REPÉRAGES #72-2025 (accès libre)
Sept commentaires argumentés sur sept nouvelles montres qui arrivent dans les vitrines
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 72e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept pièces de sept marques : Baume & Mercier, Chanel, Franck Muller, Ianos, IWC, Mido et TAG Heuer…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
IANOS Dytis
Suite au succès retentissant de l'Ianos Mihanikos, une montre célébrée pour son minimalisme robuste, son élégance utilitaire et son lien profond avec l'histoire de la plongée, nous présentons fièrement la montre Ianos Dytis, le dernier chapitre de notre trilogie de montres de plongée. La Dytis englobe toutes les leçons tirées des histoires racontées à travers les Avyssos et les Mihanikos et présente au monde notre vision unique du plongeur moderne, tout en restant fidèle à notre objectif principal d'honorer l'histoire et le patrimoine grecs. En tant que tel, la Ianos Dytis suit l'héritage de ses prédécesseurs et maintient l'ADN de conception Ianos incomparable combinant des éléments de l'Avyssos et des Mihanikos tout en créant sa propre identité, en raison de la refonte méticuleuse de tous ses aspects pour faire évoluer notre conception de montre de plongeur en le compagnon de plongée parfait. La Dytis se caractérise par une évolution repensée du boîtier Mihanikos. En réponse directe aux commentaires de nos supporters, la Dytis est notre plus petite montre à ce jour, dotée d'un boîtier compact, mais très fonctionnel, un point idéal pour les poignets de toutes tailles, tandis que ses cornes incurvées suivent les contours du poignet, diminuant encore son empreinte globale. Avec un diamètre de 41 mm, le boîtier mat est parfaitement équilibré, offrant une présence forte et perceptible au poignet sans se sentir surdimensionnée, tandis que sa construction en titane vous fera oublier que vous le portez. La lunette, également en titane, reste une partie intégrante de l'aspect « stérile » de la montre, ce qui met l'accent sur les cadrans audacieux, et a été légèrement modifiée pour une meilleure adhérence, améliorant encore la convivialité de la montre. Maintenant, avec des cornes fixes qui ont été spécialement repensées pour améliorer encore son intégrité structurelle et ses changements de sangle faciles, le Dytis a été conçu avec l'utilité et la portabilité à l'esprit, conçu pour vous accompagner dans toutes les situations.
La Dytis est plus qu'un simple outil fonctionnel et performant. Nous voulions que la Dytis reflète instantanément notre voyage dans la tradition de plongée grecque avec un seul look, tout en étant contemporain et moderne dans son design. Pour cette raison, nous avons choisi d'aller avec des formes et des éléments de couleurs vives qui représentent le passé et le présent de la Grèce ainsi que des souvenirs de plongée personnels. Le Dytis sera offert en deux couleurs de cadran, un bleu et un blanc, une première pour Ianos. Le cadran bleu est la couleur exacte du drapeau grec, tandis que les index blancs nets améliorent la lisibilité et contrastent magnifiquement avec le riche fond bleu. Le cadran blanc s'inspire des célèbres bâtiments blanchis à la chaux des îles grecques, offrant une esthétique fraîche et audacieuse qui ne manquera pas de se démarquer. L'index à douze heures a été remplacé par 4 lignes horizontales, représentant les lignes du drapeau grec. Enfin, le cadran des petites secondes est maintenant un « mauvais œil » à double tranchant, un symbole grec intemporel de protection utilisé pendant des millénaires sur les navires, les maisons et même les gens pour conjurer le mal : une représentation de notre lien ininterrompu avec les coutumes de nos ancêtres qui a survécu depuis l'Antiquité. La Dytis est destiné à couvrir tous les besoins que vous pourriez avoir avec une montre de plongeur. Pour cette raison, nous voulions le rendre aussi léger et solide que possible, tout en conservant son apparence robuste mais raffinée. Le titane de grade 2 que nous avons utilisé pour le boîtier, la lunette, la couronne et même la boucle du bracelet, est un matériau réputé pour sa résistance, sa résistance à la corrosion et ses propriétés légères.45 % plus léger que l'acier inoxydable, le poids de la Dytis disparaît sur votre poignet et restera incroyablement confortable pour une utilisation toute la journée tout en maintenant une durabilité exceptionnelle. De plus, en raison de sa haute résistance à la corrosion de l'eau de mer, le titane est le matériau parfait pour une montre de plongée exposée à l'eau salée, à l'humidité et aux environnements extrêmes. Suivant les traces de la Mihanikos, la finition satinée du titane améliore le caractère utilitaire de la montre, créant une surface mate et non réfléchissante qui réduit l'éblouissement. Enfin, le bracelet en caoutchouc passe-passe unique robuste, personnalisé avec une texture éponge à l'intérieur, est idéal pour un ajustement et un confort parfaits dans et hors de l'eau.
