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VENDREDI : Un dernier regard sur les actualités d'une semaine horlogère polarisée par l'imminence de Baselworld

Des gros bébés joufflus qui relèvent la tête quand on remonte le barillet : Monsieur Plus et Monsieur Moins ont pris racine en trois dimensions sur le cadran d'une Legacy Machine (MB&F) qui prouve qu'elle est un support créatif ouvert à toutes les imaginations...  ▶▶▶ ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ ❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le …


Des gros bébés joufflus qui relèvent la tête quand on remonte le barillet : Monsieur Plus et Monsieur Moins ont pris racine en trois dimensions sur le cadran d'une Legacy Machine (MB&F) qui prouve qu'elle est un support créatif ouvert à toutes les imaginations...

 
ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS,
INFORMATIONS, ENQUÊTES,
RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ
❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité... ❏❏❏❏ MAURICE LACROIX : une Gravity qui joue de l'attraction gravitationnelle pour attirer les regards sur un nouvel échappement... ❏❏❏❏ MARVIN : sous le signe de l'étoile de mer, mais avec un poème de Baudelaire... ❏❏❏❏ FP JOURNE : un manga pas très ressemblant, mais une initiative amusant... ❏❏❏❏ UKRAINE : où sont passés les parallélistes et les marchands qui avaient posé de substantielles commandes pendant la Wonder Week ? ❏❏❏❏ GIRARD-PERREGAUX : une séquence de cinéma à Hollywood, avec une projection privée du film d'Harold Lloyd, Monte là-dessus... ❏❏❏❏ GALILÉE : pour une fois, les Français et les Suisses étaient en avance pour repenser la pendule de Galilée selon les principes théoriques du maître florentin, auquel Panerai rendait récemment hommage... ❏❏❏❏ ICE-WATCH : l'horlogerie en chaise longue sur la neige, normal pour une montre Ice... ❏❏❏❏ CHANEL : un double Z pour un triple tour, pas mal pour une Première... ❏❏❏❏ MB&F : Monsieur Plus et Monsieur Moins s'installent sur un cadran pour exprimer leur réserve (de marche) comme les petits gamins rondouillards et taquins qu'ils savent être (ci-dessus et ci-dessous)... ❏❏❏❏ MOVADO : comment se prendre les pieds dans le tapis des fuseaux horaires et commettre une montre bourrée d'erreurs ? ❏❏❏❏ CHINE : comment le Parti communiste impose la frugalité à ses milliardaires... ❏❏❏❏ CHRONOGRAPHES : comment les chronographes américains de série industrielle ont failli mettre la Suisse horlogère à genoux, et pourquoi ils n'ont pas réussi à le faire... ❏❏❏❏ DES CHIFFRES ET DES LETTRES : Les unités, les dizaines, les centaines et les milliers de tout ce qui fait battre le coeur des montres et de ceux qui les font... ❏❏❏❏ ET TOUT LE RESTE : la montre la plus bizarre de la semaine, le coup de griffe de Ludwig Oechslin, les états d'âme des créateurs indépendants, etc...
 
 
 LES IN–10–CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉ RÉÉDITION : avec des mouvements anciens de montres de poche, certains refont des montres-bracelets. D'autres reproduisent très exactement des montres anciennes, à l'ancienne, en les rééditant aussi à l'identique que possible. C'est le cas de la montre TK VI de Tilman v.d. Knesebeck, qui a voulu reproduire une montre offerte par le Kaiser Guillaume II (Prusse) au sultan ottoman Abdul Hamid II en 1898 – une montre exposée (en mauvais état) au musée Topkapi d'Istanbul. Celle-ci est comme neuve. Tout y est, avec un mouvement de poche A. Lange & Söhne (parfaitement bien tracé), un boîtier refait dans les moindres détails, un portrait du Kaiser, des gravures et un sertissage traditionnel (ci-dessous). Finalement, c'est peut-être l'avenir de l'horlogerie : recopier intégralement le passé...
 
