REPÉRAGES #185-2025 (accès libre)
Sept nouvelles montres accompagnées des sept commentaires qui permettent de les décoder
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 185e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Colorado Watch Company, De Bethune, Edox, Hublot, Louis Vuitton, Tudor et Vanguart…
Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

DE BETHUNE DB Kind of Two Jumping GMT
Deux cadrans, un seul mouvement : la DB Kind of Two Jumping GMT unit deux identités — esthétique et technique — dans un geste d’une précision exceptionnelle. Liberté, fonction, perfection : De Bethune. Les montres à double face existent depuis plus de deux siècles. Apparues au Siècle des Lumières et nourries par l’astronomie, les arts décoratifs et le génie mécanique, elles ont permis d’afficher un plus grand nombre de fonctions. Des horloges de tour et table à plusieurs faces de la Renaissance, cette solution s’est ensuite déployée sur les montres de poche jusqu’à des pièces emblématiques comme la Leroy 01 (1900). Fidèle à l’esprit de la Maison, l’apparente sobriété et l’élégance de la pièce masquent un mécanisme d’une rare sophistication, conçu pour offrir une fonction GMT à la fois simple et intuitive. Un système complexe de rouages et de pignons, organisé en fonction du cadran retenu — recto ou verso — garantit que les aiguilles conservent leur rotation dans le sens horaire, quelle que soit la face sélectionnée. Parfaitement réversible, elle se porte indifféremment d’un côté ou de l’autre, au gré des envies ou du fuseau horaire choisi. « Concevoir une montre qui raconte deux histoires — deux cadrans et un double affichage horaire révélés par un simple geste — a été l’un des défis les plus stimulants de la Kind of Two Jumping GMT, faisant de la dualité son principe créatif » (Denis Flageollet).

Face contemporaine : l’affichage de l’heure du domicile. Le recto contemporain met en valeur le mécanisme sophistiqué et offre une lecture de l'heure centrée sur le balancier à 6 heures, avec l'index des minutes en périphérie. Un travail minutieux de superposition de formes polies et bombées, ainsi que de finition microlight, microbillées et colimaçonnées, révèle le grand soin accordé à la décoration de ce calibre. Malgré l'espace limité, une sensation de volume et de profondeur se dégage de cette montre, qui intègre à la fois les complications du GMT et de la seconde sautante présentée notamment par deux roues centrales en or. Un pont en titane de forme deltoïde, travaillé sur plusieurs niveaux, positionné au centre, contribue à la stabilité et l'harmonie de l'ensemble. Les index des heures et des minutes ainsi que les aiguilles en acier poli miroir bleui, avec un insert en acier satiné au centre, apportent une touche de bleu et jouent subtilement avec la lumière, garantissant une lisibilité parfaite. Le boîtier, élégant et technique, de 43 mm en titane grade 5 poli est équipé de berceaux mobiles spécialement conçus pour les DB Kind of Two. Ce système permet à la fois de positionner la montre parfaitement sur le poignet, de s’adapter à ses mouvements, m aussi d’accéder facilement aux deux cadrans par un mouvement de bascule souple et précis. Ce micro-mécanisme ingénieux et fiable, constitué de 42 composants fabriqués dans des matériaux inoxydables tels que l’acier chirurgical et le titane, est ainsi de résister aux agressions extérieures comme l’eau, l’humidité, les variations de température et les contacts continus avec la peau.

