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REPÉRAGES #186-2025 (accès libre)
Sept explications raisonnées sur sept nouveautés horlogères d’avant l’hiver

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 186e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Arnold & Son, Charlie Paris, Daniel Roth, De Bethune, Frederique Constant, Jaeger-LeCoultre et Omega…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

DANIEL ROTH Tourbillon Platine

Le nom Daniel Roth est synonyme de tradition horlogère et d’excellence discrète. Le deuxième âge d’or de cette marque historique se poursuit avec la montre Tourbillon Platine, nouvelle expression du mantra de Daniel Roth : La Montre Objet d’Art. Puisant son inspiration dans l’emblématique montre Tourbillon 2187/C187 de 1988, la Tourbillon Platine rend hommage à la complication préférée de Daniel Roth et à son attachement aux idéaux intemporels de la hautehorlogerie. La renaissance de Daniel Roth a commencé en 2023 avec les complications favorites de M. Roth: le Tourbillon et l’Extra Plat. Elles ont été lancées dans le cadre d’une série de souscription de 20 exemplaires en or jaune guilloché d’un motif Clous de Paris, suivie demodèles de série en or rose guilloché de fines rayures. Les modèles Tourbillon et Extra Plat partagent les mêmes codes créatifs et principes horlogers, avec des boîtiers à double ellipse un peu plus fins et des calibres de manufacture. Le mouvement DR001 de la Tourbillon et le DR002 qui anime l’Extra Plat sont des calibres de forme aux finitions d’une qualité optimale développés en exclusivité pour Daniel Roth par Michel Navas et Enrico Barbasini, maîtres horlogers et fondateurs de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. En perpétuant l’héritage établi par ces deux modèles en or, la montre Tourbillon Platine vient enrichir lacollection d’une esthétique plus contemporaine qui ouvre un nouveau chapitre pour Daniel Roth.

De tout temps, les horlogers ont souvent utilisé le platine pour ennoblir leurs créations les plus exceptionnelles. Utilisé de manière sélective pendant le premier âge d’or de la marque, le platine était jusqu’à présent absent du dernier chapitre de l’histoire de Daniel Roth.La montre Tourbillon Platine marque le retour de ce métal noble prisé des collectionneurs pour son poids et sa rareté extraordinaires.Extrêmement rare, le platine est également plus difficile à travailler que l’or. Plus précisément, le processus d’usinage des composants enplatine requiert un outillage spécifique et des interventions plus fréquentes de l’opérateur. La fabrication d’un boîtier en platine peut donc prendre jusqu’à trois fois plus de temps que celle d’un boîtier en or 18 carats. « Le platine est un “poids lourd” à tous les égards », explique Matthieu Hegi, Directeur Artistique de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. « Depuis des décennies, ce métal inspire à la fois amour et crainte aux horlogers. On le réserve souvent aux créations spéciales, notamment parce qu’il est beaucoup plus difficile à travailler que l’or. Évidemment, la réputation prestigieuse du platine le rend irrésistible pour une marque comme Daniel Roth, poursuit Matthieu Hegi. « Quand nous avons voulu animer la Tourbillon avec un métal blanc, nous étions sûrs d’une chose: ce devait être du platine. » Fidèle au design et à l’esprit du modèle C187, la montre Tourbillon Platine reprend la forme à double ellipse, l’un des codes fondateurs de l’esthétique Daniel Roth. Conçue par M. Roth lui-même en 1988, cette forme atypique associant des éléments carrés et circulaires est un écrin idéal pour la grande complication tourbillon. Innovante dès son lancement, la double ellipse a résisté à l’épreuve du temps et figure parmi les rares boîtiers contemporains à avoir atteint le statut d’icône. Les principaux détails du boîtier à double ellipse original ont tous été reproduits avec une grande fidélité historique jusque dans les moindres détails. En référence au modèle original de 1988, la plus longue des trois branches de l’aiguille des secondes passe par une fine rainure à l’intérieur du boîtier – un détail discret qui assure la continuité entre passé et présent. Le boîtier à double ellipse de la Tourbillon Platine va néanmoins bien au-delà qu’une simple copie conforme de l’original. Pour le renouveau de Daniel Roth, le boîtier signature bénéficie de raffinements subtils tout en restant presque identique à l’original. Les cornes, toujours soigneusement soudées à la main, sont désormais recourbées vers le bas pour une meilleure ergonomie au poignet. Hommage vibrant à l’esprit pionnier qui guide Daniel Roth, le boîtier de la Tourbillon Platine est légèrement plus fin que celui du modèle C187 original grâce au calibre de manufacture DR001.