 
◉◉ CHINE : la session annuelle du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC : organe délibératif auquel sont associés de grands chefs d'entreprise, notamment des réseaux commerciaux liés au luxe) s'nnonce « simple et frugale », annonce son président, Yu Zhengsheng. Il met en avant l'« application stricte » de la directive en huit points publiée par le Comité central du Parti communiste chinois (PCC), laquelle demande aux cadres du PCC de renoncer au faste et aux cérémonies, de réduire les visites et réunions bureaucratiques et d'améliorer leur style de travail. Pour marquer le coup, on vient d'exclure quelques milliardaires de cette instance...
 
◉◉ CHANEL : et c'est signé d'un double Z qui ne veut pas dire Zorro ! La nouvelle Première (Baselworld 2014) propose un bracelet triple tour tissé d'acier et de cuir noir, couleur du cadran laqué noir et de l'onyx cabochon de la couronne.
 
 
◉◉ MOVADO : dans son Zapping du mercredi, Business Montres (26 février) présentait la très réussie Red Label GMT de la prochaine collection Movado, avec les villes du monde réparties circulairement au coeur de la montre. Pas d'erreur dans les fuseaux, comme trop souvent en Suisse. En revanche, toujours chez Movado, une Series 800 GMT qui tombe dans le panneau : on y trouve, comme autrefois, Caracas comme ville de référence du fuseau UTC - 4, alors que l'heure légale de la capitale vénézuelienne est UTC - 4 h 30 (rappel Business Montres du 6 mars 2013). De même, l'heure légale à Moscou est UTC + 4 – et non UTC + 3 comme indiqué sur la lunette de cette Movado ! La moindre des politesses ne serait-elle pas de proposer aux clients des vraies villes de référence (comme dans la Red Label GMT) plutôt que de recopier ce qui se faisait voici une ou deux décennies ? À l'occasion, il faudrait aussi en finir une bonne fois pour toutes avec la mention GMT, qui a été abandonnée au profit de la notion d'UTC en 1972, il y a donc plus de 40 ans...
 
 
◉◉ ICE-WATCH : une amusante carte postale d'une opération de promotion Ice-Watch à l'Alpe d'Huez (France). Impressionnant... et amusant cette exposition de Ice en pleine neige !
 
 
◉◉ UKRAINE : à quand la publication des factures de montres sur le site YanukovitchLeaks, qui publie l'ensemble des documents – officiels ou privés – retrouvés dans la résidence de l'ancien président ukrainien ? 200 dossiers au programme – mais il faut savoir lire et comprendre l'ukranien pour repérer ces factures très spéciales...
 
◉◉ CHRONOGRAPHE : une courte notice historique sur les premiers chronographes de série industrielle (Forumamontres). Ils étaient américains, puisque les horlogers américains ont réussi leur reconversion vers l'ère des machines bien avant l'industrie suisse [qui avait failli payer très cher son refus d'abandonner ses pratiques artisanales et ses ateliers voués aux mini-productions]. Ce qui est l « www »l « www »« www amusant, c'est l'erreur marketing des horlogers américains, qui n'avaient pas capté la vraie demande des consommateurs de ces premiers chronographes...
 
◉◉ PANERAI : amusant, ce retour au pendule de Galilée sous la forme d'une pendule ré-imaginée par Panerai (Business Montres du 25 février), mais c'est encore plus amusant de penser que les Suisses et les Français avaient eu la même idée, il y a près de quarante ans (Business Montres du 27 février) et que cette pendule de Galilée est toujours visible au musée horloger de Villers-le-Lac...
 
◉◉ GIRARD-PERREGAUX (1) : on se demandait à quoi pouvait bien servir le partenariat entre la maison Girard-Perregaux et le musée de l'Academy of Motion Pictures de Los Angeles. Eh, bien, ça sert entre autres à pouvoir s'offrir des publicités qui reprennent les photos légendaires de l'histoire du cinéma, comme celle d'Harold Lloyd suspendu à une aiguille dans Monte là-dessus (1923). Idéal pour illustre la campagne Mechanics of dreams« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Girard-Perregaux autour de la création du Musée du cinéma », souligne Bill Kramer, directeur général et responsable des relations extérieures du musée de l'Académie. « Leur engagement et leur créativité ont contribué à développer et à concevoir ce qui sera, à l'avenir, le plus grand musée du cinéma au monde. » Le musée s'installera dans le bâtiment historique de la Wilshire May Company, en plein cœur de Los Angeles, et sera dessiné par les célèbres architectes Renzo Piano et Zoltan Pali. Ses galeries, auditoriums, salles de projection et centres de formation pourront s’appuyer sur l’extraordinaire richesse des collections et archives de l'Académie qui comprennent, au-delà des 10 millions de photographies, plus de 140 000 films et vidéos, 42 000 affiches de films originales, 10 000 plans de fabrication, ainsi qu'une multitude de costumes, d'accessoires, d'équipements cinématographiques et d'anecdotes sur les coulisses des tournages livrées par les artistes et créateurs évoluant dans l'univers du cinéma. 
 
