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MERCREDI : Premiers étonnements horlogers de janvier

Un zapping de rentrée, avec des nouvelles marques, des nouvelles chaises musicales, des nouveaux concepts, des nouvelles idées et des nouvelles pistes de réflexion – en attendant le déferlement de nouvelles montres attendu pour les prochains salons de janvier... Au fait, qu'en est-il exactement de cette histoire de montre Apple qui pourrait être développée par le Swatch Group ?  ◀▶ AU SOMMAIRE DE CE ZAPPING DU MERCREDIDes infos développées après le dodécaèdre ci-dessous...


Un zapping de rentrée, avec des nouvelles marques, des nouvelles chaises musicales, des nouveaux concepts, des nouvelles idées et des nouvelles pistes de réflexion – en attendant le déferlement de nouvelles montres attendu pour les prochains salons de janvier...

Au fait, qu'en est-il exactement de cette histoire de montre Apple qui pourrait être développée par le Swatch Group ?

 
◀▶ AU SOMMAIRE DE CE ZAPPING DU MERCREDI
Des infos développées après le dodécaèdre ci-dessous...
❏❏❏ ÉDITO DU JOUR : y aurait-il anguille sous roche pour une montre développée en commun par Apple et Swatch ?
❏❏❏ COMMENTAIRE DU JOUR : « Apple pourrait sortir une montre dès cette année » (Radio suisse + Business Montres)...
❏❏❏ ÉPAVE DU JOUR : et s'il y avait une autre "machine d'Anticythère" ? Les archéologues en trépignent d'impatience. Nous aussi...
❏❏❏ MINCEUR DU JOUR : 0,80 mm en toute souplesse ! Au-delà de cette limite, plus plat et plus léger, tu disparais...
❏❏❏ CHAISES MUSICALES DU JOUR : c'est reparti, dans tous les secteurs, pour la fameuse danse des chaises musicales...
❏❏❏ BIZARRERIE DU JOUR : et la montre en capsule Nespresso recyclée, vous en pensez quoi ?
❏❏❏ RENDEZ-VOUS DU JOUR : le rendez-vous à ne pas manquer, pendant le SIHH, c'est dans le salon d'en face, au GTE...
❏❏❏ BERCEAU DU JOUR : une brassée de nouvelles marques pour saluer l'entrée dans l'année horlogère 2013...
❏❏❏ ACTUALITÉS DU JOUR : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté (le serpent de plastique blanc, la montre qui flotte, le plastique Swiss Made, les néo-créateurs du temps, Happy Bibi et Dirty Harry, le rendez-vous avec Lucifer, etc.)...
12 faces pour 12 heures ?
 
