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REPÉRAGES #131-2025 (accès libre)
Sept appréciations ciblées de sept nouveautés estivales

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 131e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Arcanaut, Berney, Favre Leuba, Minase, Omega, Pierre Lannier et U-Boat…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

OMEGA Seamaster Driver 300 m orange

Au cours des 20 dernières années, la couleur orange est devenue une partie distinctive des conceptions de montres de plongée d'Omega, contribuant à améliorer la visibilité et la sécurité sous l'eau. La teinte orange emblématique a ajouté du dynamisme et un attrait esthétique unique à travers plusieurs collections Seamaster, et cette année, elle est introduite dans la gamme emblématique Diver 300M, donnant aux clients le choix entre deux modèles distinctifs en acier inoxydable. L'ensemble de la collection Seamaster Diver 300M a récemment fait l'objet d'une refonte complète, avec de nouveaux bracelets en maille, des cristaux de saphir en bombe et des lunettes en aluminium anodisé oxalique. Ces derniers modèles poursuivent ce même thème de design, tout en établissant leur propre identité à travers un coloris noir et orange. Chaque montre de 42 mm se distingue par son cadran en aluminium noir, avec des aiguilles et des index squelettes plaqués rhodium remplis de Super-LumiNova blanc pour une lueur bleue dans des conditions sombres. Plus particulièrement, le secondat central est recouvert d'un vernis orange, ainsi que les index aux positions des quatre quarts. Il y a aussi un nom orange Seamaster, situé sous un logo Omega qui est transféré en blanc.

Fait important, Omega a conservé toutes les caractéristiques légendaires du Diver 300M, qui sont restées un élément déterminant de l'héritage de design de la collection depuis 1993. Il s'agit notamment de la soupape d'échappement en hélium à 10 heures, de la lunette festonnée et des protections de la couronne saillante, ainsi que de l'échelle de plongée sur la lunette - ajoutée en Super-LumiNova blanc pour ces éditions. Ce nouveau style orange a été livré en deux expressions différentes. Soit sur un bracelet en maille brossée avec fermoir, soit avec une sangle en caoutchouc orange intégrée avec fermoir rabattable. À l'intérieur, chaque montre est alimentée par le calibre 8806 du chronomètre maître coaxial Omega, visible à travers le cristal saphir du boîtier. L'excellence en matière de précision, de performance et de résistance magnétique est garantie par la certification Master Chronometer, avec des tests certifiés par l'Institut fédéral suisse de métrologie (METAS).

UN COMMENTAIRE ? Pas de créations horlogères contemporaines sans références à des icônes, et pas d’icônes sans nouvelles touches de couleur : les temps sont chromatico-dépendants ! Il faut compter dans les 6 000 euros pour cette Seamaster Diver 300M dans son boîtier en acier de 42 mm x 13,8 mm d’épaisseur, étanche à 300 mètres et motorisée par un mouvement automatique de très haut de gamme ultra-fiable (55 heures de réserve de marche). Le bracelet orange lui va très bien, en harmonie avec les index et l’aiguille des secondes (dans le même esprit, le bracelet textile de style Nato à filets oranges n’est pas mal non plus).

U-BOAT Profondo (10 000 m)

La profondeur des abysses au poignet : U-Boat présente Profondo, une montre de plongée extrême en titane, dotée d’un imposant boîtier de 46 mm, d’une épaisseur de 27 mm, et d’un cadran vieilli de style steampunk évoquant des mondes engloutis et des mécaniques d’un autre temps. Prête à défier les profondeurs océaniques – et bien plus encore – dans une édition limitée exclusive à seulement 100 exemplaires. Dépasser les limites sans jamais s’imposer de frontières : telle est depuis toujours la philosophie d’Italo Fontana, designer et fondateur de U-Boat, qui signe ici une montre conçue pour résister à des pressions extrêmes : jusqu’à 1 000 atmosphères. Capable d’atteindre les fonds marins jusqu’à 10 000 mètres, Profondo se distingue par son design puissant et robuste : boîtier en titane mat de 46 mm, épaisseur de 27 mm, et verre saphir bombé de 9,7 mm d’épaisseur, garantissant une étanchéité maximale dans les conditions les plus extrêmes. La lunette tournante unidirectionnelle – incontournable pour toute montre de plongée professionnelle – est elle aussi réalisée en titane. Ce métal, choisi pour sa résistance et sa légèreté, est gravé de repères techniques ; la molette latérale assure une excellente prise en main, même avec des gants ou en milieu hyperbare. À 3 heures, une valve automatique de décompression à hélium protège la montre des variations de pression, tandis qu’à gauche, une couronne vissée protégée par des épaulements permet un réglage sécurisé de l’heure.