Nous croyons fermement qu'une véritable montre de plongée doit fonctionner parfaitement sous pression, et la Dytis a été conçue dans cet esprit. Offrant 300 mètres (30 ATM) de résistance à l'eau, dans un boîtier léger en titane de qualité 2, la Dytis est un compagnon de plongée parfait. Avec une couronne en titane et un verre saphir, la Dytis est conçu pour résister à des conditions sous-marines extrêmes. Que vous plongez, nagiez, naviguiez ou vous vous prélassiez simplement autour de la piscine, la Dytis offre une tranquillité d'esprit totale, vous assurant que vous n'avez jamais à vous soucier des dégâts d'eau. Au cœur de la Dytis bat lee calibre Sellita SW360-1, un mouvement automatique suisse très fiable, offrant des performances et une précision robustes tandis que le design traditionnel des petites secondes « mauvais œil » agit comme un double index vous permettant de confirmer l'état de la montre en un coup d'œil. Enfin, les indices lumineux en 3D surélevés fournissent une lumière abondante dans des conditions sombres, que vous plongez dans les eaux profondes de la mer Égée ou que vous vous bagiez la nuit sur une île grecque. Une caractéristique déterminante des montres de plongée Ianos adoptée par tous nos supporters : le bracelet caractéristique de l'ingéniosité technique d'Ianos ne pouvait pas manquer dans notre nouvelle montre. En intégrant le bracelet dans le boîtier, la conception de la montre permet un ajustement plus serré et plus ergonomique, empêchant la montre de se déplacer inconfortablement sur le poignet, tandis que la hauteur de la montre reste inchangée par rapport à ce qu'elle aurait été avec un bracelet passe unique sous le boîtier. Contrairement à l'Avyssos et au Mihanikos, le Dytis est notre premier plongeur avec une barrette fixe. Lors de la conception de la Dytis, nous avons pris en compte le fait que la plupart de nos clients utilisaient les montres comme montres à barrettes fixes de toute façon, nous l'avons donc adopté davantage et incorporé une inclinaison interne élégante sur les barrettes qui permettent aux bracelets de glisser de manière transparente à travers les cornes, minimisant l'espacement entre le poignet à le bracelet, créant un ajustement serré et profilé qui parle à la fois de la forme et de la fonction, faisant de la Dytis notre montre la plus confortable à ce jour.