Face classique : l’affichage du GMT. Le verso, d’inspiration classique, présente un cadran anthracite bombé, guilloché en son centre, offrant une lecture sobre de l’heure. Les aiguilles galbées en or 5N, polies à la main, s’accordent délicatement aux index dorés. L’indicateur en titane poli m élégance le saut mécanique des secondes. Un réglage astucieux et simplifié : bien que la conception soit complexe, son utilisation est très simple. L’agencement des fonctions repose sur un double affichage recto/verso pour les heures et les minutes. À l'aide de la couronne en position 3, le collectionneur règle son heure de référence appelée heure du domicile, indiquée par les aiguilles des heures et des minutes de la face contemporaine. Il met à l’heure son second fuseau horaire en tirant la couronne en deuxième position sur la face GMT classique. Symbole de polyvalence et de créativité, cette montre à deux visages manifeste l’excellence technique de De Bethune et le remarquable travail des artisans sur les matières, les couleurs et la lumière. Son double affichage, opposant une identité contemporaine à une identité classique, traduit l’harmonie entre tradition et modernité. L’ensemble repose sur un bracelet souple doublé en alligator.
UN COMMENTAIRE ? Cette De Bethune DB King of Two Jumping GMT est une des plus belles créations contemporaines de la marque, mais également de toute la haute horlogerie suisse – ceci dans à peu près tous les compartiments du jeu mécanique, esthétique ou technique. Difficile de prendre Denis Flageollet en flagrant délit de conformisme ! Bien évidemment, l’excellence se paie et il faut compter dans les 230 000 euros pour ce simple boîtier en titane à double cadran, relativement svelte en dépit de sa taille (43,3 mm x 11,4 mm d’épaisseur), étanche à 30 m – ce qui est insuffisant – et animé par un mouvement à remontage manuel dont le double barillet propose quatre jours de réserve de marche (double affichage recto-verso des heures et des minutes, secondes sautantes et second fuseau horaire). L’architecture du cadran sait se faire à la fois néo-classique (face GMT) et avant-gardiste, avec une pointe de baroquisme, sinon de maniérisme architectural sur la face dite « contemporaine » (balancier à six heures, minutes périphériques)…

VANGUART Black Hole éditions limitées or rose/chiffres arabes
Vanguart dévoile deux nouvelles interprétations de sa collection Black Hole : une version en or rose et un modèle équipé pour la première fois d’un affichage en chiffres arabes. Deux créations qui illustrent bien la démarche de la marque : proposer des montres innovantes, techniquement ambitieuses et visuellement marquantes.Black Hole avec chiffres arabes : cette nouvelle version introduit une évolution notable dans la collection : un cadran orné de chiffres arabes, appliqués et peints à la main, offrant une signature visuelle plus riche et plus immersive. Le modèle reprend les éléments techniques emblématiques de Vanguart — tourbillon volant lévitant, affichage linéaire du temps et construction concentrique sur trois niveaux — tout en y ajoutant une dimension plus chaleureuse. Son boîtier en titane grade 5 renforce la légèreté et la stabilité de l’ensemble, tandis que le cadran en PVD anthracite met en valeur la profondeur des indications.

Black Hole Or Rose : la version en or rose offre une lecture encore plus épurée du concept Black Hole. Dépourvue d’affichage traditionnel, elle mise sur la structure tridimensionnelle du mouvement pour révéler un jeu d’ombres et de reflets animé par les surfaces microbillées et polies. L’or rose, dense et particulièrement sensible à la lumière, renforce cette présence sculpturale. Si elle reprend l’architecture mécanique propre à la collection, cette édition s’en distingue par une esthétique plus architecturale, portée par une exécution minutieuse des finitions. Fondée en 2017 à La Chaux-de-Fonds, Vanguart développe des montres complexes au design affirmé. La marque est dirigée par Axel Leuenberger (CEO) et Jérémy Freléchox (CTO), tous deux issus d’APRP, aux côtés de Mehmet Korutürk (président) et du designer Thierry Fischer. Vanguart s’est fait connaître avec des créations telles que la Black Hole (2021) ou l’Orb (2024), qui associent architecture mécanique originale et finition artisanale.
UN COMMENTAIRE ? On est ici dans la pointe la plus avancée de l’avant-garde la plus ultime de la nouvelle génération des marques horlogères, avec des prix assortis à ce positionnement hors normes (il faut compter 355 000 francs suisses pour la version en chiffres arabes et 410 000 francs pour la version en or rose). À ces altitudes commerciales extrêmes, l’atmosphère est raréfiée et mieux vaut prévoir des séries très limitées : pour ces tourbillons volants lévitants à cadrans automate sur trois niveaux et affichage linéaire (boîtier en titane microbillé/satiné ou en or rose de 45 mm x 15,7 mm d’épaisseur, avec un mouvement à remontage manuel de 775 composants offrant 42 heures de réserve de marche), chaque série limitée ne comporte que huit pièces. Le dispositif à gauche du boîtier est une réserve de marche verticale. Deux propositions très sympathiques, aussi rupturistes qu’intéressantes à découvrir, pour lesquelles on espère qu’il y a encore des collectionneurs assez audacieux pour apprécier ces avancées esthético-mécaniques…