◀▶ L'ÉDITO DU JOUR
Une montre Apple réalisée par Swatch ?
◆◆◆ C'est forcément non officiel et non autorisé, mais on peut au moins se poser la question alors que le CES de Las Vegas bruisse de rumeurs sur la prochaine entrée d'Apple sur le marché des montres. Certes, la rumeur est récurrente, mais, cette fois, quelques lueurs apparaissent dans le le brouillard. Un rapide rappel des faits : il y a deux ans (2010), en présentant le iPod Nano (carré), Steve Jobs avait lui-même remarqué à quel point sa taille et son écran tactile en faisaient une montre idéale. Beaucoup de petits malins s'étaient engouffrés dans la brèche en développant, autour de ce iPod Nano des bracelets et tout un environnement horloger. Ambitions tuées dans l'oeuf voici quelques semaines avec l'introduction sur le marché d'un nouveau iPod Nano (rectangulaire) qui annonçait la mort prématurée de l'ancien format carré. Tout se passait donc comme si Apple avait voulu tuer toute concurrence, comme pour mieux "nettoyer" le marché avant le lancement de sa propre montre...
◆◆◆ Parallèlement, Business Montres pronostiquait l'imminence d'une révolution connectée capable de déstabiliser le marché des montres traditionnelles aussi profondément que la révolution du quartz. Simple pronostic, cependant étayé par les rumeurs d'une possible collaboration entre Swatch et Apple (Business Montres du 26 novembre). Certes, on ne prête qu'aux riches, mais il faut constater que Swatch, qui avait été pionnier sur le marché des montres-téléphones, a ensuite manqué le train des montres tactiles [alors que le groupe Swatch en maîtrise la technologie, désormais préemptée par Tissot], puis celui des smarwatches connectées aux smartphones. Quand on découvre que Swatch a déposé des marques comme e-swatch ou i-swatch, puis, très récemment, iTouch, on commence à percevoir quelques frémissements d'alliance possible avec Apple. Reste à connaître la réaction de Ice-Watch au lancement commercial d'une iSwatch : la phonétique du débat devrait s'apparenter à des grands cris d'indignation...
◆◆◆ Apple n'a pas pour habitude de débarquer sur un marché pour y faire la même chose que tout le monde. Chaque nouvel épisode de la saga consiste à "casser les codes" en imposant un nouveau concept – en phase avec les attentes des consommateurs – sur un marché considéré comme verrouillé. On a pu le vérifier sur le marché des ordinateurs portables (MacBook), des téléphones (iPhone), des baladeurs (iPod) ou des tablettes (iPad). La montre tactile est un prolongement naturel de la renaissance des tablettes, surtout au moment où Apple semble perdre la main (au profit de Samsung) sur le marché des smartphones. De nouvelles révolutions se préparent, alors que Apple doit impérativement reprendre l'initiative pour verrouiller son statut de pionnier créatif. Sur le marché de la montre, Apple peut donc, dès la première année, par la seule force de son marketing, vendre plusieurs millions de pièces en pulvérisant la concurrence, notamment celle des actuelles montres connectées. La base de la pyramide des marques suisses – dont, au premier rang, Swatch – serait tout aussi ébranlée par un tel lancement. Que se passerait-il si Swatch perdait plusieurs millions d'unités en un an ? D'autre part, soyons réalistes, Apple n'a aucune expertise sur le marché de la montre, contrairement à Swatch, qui a conservé une excellente image de marque auprès des geeks technophiles qui peuplent les Apple shops. Une alliance entre les deux marques serait donc logique, alors que l'affrontement concurrentiel ne manquerait pas de générer des dégâts, principalement côté suisse.
◆◆◆ On en est là : Apple a déblayé le terrain des "pollueurs", alors que Swatch prenait place dans les starting-blocks pour une possible course à la connectique de poignet. Swatch est la seule marque d'envergure mondiale à maîtriser à la fois les technologies de production en masse d'une montre accessible et les technologies tactiles indispensables, ainsi que le réseau international qui va avec. La question n'est donc plus de de savoir si Apple va débarquer sur le terrain horloger, mais quand et avec qui. Accessoirement, on peut aussi se demander comment la marque à la pomme s'y prendra pour "casser les codes". On espère seulement que Swatch n'aura pas manqué ce nouveau train et que la marque ne paiera pas l'addition de ce dynamitage des codes – qui fera de toute façon des dégâts sur le marché horloger...
G.P.
 
◀▶ LA RADIO SUISSE
Apple pourrait sortir un modèle de montre dès cette année
◆◆◆ Une reprise commentée des informations de cet éditorial par la Radio suisse : la Suisse doit-elle craindre le lancement par Apple d'une montre connectée ? Business Montres intervient à la minute 0.33 et à la minute 1.34 du podcast de l'émission, avec des informations "confidentielles" [pas pour nos lecteurs : voir ci-dessus !] sur les marques déposées par le Swatch Group, dont le nom pourrait servir de support à une collection pour Apple...
 
 
 