UN COMMENTAIRE ? On aime autant le design minimaliste [très étudié, cependant, et dans les moindres détails] de cette Dytis que ses couleurs très grecques, ainsi que sa lisibilité irréprochable, sa légèreté au poignet et son prix très accessible pour cette somme de qualités (comptez dans les 1 850 francs suisses hors taxes pour ce boîtier de 41 mm étanche à 300 m et animé par un irréprochable mouvement suisse garanti par Sellita avec 42 heures de réserve de marche). Cette Dytis est une « plongeuse » de grande classe éditée en série limitée (numérotation des cent premières pièces), ce qui lui assure une certaine exclusivité…
IWC Ingenieur Automatic 35
IWC Schaffhausen dévoile l’Ingenieur Automatic 35. Avec le lancement de ce nouveau modèle automatique, l’horloger suisse de luxe enrichit sa collection Ingenieur de trois versions en 35 millimètres. Un garde-temps en or rouge 750/1000 accueille un cadran couleur or tandis que les deux autres versions, en acier inoxydable, possèdent un cadran noir ou argenté. La nouvelle Ingenieur Automatic 35 offre le même niveau élevé d’ergonomie et de finitions que son homologue en 40 millimètres. En 2023, IWC Schaffhausen dévoilait l’IngenieurAutomatic 40 : cette montre de sport de luxe équipée d’un bracelet intégré revisitait le design emblématique de l’Ingenieur SL Référence 1832 imaginée par Gérald Genta dans les années 1970. Cette année, l’horloger suisse de luxe complète sa collection avec l’IngenieurAutomatic 35. Plus compact, ce nouveau modèle automatique affiche un boîtier de 35 millimètres de diamètre et de seulement 9,44 millimètres d’épaisseur. L’Ingenieur Automatic 35 est déclinée en troisversions. L’une d’elles combine un boîtier et un bracelet en or rouge 750/1000 avec un cadran couleur or (réf. IW324903). Les deux autres possèdent un boîtier et un bracelet en acier inoxydable, associés à un cadran argenté (réf. IW324901) ou noir (réf. IW324906). Malgré ses dimensions plus compactes, l’Ingenieur Automatic 35 réunit tous les codes de design caractéristiques de l’IWC Ingenieur : la lunette arbore cinq vis fonctionnelles, le bracelet intégré est fixé via les maillons centraux et le cadran présente un motif quadrillé et des index appliqués. Les designers et les ingénieurs ont travaillé main dans la main pour que chaque pièce et chaque caractéristique soient fidèles à l’Ingenieur entermes de proportions et de finitions, malgré un boîtier de 35 millimètres. Il en résulte un modèle qui possède le look instantanément reconnaissable de l’Ingenieur, dans un format plus compact et plus plat, avec une ergonomie et un confort exceptionnels.
À l’instar de la version en 40 millimètres, l’Ingenieur Automatic 35 se démarque par son riche niveau de finitions. Les trois nouveaux garde-temps alternent des surfaces polies et satinées, ajoutant de la texture et créant de merveilleux jeux de lumière. Fixée au cercle d’emboîtage à l’aide de cinq vis fonctionnelles, la lunette présente unefinition satinée et une arête extérieure polie. Les maillons en H du bracelet offrent également une surface satinée avec des arêtes polies, tandis que les maillons centraux et le fond de boîte sont entièrement polis. L’une des caractéristiques emblématiques de l’IngenieurAutomatic 35 est son cadran, issu d’une exécution méticuleuse. Il arbore le fameux motif « Grille », composé de fines lignes et petits carrés. Le guichet de la date est également délimité par un cadre sophistiqué. Les appliques des trois modèles ont été posées une à uneà la main et revêtues de Super-LumiNova. La version en or rouge 750/1000 combine des appliques en or massif avec des aiguilles dorées tandis que les deux garde-temps en acier inoxydable révèlent des appliques en acier et des aiguilles rhodiées. Les trois versions de l’Ingenieur Automatic 35 sont équipées d’un fond transparent qui permet d’admirer le calibre 47110 à remontage automatique, le garant d’uneréserve de marche de 42 heures. Muni d’une masse oscillante dorée, le mouvement arbore des décors perlés et des côtes de Genève.
UN COMMENTAIRE ? Une déclinaison intelligente et précieuse de l’Ingénieur, dans un format plus compact qui conviendra aux poignets féminins comme aux poignets asiatiques. Il faut compter entre 11 000 euros pour la version acier et 41 000 euros pour la version en or « rouge » : des prix qui ne sont guère compétitifs face aux marques championnes de la spécialité « sport chic » féminin. IWC a décidément du mal à renoncer à ses prétentions de grandeur et s’obstine à boxer dans une catégorie tarifaire qui n’est pas la sienne et qui la conduit – du fait de l’impéritie de sa direction – à céder petit à petit ses parts de marché à des marques plus dynamiques…
MIDO Commander Gradiant
Commander Gradiant entre en scène, solaire ! Revêtue de couleur or jaune, l’icône intemporelle se révèle sous un nouveau jour étincelant. Son cadran tout en transparence, dévoile les rouages d’un cœur mécanique. Sa plus belle réussite ? L’art de réinventer son design unique tout en restant à la pointe de l’innovation, grâce à l’expertise de Mido. Née en 1959, produite sans interruption depuis, la collection Commander allie chic intemporel et innovations techniques. Commander Gradient – elle – se fait remarquer dès 2020 avec son unique cadran au subtil jeu de transparence, et ne cesse dès lors de se décliner, ici dans une resplendissante version en PVD couleur or jaune. Cette teinte illumine les lignes fines de son boîtier et l’architecture de son bracelet en acier, reprise en écho sur les aiguilles et les index. Son visage se pare d’un dégradé noir opaque sur son pourtour et translucide au centre : une invitation à scruter le savoir-faire mécanique à l’œuvre dans les coulisses du temps. Le Calibre 80 s’offre fièrement en spectacle, fort de sa fiabilité exceptionnelle, grâce à une réserve de marche allant jusqu’à 80 heures, et un spiral high-tech en Nivachron La Commander Gradient se montre telle qu’elle est. Chic et unique, entièrement revêtue d’une nuance luxueuse contrastée avec son cadran noir. Horlogère, grâce à la transparence subtile de ce visage, qui permet de plonger dans les détails de ses rouages.