Le cadran métallique à trois niveaux, amplifié par la convexité du verre saphir, présente une finition volontairement vieillie, obtenue par un procédé d’oxydation manuelle. Chaque exemplaire est unique : textures et nuances varient, faisant de chaque Profondo une pièce authentiquement irrépétible – comme extraite d’une épave engloutie. Un clin d’œil aux univers de Jules Verne dans Vingt mille lieues sous les mers. Précision suisse et lisibilité irréprochable : le mouvement Sellita SW200 actionne les aiguilles en métal, illuminées par du Super-LumiNova beige, tout comme les index et les chiffres du cadran, pour briller même dans les ténèbres les plus profondes. Au dos, des gravures laser et le système breveté Locking Ring System garantissent une étanchéité totale. La molette latérale reprend le motif de la lunette, complétant un design cohérent et fonctionnel. Pour parfaire l’ensemble : un bracelet en cuir toscan fait main par des artisans experts, avec boucle à double ardillon en titane. Un bracelet supplémentaire en titane est également fourni. Profondo est bien plus qu’une montre : c’est une œuvre mécanique à l’esprit explorateur, au caractère fort et imposant, forgée par la matière et par la mer. Prête à vous accompagner jusqu’à moins 10 000 mètres, en une édition strictement limitée à 100 pièces.

UN COMMENTAIRE ? Il faut l’avouer, c’est du brutal, même pour une montre d’homme ! C’est du pur steampunk horloger, mais avec des performances qui vont au-delà de l’esthétique rétro-nostalgique : c’est même une montre bathyscaphe, qui n’explorera jamais que les bas-fonds des villes de grande solitude, mais c’est aussi rassurant de savoir qu’on pourrait descendre à 10 kilomètres plus bas que de se dire qu’on peut aller au-delà des 500 km/h avec sa Koenigsegg Kesko Absolute. En plus, c’est un délire accessible : 3 800 euros pour ce boîtier bodybuildé en titane de 47 mm x 27 mm d’épaisseur, étanche à 10 000 m et motorisé par un mouvement automatique suisse (Sellita) à 41 heures de réserve de marche. La touche italienne du bracelet en cuir draine un peu de douceur dans cet univers de fortes pressions océaniques…

FAVRE LEUBA Chief Date Royal Purple

Favre Leuba prolonge la dynamique de sa renaissance saluée en 2024 avec une nouvelle interprétation audacieuse d’une icône des années 1970 : la Chief Date Royal Purple – éclatante, assumée, impossible à ignorer. Fidèle à son héritage, mais résolument animée par une énergie contemporaine,
cette nouvelle version affirme son style avec un cadran violet des plus électrisants. Pourquoi se fondre dans la masse, quand on peut s’en distinguer ? Chargé des codes de la royauté, du mystère et de la force créative, le violet est bien plus qu’une couleur : c’est une présence. Favre Leuba en explore toute la richesse chromatique, non seulement pour son impact visuel, mais aussi pour son poids symbolique. Reflet de la force intérieure, du caractère et d’une élégance affirmée, le Violet Royal devient une véritable déclaration d’intention et de savoir-faire – des qualités qui définissent depuis toujours l’esprit singulier et durable de la Chief Date, aujourd’hui réaffirmées et sublimées dans cette nouvelle expression saisissante. Le cadran de la Chief Date Violet Royal capte tous les regards, vibrant d’intensité sous chaque angle. L’emblématique sablier en relief, signature de Favre Leuba, structure le design, tandis qu’un fini soleillé accroche la lumière et révèle une profondeur aussi subtile qu’inattendue. Le monogramme Favre Leuba, poli et tridimensionnel, ajoute une touche sculpturale à la géométrie précise de l’ensemble. Au-dessus, les aiguilles rhodiées glissent avec élégance ; leur revêtement SuperLuminova C1 X1 garantit une lisibilité parfaite, de jour comme de nuit. À 3 heures, le guichet date s’intègre discrètement, assurant une fonctionnalité sans nuire à l’harmonie du cadran.

