « Une horlogerie insolite et secrète »...
▶▶▶ EN RÉSUMÉ ❏❏❏❏ WALTHAM (1) : la renaissance d'une grande marque de la légende horlogère américaine... ❏❏❏❏ WALTHAM (2) : regarder la réalité …
Avec l'été, nous entrons dans une phase saisonnière de ralentissement des activités horlogères, avec un nouveau format éditorial pour toutes les fins de la semaine. Ne pas manquer non plus notre série estivale : « Une horlogerie insolite et secrète »...
▶▶▶ EN RÉSUMÉ ❏❏❏❏ WALTHAM (1) : la renaissance d'une grande marque de la légende horlogère américaine... ❏❏❏❏ WALTHAM (2) : regarder la réalité sous un autre angle, c'est aussi choisir un boîtier très...anglé pour une nouvelle montre... ❏❏❏❏ WALTHAM (3) : où est passée la Lune dans l'histoire de Waltham ? ❏❏❏❏ CLOCK ONE : un bon mètre de haute technologie au service d'un affichage du temps ultra-contemporain. ❏❏❏❏ UNE HORLOGERIE INSOLITE ET SECRÈTE : des montres à fuseaux horaires pour les centurions romains et des petits LU qui servent de calendrier gourmand... ❏❏❏❏ SEIKOSHA : et voici que les Polonais se mettent à rééditer les montres de kamikazes japonais... ❏❏❏❏ LEROY : la fausse bonne idée d'une nouvelle haute horlogerie franco-française et les doutes qu'on peut avoir sur la re-création d'un pôle horloger de référence en France-Comté... ❏❏❏❏ FOOTBALL : mais non, Hublot n'est pas le seul partenaire horloger officiel de la FIFA – la preuve !... ❏❏❏❏ GIRARD-PERREGAUX : le partenariat entre la manufacture et le musée de l'Académie des Arts et des sciences du cinéma (Los Angeles) nous vaut de pouvoir retrouver quelques sublimes images de l'histoire du grand écran (ci-dessous)... ▶▶▶ LE 360° DU WEEK-ENDInformations, indiscrétions et révélations distillées à la volée en vrac, en bref et en toute liberté... ◉◉◉◉ WALTHAM (1) : peut-on être et avoir été ? Quelques (re)créateurs de marques disparues se sont risqués sur ce terrain de la renaissance, avec des succès contrastés [on pense ici à des initiatives comme Universal, Favre-Leuba, Marvin, Leroy, Léon Hatot et quelques autres]. Impossible de situer clairement la position du curseur entre succès et insuccès, tout dépendant du positionnement visé, de la personnalité du re-créateur, de l'époque à laquelle la marque a disparu [en tenant compte de la durée de l'interruption et de la disparition totale ou de la simple hibernation de la marque] et des conditions ponctuelles de ce retour vers le marché. On ne comptera pas ici des relances de marques comme Panerai ou Jaquet Droz, qui n'étaient pas des vrais marques lors de leur retour sur le marché. Pour la réussite d'une renaissance comme celle de Blancpain [une des exceptions qui confirment la règle], que de plantages pathétiques ! À croire qu'il existe une sorte de malédiction qui s'acharne sur les marques candidates à une nouvelle vie... C'est pourquoi l'annonce d'une relance de Waltham par une équipe italo-américano-suisse est intéressante à suivre, in vivo comme in vitro...