Ainsi s’aperçoit le disque de date – affichée dans un guichet à 3 heures. Ses aiguilles et ses index, à la géométrie identitaire, ponctuent de nuances dorées les indications d’affichage, relevées par le fond noir du rehaut, marqué d’une minuterie. Du Super-LumiNova immaculé garni les informations essentielles, offrant une lecture de l’heure jusque dans l’obscurité. Un verre saphir, facetté et bombé protège ce cadran à cœur ouvert. La nuance dorée donne un éclat singulier au design légendaire de Commander. Sa fine lunette polie brille sous la lumière, adoucie par le satinage de la boîte tout en rondeur. La discrète couronne intégrée s’insère dans cette harmonie de lignes. La sublime alternance de finitions se poursuit jusque sur le bracelet en acier. Mido révèle les mystères du Calibre 80 de face, mais aussi à travers un fond transparent. Cet excellent mouvement dernière génération mesure le temps avec fiabilité. Son spiral Swiss Made high-tech en Nivachron, d’une résistance hors normes, lui permet de rester particulièrement insensible aux champs magnétiques et aux chocs. La réserve de marche vient soutenir ces performances, atteignant jusqu’à 80 heures. Une très belle masse oscillante, finement décorée de Côtes de Genève, oscille avec les mouvements du poignet et participe au spectacle. Icône intemporelle, la Commander Gradient devient solaire. L’audace de son cadran translucide se marie avec une extraordinaire couleur or jaune pour en faire la plus désirable des pépites horlogères.
UN COMMENTAIRE ? Une montre impressionnante par son original parti-pris noir et or : il faut compter dans les 1 100 francs suisses pour cette Mido pas comme les autres (boîtier en acier doré de 40 mm étanche à 50 m et mouvement automatique de précision doté d’une réserve de marche de 80 heures). Marque forte de son riche héritage, Mido affiche en ce moment une grand santé créative…
BAUME & MERCIER Riviera Chronographe Jour-Date (M0A10825)
À travers des garde-temps alliant performance technique et esthétique remarquable, Baume & Mercier capture chaque seconde en un instant unique et célèbre les moments précieux de la vie. A travers la collection Riviera, la Maison fige les moments de vie à l’instar d’un photographe qui saisit la fugacité d’une action et met en lumière l’intensité d’une émotion. Le temps devient une perspective, un angle, un focus ; un clic décisif, une exploration esthétique. La précision est un défi ; la technicité, une force ; le sens du détail, une exigence ; le style, une signature. Baume & Mercier dédie, depuis sa création en 1830, son savoir-faire technique et son esprit design à tous les moments de la vie. Quoi de plus précis qu’un chronographe pour les faire vibrer ? Pour exprimer l’intensité de ces fractions de temps, la collection Riviera accueille quatre nouveaux chronographes, disponibles dès juin, qu’elle décline dans des esthétiques modernes pour les uns, vintage pour les autres. Ce chronographe, rappelant sa version existante en 43 mm fait son entrée dans la collection en 41 mm de diamètre, et 13,94 mm d’épaisseur. Retravaillée pour plus de finesse au porté, sa boîte dodécagonale en acier inoxydable poli-satiné est protégée par une glace saphir inrayable traitée antireflet sur les deux faces. Également dodécagonaux, la lunette à douze pans en acier inoxydable poli et satiné soleil et le fond avec glace saphir, sont fixés par quatre vis. Le fond peut être gravé sur-mesure. La couronne octogonale libre en acier met en valeur le logo Phi embossé de la Maison, symbole d’équilibre et de bienfacture.