En or blanc massif et fini en gris anthracite, le cadran de la montre Tourbillon Platine est tout aussi précieux. Ce matériau constitue la toile idéale pour le guillochage en ligne de Daniel Roth, méticuleusement gravé à l’aide d’une machine à ligne droite actionnée à la main. Éminemment traditionnel à tous les égards, le tour d’heures et de minutes est en argent sterling 925, tout comme l’échelle des secondes divisée en trois sections ainsi que l’iconique « moustache » qui affiche le nom de la marque Daniel Roth d’un côté et le numéro individuel de la montre de l’autre. Chacun de ces éléments est fabriqué séparément. Leurs bords sont cannelés d’un filet sauté réalisé avec un tour à guillocher traditionnel manuel. La forme sinueuse de la « moustache » s’est avérée particulièrement difficile à réaliser pour les guillocheurs, au point de nécessiter la fabrication d’un outil sur mesure fixé au tour à guillocher. Tous les composants du cadran ont été entièrement produits en interne à La Fabrique du Temps Louis Vuitton, qui dispose désormais d’un atelier de guillochage entièrement équipé d’anciens tours et machines restaurés et parfaitement opérationnels. L’utilisation de ces techniques ancestrales limite évidemment la production. Réalisé ligne à ligne par un seul maître guillocheur, le cadran de la Tourbillon Platine peut nécessiter jusqu’à trois jours de travail, et la moindre erreur peut le rendre inutilisable.

La renaissance contemporaine de Daniel Roth a débuté en 2023 avec l’introduction du DR001, un nouveau calibre de forme spécialement développé pour le boîtier à double ellipse signature de la marque. La complication tourbillon revêt une importance particulière pour Daniel Roth. C’est M. Roth lui-même, à l’époque où il travaillait chez Breguet, qui a créé la toute première montre-bracelet tourbillon de la marque. Il s’est à nouveau tourné vers cette complication pour lancer sa propre marque, s’imposant alors parmi les premiers horlogers indépendants à réaliser une telle prouesse. Conformément à la philosophie Daniel Roth, chacun des 206 composants du calibre DR001 est fini à la main ; même les pièces dissimulées sous le cadran sont décorées comme si elles étaient exposées. Même si ces composants restent invisibles en dehors de la manufacture, le savoir-faire expert se révèle au toucher du connaisseur exigeant lors du remontage et du réglage de l’heure. « Amis de longue date de Daniel, nous savions que ses attentes pour le DR001 seraient élevées », explique Michel Navas. Enrico et moi partageons sa philosophie, sa passion de la tradition et de l’élégance. Nous avons su tirer parti du savoir-faire unique de La Fabrique du Temps Louis Vuitton pour créer une montre tourbillon à la hauteur du deuxième acte de la marque ». « Comme Daniel est une source d’inspiration pour Michel et moi, nous tenions tous les deux à respecter l’accent que sa marque a toujours mis sur l’architecture et le finissage », ajoute Enrico Barbasini. Daniel est un véritable pionnier de l’horlogerie indépendante et nous ne pouvions pas nous contenter de reproduire le passé. Notre vision pour Daniel Roth consiste à rester fidèles à l’histoire de la marque tout en sublimant les détails subtils de ses créations. » Contrairement à la Tourbillon Souscription, dotée d’un fond fermé, la montre Tourbillon Platine possède un fond transparent permettant d’admirer le mouvement DR001 à travers un verre saphir. Cette fenêtre ouverte sur le cœur de la montre révèle toutes les caractéristiques de la haute horlogerie traditionnelle, notamment l’acier poli noir, l’anglage arrondi et le perlage, ainsi que des côtes de Genève particulièrement fines qui font écho au guillochage en ligne du cadran. Le calibre DR001 est également amélioré par la présence de trois chatons en or poli qui maintiennent les rubis du train d’engrenages. Les passionnés d’horlogerie apprécieront que certains de ces magnifiques détails soient exposés tandis que d’autres restent cachés, attendant d’être découverts par les futures générations d’horlogers. Les caractéristiques techniques du mouvement DR001 sont une parfaite illustration de l’expertise de la manufacture et représentent une amélioration par rapport à l’original à plusieurs égards. La réserve de marche a été augmentée à 80 heures et l’épaisseur du calibre a été réduite pour épouser le poignet avec plus d’élégance. La Tourbillon Platine complète la collection de montres Tourbillon de Daniel Roth avec une édition très exclusive qui se distingue par son cadran gris anthracite. La présence imposante du boîtier en platine fait le lien avec les débuts de la marque, tandis que le boîtier à double ellipse plus fin incarne une vision pour l’avenir.