 
◀▶ LE RETOUR À ANTICYTHÈRE
Plein de nouveaux trésors à découvrir sur le site du naufrage...
◆◆◆ On se doutait bien que l’Archaeological Institute of America se doutait de quelque chose en décidant de revenir plonger sur le site du naufrage d'Anticythère, là où avait été retrouvée, en 1901, la fameuse "machine", aujourd'hui exposée au musée d'Athènes avec sa descendante, la montre Anticythère réalisée par Hublot (pour se rafraîchir la mémoire : une vidéo d'explication). Personne n'avait plus plongé sur ce site depuis 1976, date de la campagne (très brève) entreprise par l'équipe du commandant Cousteau, dans des conditions d'une scientificité archéologique assez douteuses, qui avaient fait conclure un peu hâtivement qu'on pouvait circuler, puisqu'il n'y avait plus rien à voir sur place ! L'initiative américano-grecque autorisait tous les espoirs de nouvelles découvertes, d'autant qu'on savait qu'une partie des vestiges avaient "glissé" quelques dizaines de mètres plus bas au cours des siècles, à une profondeur désormais inaccessible aux plongeurs dépourvus d'équipements spécialisés.
◆◆◆ On est à présent dans les 150-250 mètres, très au-delà des 90 m de la fouille opérée par la marine grecque au début du XXe siècle. On peut donc considérer qu'une partie du site est restée inviolée – donc scientifiquement exploitable – depuis que le vaisseau romain a coulé au large des côtes grecques, autour de 67 avant notre ère (date théorique communément admise), avec sa cargaison de statues et d'objets de valeur – dont le fabuleux "calculateur" astronomique enfin reconnu par la science comme le "premier ordinateur" de l'histoire des civilisations. Peut-être le site va-t-il enfin livrer le secret de cet amoncellement remarquable de "trésors" de l'Antiquité grecque destinés aux nouveaux riches romains de l'aube de l'Empire [les Grecs de l'époque pensaient des Romains à peu près ce que nous pensons des Chinois !]...
◆◆◆ Interrompue par la mauvaise saison, cette première campagne de fouilles n'a déçu personne, au contraire ! Elle n'a fait que raviver l'intérêt pour le site, puisqu'il apparaît qu'il n'y a peut-être pas un, mais deux vaisseaux – ou alors, s'il n'y en a qu'un, qu'il est d'une taille extraordinaire [deux fois plus longue qu'on ne l'imaginait initialement] et ainsi riche d'une cargaison encore plus passionnante à exhumer. Il apparaît également que seule une petite partie de l'épave a été fouillée, un véritable "champ" de vestiges sous-marins attendant les archéologues sous les concrétions visibles à l'oeil nu et sous leur gangue de sable. Avec un détecteur de métaux, la fouille s'annonce fructueuse. Dans tous les cas, qu'il n'y ait qu'un ou deux bateaux, les (re)découvertes de la prochaine campagne, dans quelques mois, ne pourront être qu'extraordinaires ! Certains plongeurs rêvent déjà d'une seconde "machine d'Anticythère", voire d'objets tout aussi renversants pour nos certitudes historiques sur les mécaniciens de l'Antiquité. On peut même imaginer qu'on retrouvera les parties manquantes de la "machine", notamment tout le planétarium aujourd'hui reconstitué, mais non validé par des preuves physiques. La récupération d'une ancre de plomb sur ce qui restait du pont de l'ancien navire tendrait à prouver que le naufrage a été assez soudain et inattendu (source : USA Today) : des centaines d'objets, intacts depuis l'Antiquité, attendent apparemment les plongeurs, qui disposeront de laboratoires de pointe pour exploiter au mieux les moindres trouvailles. Finalement, en écrivant que "la machine d'Anticythère n'était qu'une petite partie d'une fabuleuse cargaison de trésors grecs", Business Montres Vision était encore au-dessous de la vérité...
 
 
 
 
◀▶ LA COURSE AU RECORD
0,80 mm d'épaisseur, qui dit mieux ?
◆◆◆ À force de contorsions technologiques, on finit toujours par trouver plus mince que soi. Alors que l'horlogerie mécanique se débat autour des deux millimètres, ceux qui ont fait le choix des nouvelles technologies descendent à présent sous le millimètre : CST (Central Standard Timing) est en passe de battre le record du monde en s'offrant 0,8 mm d'écran souple et de technologie e-ink (encre électronique) ! Le projet a déjà recueilli la moitié des fonds nécessaires sur Kickstarter et il reste encore deux mois avant de boucler la souscription pour une CST-01 plutôt intelligemment conçue, qu'on pourra recharger sur une borne amovible (10 000 recharges possibles sur cinq ans). 900 intentions de souscription : c'est déjà un marché ! C'est en tout cas une bonne illustration des possibilités graphiques des écrans souples appliqués à la montre...
 
 
 
 
◀▶ LE BAL DÉMASQUÉ
Les chaises musicales de la semaine
◆◆◆ Si la plus spectaculaire "chaise musicale" de la semaine reste (à ce jour) le départ sans tambour, ni trompettes de Thierry Nataf (révélation Business Montres du 7 janvier), qui venait à peine de débarquer chez Slyde [où il est provisoirement remplacé par Jorg Hysek], d'autres mouvements intéressants sont à relever pour ce début d'année...
 THE WATCHES.TV : Benjamin Garaï (ex-GMT, ex-Ad Lux) arrive chez The Watches.TV (Marc-André Deschoux) comme "business développeur", avec des compétences éditoriales qui ne seront pas inutiles pour les différents partenariats de diffusion que la webTV horlogère est en train de mettre en place avec différents médias (suisses, dans un premier temps). Benjamin Garaï s'occupera également du community management de The Watches.TV...
 CORUM : Nicolas Marion (ex-directeur Centre Europe de TAG Heuer, ex-Salomon) débarque chez Corum pour y prendre la direction commerciale, aux côtés d'Antonio Calce...
 MARVIN : Maïna Weber (ex-DFSA pour l'Afrique du Nord, exADIF-Afrique Océan indien) prend la direction marketing de Marvin où ses quinze ans d'expérience sur des marchés difficiles ne seront pas de trop pour seconder l'infatigable Cécile Maye – qui adore tellement les super-héros qu'elle les recycle jusque sur sa carte de voeux (ci-dessous), dans le cadre de la nouvelle we stratégie définie par une autre nouveau renfort de l'équipe, Francisco Bravo...
 