Cette montre porte, par les codes tout en finesse de ses indications horaires et calendaire, le savoir-faire design de Baume & Mercier. Sur fond de décor vagues noir avec rehaut et compteurs azurés, se détachent visuellement, dans une alternance de traits fins et plus épais, les chiffres romains et les index rivés rhodiés avec Super-LumiNova blanc (C1, émission bleue), les aiguilles des heures et des minutes rhodiées facettées avec Super-LumiNova blanc (émission bleue), les aiguilles des compteurs rhodiées, l’aiguille du compteur à 9h avec Super-LumiNova blanc (émission bleue), ainsi que les guichets du jour et de la date à 3h. Les fonctions sont emmenées par un mouvement automatique à la réserve de marche de 48h et à la fréquence de 4 Hz (28 800 vph). L’étanchéité est de 10 ATM (approximativement 100m). Prolongeant ce design tout en acier inoxydable poli-satiné, le bracelet est interchangeable. Il peut être changé sans outil au moyen d’un système très fiable et robuste. En acier inoxydable, son fermoir avec poussoirs de sécurité est triple déployant.
UN COMMENTAIRE ? Encore un petit effort, tant sur les cadrans, dont la texture un peu grossière n’a rien d’original, que sur la taille, figée sur 43 mm alors qu’il faudrait descendre autour des 40 mm, et même sur le prix (4 200 euros pour un chronographe jour-date un peu démodé et pas encore assez vintage, c’est beaucoup pour la clientèle aspirationnelle de la marque), encore quelques bonnes idées pour recentrer Baume & Mercier sur son terrain d’expression naturel [à l’orée du luxe horloger] et encore quelques campagnes de communication intelligente, et nous verrons alors la marque capable de se repositionner là où elle peut redevenir forte et se mettre en état de reconquérir ses parts de marché perdues. Pour l’instant, on n’y est pas encore tout-à-fait…
FRANCK MULLER Curvex CX Grand Central Tourbillon
La Curvex CX Grand Central Tourbillon est une collection spectaculaire, où le Tourbillon est à l'honneur, au centre du garde-temps. Merveille de l'horlogerie moderne, elle reflète l'engagement de Franck Muller à réimaginer la tradition par le biais d'une innovation discrète et d'un design raffiné. L'idée de base est de faire passer le tourbillon de l'arrière-plan à l'avant-plan. Traditionnellement placé à six heures, il occupe désormais le centre du cadran avec une présence saisissante. Pour réaliser cette transformation, les ingénieurs de Franck Muller ont restructuré l'ensemble du mouvement, développant un mécanisme où les aiguilles des heures et des minutes tournent autour de la cage du tourbillon, dans un spectacle fascinant de mouvement et de symétrie. Ce garde-temps exceptionnel est enfermé dans un boîtier en or rose de 36 mm de large et 58,1 mm de long, orné de diamants sélectionnés à la main. Le sertissage invisible du cadran et du boîtier renforce l'impression de pureté et de raffinement, ne révélant son éclat subtil qu'à mesure que la lumière le traverse. Le mouvement MVT FM CX 36T-CTR, un calibre mécanique à remontage automatique animé par un micro-rotor excentrique, bat à l'intérieur du boîtier. Rarement utilisé dans les tourbillons Franck Muller, ce moteur raffiné offre une réserve de marche de quatre jours et incarne la quête incessante de l'excellence technique de la marque. La Curvex CX Grand Central Tourbillon est plus qu'un garde-temps. C'est une exploration de la forme, de la lumière et du mouvement, élaborée avec précision et rehaussée par un art subtil. À chaque regard, elle offre quelque chose de nouveau à découvrir. Chaque détail est soigneusement étudié, discrètement luxueux et profondément expressif d'une sophistication intemporelle