UN COMMENTAIRE ? Pour relativiser le narratif autour de la valeur fabuleuse du prestigieux platine, rappelons que le prix de ce métal précieux (43 000 euros le kilo) est deux fois et demi moins coûteux que le prix de l’or (115 000 euros le kilo) et notons que le temps d’usinage d’un boîtier en platine, certes légèrement plus long que le temps d’usinage d’un boîtier en or [mais pas tant que ça avec des outils adaptés], ne compense en rien cette différence de coût de la matière première et donc ne justifie en rien le fait que les marques horlogères fassent payer plus cher leurs montres en platine ! Ceci posé, ce tourbillon Daniel Roth est tout simplement superbe, avec ses proportions élégantes et très équilibrées (boîtier de 38,6 mm x 35,5 mm x 9,2 mm d’épaisseur, étanche à 30 m), son calibre à remontage manuel de très haute horlogerie prévu pour 80 heures de réserve de marche), la qualité de ses finitions, la sobriété de son style et l’originalité de son esthétique en mode platino-argenté. Le prix n’est évidemment pas donné et il pique un peu : il faut compter dans les 220 000 euros pour passer à son poignet ce chef-d’œuvre de la hautre mécanique contemporaine.Tout au plus pourait-on reprocher à ce tourbillon son bracelet assez banal dans un veau dont la couleur n’est pas à la hauteur de la montre, mais c’est très véniel. C’est le troisième tourbillon de la nouvelle collection Daniel Roth et c’est le plus réussi…

DE BETHUNE DB25 Perpetual Sky

La manufacture indépendante De Bethune poursuit le redéploiement de sa collection DB25 en 40 mm et présente unnouveau quantième perpétuel doté d’un ciel étoilé et de sa voie lactée.De Bethune propose une version 40 mm de sa DB25QP, pensée pour les poignets fins sans renoncer aux codes esthétiques et aux innovations techniques de la Maison. Ce redimensionnement a nécessité une refonte complète de l’architecture du modèle afin de préserver la lisibilité, le confort et la performance d’un quantième perpétuel manufacturé. Le boîtier signature DB25 conserve ses lignes fines et ses cornes évidées à géométrie inclinée pour un positionnement adapté au poignet. Réalisé en titane grade 5, il associe un diamètre réduit à une grande légèreté, pour un port particulièrement confortable. Le quantième perpétuel se lit sur un fond de ciel étoilé et de voie lactée. L’affichage repose sur une architecture à plusieurs niveaux constituée d’appliques annulaires délimitant des sous-cadrans et d’une minuterie argentée. La date est positionnée à 6 h ; les guichets du jour et du mois se situent respectivement à 9 h et 3 h. Des aiguilles en or jaune poli - miroir, galbées et finies à la main, indiquent l’heure avec précision etélégance. À 12 h, une sphère palladium/acier bleui matérialise les phases de lune telles qu’observées dans le ciel — brevet De Bethune 2004 — ; une pastille en or, placée en dessous, renseigne le cycle des années bissextiles.

Depuis quelques années, le ciel étoilé et sa voie lactée font partie intégrante de l’histoire de la maison. Ce motif, défini selon un lieu géographique et une date précise, permet une personnalisation subtile du cadran en titane poli plat et bleui. Après les opérations délicates de polissage et de bleuissage selon un procédé d’oxydation thermique exclusif à la manufacture, nos artisans décorateurs enchâssent chaque goupille en or blanc dans des micro-perforations de tailles variées, donnant ainsi vie à une représentation poétique du ciel étoilé. Après micro-frappes au laser, la voie lactée se révèle progressivement par l’application artisanale d’une feuille d’or 24 carats. Un calibre délicat, moderne à la performance optimale : développé entièrement dans les ateliers de L’Auberson, le calibre manuel DB 2005V3 bénéficie, comme les autres calibres manufacturés, de toute la technologie et la recherche de De Bethune depuis sa fondation. Il réunit notamment un calendrierperpétuel, une lune sphérique indiquant les phases de lune avec une précision de 1j/122 années, un double barillet autorégulateur, un balancier en titane/or gris, un spiral « De Bethune » à courbe terminale plate, une roue en silicium et un système triple pare chute d’absorption des chocs. Un fond saphir permet d’apprécier le grand soin esthétiqueapporté à sa mécanique raffinée. Les innovations et les solutions brevetées sont continuellement mises à jour par le Bureau Technique afin d’optimiser fiabilité et performance. Plus de 330 composants sont conçus, manufacturés et décorés à la main, puis assemblés par un horloger Grande Complication dans notre atelier de Haute Horlogerie. « Notre quantième perpétuel, créé, réalisé et fiabilisé au sein de notre manufacture, est le fruit d’un travail artisanal mené par quelques mains expertes et de nombreuses heures à l’établi. C’est cette exigence qui fait de chaque pièce un garde-temps d’exception, dont je suis particulièrement fier. » (Denis Flageollet). Face à la délicatesse et à la complexité de l’ouvrage, la DB25 Perpetual Sky est proposée en édition annuelle limitée, au rythme des ateliers de L’Auberson. Pour parfaire le confort au poignet, le garde-temps est livré sur un bracelet alligator avec une boucle en titane.

