BRANQUIGNOLS (accès libre)
Les bouffons tricolores de l’horlogerie française jettent les euros par les fenêtres
Le week-end dernier, « Business Montres » révélait le contenu grotesque des publicités radio qu’allait diffuser Francéclat, le lobby français de la montre. On vous révèle maintenant combien cette campagne ridicule a coûté…
Réaction de nombreux lecteurs quand ils ont découvert l’ineptie de la campagne de promotion 2018 « Changez de montre » – lancée par les bureaucrates de Francéclat (CPDHBJO), ces fat cats qui vivent de l’argent razzié par l’État à chaque achat de montre dans l’hexagone : non, ce n’est pas vrai, c’est une nouvelle rubrique « Sérieux, s’abstenir », c’est une parodie pour dénoncer la nullité de la communication horlogère, il n’est pas possible que les taxes parafiscales destinées à soutenir l’horlogerie française soient ainsi gaspillées (Business Montres du 19 octobre, accès libre). C’était pourtant vrai et les 110 spots sont en cours de diffusion sur les cibles prévues (4,8 millions de Français en plusieurs vagues sur les radios populaires)…
Ce aurait pu n’être que désopilant [après tout, le ridicule est réputé ne pas tuer] devient tragique, amer et scandaleux quand on découvre que Francéclat a dépensé à peu près 300 000 euros pour cette campagne grotesque, qui ne fera pas vendre une montre de plus sur le marché vernaculaire, mais qui a bien dû occuper les permanents du CPDHBJO pendant des jours et des jours : qui aurait envie de changer de montre juste parce qu’on change d’heure – quelle ignorance désastreuse de la sociologie élémentaire des acheteurs de montres ? 300 000 euros qui auraient pu être dépensés autrement, plus intelligemment, pour bien des causes plus urgentes, ne serait-ce que pour le soutien à la création horlogère des jeunes indépendants français ! On comprend que les requins du ministère des Finances aient décidé de rogner la part de taxe parafiscale qui revient au CPDHBJO : quand on a affaire à de tels incapables [pour ne pas écrire crétins, mais tout le monde l’aura pensé très fort], pourquoi se gêner ? Quand nous parlions de bouffons tricolores...
Ci-dessous, notre contribution créative à la promotion de ce changement d’heure : c’est tout de même autrement plus rigolo…