◉◉◉◉ WALTHAM (2) : la maison Waltham – prononcez Wall-Tam, comme Wall Street – est l'héritière des traditions de la Waltham Watch Company, fondée en 1850 aux Etats-Unis sous un autre nom et devenue officiellement Waltham en 1859, après son installation dans une usine d'avant-garde de Waltham (Massachussets : image ci-dessus et en haut de la page) en 1854 : jusqu'à 3000 personnes y ont travaillé, pour produire 40 millions de montres dans un établissement industriel qui est longtemps resté une usine pionnière et un atelier-pilote pour toute l'industrie horlogère (Waltham a notamment inspiré le réarmement industriel de l'horlogerie helvétique moderne). L'entreprise a cessé son activité aux Etats-Unis en 1957 après avoir fondé une filiale en Suisse, la Waltham International, qui a cessé d'être une marque internationale dans les années 1980, quand elle est rachetée par le groupe japonais Heiwado & Co, qui ne la distribue plus que sur le seul marché japonais, d'ailleurs avec un succès évident. La maison Waltham est rachetée en 2011 par l'entrepreneur italo-américain Antonio Di Benedetto, qui prépare depuis sa renaissance. Elle refait donc aujourd'hui son apparition sur le marché, dans quelques jours aux Etats-Unis, avant de tenter une nouvelle conquête du reste du monde avec une nouvelle collection Aeronaval, intégralement Swiss Made. L'histoire a retenu du parcours de Waltham (évocation puissante dans la vidéo ci-dessous), lequel court sur trois siècles, sa mise au point de l'industrialisation des montres [le président Abraham Lincol avait reçu la première montre deChr poche produite en grande série], puis l'équipement des chemins de fer américains en montres précises, la participation avec des aventures comme l'exploration des pôles (Ernest Shackelton ou Robert Peary portaient des montres Waltham, de même que Charles Lindbergh pour sa première traversée de l'Atlantique), la fourniture pendant plusieurs décennies de montres de poche, d'horloges de marine et de montres-bracelets aux forces armées américaines (US Navy, US Air Force, US Army) et même – nous y reviendrons – la présence sur la Lune d'une montre Waltham (sujet évité par la vidéo ci-dessous)... ◉◉◉◉ WALTHAM (3) : la légende Waltham est donc de retour, avec une mise en scène orchestrée à la fois des Etats-Unis (présentation officielle la semaine prochaine), d'Italie (pour le branding et tout le concept marketing) et de Suisse (pour le design et la production). Le moins qu'on puisse dire est que cette première démonstration est impressionnante, avec une collection Aeronaval très inspirée par l'héritage aéro-mécanique de la marque : on retrouve sur la Vanguard la petite seconde à 12 h de la montre de bord qui équipait le Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh, lors de sa première traversée historique l'Atlantique (ci-dessous). Les autres montres de la collection (une GMT pour commencer, apparemment inspirée par les compteurs de bord des bombardiers Liberator et des F6F Hellcats, mais un chronographe devrait suivre) sont de la même lignée. Boîtier unique en titane de 47 mm, qui ne fait pas du tout sa taille au poignet tellement il sait « tomber juste » – surtout pour des petits poignets : la légèreté du titane de ce boîtier très compact et bien équilibré, alliée à un bracelet en (vrai) caoutchouc, ajoute au plaisir de cette montre qui ne ressemble à aucune autre sur le marché, qu'on parle de ses formes anguleuses ou de son cadran conçu pour apporter de la profondeur. Le mouvement mécanique à remontage automatique a été développé spécialement par Dubois Dépraz (module exclusif). L'idée qui se dégage de cette montre est manifestement celle d'un produit horloger de prestige, radical et non-conformiste par ses lignes, mais relativement accessible – toutes proportions gardées – par un prix fixé aux alentours des 4 000-6 000 euros... ◉◉◉◉ WALTHAM (4) : quelques remarques sur le travail des « angles » de cette collection Aeronaval. Etymologiquement, l'angle est aussi l'axe d'un regard ou d'une étude , au cours des 160 ans de son histoire, Waltham a prouvé à plusieurs reprises, par son esprit pionnier, qu'on pouvait penser autrement, différemment, sous une autre angle, et que c'était un gage de succès. Cette vision philosophique très « anglée » se retrouve dans les choix esthétiques de la montre : douze pans taillés au scalpel pour ce boîtier dodécagonal, aux angles soigneusement biseautés à la fois pour alléger visuellement le volume et pour densifier la charge identitaire de la proposition. Les cornes [dont les angles son soigneusement étudiés pour « coller » au poignet] sont évidées, en formant une sorte de « support », presque un « brancard » – pour le container de la montre dont la lunette est en céramique moletée. Une disposition qui permettra, on s'en doute, bien des variations dans les déclinaisons ultérieures, mais qui amenuise également la massivité de ce boîtier plutôt carré – de même que les différents niveaux du cadran aèrent l'esthétique de l'affichage des heures (admirons au passage l'index triangulaire des 12 h posé sous le verre saphir et l'asservissement de la lumière sur le guillochage en W de la surface du