DU COTÉ DES 300 FAMILLES (accès libre)
Les milliardaires oubliés dans les grandes fortunes de la montre suisse...
Ce qu’il y a de bien avec les perroquets, c’est qu’ils se copient-collent entre eux, sans vraiment bien connaître le sujet. Parlons ainsi des principales fortunes de l’horlogerie suisse…
À peine un blogueur asiatique avait-il tartiné sur le marronnier annuel de Bilanz concernant les 300 plus grosses fortunes suisses de la montre (Business Montres du 6 février) que les blogueurs de l’horlosphère en rajoutaient, parfois sans rien connaître d’autre du dossier que ce qu’en avait déjà dit celui qui avait déjà collé ce que l’autre avait déjà copié. C’est là que ça devient rigolo !
Business Montres étant plus spécialement intéressé par les montres que par le fric des montres [compte tenu, en plus, des approximations de ce genre de classement, qui mélange fortune privée et biens professionnels], nous n’avons pas relayé ce hit-parade annuel des cossus du Swiss Made, mais il est épatant de voir Le Point annoncer le « Top 10 des fortunes du Swiss Made » en passant à côté de vraies grandes fortunes horlogères.
Citons celles de la famille Wertheimer (Chanel, en tête du classement « horloger », à la 10e place des 300 noms), de la famille Landolt (groupe Parmigiani, 17e place), de la famille Graff (Graff Diamonds, 34e place), de la famille Mouawad (Mouawad, 48e place), de la famille Swarovski (Swarovski, 63e place), de la famille Grether (gros actionnaire du Swatch Group, 97e place) et de la famille Schneider-Ammann (gros actionnaire et administrateur du Swatch Group, 189e place) – ceci pour ne citer que les fortunes supérieures à celles des invités du Top 12 singapourien.
Le Point a même recopié la présence, dans son Top 10, de la famille Borer, qui n’a aujourd’hui plus rien à avoir avec les montres [ce qui n’était pas le cas voici quinze ans, cette famille co-possédant Rolex] : pourquoi pas Thomas Straumann (re-fondateur de H. Moser & Cie, aujourd'hui retiré, 122e) ou Ernst Thomke (père de la Swatch, 256e) ?