UN COMMENTAIRE ? L’œil de l’horloger et la main sûre du décorateur de la montre et de son mouvement : De Bethune sait exprimer une certaine idée de l’horlogerie néo-classique, voire même post-moderne, dans un faisceau de références à une tradition réveillée et vivifiée par l’innovation. Rien n’est ici indifférent, dans ce boîtier en titane poli de 40 mm x 11,3 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et motorisé par un mouvement à remontage manuel qui dispose de cinq jours de réserve de marche – même le prix n’est pas si terrifiant qu’il n’y paraît (comptez dans les 150 000 euros avec les taxes) quand on découvre la somme des heures de travail artisanal et le très haut niveau de compétences nécessaires pour mettre au point cette montre d’une identité très puissante. De Bethune reste une des valeurs les plus sûres, sinon la plus aboutie, des nouvelles marques nées au XXIe siècle…

JAEGER-LECOULTRE Master Grande Tradition Calibre 948

Pour 2025, Jaeger-LeCoultre présente une nouvelle interprétation de la Master Grande Tradition Calibre 948 dont le fameux cadran émaillé s’intègre cette fois-ci à une boîte en or rose 750/1000.Traduisant le Temps Universel avec une dimension artistique unique, elle associe cette complication à un tourbillon volant qui effectue un tour complet du cadran en 24 heures, évoquant la rotation de la Terre surson axe et autour du Soleil. Cette création qui met particulièrement en valeur les compétences de l’atelier des Métiers Rares est proposée en édition limitée à 20 pièces. Comme toutes les unités de temps, les fuseaux horaires trouvent leur origine dans l’astronomie. Ainsi, si une journée compte 24 heures, c’est parce qu’il s’agit de la durée nécessaire à la Terre pour tourner entièrement sur elle-même. Cependant, les fuseaux horaires sont, eux, un concept relativement récent. Jusqu’au XIXe siècle, chaque ville possédait une heure qui lui était propre et qu’elle fixait quotidiennement à midi lorsque le soleil atteignait son zénith, et ce quelles que soient sa latitude et sa longitude. En 1884, lors de la Conférence internationale de Washington, il fut décidé de normaliser le temps à l’échelle mondiale. L’Observatoire de Greenwich à Londres fut choisi comme référence (longitude 0°) pourdéterminer l’heure partout sur la planète, d’où l’expression « temps moyen de Greenwich » (GMT, ou Greenwich Mean Time). Depuis près d’un siècle, Jaeger-LeCoultre a développé une maîtrise profonde des complications permettant d’afficher simultanément ces différents fuseaux horaires. Comme toutes les montres universelles classiques, le Calibre 948 représente chacune de ces zones géographiques par le nom d’une ville, inscrit sur un rehaut bleu opalin entourant le cadran central. Sur son pourtour, deux anneaux fixes concentriques indiquent d’abord les 24 heures par des index appliqués et des chiffres gravés au laser, puis la minuterie, elle aussi inscrite au laser, cette fois sur un fond laqué de bleu. Dans une ouverture circulaire pratiquée sur un côté de la mappemonde, le tourbillon volant universel semble flotter en apesanteur au-dessus des océans. Il effectue une révolution sur lui-même en 60secondes et un tour complet du cadran en 24 heures – au même rythme que le planisphère bombé et le rehaut des villes, épousant ainsi les cycles de la Terre.

Pour créer le cadran sophistiqué et richement coloré de la Master Grande Tradition Calibre 948, les experts de l’atelier des Métiers Rares de Jaeger-LeCoultre ont allié les savoir-faire de l’émail champlevé pour figurer les continents à ceux du guillochage et du laquage à la main pour les océans. Mesurant seulement 25,5 mm de diamètre et développé sur plusieurs niveaux, il constitue une remarquable œuvre d’art miniature. Suivant l’affichage traditionnel de l’heure universelle, le centre est dominé par une carte du monde observé depuis le pôle Nord. Le contour des continents est taillé dans une feuille d’or rose 750/1000 et décoré d’émail champlevé. Cependant, si la représentation conventionnelle est plane, la carte repose ici une structure squelettée bombée, formée par les longitudes et les latitudes de l’hémisphère nord, qui semble flotter au-dessus du fond du cadran. Chef-d'œuvre de précision de découpe au laser, ce maillage complexe et délicat apporte légèreté et relief à l’ensemble, une allusion subtile à la profondeur et à la complexité de la mesure du temps. Ainsi, sous le dôme, un disque de laque bleue translucide représente les océans, son motif ondoyant guilloché à la main suggérant le mouvement de la mer. Technique noble et ancienne, l’émail champlevé (« champ surélevé ») consiste dans un premier temps à creuser la surface du métal précieux en suivant précisément les contours de l’image souhaitée. Ces cavités sont ensuite remplies de multiples couches d'émail, cuites à très haute température après chaque couche, jusqu'à ce qu'elles soient au même niveau que la surface d'origine. Ajoutant raffinement et intérêt visuel, l'émailleur utilise une combinaison d'émaux opaques et translucides pour créer des zones de couleurs plus claires et plus foncées qui suggèrent les différents paysages des continents. Le cadran du Calibre 948 a nécessité le travail méticuleux de neuf couches d'émail pour le dôme. Le laquage est un processus artisanal long et exigeant, utilisé ici pour décorer le disque des océans. Ce revêtement est déposé manuellement sur la surface à décorer : d’abord une première couche de vernis transparent, puis une seconde de laque colorée, et enfin jusqu’à 15 autres de laque translucide qui viennent apporter profondeur et intensité à la teinte. Chacune nécessite par ailleurs un temps de séchage soigneusement contrôlé. Un polissage parachève le tout et assure une finition parfaite qui capte la lumière tout en magnifiant la splendeur de la couleur.