 
◉◉ GIRARD-PERREGAUX (2) : tout le monde connaît l'image ci-dessus, mais vous souvenez-vous du film ? Les scènes finales de Monte là-dessus (Safety Last, 1923) sont beaucoup moins connues, mais elles méritent le détour... Business Montres vous emmène au cinéma, pour deux séquences très horlogères...
 
 
 
 
 LM1 x XIA HANG
La tête sur les genoux quand rien ne va plus...
◉◉ La réserve de marche érectile de la Legacy Machine n° 1 s'est muée en réserve de marche sculpturale : à la place de la catapulte dont l'érection indiquait le potentiel mécanique de la montre, on a maintenant le petit bonhomme fétiche du créateur chinois Xia Hang. Il relève ou il baisse la tête selon l'état de la réserve de marche : Monsieur Plus (Mr. Up) se pousse du col quand on remonte la LM1 : Monsieur Moins (Mr. Down) courbe l'échine quand le barillet se décharge. En prime, pour les amateurs de cette série limitée (12 pièces en rose, 12 pièces en blanc), deux sculptures sont livrées avec chaque LM1 : Mr. Up et Mr. Down, grand format (15 cm de haut) et porteurs de la signature de l'artiste.
◉◉ Xia Hang est un des artistes de l'écurie MAD Gallery (Genève). On lui doit d'étonnants engins, des machines sculptées où on retrouve ses gros poupons préférés (image sous le sommaire), avec une tendance à réinventer les cycles, mais pour d'impossibles voyages autour de soi. Avec cette montre porteuse d'un singulier « homme virgule » tridimensionnel, il signe le premier automate animé de ses collections en ajoutant le mouvement à son expression créative. Sous le dôme de verre saphir, un nouveau champ à explorer !
◉◉ La LM1 de MB&F (Maximilian Büsser & Friends) n'a pas changé : c'est toujours une montre aussi étonnante qu'à son premier jour, pionnière par sa réserve de marche verticale (une quasi-première dans un horlogerie qui pense toujours en deux dimensions, et très rarement en trois – la première devait être la réserve de marche tubulaire de Vincent Perriard, chez Concord) et pionnière chez MB&F par son rétrofuturisme – à ne pas interpréter comme un simple « retour au classique » qui serait ici un contresens. Il s'agit pour MB&F d'aller plus que ses « ovnis » habituels, en se projetant dans le futur non plus depuis le XXIe siècle, mais bien depuis le XIXe siècle, en tentant d'imaginer ce que Gustave Eiffel, Jules Verne ou même Abraham Louis Breguet auraient porté s'ils n'avaient pas été contraints par l'état des techniques, l'appareillage de production et par l'état de l'offre du moment à ne porter que des montres de poche classiques. L'argument Xia Hang, c'est le clin d'oeil annuel que Maximilian Büsser – un vrai Monsieur Plus de l'horlogerie créative – dédie à l'univers artistique : une série limitée, c'est toujours bon à prendre, surtout quand elle utilise les mêmes mouvements et le même habillage que les séries normales [l'ingéniérie pour cette réserve de marche humanoïde n'est cependant pas triste]. En revanche, l'argument esthétique de cet automate de poignet est très intéressant dans la mesure où il prouve le potentiel d'expression de cette grammaire paléo-avant-gardiste, sur laquelle on peut greffer à peu près n'importe quel concept d'animation verticale – tout en restant dans le cadre du parti-pris esthétique initial (élégance mécanique additionnée d'architecture contemporaine avec les arches galbées qui soutiennent le balancier)...
◉◉ On a pu reprocher à l'équipe Büsser d'avoir privilégié le design et le marketing au détriment de la substance horlogère : face à cette LM1 et son mouvement manufacture sans équivalent (développement initial Jean-François Mojon et terminaisons Kari Voutilainen), le reproche se vide de son venin. La performance mécanique des 4 mm en aluminium du petit monsieur à la grosse tête [qu'on imagine la complexité du polissage pour ne pas trahir le velouté des volumes et cette obésité touchante] désarmera les critiques « industrielles », quand l'élégance de l'allure et les dimensions de la montre casseront le moral des contempteurs du « style ovni »...
 