LOUIS VUITTON Escale (turquoise/malachite)
Louis Vuitton dévoile deux nouvelles montres Escale en édition limitée, élevant le métier rare du travail de la pierre ornementale à des sommets inégalés dans l’horlogerie. Dans une quête d’excellence et d’innovation chère à la Maison, les cadrans de ces nouveaux modèles Escale sont taillés dans la turquoise et la malachite, deux pierresprisées pour leur beauté et leurs couleurs intenses. Chaque version est limitée à 30 exemplaires. Véritable prouesse artisanale, le boîtier de 40 mm de diamètre intègre un anneau en pierre dure taillé d’un seul bloc,dans le même minéral utilisé pour le cadran. Les cornes, la lunette, le fond et la couronne sont en platine, un métal noble mettant en valeur l’éclat naturel de la turquoise et de la malachite. Un aspect fondamental de l’art du voyage consiste à cultiver une appréciation envers le monde qui nous entoure. La collection Louis Vuitton Escale incarne cet esprit,avec son design inspiré des codes malletiers, évoquant le romantisme et la soif de découverte inhérente au voyage. L’histoire de l’Escale s’enrichit de la beauté majestueuse des pierres ornementales, véritables cadeaux de la nature. Utilisées depuis l’Antiquité pour leurs vertus décoratives, la turquoise et la malachite possèdent une structure minérale unique. Les veines sombres de la première évoquent les affluents d’un grand fleuve, tandis que les fines lignes de la seconde rappellent les strates des formations géologiques anciennes. Autant d’attributs qui confèrent à ces minéraux leur beauté et leur délicatesse.Matthieu Hegi, Directeur Artistique de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, s’est inspiré des « dress watches » de la seconde moitié du XXe siècle, une époque marquée par l’utilisation pleine d’audace de cadrans en pierre ornementale. Il explique en ces termes l’attrait inné pour les matériaux utilisés dans les modèles Escale Turquoise et Malachite : « L’harmonie intrinsèque de cette gamme réside dans le choix des pierres. Chacune est unique, du fait de ses veines, ses reflets, sa structure interne, qui en font toute leur beauté. Ce qui rend chaque pièce si précieuse, c’est qu’elle représente une œuvre unique, créée par la nature. Nous avons le privilège de travailler pour une Maison d’une immense audace, toujours en quête de beauté. Cependant, la beauté est avant tout une offrande de la nature. Notre rôle est simplement de la mettre en valeur. »