 
 
 
◀▶ THE PLACE TO BE
Les forces motrices au secours des marques indépendantes...
◆◆◆ Cette magnifique image du Bâtiment des forces motrices (BFM) de Genève (ci-dessous), là où se situait autrefois la source d'énergie qui alimentait le jet d'eau, donne le ton pour évaluer la mutation du salon indépendant GTE (Geneva Time Exhibition), qui échappe enfin à ses maladies infantiles et aux erreurs stratégiques de ses premières éditions (lieu inadéquat, positionnement aberrant, gestion arrogante, etc.). On y retrouvera cette année 35 marques, avec un pôle d'excellence dans la haute horlogerie (Laurent Ferrier, Hautlence, Peter Speake-Marin, etc. : liste disponible sur le site, lien ci-dessus) comme on n'en avait encore jamais vu du côté des "indépendants" – dont on nous dit toujours, ce qui est absurde, qu'ils "parasitent" le SIHH. Ce sera, pour les journalistes comme pour les détaillants, sauf mesures de rétorsion anti-concurrentielles, l'endroit à ne pas manquer pendant le SIHH, avec des animations quotidiennes en soirée. La nouvelle équipe de direction a renoncé – avec beaucoup d'à-propos – à une remise des prix qui singeait les autres sans rien prouver de sa légitimité, ni de sa pertinence.
 
 
 
 
◀▶ VOUS AVEZ DIT BIZARRE ?
La montre préférée des barristas caféinomanes...
◆◆◆ La marque Blancier (Allemagne) a dédié un mini-site à une maxi-idée : la Grand Cru Watch – comprenez une montre dont le cadran est une capsule de Nespresso (grand cru, évidemment) recyclée et compressée. Il ne reste plus qu'à choisir la couleur et s'acquitter des 500 euros nécessaires – ce qui fait que la montre est proportionnellement aussi chère que le café contenu dans ces fameuses capsules en aluminium. Bien, pas bien ? Beau, pas beau ? On en discutera longtemps, mais la démarche est originale, puisque chaque montre est forcément unique. Cette idée d'un recyclage dans une logique de développement durable donne même une intéressante vision durable du temps qui passe...
 
 
 
 
◀▶ LES NOUVELLES MARQUES 2013
C'est reparti pour une année de lancements...
◆◆◆ Avec 104 nouvelles marques enregistrées pour 2012, un record démographique horloger a sans doute été battu. Il témoigne en tout cas de la vitalité d'une industrie qui rebat en permanence les cartes de sa géographie. Alors que le compteur 2013 vient tout juste d'être lancé, plusieurs naissances sont déjà signalées (certaines de de ces marques ont pu être lancées en 2012, mais elles ne seront référencées que cette année)...
❏❏❏ CACHAREL : après quelques brèves (et assez consternantes) apparitions sur le marché, la marque avait disparu des écrans radars. Lâchant le groupe Christian Bernard [qui conserve la licence bijoux], Cacherel refera son entrée dans les vitrines horlogères à Baselworld, avec la référence #1/Génération 2013. Ce retour (montres masculines et féminines) est orchestré par le groupe français Ambre (Morteau), qui gère déjà les licences Zadig & Voltaire, Vicomte A. ou Kookaï, ainsi que la marque Yema. Parallèlement, Cacherel se relancera sur le marché du prêt-à-porter, avec une nouvelle offre "Cacharel Paris" – plus conforme aux créations originelles de la marque...
 