Lorsque Jaeger-LeCoultre a créé le Calibre 948, c'était la première fois qu'une complication heure universelle était associée à un tourbillon volant. Ce dernier, breveté par la Maison, effectue un tour complet du cadran toutes les 24 heures, ce qui correspond à la durée moyenne d'un jour solaire. Véritable démonstration de son expertise, ce mouvement automatique aux 388 composants a été entièrement conçu, développé et assemblé au sein de la Manufacture. Malgré sa complexité, le Calibre 948 offre une grande simplicité d’utilisation : son réglage se fait au moyen de la couronne, qui synchronise tous les fuseaux horaires. Elle permet aussi de paramétrer rapidement l’heure locale lorsque l’on arrive à une nouvelle destination : elle déplace l'aiguille des heures, par sauts d'une heure vers l'avant ou vers l'arrière, tandis que les minutes et les secondes continuent de s’écouler. Avec ses lignes pures et ses proportions raffinées, la boîte signature de la collection Master Grande Tradition met parfaitement en valeur la sophistication du cadran. Composée de plus de 40 pièces, sa lunette convexe contraste avec les larges biseaux et les profils évidés des cornes, qui ajoutent du dynamisme à l’allure de la montre. Les surfaces ont été tour à tour microbillées, polies ou satinées afin d’amplifier les jeux de lumière. Enfin, la chaleur de l’or rose est rehaussée par un bracelet en alligator bleu foncé. Avec son cadran émaillé et sa boîte en or rose, cette nouvelle version de la Master Grande Tradition Calibre 948 témoigne de l’engagement de Jaeger-LeCoultre à allier créativité artistique et finesse mécanique, sans jamais se départir d’un équilibre subtil entre innovation et tradition.

UN COMMENTAIRE ? Très jolie montre en dépit de son volume un peu épais (boîtier en or rose de 43 mm x 14,1 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et animé par un remarquable calibre automatique à tourbillon volant et heures universelles, calé sur 48 heures de réserve de marche) : le prix est lui aussi un peu… épais, puisqu’il va dépasser les 250 000 euros pour une édition limitée à 20 pièces. Une simple question : est-ce pour alourdir la facture qu'on ajoute un tourbillon à une montre GMT qui aurait été aussi réussie sans cette complication mécanique ? N'est-ce pas prendre subrepticement les collectionneurs pour des crétins incapables de décoder une stratégie commerciale ?

OMEGA Speedmaster 38 Milano Cortina 2026

Milano Cortina 2026 marque les 90 ans d’Omega en tant que chronométreur des Jeux Olympiques, un événement qui incarne notre précision, notre innovation et notre passion pour le sport. En hommage à cette édition historique en Italie, Omega lance un modèle Speedmaster 38 mm, inspiré de l’histoire de Milano Cortina 2026. Célébrant le rôle d’Omega en tant que chronométreur officiel des Jeux Paralympiques d’hiver, cette pièce exclusive associe le design intemporel de la Speedmaster à des détails uniques en hommage à Milano Cortina 2026. Cette montre de 38 mm en acier inoxydable est dotée d’une lunette en céramique bleue arborant une échelle tachymètre en émail blanc. Pour créer un look hivernal, le cadran verni blanc est orné d’un bleu givré en décalque et d’un motif de traces de doigts inspiré de l’emblème de Milano Cortina 2026. Les compteurs blancs sont également vernis, avec une finition azurée spéciale évoquant une piste de ski damée. D’autres détails attirent le regard, comme l’aiguille centrale des secondes, avec son dégradé de rouge, bleu et vert, ainsi que la typographie bleu foncé de Milano Cortina qui apparaît dans le guichet de date. Sur le fond de boîte, Omega a apposé un médaillon estampillé Milano Cortina 2026. Elle est animée par le calibre Co-Axial Calibre 3330 automatique et présentée dans un écrin exclusif.