 
 
 TABLEAU D'HONNEUR
Le meilleur d'un 360° sur la semaine horlogère...
 
◉◉ LA BATAILLE DE LA SEMAINE, c'était celle des bracelets connectés, substitut provisoire aux montres connectées, qui ont vu l'offre internationale exploser lors du salon de Barcelone. Tous les géants de l'électronique sont sur les dents pour apprendre ce nouveau métier de la connexion « embarquée » sur la personne (wearable), avec un horizon qui va en s'élargissant pour les nouvelles applications appelées à passer au poignet. Option connexe de ce nouveau prêt-à-porter connecté : la fashionisation croissante des catalogues. On n'en est plus, et de loin, aux gadgets pour geeks purs et durs : pour les mastodontes de l'électronique, c'est un galop d'essai...
 
◉◉ LA MONTRE LA PLUS BIZARRE DE LA SEMAINE, c'est sans doute la Twilight collection de Van der Bauwede, pr le choix de ses couleurs autant que par son ambiance nocturne légèrement inquiétante, entre pleine lune et chauve-souris stylisée. Tout ça est voulu, bien sûr, et bien assumé par Maxence van der Bauwede, mais est-ce vraiment séduisant ?
 
 
◉◉ L'ARTICLE DE LA SEMAINE, c'est celui qui pousse le New York Times (Nazanin Lankarani) à s'interroger sur la bonne stratégie quand on est une marque indépendante et créative sur un marché apparemment «stagnant ». Par principe, tout est bon à prendre côté stratégies déployées, puisque les uns (par exemple, Laurent Ferrier ou Vincent Perriard, qui veut tripler le volume de ses montres mises sur le marché) augmentent la production quand les autres (par exemple, De Bethune) la réduisent. Certains montent en gamme, quand d'autres tentent de braver l'inflation (exemple : Christophe Claret). la clé de la survie pourrait bien être l'indépendance capitalistique, qui va permettre aux plus heureux – ceux qui ont un actionnariat solide et pas d'endettement – d'investir dans l'innovation et le marketing (c'est l'équation choisie par Vincent Perriard) quand les moins chanceux patineront de galère en galère...
 
◉◉ LE SOURIRE DE LA SEMAINE, c'est la découverte du manga consacré à François-Paul Journe par son fan club nippon, qui s'exprime là en anglais (source : ThePurists). Pas vraiment ressemblant, mais sympathique et juste hagiographique pour la comparaison avec Breguet, Le Roy, Daniels et tous les saints...
 
◉◉ LE COUP DE GRIFFE DE LA SEMAINE, c'est celui de notre ami Ludwig Oechslin, conservateur – sur le départ – du Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds. Il explique à Swissinfo : « L’horlogerie n’a pas produit ces dernières années de véritables innovations. Certes, les horlogers réalisent des combinaisons mécaniques ou des mises en valeur un peu différentes, mais en s’appuyant sur des choses qui existent déjà depuis longtemps. Cela sert uniquement à rendre la montre plus intéressante au moment de la vente, pas à résoudre un problème. C’est ce que j’appelle de la bijouterie mécanique. L’innovation, elle, est présente dans les domaines de la joaillerie, du design, mais, aussi et surtout, du marketing. Plus la montre mécanique est dotée de complications, de choses intéressantes à montrer que l’on ne comprend pas forcément, plus elle s’apparente à un bijou. C’est d’ailleurs de cette manière que la montre mécanique suisse a survécu à la crise horlogère des années 1970. Les bijoux sont en effet aussi indispensables que le pain : depuis l’homme de Neandertal, l’être humain a besoin de bijoux pour se faire voir, pour communiquer avec ses pairs. Ce qui se vit autour d’une montre est principalement d’ordre intellectuel. L’histoire qui entoure ces produits sert ensuite de base de communication. Et comme l’homme dépend de la communication, on peut prédire encore un bel avenir à la montre mécanique suisse. Jusqu’à la crise des années 1970, l’horlogerie suisse tentait de convaincre le consommateur en mettant l’accent sur l’utilité et la précision des montres. C’est seulement après cette crise que l’on s’est rendu compte qu’il y avait un intérêt, une beauté dans la mécanique même de la montre et que l’on a commencé à en jouer. C’est ce changement de paradigme qui a sauvé l’horlogerie suisse »...
 