cadran)... ◉◉◉◉ WALTHAM (5) : un reproche pour rester objectif à propos de cette renaissance. D'abord, le prix, qui aurait gagné à être ramené sous la barre psychologique des 4 000 euros, voire des 3 000 euros : rappelons ici que la clé de toute stratégie est, par les temps de crise qui nous arrivent, la « créativité accessible ». Si la créativité du design et du branding sont manifestes (un peu d'histoire, mais pas trop), l'accessibilité reste problématique autour de 5 000 euros, même pour la somme des arguments originaux ainsi déployés. Tout n'est cependant pas perdu, puisque ce prix peut évoluer en fonction du modèle de distribution. Modèle qui n'est pas encore clairement défini et qui constituerait le second reproche : il n'est plus évident que ce type de montre ait encore une place dans des vitrines archi-dominées par les grandes marques ultra-marketées. Le choix de Leon Adams (Cellini New York, où sera prochainement fêté le retour de Waltham en terre américaine) traduit une option relativement conformiste d'approche du marché, pour une montre qui ne l'est pas du tout et qui gagnerait sans doute à explorer les voies d'une nouvelle distribution moins traditionnelle, surtout sur des terrains européens qui réclament des alternatives sous peine de disparition. Là encore, le modèle économique définitif n'a rien de définitif et il ne peut que gagner à un opportunisme intégral... ◉◉◉◉ UNE HORLOGERIE INSOLITE ET SECRÈTE : alors que l'actualité horlogère de l'été s'assoupit du fait des vacances horlogères, qui s'additionnent au ralentissement général d'une activité qui s'engourdit sur tous les marchés (sauf, peut-être, au Proche-Orient), Business Montres vous propose une série de séquences plus légères, très variées, toujours décontractées, avec de multiples coups de projecteur sur les coulisses moins connues et moins fréquentées de l'histoire des objets du temps. Au programme de ces jours-ci : « Le Petit Beurre LU est-il un calendrier perpétuel ou un calendrier annuel ? » (20 juin) et « Il y a 2 000 ans, les centurions romains portaient déjà des montres à fuseaux horaires » (21 juin). À déguster sans modération – des informations garanties 100 % non monétisées par les marques... ◉◉◉◉ FOOTBALL & BRÉSIL : il faut noter l'extraordinaire mansuétude des médias occidentaux concernant les coulisses socialement conflictuelles, voire explosives, du Mondial de football, la pacification militaire des ghettos et la normalisation des bidonvilles. Manifestement, les désirs de la FIFA sont des ordres... qui effacent les désordres ! ◉ FOOTBALL (2) : si on vous dit que Hublot est le seul partenaire officiel de la FIFA pour l'horlogerie, hochez la tête d'un air dubitatif... Rappelez à votre interlocuteur qu'un autre partenaire officiel a signé un accord horloger avec la FIFA pour ce Mondial brésilien, évidemment pas dans la même gamme de prix : il s'agit de la griffe de mode Celio (montre ci-contre) – accord de licence qui concerne également les caleçons et les tongs...◉ FOOTBALL (3) : pas beaucoup de voix dissidentes concernant la brasilomania de l'horlogerie suisse [selon notre dernier pointage, on en à 37 marques qui proposent une montre ou une collection inspirée par le Mondial brésilien]. Raison de plus pour remarquer l'intervention de Joël Grandjean pour Watchonista : « Les marques horlogères jouent les moutons ». Pour avoir souvent fustigé ici même « l'horlogerie de Panurge » et l'imbécillité de ce tropisme footballistique, qui ne profite finalement qu'à une seule marque [Hublot, leader dont le rôle est relégitimité et conforté en permanence par les suiveurs], nous ne pouvons que saluer le courage du rédacteur en chef de Watchonista face à cette « meute de féroces aguichée par un même os » ! Parmi ces trente-sept marques, nous avons précédemment signalé la présence de Jaeger-LeCoultre – ce qui a étonné quelques lecteurs. Mais si, mais si ! Même la marque familière des terrains de polo et des festivals de cinéma y est allée de son refrain brésilien : la preuve ci-dessous (l'exercice consiste à réaliser, pour des montres classiques, des bracelets aux couleurs des nations en compétition, en les oubliant au fur et à mesure, comme le bracelet de l'Espagne ou de la Croatie)...
◉◉◉◉ CLOCK ONE : mise au point par l'équipe de Twelve24, cette horloge murale propose un affichage du temps digital sur vingt-quatre heures, mais sur un mètre de large. L'astuce du concept réside dans la parcimonie de la consommation en énergie (une pile suffit pour une année d'alimentation) associée à la technologie d'encre électronique (ce qui autorise un poids de tout juste 1,5 kg pour l'ensemble). On parle d'un prix aux alentours de 500 dollars... ◉◉◉◉ LEÇON D'ÉCONOMIE : intéressante démonstration d'analyse économique de Nicolas Goetzmann pour Atlantico. L'auteur de Sortir l'Europe de la crise : le modèle japonais (éditions Eyrolles/Atlantico) – dont nous sommes loin de partager toutes les options – pointe du doigt « la lourde erreur de diagnostic économique qui plombe la zone euro » et qui invalide les plans de soutien des pays concernés de la zone euro. La crise actuelle de l'économie européenne ne résulterait pas d'une demande de crédit