UN COMMENTAIRE ? Rien à redire à propos de la mission exemplaire accomplie par Omega non seulement pour les jeux Olympiques d’hiver, mais aussi pour les jeux Paralympiques d’hiver. Il faut compter dans les 6 000 euros pour cette Speedmaster commémorative dont les détails originaux séduiront les collectionneurs (boîtier en acier de 38 mm x 14,7 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique qui dispose de 52 heures de réserve de marche. Omega propose différents bracelets, assortis ou non à la couleur bleue de la montre. En prime, le fameux « échappement co-axial » propre à Omega : « Au cœur de cette montre se trouve l'échappement co-axial, qui a véritablement révolutionné l’horlogerie lors de son lancement. Les composants mobiles sont soumis à moins de frottements, ce qui réduit le besoin en lubrification, fait perdurer la précision et offre une réserve de marche plus stable. En bref, cette montre est plus performante, plus longtemps »…

FREDERIQUE CONSTANT coffret « The Elements Collection » (Classic Moonphase Date Manufacture/ Classic Worldtimer Manufacture)

La Manufacture dévoile la composition de son coffret d’exception qui, cette année, célèbre le millésime de la maison créée en 1988. En 2025, pour ses 37 ans, Frédérique Constant a conçu pour la première fois un coffret réalisé à seulement 37 exemplaires. Il ne comporte que des pièces Manufacture, toutes en édition strictement limitée. Ensemble, elles incarnent la quintessence de ce que la maison sait offrir aujourd’hui à ses collectionneurs les plus exigeants. Le thème de l’année est minéral. Lapis-lazuli, turquoise, héliotrope et onyx sont à l’honneur, complétées d’un Quantième Perpétuel Tourbillon à cadran bordeaux, largement ajouré pour révéler toute la minéralité du mouvement. Du worldtimer au calendrier perpétuel en passant par la phase de Lune, ce coffret de 5 montres « The Elements Collection » sera proposé aux collectionneurs au dernier trimestre 2025. Depuis sa création en 1988, la trajectoire de Frédérique Constant n’a cessé d’affirmer une position singulière dans le paysage de la haute horlogerie genevoise. L’atelier initialement 100% familial et indépendant s’est mué en une véritable manufacture intégrée de premier plan, délivrant depuis 37 ans les mêmes messages de bienfacture et de luxe horloger accessible. Chaque année, la maison a pris l’habitude de marquer le jalon calendaire d’un coffret exclusif. De 1988 à 2025, ce sont 37 années de passions horlogères et donc, aujourd’hui, un coffret édité à 37 exemplaires célébrant le savoir-faire Frédérique Constant. Un coffret pour l’histoire, dédié à des collectionneurs exigeants souhaitant capturer, à l’instant T, ce que la manufacture genevoise réalise de plus rare et exceptionnel. Pour ce nouveau millésime, Frédérique Constant a voulu mettre à pied d’égalité la technique et l’esthétique. L’édition 2025 propose un ensemble de complications de haut niveau, toutes conçues en interne. Il s’agit notamment de ses célèbres QP, worldtimer et tourbillon, dont les sorties ont marqué les esprits tant pour leur ingéniosité que pour leur caractère accessible. Mais, pour ces cinq pièces, Frédérique Constant a adopté un parti pris fort, fondé presque exclusivement sur l’usage de cadrans minéraux. Le souhait est double. D’abord, répondre à la demande des collectionneurs qui, depuis quelques années, affichent un fort engouement pour ces matériaux nobles aux couleurs profondes. Ensuite, accentuer l’unicité de chaque pièce, et donc de chaque coffret. Chaque minéral étant par nature taillé à la main dans une pierre unique et 100% naturelle, jamais deux cadrans n’offriront exactement le même profil. Chacune des cinq références est en série limitée mais, en réalité, elles seront toutes virtuellement des pièces uniques.

Classic Moonphase Date Manufacture : l’horlogerie est fille de l’astronomie et la Classic Moonphase Date Manufacture (ci-dessus) est là pour en témoigner. Sobre et épurée en boîte acier de 40 mm, elle se concentre sur le temps long et astral, avec à 6 heures l’indication de la date au sein de laquelle se love, avec poésie, la phase de Lune. La pièce est animée par le calibre in house FC-716, doté de sa toute nouvelle réserve de marche portée à 72 heures, soit trois jours pleins. Suivant cette référence, elle ne sera éditée qu’à 716 exemplaires (suivant le même principe : exclusivement en coffret The Elements en 2025, les autres exemplaires en 2026). C’est la première fois dans l’histoire de la manufacture que ce modèle se pare de turquoise. La pierre a pour particularité d’être traversée de fibres minérales noires qui lui prêtent des accents marmoréens. Minimaliste, le cadran ne comporte qu’index et aiguilles dauphine finement polies, libérant autant de surface pour permettre à la pierre d’exprimer toute sa personnalité. Lumineuse, la Classic Moonphase Date Manufacture est une pièce rare et précieuse, en plus d’être parfaitement unisexe.

