ATLANTIC-TAC #83 (accès libre) : Quand Mamie fait de la résistance, quand passent les cigognes et quand les dragons s’installent en couple...
Le 04 / 04 / 2014 à 11:11 Par Le sniper de Business Montres - 1662 mots
Et aussi le grand frisson de l’aventure rétrospective chez Tudor, le grand plat qui propulse Bvlgari vers les sommets et les trois axes qui permettent d’échapper à la gravitation terrestre… C'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels …
Et aussi le grand frisson de l’aventure rétrospective chez Tudor, le grand plat qui propulse Bvlgari vers les sommets et les trois axes qui permettent d’échapper à la gravitation terrestre… C'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels – données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce quatre-vingt-troisième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) : ►►► TUDOR : L’avenir qu’on lit dans le rétroviseur… Troublant : une des montres les plus séduisantes de ce printemps est la réédition quasiment à l’identique d’un modèle lancé en 1967. Les icônes horlogères ont la vie dure et Tudor n’a pas la mémoire courte : cette Ranger cumule tout ce qu’on peut aimer cette année dans une montre, du parfum rétro au prix raisonnable (un peu plus de 2 000 euros), en passant par la taille raisonnable (41 mm) de son boîtier en acier satiné, le style militaire ou le double bracelet (cuir, acier et textile de style Otan). Ne pas manquer la vidéo ci-dessous pour découvrir l’esprit Ranger, qui vient compléter... ►►► BVLGARI : La renaissance horlogère d’une grande maison joaillière… Depuis des années, Bvlgari se cherchait des raisons d’exister dans le domaine des montres. L’arrivée d’un nouveau président (Jean-Christophe Babin) a remis la maison en ordre de bataille, avec une collection 2014 qui regorge de trésors au féminin et au masculin, ainsi que du côté de l’artisanat d’art. La collection Octo s’impose comme le pilier des montres masculines : la forme est immédiatement reconnaissable, carrée sans être massive, riche en angles virils et en reliefs qui donnent du volume ; elle s’inscrit à la fois dans la tradition du design italien et de l’horlogerie suisse. Pour consacrer ce pilier en paragon de l’élégance, Bvlgari a décroché cette année un record mondial de minceur pour une montre mécanique : le platine mat, satiné et poli (beau travail sur la façon de capter la lumière) du boîtier de 40 mm en pose le statut sans en alourdir le poids, le mouvement mécanique s’offrant une finesse (2,2 mm sous la toise, à peine... ►►► BELL & ROSS : La montre que Guynemer aurait aimé porter… Le centenaire de la Première Guerre mondiale nous restitue un certain nombre de montres commémoratives, mais Bell & Ross n’avait pas attendu 2014 pour créer des collections inspirées par les montres militaires. Pour ce printemps, c’est l’hommage au capitaine Guynemer, un des plus célèbres pilotes de chasse de l’aviation française, héros de l’escadrille des Cigognes, mort en plein ciel à 22 ans après avoir abattu de 50 à 80 avions allemands. Il aurait aimé cette Vintage WW1 Guynemer, qui reprend l’esprit des montres de poche (le style du boîtier en acier « canon de fusil », les chiffres du cadran, le verre bombé au-dessus du cadran, la couronne de remontage surdimensionnée qui nous rappelle le temps où les pilotes portaient des gants pour ne pas se geler les mains, le bracelet... ►►► GIRARD-PERREGAUX : Trois axes pour rester à la bonne heure… Les amateurs de montres mécaniques plébiscitent le « tourbillon », une complication mécanique qui fait tourner l’échappement de la montre (ce qui fait tic-tac et qui régule la marche du mouvement) dans une structure qui égalise les irrégularités de marche dues à la gravitation. Un phénomène qui pouvait perturber les montres de poche, toujours portées dans le même position, mais qui ne concerne que très marginalement les montres qu’on porte au poignet. Ce tourbillon – chef-d’œuvre de micro-mécanique avancé – n’en reste pas moins fascinant par sa complexité. La manufacture Girard-Perregaux a imaginé de le faire tourner non sur un axe horizontal (un tour sur lui-même en une minute), non sur deux axes (on ajoute un axe vertical pour un tour en trente secondes), mais sur trois axes (on ajoute aux deux précédentes une rotation dans l’espace en deux minutes). Le tout devient une sorte de gyroscope qui garantit théoriquement... ►►► CHANEL : La paire de dragons symboliques des jeunes couples chinois… Dans la série des motifs inspirés par les célèbres paravents laqués de Coromandel, qui étaient si chers à Mlle Chanel, voici une nouvelle série de montres émaillées et sculptées. Elles sont vendues par paires contrastées, chaque élément étant une pièce unique, avec des boîtiers sertis « neige » et une interprétation décorative différente du même motif : ici, un dragon traité en émail grand feu, avec ses nuages en plique-à-jour, dont l’alter ego est également proposée dans une nacre sculptée translucide. En Asie, les couples fortunés adorent ces paires de montres hautement symboliques – une pour monsieur, une pour madame. La réalisation est superlative, mais il est dommage d’avoir oublié une tradition très ancienne ►►► BASELWORLD 2014 : « Mamie fait de la résistance »… Mamie, c’est l’horlogerie suisse, une vieille dame de 400 ans plus vaillante que jamais. Si elle avait jusqu’à ces dernières années une sérieuse tendance à verser dans l’arrogance, l’explosion de la bulle chinoise et les menaces d’une crise économique mondiale ont modéré ses prétentions à la croissance ad vitam aeternam. Du coup, à Baselworld, grand-messe annuelle de la profession, l’heure était au réalisme et à la volonté de résister aux tempêtes qui s’annoncent. Les mots-clés de cette résistance : d’abord, le renforcement du Swiss Made, non par décret bureaucratique, mais par le renfort de marques qui s’en passaient parfaitement et qui se replient sur le réduit alpin pour mieux se préparer à résister (Fossil, Ice-Watch, Armani, Bomberg, Smoothie et les autres). Ensuite, la défense territoriale : les grandes... CETTE SEMAINE,POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCEATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,IL FAUT CLIQUER SUR LA CIGOGNE DU CADRAN (ci-dessous)... D'AUTRES SÉQUENCES ATLANTIC-TAC...