Sous son cadran spectaculaire, la Chief Date Royal Purple conserve fidèlement l’architecture épurée et contemporaine qui fait la signature de la collection Chief. Elle repose sur l’iconique boîtier coussin de 40 mm en acier inoxydable, où les surfaces polies et satinées s’harmonisent avec élégance, jusque dans le fond de boîte transparent en verre saphir. Avec seulement 10,81 mm d’épaisseur, le boîtier affiche des proportions pensées pour offrir une présence affirmée au poignet tout en garantissant un confort optimal au quotidien. Au cœur de la montre bat le calibre automatique FLD03, développé en partenariat avec La Joux-Perret. Robuste et raffiné, ce mouvement assure une précision constante et une réserve de marche de 68 heures. Chaque élément du mouvement incarne l’exigence horlogère de Favre Leuba : rotor ajouré sur mesure décoré de colimaçonnage et de soleillage, platine ornée de Côtes de Genève, et vis bleuies à chaud. Le souci du détail se révèle à chaque composant. La Chief Date Royal Purple incarne une polyvalence sans compromis. Son bracelet intégré en acier inoxydable, alternant finitions satinées verticales et maillons centraux polis, prolonge avec fluidité la silhouette du boîtier coussin. Cette intégration architecturale assure un confort tout au long de la journée et un ajustement sûr et élégant au poignet. Pour celles et ceux en quête d’une touche plus contemporaine, une version en caoutchouc FKM violet assorti est également disponible, fermée par une boucle ardillon signée Favre Leuba.
Cette alternative visuellement audacieuse insuffle à la montre une dimension sportive, renforçant sa présence tout en répondant aux exigences d’un mode de vie moderne et dynamique. Quel que soit le choix, chaque bracelet reflète la capacité unique de la Chief Date Royal Purple à passer naturellement d’un registre sophistiqué à une esthétique plus décontractée et affirmée – une démonstration parfaite de polyvalence pensée, conçue et portée avec précision.

UN COMMENTAIRE ? Un choc visuel et une émotion relationnelle imparable : impossible de porter cette « sportive chic » sans être question sur sa puissance chromatique. Tant mieux si c’est l’effet recherché ! Il faut compter dans les 2 500 euros (selon les bracelets métal ou gomme) pour ce boîtier « coussin » de 40 mm x 10,8 mm, étanche à 100 m et animé par un mouvement mécanique suisse prévu pour 68 heures de réserve de marche (base La Joux-Perret). Les églises devraient munir leurs évêque de ces montres aux fortes tendances épiscopales !

ARCANAUT Arc II Phantom Limited Edition

Né de l'ombre et d'une menace subtile, le Phantom est le frère plus sombre et plus insaisissable de notre collection Experimentals. La collection Experimentals a fait ses débuts en 2023 avec l'annonce des modèles Bonehead et Tiger Sh'Arc, qui se sont rapidement vendus. Fin 2024, ces designs ambitieux ont enfin trouvé leur place au poignet de leurs nouveaux propriétaires. Le Phantom revisite la construction complexe et multicouche du cadran apparue pour la première fois dans le Bonehead. Un disque solide en Super-LumiNova se trouve sous une couche injectée de résine en mousse d'aluminium de qualité aérospatiale, surmontée d'un anneau en argent allemand, désormais repensé comme un « support » structurel pour le luminescent et la mousse. L'effet n'en est pas moins hypnotique, mais cette fois-ci, il brille dans des tons violets qui semblent plus profonds, plus froids et plus énigmatiques. Quel est le matériau du cadran ? Le disque solide de matière luminescente qui forme la base du cadran Phantom a été conservé à une épaisseur qui promettait le meilleur rapport luminosité/taille possible, et recouvert d'une plaque de mousse d'aluminium de qualité aérospatiale remplie de résine, qui a dû être amincie de 0,05 mm afin de remplir parfaitement l'espace disponible. Une « coupelle » en argent allemand (maillechort) redessinée fait son apparition dans les modèles modèles Phantom et Green Fairy, ce qui réduit le temps d'assemblage et améliore la stabilité du cadran.