◉◉ LA RÉSERVE DE MARCHE DE LA SEMAINE, c'est le Monsieur Plus qui devient Monsieur Moins quand il n'a pas plus d'énergie pour la Legacy Machine 1 revue et corrigé par Xi Hang pour MB&F (voir ci-dessus et ci-dessous)...
 
 
 
 TABLEAU DE MARCHE
Les bons chiffres font les bons amis...
 
◉◉ 6 BOUTIQUES nouvelles à ouvrir en Inde en 2014 pour TAG Heuer, qui en possède déjà huit – en plus d'un réseau de 87 points de vente. L'Inde est actuellement le 18e marché international de TAG Heuer, avec la volonté de se hisser dans les dix premières places [notamment par le recrutement de nouveaux ambassadeurs locaux en plus du charismatique Shah Rukh Khan]. On peut estimer que TAG Heuer détient actuellement 10 % des parts de marché sur son segment horloger (montres de luxe : environ 100 montres par an), alors que Omega affiche environ 15 % des parts de ce marché. Best-seller local pour TAG Heuer : l'Aquaracer or/acier (ci-contre)... 
 
◉◉ 42 HEURES pour la réserve de marche de la nouvelle Historiador Flameante Reserva de Marcha signée Cuervo y Sobrinos. Pourquoi ce nom de baptême avec une réserve d'énergie dont la capacité ne sort pas de l'ordinaire ? Tout simplement parce que cette réserve de marche fonctionne par disque (à 12 h), avec un codage graphique qui, lui, sort de l'ordinaire. Un atout supplémentaire pour cette montre qui joue dans le registre néo-classique contemporain, aux limites de la nostalgie pour l'âge d'or des montres mécaniques : boîtier d'une appréciable minceur, petite seconde, cadran guilloché flambé [traduction du mot Flameante], belle mise en évidence d'un mouvement aux finitions personnalisées...
 
 
◉◉ 200 MÈTRES (656 pieds, norme ISO 22810) pour la nouvelle Diver Bathyscaphe de Marvin, placée sous le signe – traditionnel pour Marvin – de l'étoile de mer (image en cartouche en haut de la page). Huis vis sur ce fond : le 8 est un autre signe fétiche chez marvin. Avec une citation de Charles Baudelaire datée de 1857 : « Et nous allons, suivant le rythme de la lame, berçant notre infini sur le fini des mers ». Marvin nous annonce un boîtier coussin de 43 mm...
 
◉◉ 5 000 « VUES » (ou presque) pour notre film sur la Plot Clock, diffusé en début de semaine. Manifestement, cette idée d'automate – non anthropomorphique – qui est capable d'écrire le temps, en effaçant les minutes écoulées, plaît beaucoup, surtout quand on découvre qu'il s'agit d'un système à monter soi-même à la maison...
 
◉◉ 18 000 ALTERNANCES/HEURE (2,5 Hz) pour la fréquence de la nouvelle Maurice Lacroix Masterpiece Gravity. Un rythme relativement lent, qui permet de mieux profiter de l'assortiment complet en silicium (plateau du balancier, palettes d'ancre, roue d'échappement) de son calibre ML230, qui met en avant son oscillateur et son échappement. L'effet visuel est puissant, d'autant qu'il est renforcé par le verre saphir légèrement bombé ! Le style haute horlogerie ne l'est pas moins, pour ce boîtier de 43 mm aux heures décentrées et aux aiguilles bleuies, avec une petite seconde à 4 h pour décaler un peu plus le regard... 
 
 
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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