Classic Worldtimer Manufacture : le Worldtimer développé par Frédérique Constant en 2012 s’est d’emblée imposé auprès des collectionneurs par sa simplicité. Ses 24 villes de référence annulaires se lisent toutes instantanément. L’indicateur jour/nuit est étalonné sur 24 heures. On dissocie celles de jour ou de nuit sans artifice, par deux segments, foncé ou clair. Enfin, le calibre manufacture FC-718 se règle intégralement à la seule couronne, sans aucun poussoir ni correcteur. La boîte de 42 mm, ici réalisée en acier, préserve ainsi la pureté de ses lignes et son élégance intemporelle. Pour le coffret The Elements, la pièce est offerte sur cadran en lapis-lazuli, en partie principale comme sur la date excentrée à 6 heures. Toutes les nuances de bleu s’y expriment avec harmonie, comme une voute céleste appelant à un nouveau voyage, raison d’être du Worldtimer. La Classic Worldtimer Manufacture (ci-dessus), sur bracelet alligator bleu assorti, sera d’abord proposée exclusivement en coffret The Elements, avant d’être présentée au détail au premier trimestre 2026 (718 exemplaires au total).

UN COMMENTAIRE ? De quoi tenter n’importe quel amateur de montres, à ceci près que ces montres savent rester accessibles. Il faut compter un peu plus dé5 000 euros pour la Classic Moonphase date Manufacture (boîtier en acier de 40 mm x 11,9 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et mécanisé par un mouvement automatique calé sur 72 heures de réserve de marche, dans une édition limitée à 716 pièces). Pour la Classic Worldtimer Manufacture, on se rapproche des 6 000 euros (boîtier de 42 mm x 12,5 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et animé par un mouvement automatique qui développe 38 heures de réserve de marche, dans une édition limitée à 718 pièces). L’idée du coffret annuel (ci-dessous) est des plus sympathiques, mais elle est plutôt coûteuse pour les amateurs qui font leur miel des collections Frederique Constant…

ARNOLD & SON Time Pyramid 42,5 Malachite Editions

Attachée à rappeler son héritage et sa spécificité horlogère toute britannique, la manufacture Arnold & Son présente une nouvelleitération de sa fameuse montre-bracelet Time Pyramid. Cette fois, son calibre pyramidal, semble léviter au cœur du boîtier proposé dans une édition limitée de huit pièces en or rouge 5N et autant en platine. Il déploie toute sa magie avec une élégance rare, sur fond d’un disque de malachite — pierre fine aux teintes vertes et envoûtantes. Pour la Time Pyramid, Arnold & Son a opté pour la chaleur de l’or rouge 18 carats ou l’élégance sobre du platine, habillant un boîtier de 42,5 mm de diamètre. Ces métaux précieux subliment la profondeur vert intense de la malachite, tout en magnifiant par contraste la complexité du mouvement. De manière à offrir le plus d’espace à cette mécanique, la Maison a fait le choix d’une fine lunette enserrant la glace saphirlégèrement bombée. Elle offre un regard direct sur la platine largementajourée du mouvement mécanique à remontage manuel A&S1615.Cette dernière porte les différents éléments constitutifs du calibrecomme le balancier placé à 12 heures et les deux indicateurs de réserve de marche. Afin de conserver à la structure mécanique cette linéarité et cette symétrie qui contribuent à rendre la Time Pyramid unique, les horlogers ont astucieusement placé la couronne de remontoir entre les cornes, à 6 heures. La transparence est consubstantielle à la collection Time Pyramid. L’est également la répétition des cercles de différentes tailles qui semblent s’imbriquer pour inciter le regard à plonger au cœur d’un mouvement mécanique à remontage manuel dont les parties fixes sont conçues selon une forme pyramidale. Cette configuration est directement inspirée par la structure externe d’une pendule-régulateur ornementale de précision réalisée dans les années 1830 par John Roger Arnold, fils de John Arnold.

Afin de mettre en valeur l’architecture pyramidale de ce mouvement mécanique à remontage manuel, la Manufacture a choisi d’orner le fond de la montre d’un disque de malachite, pierre fine à la profonde couleur verte, à laquelle sont prêtées de nombreuses vertus. Depuis la nuit des temps, la malachite est considérée comme une pierre protectrice, gardienne contre le mauvais œil. Certains lui attribuent aussi le pouvoir d’apporter prospérité et équilibre. Au cœur de la Time Pyramid, elle assume pleinement ce rôle, révélant avec majesté la symétrie de ce mouvement. La présence graphique affirmée de ce calibre redéfinit les codes esthétiques et permet à sa mécanique d’être dévoilée avec originalité. Fin, avec seulement 4,4 mm d’épaisseur, ce mouvement offre une lecture sur plusieurs niveaux. Son train de rouages part des deux barillets placés à 6 heures pour rejoindre, en ligne droite, le groupe de régulation à 12 heures, composé d’une roue d’échappement, d’une ancre suisse et d’un balancier à vis au dessin résolument classique. L’architecture retenue met en valeur la symétrie du mécanisme, renforcée par la présence de deux indicateurs de réserve de marche, disposés de part et d’autre du train de rouages. Leur aiguille pointe vers des repères en arc de cercle apposés au dos de la glace saphir supérieure. Ces indications révèlent comment un barillet transfère son énergie au second lorsque la tension de son ressort diminue : lorsque le premier barillet remonte le second, son indicateur de réserve descend tandis que celui du second monte. Cette disposition offre une lecture à la fois précise et intrigante du niveau de réserve de marche et du couple délivré. Une fois armés à fond via la couronne de remontoir, les deux barillets moteurs assurent une impressionnante autonomie de 90 heures, tout en garantissant une force quasi constante au train de rouages — gage d’une précision de qualité chronométrique.

UN COMMENTAIRE ? Platine ou or rose ? L’alliance de la malachite verte et du platine verse dans la froide élégance d’un style néo-classique avec un léger twist, tandis que l’association avec l’or rose témoigne d’une exubérance plus marquée, mais sans excès. Il faut compter un peu plus de 60 000 euros pour la version en platine, contre un peu moins de 50 000 euros pour la version en or rose (boîtiers de 42,5 mm x 10,7 mm d’épaisseur, étanches à 30 m et animés par un mouvement à remontage manuel qui dispose de 90 heures de réserve de marche). Sous le verre bombé, le disque des heures est en opale blanche. Cette série est limitée à huit pièces en platine et huit pièces en or. Tout compte fait, cette couronne à six heures s’intègre très bien dans le concept horloger de cette « pyramide », ne lui apportant une discrète touche de modernité : Arnold & Son devrait y penser pour ses autres collections…

CHARLIE PARIS Initial 36 Jour/Nuit Doré rose

Imaginée et assemblée en France, l’Initial 36 Jour/Nuit doré rose allie lignes épurées et équilibre subtil entre style classique et modernité. Son design met en valeur la complication jour/nuit, véritable jeu de lumière qui accompagne le rythme du temps. Avec son boîtier doré rose de 36 mm et ses bracelets interchangeables, cette montre automatique pour femme est pensée pour traverser les années avec élégance. Au cœur de cette création bat un mouvement automatique japonais réputé pour sa fiabilité, sa robustesse et sa précision. Jusque dans les moindres détails, le design de la masse a été personnalisé pour en faire une montre élégante et singulière, à l’image de l’esprit Charlie. Le cadran, réhaussé de ses index sculptés et posés de façon mathématique, est conçu pour une lisibilité optimale. Sur les complications, chacun des compteurs est travaillé en volume et doté de finitions aux textures contrastées qui apportent une belle profondeur visuelle. Avec son système de pompes flash, cette montre est dotée de bracelets interchangeables. Sans aucun outil et en moins de dix secondes, vous pourrez opter pour un bracelet en cuir, nylon, caoutchouc ou encore acier. Le boitier de l'Initial arbore une silhouette inédite aux lignes vigoureuses et à la géométrie épurée. Avec ses 40mm de diamètre, son verre saphir légèrement bombé, et son jeu de texture poli et brossé, le boitier saura séduire les passionnés de montre au design ciselé autant actuel qu'intemporel.

UN COMMENTAIRE ? Une montre de 36 mm est-elle forcément une montre de femme ? Charlie Paris le pense, mais cela n’a plus rien d’évident ! Cette version doré rose de l’Initial 36 est bien plus élégante avec son cadran plein plutôt qu’avec son cadran ajouré. Il faut compter dans les 450 euros pour ce boîtier en acier doré rose de 36 mm x 10 mm d’épaisseur, étanche à 3 m et animé par un mouvement automatique Miyota qui propose 40 heures de réserve de marche (affichage des heures, des minutes, des secondes et du cycle jour/nuit à huit heures). Ces montres sont conçues et assemblées dans l’atelier de l’horlogerie de la marque, à Paris. L’équipe de Charlie Paris maintient le cap avec une appréciable constance : style épuré, mécanique sobre, composants fiables et allure contemporaine –que demander de plus si le prix est juste ?

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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