pour dépenser plus, mais d'une demande de monnaie pour dépenser moins. La baisse des dépenses – qui impacte directement l'industrie des montres, dispensatrice de biens non nécessaires et de toute façon tarifiés à des niveaux excessifs – est une hausse de cette demande de détention de monnaie, qui se traduirait par un autre type de consommation. Il ne s'agit pas d'une pénurie de crédits, avec une offre de nouvelles capacités d'emprunt qui entraîneraient le même désir de consommer plus qu'auparavant. « En augmentant l’offre de crédit, l’Europe donne à boire à un âne qui n’a pas soif », explique Nicolas Goetzmann, selon lequel la politique américaine de quantitative easing – la bonne vieille planche à imprimer en masse des billets verts – calmerait le désir des agents éconimiques de réduire leurs dépenses et relancerait un cycle de consommation et de croissance. Ne pas confondre crédit et monnaie ? À méditer, surtout pour les industries du luxe – ce n'est pas l'envie d'acheter des montres qui a disparu, mais les moyens de le faire en privilégiant d'autres valeurs que la seule ostentation plus ou moins patrimoniale... ◉◉◉◉ UN PETIT PEU DE TOUT SUR QUELQUES PETITS RIENS : qui a dit que les faussaires de la montre manquaient d'imagination ? Franchement, pour 12,41 euros (15 CHF), vous ne rêveriez pas de cette « Vianney Halter » [qui n'en est pas une, bien sûr], avec son double fuseau horaire, son thermomètre et sa boussole (ci-contre) ? On demande à voir... ◉◉◉◉ RADIUM : intéressante mise au point dans l'affaire de la pollution au radium, matériau utilisé pendant des dizaines d'années par l'horlogerie pour la luminescence des cadrans et des aiguilleurs. Alors que les marques d'horlogerie ont été et sont les seules responsables de cette contamination radioactive, la branche refuse de payer : « Pollueurs, pas payeurs » (source : Le Matin)... ◉◉◉◉ MONTRES SUISSES TROP CHÈRES : analyse intéressante de Martin Green (Revolution) sur le prix trop élevé des montres suisses et sur la nécessité de retrouver des prix d'accès à la marque qui soient plus abordables... ◉◉◉◉ LEROY : on sait que la marque a abandonné ses prétentions à faire renaître la haute horlogerie française et rapatrié son atelier de Besançon – SAV plus médiatiquement cosmétique qu'horlogèrement justifé – vers la vallée de Joux (révélation Business Montres du 23 décembre 2013). Pour Les Echos (France), Olivier Muller, le nouveau CEO de la marque, confirme ce retour chez MHVJ : « Redémarrer à Besançon, c’était une fausse bonne idée. (...) L’exercice n’était pas assez radical. Utiliser Leroy comme porte-drapeau du renouveau de l’horlogerie française n’était pas suffisant. Cela peut paraître un peu brutal mais l’industrie horlogère française n’a plus aucune image. (...) Les ventes n’ont pas été à la hauteur. Un produit made in France, dans la haute-horlogerie, ce n’est pas un argument aujourd’hui. Pourtant, il y aurait tout à gagner à développer un label “haute horlogerie France“ » La certification chronométrique des montres Leroy sera néanmoins maintenue à Besançon – ce qui pose un problème de logique : pourquoi Besançon et pas le nouveau certificat d'observatoire chronométrique de Genève ?... ◉◉◉◉ HAUTE HORLOGERIE FRANCE : un tel label haut horloger français est-il réaliste ? Ce qui manque, ce sont moins les ressources industrielles et artisanales autour du cluster horloger de la région bisontine que la volonté politique de mettre en place des conditions-cadre optimales, avec des franchises économiques motivantes, même pour les initiatives venues de Suisse, et une inversion volontariste des flux industriels entre la France et la Suisse. Sachant que les entreprises françaises souffrent généralement plus qu'elles ne profitent de l'intervention des bureaucrates de l'Etat français, on peut redouter le pire : quand elle avait tenté un tel cluster – « à la soviétique » ou dans l'esprit des ex-combinats est-allemands – autour de Matra Horlogerie, dans les années 1980, l'administration française avait durablement sabordé ce qui aurait pu survivre de l'industrie horlogère française, tout en fortifiant de façon durable la renaissance de l'horlogerie suisse. On peut douter que, par-delà ses postures et ses gesticulations médiatiques, un ministre comme Arnaud Montebourg ait réellement prise sur la réalité – alors qu'il s'agit d'un gisement de plusieurs milliers d'emplois à relocaliser en France... ◉◉◉◉ RÉÉDITIONS NON OFFICIELLES : dans la série des montres lancées par des amateurs qui désespèrent de voir les marques concernées en prendre le risque, une intéressante option... polonaise ! C'est la relance par l'horloger G. Gerlach (Stettin ou Szczecin, à la frontière allemande) d'une réédition de la montre Seikosha (Seiko) réglementaire pour les aviateurs japonais de la Seconde Guerre mondiale. Esthétiquement conforme au modèle militaire original (de plus en plus valorisé aux enchères, très peu de ces montres de pilotes ayant survécu), cette Tokkotai (ci-dessous) serait équipée d'un mouvement Seiko et elle serait décorée du chrysanthème impérial nippon, avec un prix public d'environ 300 euros... D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...