Des années d’expérience et une expertise finement aiguisée sont indispensables dès les premières étapes de fabrication du boîtier, permettant aux artisans qualifiés travaillant sur ces montres d’évaluer les propriétés d’un bloc brut de turquoise ou de malachite. La véritable nature de la pierre ne se révèle au regard qu’une fois taillée : chaque montre créée est donc le fruit d’un véritable processus de découverte. La sélection de la bonne pierre est cruciale et doit suivre des critères stricts de qualités : pour être sélectionnée, une turquoise doit présenter une gamme de nuances de bleu bien définie, avec des veines sombres réparties de manière harmonieuse. Quant à la malachite, seuls les minéraux présentant des tons verts intenses sont acceptés, avec de fines bandes horizontales, indispensables pour s’harmoniser avec le design de la montre. L’usinage des composants du boîtier en pierre ornementale représente un véritable défi, confié aux ingénieurs et artisans de La Fabrique des Boîtiers, au sein de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. Avant même de pouvoir produire la première montre, La Fabrique des Boîtiers a dû réécrire les règles d’usinage afin de s’adapter aux exigences imposées par ces matériaux particuliers. Lors de la création des modèles Escale Turquoise et Malachite, les artisans ont ainsi complètement retravaillé la construction du boîtier depuis ses fondements. L’intégration d’un anneau de pierre complet dans le design établi de l’Escale a nécessité l’ingénierie de nouvelles proportions et géométries intérieures du boîtier afin d’obtenir le résultat souhaité. Une maîtrise technique et un sens aigu. du design ont été essentiels tout au long du processus, ainsi qu’une compréhension fine des propriétés de chaque pierre. Si les cadrans en pierres ornementales ne sont pas rares dans l’univers horloger, chaque minéral porte en son sein une structure non homogène, rendant son intégration particulièrement complexe dans un boîtier en trois dimensions. Les artisans à l’œuvre des nouvelles Escale ornées de pierres ornementales ont déployé tout leur savoir-faire pour saisir ce paradoxe, transformant la délicatesse de la nature en l’aspect visuel le plus puissant de la montre.

L’étape suivante consiste à usiner le cadran et le boîtier en pierre avec des tolérances extrêmement précises pour créer les points de fixation des aiguilles, des cornes et de la couronne - un défi qui requiert une attention minutieuse, du fait de la délicatesse des pierres. Les composants sont ensuite polis à la main pour révéler leur véritable splendeur, une beauté jusque-là masquée par la finition mate du matériau lors des étapes précédentes, et qui ne se dévoile qu’à ce stade. Ce processus exigeant ne peut être automatisé. Chaque pierre ayant une structure interne unique, l’artisan polisseur doit garder l’œil aiguisé et la main sûre, pour réagir en temps réel aux inclusions naturelles et aux irrégularités présentes dans la pierre. Enfin, l’association entre le cadran et le boîtier en pierre exige à son tour une grande virtuosité. Chaque cadran, chaque boîtier est examiné un à un avant d’être associé à la pièce qui lui correspond, en tenant compte des variations de teinte et de motifs les plus infimes. Ainsi, les bandes de malachite doivent traverser le cadran horizontalement, et une section particulièrement belle du veinage d’un boîtier en turquoise sera positionnée sur le côté gauche de la montre pour ne pas être dissimulée par le bracelet ni dénaturée par la couronne. Ces garde-temps Escale soulignent la singularité de chaque turquoise et chaque malachite. Cette exploration minérale se prête tout particulièrement à la boîte Escale, une montre qui se distingue par ses jeux de textures et de finitions.

Les sensations au toucher jouent également un rôle important sur le boîtier en pierre, mettant à portée de main les splendeurs offertes par la nature. Cette dimension tactile est renforcée par le choix d’un nouveau cuir pour ces deux modèles. Pour la première fois, l’Escale est associée à un bracelet en cuir saffiano, à la finition finement texturée et à l’éclat discret. Le modèle doté d’un cadran et d’un boîtier en turquoise est sublimé par un bracelet en cuir saffiano d’un gris arroyo chaleureux, complétant la palette de couleur de la pierre. Le vert éclatant du modèle en malachite est souligné par un bracelet en cuir saffiano vert forêt, qui invite à s’immerger pleinement dans cette nuance luxuriante. Les deux bracelets présentent des surpiqures ton-sur-ton, cousues à la main, pour un effet à la fois sobre et sophistiqué. Le cuir saffiano finement grainé est une célébration du détail et de la texture, faisant écho à la philosophie de la collection Escale selon laquelle le voyage confère relief et profondeur à la vie. Une montre pensée pour le voyage doit être robuste et résistante, mais aussi polyvalente. Avec son boîtier de 40 mm de diamètre, supérieur d’à peine 1 mm à celui de ses prédécesseurs de 2024, les montres Escale ornées de pierres ornementales possèdent les proportions idéales pour s’adapter à tous les poignets et rester en parfaite adéquation avec les codes classiques de la collection. Un soin particulier a également été apporté afin de s’assurer que la nature plus délicate du matériau du boîtier ne nuise pas à la portabilité de la pièce. La lunette et le fond en platine dépassent légèrement de la surface incurvée de la pierre ornementale, un écart presque imperceptible à l’œil nu.

Le fond de boîte transparent dévoile le calibre automatique LFT023 certifié chronomètre suisse de haute précision par l’Observatoire de Genève, dévoilé il y a deux ans. Le micro-rotor en or rose 22 carats à haute inertie assure au mouvement une réserve de marche de 50 heures. Le contraste entre les surfaces microbillées et les chanfreins polis du calibre LFT023 font écho au choix judicieux de textures dans l’ensemble de la montre. Les saphirs transparents, signature emblématique du mouvement, apportent un effet d’élégance et de cohérence. Un dernier détail visuel subtil n’apparaît qu’au dos de la montre. Comme le veut la tradition dans l’univers horloger, une petite pierre précieuse indique l’utilisation de platine dans la montre. Sur les Escale Malachite et Turquoise, il s’agit d’un saphir couleur safran, teinte emblématique associée à la Maison. Ces deux nouveaux garde-temps Louis Vuitton Escale ornées de pierres ornementales allient maîtrise technique et audace esthétique, définissant de nouveaux sommets de savoir-faire horloger chez Louis Vuitton. À travers un geste artisanal, ces pièces révèlent la beauté unique de la nature. Tels les trésors rencontrés par hasard au cours d’une escapade guidée par l’Art du Voyage, chaque montre détient la clé qui éveille notre sens de l’exploration et de l’émerveillement. Avec une Escale au poignet, chaque instant porte en lui la promesse d’une nouvelle découverte.
UN COMMENTAIRE ? Du platine, des pierres dures à l’esthétique remarquable et beaucoup de savoir-faire technique dans ces nouvelles options de la collection Escale : il faut compter un peu plus de 65 000 euros pour ces boîtiers de 40 mm x 8,9 mm d’épaisseur (10,3 mm avec la glace bombée), étanches à 30 m et mécanisés par un mouvement automatique à micro-rotor, certifié chronomètre, qui propose 50 heures de réserve de marche. Cette série est limitée à trente montres par couleur de pierre. Autant la malachite est, comme toujours quand elle est bien employée, spectaculaire, autant la turquoise semble ici bien pâle et presque fade dans son écrin de platine…

HUBLOT Big Bang Unico Winter Sapphire/Big Bang Unico Winter Titanium Ceramic
Cette saison, alors que l’hiver s’annonce, Hublot réchauffel’atmosphère avec le lancement de la Big Bang Unico Winter Sapphire et de la Big Bang Unico Winter Titanium Ceramic. Depuis le lancement des premières éditions Big Bang Unico Summer en 2017, Hublot nous offre des expériences saisonnières inoubliables. L’esprit hivernal s’inscrit désormais au cœur de l’ADN de la marque. Fabriquées en saphir ou en titane et céramique, dans des tons blanc glacé et bleu glacier, ces créations hivernales conjuguent la pureté de la glace à l’intensité de l’adrénaline. En hommage subtil à la saison, ce garde-temps est doté d’une masse oscillante unique en forme de flocon de neige, signature du mouvement Unico développé en interne par Hublot et visible à travers le fond du boîtier. « Chez Hublot, nous ne nous contentons pas de compter les saisons, nous les célébrons. Tout comme l’été est devenu une tradition vivante pour nous, l’hiver occupe désormais une place importante dans notre ADN. Les éditions hivernales Big Bang Unico sont plus que de simples montres ; elles sont une rencontre entre innovation et célébration. De la glace de Zermatt à l’énergie d’Aspen, des matinées enneigées aux nuits illuminées par les feux de joie, elles capturent l’esprit de l’hiver dans un style audacieux et festif. », explique Julien Tornare (CEO de Hublot). De novembre à mars, Hublot diffuse l’esprit Winter Unico dans les destinations hivernales les plus emblématiques : