ATLANTIC-TAC #75 (accès libre) : Quand la minute ne dure que 58 secondes, quand l’Ivresse tourne au gongorisme et quand un gyroscope remonte les mouvements...
Le 07 / 02 / 2014 à 14:10 Par Le sniper de Business Montres - 1430 mots
Et aussi les codes virils d’une montre de pilote du IIIe millénaire, les codes transgénérationnels du denim et le spleen mécanique d’un âge d’or révolu… C'est toute l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration …
Et aussi les codes virils d’une montre de pilote du IIIe millénaire, les codes transgénérationnels du denim et le spleen mécanique d’un âge d’or révolu… C'est toute l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce soixante-quinzième épisode d'Atlantic-tac (résumé ci-dessous) : ►►► NIXON : La dictature du denim étend sa contagion au poignet… Vous n’échapperez plus au style jeans, même au poignet. Pour une de ses collections de printemps, Nixon – jeune marque horlogère spécialisée dans l’art de vivre nouvelle génération – sacrifie à son tour à cette tendance, lancée par des marques plus huppées (entre autres, Hublot) : rhabillée en denim délavé, la montre The Mellor de la collection Washed Out a l’air d’ironiser.. ►►► BAUME & MERCIER : La nostalgie de l’âge d’or des montres mécaniques… C’était avant que l’électronique ne déferle dans nos vies quotidiennes, quelque part entre les années 1950 et les années 1960 : les heures étaient sagement réglées par des montres aux mécaniques éprouvées, taillées dans cet acier dont on ne voulait plus jamais faire des canons. Les montres suisses régnaient sur le monde et Baume & Mercier était une des étoiles les plus brillantes de cette galaxie. Entrée aujourd’hui... ►►► MONDAINE : L’hyper-précision d’une mystérieuse minute de 58 secondes… Bon, d’accord, la tradition exige un affichage noir sur un cadran blanc, mais tout le monde n’a pas forcément envie d’avoir l’exacte et fameuse horloge des chemins de fer suisses à son poignet. La montre Stop2Go conserve d’ailleurs le décalage d’une pause de deux secondes avant de changer de minute, ce qui fait que l’aiguille des secondes à palette rouge fait le tour du cadran en 58 secondes : mystère abyssal de la précision suisse. Donc, pour changer, une version boîtier noir-cadran noir, très tendance et tout aussi lisible, toujours... ►►► SPEAKE-MARIN : « Fight, Love & Persevere », nous dit la Wing Commander… On est ici dans le meilleur de la nouvelle vitalité horlogère britannique, même si Peter Speake-Marin, un des plus brillants représentants de cette génération émergente a choisi de s’installer en Suisse pour avoir les coudées franches avec ses fournisseurs. L’inspiration est celle des montres militaires (cadran ultra-lisible, boîtier dit « de travail » volontairement rustique et fonctionnel, rigueur mécanique des attaches du bracelet, la couronne de remontage surdimensionnée), mais avec quelques subtils décalages dans le dessin des aiguilles... ►►► BADOLLET : Le mystère d’une Ivresse qui résume la démesure des montres suisses… Regardez bien cette montre en platine, d’allure relativement simple (trois aiguilles) : c’est une des plus sublimes représentantes de ce que les horlogers suisses savent faire de mieux. Un mouvement mécanique à complication (tourbillon) qui n’a été réalisé que pour cette montre exceptionnelle, avec des finitions que n’auraient pas renié les grands maîtres du XVIIIe siècle (image en haut de la page, sous le titre), un design ultra-soigné qui résume dans un style contemporain la culture de quatre siècles voués aux beaux objets du temps, avec une attention minutieuse portée au moindre détail, à l’angle de chaque courbe, à la tension de la moindre ligne, un cadran dont le bleu magnifie l’éclat d’un boîtier en platine dont le rectangle cambré reprend l’esprit des montres de collection des années 1930. Seul inconvénient... ►►► BERNARD FAVRE : Une sculpture qui remonte les montres automatiques… Sur le marché encore balbutiant des remontoirs de montres (des dispositifs automatisés qui « rechargent » en permanence le mouvement de la montre quand elle n’est pas portée, il existe déjà bon nombre de propositions, à tous les prix, mais très peu ont l’élégance du système Planet de l’accessoiriste suisse Bernard Favre. Ce créateur a retenu le meilleur de l’esprit Swiss Made pour imaginer un remontoir très graphique et inspiré par le style des anciens chronomètres de marine : au XIXe siècle, on les installait sur un système gyroscopique pour équilibrer le roulis du bateau et l’enseigne chargé de les remonter risquait le fouet s’il oubliait de le faire. Ce remontoir Planet est... CETTE SEMAINE,POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCEATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,IL FAUT CLIQUER SUR LE GYROSCOPE PLANET (ci-dessous)... D'AUTRES SÉQUENCES ATLANTIC-TAC...