UN COMMENTAIRE ? On peut apprécier très diversement cette montre de joaillerie dont le prix sera à six chiffres, mais il faut souligner trois de ses meilleurs arguments : un bracelet intégré qui relie sans rupture visuelle le boîtier au bracelet (la maîtrise artisanale dont fait preuve Franck Muller est ici exemplaire) ; la douceur très contemporaine de la forme tonneau, élégante et fluide, qui démontre que la réussite esthétique d’une montre n’est pas liée à ses dimensions, mais à la perception visuelle de l’harmonie qui se dégage de ses volumes ; enfin, la qualité du sertissage baguette qu’on peut qualifier d’« invisible », puisqu’il fusionne a lumière des pierres en révélant aussi peu de matière que possible. Les griffes semblent effacées et la lumière qui se dégage de la montre accroît l’impression de transparence…
TAG HEUER Formula 1 Solargraph
TAG Heuer, I‘horIoger de luxe suisse dont le nom est étroitement associé au sport automobile, s‘apprête à prendre la pole position avec I‘arrivée de neuf nouveautés TAG Heuer Formula 1. Ce lancement met à I‘honneur une icône des années 1980 et assoit la présence de la Maison dans I‘horIogerie inspirée de la course. Avec un boîtier raffiné de 38 mm, un fini sublimé avec de I’acier sablé et un traitement DLC, un design ergonomique repensé, un mouvement Solargraph de pointe et une saisissante palette de coloris, TAG Heuer revient dons la course. En tant que Chronométreur Officiel de la Formule 1, la Maison ne pouvait choisir un moment plus opportun pour retrouver I‘énergie de cette collection de Iégende. 1986 est une année charnière pour la Maison, non seulement parce qu‘elle marque le lancement de la collection TAG Heuer Formule 1, mais aussi les débuts de l'appellation « TAG Heuer ». Avec l'acquisition du nom Heuer historique par le groupe Techniques d'Avant-Garde, les deux entreprises fusionnent et travaillent ensemble pour réinventer le secteur horloger, animées d'une philosophie commune en matière de performance, d'innovation et d'avant-garde. Cette stratégie se concrétise dans les années qui suivent ò travers une approche révolutionnaire du produit, des ventes, du marketing et du développement, et la collection TAG Heuer Formula 1 sera au cœur de ce nouvel univers. Suivant les tendances de la fin des années 1980, avec des nuances inédites dans l'horlogerie de luxe suisse, la collection séduit de nouveaux consommateurs grâce à sa pertinence culturelle. Nombreux sont ceux à avoir choisi une de ces montres aux couleurs vives et ou design innovant comme leur première montre suisse.
C‘est un honneur pour TAG Heuer de continuer à alimenter cette tradition, à travers une esthétique entièrement repensée et ultra-innovante de la collection Formula 1. Au fil du temps, la collection TAG Heuer Formula 1 a poursuivi son évolution, à travers des collaborations qui ont façonné son histoire. Chaque partenariat a laissé sa trace, dans l'ADN de la Maison comme dans le cœur des collectionneurs, prouvant ainsi que la collection n‘est pas destinée qu‘aux passionnés d'horlogerie mais bien destinée à ceux qui vivent pour le frisson de la course. En tant que Chronométreur Officiel de la Formule 1, TAG Heuer entretient une relation très étroite avec la discipline. L‘héritage de la Maison a marqué des décennies d'histoire de la performance, depuis des partenariats révolutionnaires à l'image de Ferrari en 1971 et McLaren en 1979, jusqu‘au chronoméfrage des courses contemporaines les plus haletantes. La collection TAG Heuer Formula 1 continue de célébrer ce lien grâce au lancement de nouvelles montres associant cette formidable histoire à un design et une innovation avant-gardiste. À I‘image des modèles d‘origine de 35 mm, la version 38 mm conserve son « décroché » caractéristique, une signature qui souligne I‘éIégance de la montre, offre I‘équiIibre parfait entre design sportif et utilisation quotidienne en s‘adaptant à tous les poignets. Les améliorations ergonomiques rendent ces montres ultra-confortables, tout en préservant I‘esprit audacieux et très identifiable qui fait la renommée de la collection TAG Heuer Formula 1.