 
❏❏❏ HAGER : la marque américaine Hager s'est lancée en 2009, mais sans convaincre grand-monde, ce qui la pousse à se relancer en 2013 selon la formule du crowdfunding (financement participatif) qui a déjà profité à plusieurs autres jeunes marques. On peut donc enregistrer Hager comme la référence #2/Génération 2013, en se référant au site de crowdfunding qui assure la promotion du nouveau concept de marque, désormais positionnée en "première manufacture 100 % américaine" – ce qui est un peu gonflé [le créneau est déjà occupé], mais parfaitement en phase avec la pression du "Buy American" très à la mode aux Etats-Unis. Qu'on se rassure : les montres n'en seront pas moins Swiss Made par leurs mouvements !
 
 
❏❏❏ JOHAN ERIC : la marque se réclame de la tradition du design danois, mais elle a été enregistrée à l'automne dernier à New York par le New Dover Group, ce qui en fait un label marketing plutôt malin, qui capitalise sur la bonne image du design scandinave (dépouillement et sobriété des lignes, avec une inspiration Bauhaus encore pas trop galvaudée) pour écouler une marchandise honnête, quoique fortement parfumée à la soupe chinoise. L'objectif semble être de contrer Skagen, un autre label danois récemment relancé par le groupe américain Fossil. Johan Eric Denmark sera donc la référence #3/Génération 2013 : comptez 150 dollars pour la montre ci-dessous...
 
 
❏❏❏ BANDU : ce concept de montre "médicale" a été développé aux Etats-Unis par le groupe Neumitra, spécialiste des équipements de bien-être destinés à la personne. Bandu, qui tente de recruter des souscripteurs sur Indiegogo [apparemment, ce n'est pas facile], est une sorte de moniteur de santé, capable – selon les neuropraticiens et les ingénieurs qui l'ont conçu – d'évaluer l'état de stress ou de surcharge psychologique de son porteur, en lui donnant les moyens de se relaxer, en musique ou en méditant, pour retrouver son bien-être. La montre peut détecter les vagues de stress [ce tueur silencieux] aux changements de mouvements du corps, de température ou de conductivité de la peauCe qui mérite bien une référence #4/Génération 2013. Même le Pentagone est intéressé par cette montre anti-stress (source : Venture Beat)...
 
 
 
 
◀▶ LES ACTUALITÉS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité...
 
◆◆◆ JEAN-CLAUDE BIVER : pour ceux qui l'ignoreraient encore, Jean-Claude Biver est un homme "humble et modeste", comme cet "héritier de Crésus" le répète à plusieurs reprises dans l'émission que Harry Roselmack vient de lui consacrer sur TF1. Pour ceux qui auraient des doutes, Harry Roselmack ne cesse de demander à Jean-Claude Biveur le prix de ses voitures ou de ses premiers crus, quand le président de Hublot préfèrerait manifestement parler des oiseaux qu'il salue en faisant du vélo, des Alpes qui le renvoient à la fugacité de sa condition humaine ou des mains de ses fermiers. Malentendu total ! Surtout quand le même Roselmack, vraie Marie-Chantal des alpages, demande au berger qui porte une énorme boule de fromage : "Et vous, quel regard portez-vous sur le luxe ?". Là, on a compris que ça partait en vrille et on zappe... Mais c'est dommage, parce qu'il y a une seconde séquence Biver, avec un Dirty Harry qui continue inévitablement à parler d'argent quand Happy Bibi voudrait parler d'amour – jusqu'à ce que Jean-Claude Biver, en présentant une partie de ses Patek Philippe de collection, en vienne à lâcher, un peu excédé : "L'heure et le prix de la montre, on s'en fout" ! De même, il serait dommage de manquer la séquence du grand rêve familial de lancement d'une marque horlogère à l'enseigne des Biver père, fils et fille : ici, le coeur a ses raisons que la raison finit par dominer. Quelques mois après le tournage, pas sûr que ce soit toujours un rêve à l'ordre du jour. Pas sûr, non plus, que la programmation d'une émission globalement médiocre dans sa réalisation et ses commentaires soit bien tombée pour le président de Hublot...
 
◆◆◆ BLAKEN : intéressante "préparation" par Blaken (atelier de personnalisation allemand) d'une Rolex Explorer II, rendue plus agressive en noir DLC et plus dynamique par son aiguille rouge (11 700 euros, quand même !)...
 
 
◆◆◆ CORUM : l'horlogerie diabolique est en marche ! Après les coquines diablotines de Valbray (Business Montres du 19 novembre), Corum nous régale d'une inattendue Admiral's Cup Black Lucifer (ci-dessous). De quoi faire allégeance au Prince des Ténèbres jusqu'à 300 m de fond et avec une précision certifiée par le COSC. Série limitée (99 pièces) pour le marché sud-américain...
 
 
◆◆◆ DUBOIS & FILS : la relance par souscription de la nouvelle marque Philippe Dubois & Fils, qui persiste à se prétendre "la plus ancienne fabrique de montres suisses" (fondation au Locle en 1751 : Business Montres du 15 août), aurait finalement permis de lever 1,4 million de francs suisses auprès d'investisseurs intéressés par l'horlogerie (200 personnes dans une quinzaine de pays). L'objectif était d'en lever 1,5 million : on peut donc considérer que la stratégie choisie par Thomas Steinemann était la bonne...
 
◆◆◆ ICE-WATCH : première collection 100 % Swiss Made pour la marque de Jean-Pierre Lutgen, qui vient tirer la langue aux marques suisses sur leur propre terrain. La collection Ice-Surf joue les grandes dames avec 57 mm de boîtier dans des coloris imaginés « pour les gens qui aiment leur sport et les citadins actifs » (assemblage en Suisse et mouvement à quartz suisse, disponibilité en février). Repérer le Swiss Made sur des cadrans Ice-Watch est un plaisir de gourmet –sans doute un peu pervers...
 
 
◆◆◆ MANUFACTURE ROYALE DE TAILLE DE DIAMANT : excellent travail d'exhumation historique du site [c'est bien plus qu'un blog] de Jean-Jacques Richard, Bijoux et pierres précieuses. On y découvre comment la France de l'Ancien régime avait mis en place, à la fin du règne de Louis XVI, une manufacture de taille de diamants, qui aurait pu changer l'évolution de cette industrie dans toute l'Europe, à une époque où Paris était la principale place mondiale pour la joaillerie. Cette taillerie, montée par les frères Schabracq, a fait faillite en 1787, alors que la France s'apprêtait à plonger dans les remous de la Révolution. Une belle occasion manquée pour le Paris du luxe, qui aurait pu rivaliser avec Amsterdam ou Anvers. Cette taillerie avait été installée à l'intérieur de l Hôpital des Quinze-Vingts, établissement qui, depuis saint Louis, soignait les aveugles : cet hospice pouvait fournir une main-d'oeuvre abondante et peu gourmande pour la taillerie ! Un article à archiver, sur un sujet totalement méconnu et ignoré des histoires du luxe...
 
◆◆◆ MB&F : à fond dans le rétro pendant la semaine du SIHH ! La nostalgie redevient ce qu'elle était ! Pour fêter les seventies qui ont influencé l'esthétique de la nouvelle HM 5 [cette montre "casquette" qui relève en mécanique Swiss Made le défi prismatique lancé autrefois par les montres à quartz], MB&F fera circuler dans Genève une flotte de DS Citroën (ci-contre). Les détaillants et les journalistes pourront les utiliser pour se rendre à la MAD Gallery, la "boutique" où la marque expose différents artistes et des objets improbables, mais toujours fascinants. Ceux qui pratiquent l'art contemporain comme ceux qui se consacrent aux beaux-arts contemporains du temps. Ce sera le cas pendant la semaine du SIHH : la MAD Gallery nous présentera un créateur contemporain, fou de mécanique, totalement non-conformiste, autodidacte horloger aujourd'hui installé en Suisse, où il fignole d'étonnantes "machines" à décoder le temps, les astres et les complications horlogères. Pour beaucoup de ceux qui ne le connaissent, le choc émotionnel sera brutal...
 
◆◆◆ SWATCH : pour le Nouvel An chinois et l'entrée dans l'année du Serpent blanc, des aiguilles serpentiformes s'imposaient, ainsi qu'un boîtier blanc (ci-dessous), mais les couleurs sans lesquelles Swatch ne serait plus Swatch réapparaissent sur le bracelet et envahissent le boîtier de cette série qui ne sera limitée que par le passage dans une autre séquence du zodiaque chinois, en 2014...
 
 
◆◆◆ ZÉRO-G : à quoi ressemble une montre-bracelet portée en apesanteur ? Sur cette vidéo mise en ligne par la Canadian Space Agency (ci-dessous), on découvre l'astronaute Chris Hadfield [l'auteur de la vidéo] étonné par la montre qui "flotte" à son poignet en gravité zéro, comme si elle vivait sa vie sans relation directe avec les mouvements de son porteur...
 
 
 
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES...
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