Ces aiguilles violettes ont-elles été chauffées ou traitées ? La couleur principale du Phantom est le violet. Nous avons choisi cette couleur car c'est l'une des couleurs d'oxydation naturellement obtenues lors du chauffage de l'acier et qu'elle semble donc très naturelle par rapport à des tons plus vifs. Et parce qu'elle se marie très bien avec l'argent allemand non revêtu de la bague des heures. Cependant, pour obtenir l'irisation qui a fait la renommée de nos aiguilles colorées, nous avons opté pour un revêtement PVD sur les aiguilles en acier inoxydable découpées au laser. Nous pensons que cette teinte particulière est à la fois spéciale et subtile et qu'elle harmonise l'ensemble du design, en particulier lorsqu'on la considère à côté du fantôme à capuche violette du casebook. La décoration « squelette » du boîtier est-elle uniquement disponible sur ces modèles ? Le Bonehead a été le premier modèle que nous avons créé avec une décoration de boîtier différente et nous en sommes tombés amoureux. La silhouette du boîtier Arcanaut était déjà connue pour sa qualité architecturale et nous pensons que ce « contour » a souligné son caractère inhabituel et lui a donné un aspect presque graphique. Pour l'instant, ce design de boîtier est visible sur les modèles Bonehead, Phantom, Green Fairy, Garnet Goblin et Chronomara, mais nous espérons le déployer sur certains modèles D'Arc Matter ainsi que sur notre prochaine série Fordite 2.0. L'Arcanaut Arc II — Phantom est limité à 66 pièces.

UN COMMENTAIRE ? Il faut compter dans les 4 350 euros hors taxes pour cette montre danoise particulièrement non-conformiste dans sa flamboyance assumée (boîtier de 40,5 mm x 12,8 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animée par un mouvement automatique suisse Soprod avec 42 heures de réserve de marche. Ce travail autour de la luminescence est particulièrement intéressant, mais l’esthétique de la pièce ne l’est pas moins. On peut commander sa montre sur le site de la marque…

BERNEY Panda (montre-bague)

La maison Berney présente sa création la plus emblématique de l’année : la Panda. Une montre-bague d’exception où l’horlogerie suisse rencontre l’art joaillier, portée par un savoir-faire artisanal et une vision résolument intemporelle. La Panda, pièce maîtresse des ateliers Berney, incarne l’alliance parfaite entre technique horlogère et poésie joaillière. Conçue comme un tableau miniature où chaque détail raconte une histoire, cette création exceptionnelle révèle toute l’expertise de la maison. Le panda, symbole universel de douceur et de force, épouse avec élégance les courbes d’une bague ovale de 16 mm en or gris 750.L’animal prend vie sous les mains expertes des artisans : ses parties noires, réalisées en émail Grand Feu, exigent des cuissons successives à près de 800°C pour obtenir ce noir profond et lumineux, tandis que ses yeux en onyx poli captent la lumière avec une intensité presque vivante. La branche de bambou aux feuilles translucides apporte une touche organique et poétique à l’ensemble. Le boîtier, magnifié par 128 diamants (1,069 carat, qualité F-G VS), devient un écrin de lumière quimet en valeur sans l’éclipser la présence majestueuse du panda. Animé par le mouvement quartz ETA 901.001 offrant deux ans d’autonomie, ce chef-d’œuvre allie avec grâce la précision suisse à une durabilité adaptée au quotidien, tout en conservant des dimensions remarquablement discrètes (6 mm d’épaisseur).

UN COMMENTAIRE ? Cette montre étant en piste pour la compétition du GPHG, nous reproduisons notre commentaire déjà publié à ce sujet (Business Montres du 20 juillet) : « Certes, les montres-bagues fleurissent cette année dans les vitrines, mais la dynamique est plutôt portée par d’amusantes montres à un demi-millier de francs que par des pièces à 24 900 francs suisses, plus proches de la haute joaillerie que du mainstream horloger (boîtier de 16 mm x 18,5 mm x 6 mm, étanche à un mètre – donc pas étanche – et muni d’un micro-mouvement à quartz). On évitera de se laver les mains avec cette bague horlogère, dont on se demande pourquoi elle n’a pas été versée en « Joaillerie », où elle aurait eu deux à trois fois plus de chances de passer le cap de la présélection et d’arriver en finale »…

PIERRE LANNIER Cathédrale « capsule France »

Pierre Lannier dévoile sa nouvelle collection Capsule France, qui regroupe quatre univers horlogers : Monarck, Cathédrale, Essential et Élysée. Chaque ligne célèbre à sa manière le patrimoine français, entre découpes régionales, hommage architectural, sobriété tricolore et savoir-faire d'exception. Ces nouveautés allient tradition, modernité et élégance pour offrir un véritable hommage au riche héritage français, àporter au poignet. Cette saison, Pierre Lannier poursuit son hommage aux trésors du patrimoine français en ajoutant une nouvelle création à sa collection Cathédrale. Direction Strasbourg, où les lignes emblématiques de sa cathédrale viennent subtilement se dessiner sur le cadran. Une évocation raffinée de l'architecture gothique, qui reflète toute la précision et l'exigence de la maison horlogère.

UN COMMENTAIRE ? Si la démarche est sympathique (c’est probablement à nos cathédrales que l’horlogerie a le moins rendu hommage), la réalisation est un peu décevante, avec une stylisation de la cathédrale de Strasbourg brouillée par le squelettage insipide de ce cadran (il faut compter dans les 259 euros pour ce boîtier en acier de 42 mm x 13,5 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et animé par un mouvement automatique). Il existe plusieurs couleurs et matériaux de bracelet, cette version d'un bracelet en maille milanaise de 20 mm de largeur semblant un peu fluette avec un boîtier de 42 mm…

MINASE Uruga Ice Blue

L’édition Ice Blue de la collection Uruga de Minase arrive juste à temps pour l’été. La collection Uruga de Minase s’offre une mise à jour estivale avec un cadran bleu glacier saisissant et deux nouveaux bracelets en caoutchouc, disponibles en blanc et en noir. Proposée en tailles 31 mm et 42 mm, cette édition apporte une touche moderne et rafraîchissante aux modèles existants en acier inoxydable et en cuir, idéale pour les tenues de saison, des week-ends à la mer aux déjeuners d’affaires en terrasse. Le dégradé subtil du nouveau cadran est embossé à la main pour capter la lumière comme le courant d’unerivière, tandis que le verre saphir courbé s’insère entre les surfaces brossées et polies du boîtier. À l’intérieur, les mouvements suisses ETA (2671 pour le 31 mm, 2892 pour le 42 mm) intègrent des roulements encéramique pour un fonctionnement plus fluide et une réserve de marche de 50 heures, avec toutes les surfaces finies à la main grâce à la technique Sallaz propre à Minase.

UN COMMENTAIRE ? Selon les versions et les bracelets, il faut compter entre 4 100 francs suisses et 4 900 francs suisses pour cette série très rafraîchissante, qui confirme la tendance bleu pâle comme couleur de l’année (boîtiers de 42 mm x 10,2 mm d’épaisseur et boîtier de 31 mm x 9,9 mm, tous deux étanches à 50 mètres et animés par deux mouvements automatiques suisses disposant de 50 heures de réserve de marche). On peut apprécier le contraste entre la rigueur brutaliste du boîtier à bracelet métallique intégré et la douceur de ce cadran éthéré…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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