Réinterprétation des marqueurs originaux en forme de blason TAG Heuer, les index avec traitement Super-LumiNova sont désormais appliqués pour sublime I’esthétique de la montre. Également inspirées du design d‘origine, ses aiguilles ont été retravaillées avec des finitions sophistiquées et des proportions optimisées permettant de renforcer son aspect précieux. Cela permet également une lisibilité optimale quel que soit le niveau de luminosité, tandis que les proportions restructurées du boîtier améliorent le confort et I‘esthétique de ce modèle. Les modèles peuvent être montés sur bracelet caoutchouc, embossé du Iogo TAG Heuer — un clin d‘ceiI contemporain à I‘héritage de la Maison — sur bracelet de course en caoutchouc ou sur un élégant bracelet en acier sablé pour plus de polyvalence. Le bracelet en acier revisité offre plus de souplesse el s‘adapte au poignet pour un confort exceptionnel et un raffinement haut de gamme. Au coeur des boîtiers en acier sablé avec traitement DLC ou des boîtiers TH-PoIyIight de cette collection se trouve le mouvement Solargraph, sa première introduction dans la famille TAG Heuer Formula 1. Le mouvement Solargraph de TAG Heuer est réputé pour exploiter le soleil, une source d'énergie illimitée, et pour ses nombreux bénéfices. II permet à la batterie de la montre de se recharges à la lumière naturelle ou artificielle. Deux minutes d'exposition à la lumière directe du soleil suffisent à alimenter la montre pour toute une journée. Une fois qu‘eIIe est entièrement rechargée, après moins de 40 heures d'exposition, la montre peut fonctionner jusqu‘à 10 mois sans lumière. Si la montre cesse de fonctionner, il convient de l'exposer à une source de lumière pendant dix secondes pour qu‘eIIe redémarre grâce à un temps de recharge ultra-efficace. La batterie affiche une impressionnante durée de vie de 15 ans pour une fiabilité optimale et durable.
UN COMMENTAIRE ? Un peu malmenée ces derniers temps par ses concurrents, la maison TAG Heuer se réveile en appliquant sans faiblesse la nouvelle recette gagnante : l’optimisation « STP » (simplicité, taille, prix) de ses modèles les plus commerciaux. Ce qui nous donne un retour à la Formula 1 des origines [plus simple, tu meurs, côté esthétique comme côté mécanique, avec l’atout séduisant d’un mouvement solaire pour animer les trois aiguilles !], une diminution sensible de la taille du boîtier, qui retombe sous les 40 mm [alors que la marque s’en tenait jusqu’ici aux 43 mm réglementaires des années 2000-2010] et un prix qui évolue loin des 5 000 euros qui semblait être la nouvelle raison de vivre de TAG Heuer : on va en revenir à un très sage 1 850 euros pour ce boîtier en acier étanche à 100 m, avec lunette en matériau synthétique pour varier les plaisirs et les couleurs. Une évolution intelligente qui relance TAG Heuer dans la compétition – et forcément sur les circuits, mais bien mieux dans les boutiques…
CHANEL Code Coco Blush
À l’image d’un fard à joue, le bracelet de la Code Coco Blush est embossé du logo Chanel. Les six célèbres lettres ornent un bracelet en cuir de veau rose avec effet irisé, doublé et gansé de cuir noir. Emprunté au sac 2.55, le fameux fermoir Mademoiselle scelle la montre au poignet. L’un des deux cadrans laqués de noir est serti d’un diamantblanc (boîte en acier de 39,3 mm x 25,0 mm x 8,8 mm avec revêtement noir : fond en acier avec mention « Limited Edition » ; lunette en acier avec revêtement noir ; cadrans laqués noirs, dont un serti d'un diamant taille princesse d’environ 0,10 carat ; fermoir Mademoiselle en acier avec revêtement noir ; bracelet en cuir de veau rose embossé Chanel avec effet irisé, ganse en cuir noir verni et doublure en cuir noir ; mouvement quartz de haute précision)…
UN COMMENTAIRE ? Encor une bonne idée de Chanel, qui joue sur le bracelet plus que sur la montre, avec les lettres magiques de son nom et les touches précieuses qui vont rassurer les fashionistas : est-ce une montre, un gadget horloger ou un simple accessoire de mode ? Vous le saurez quand vous aurez déposé les 9 000 euros nécessaires pour passer cette montres à votre poignet…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS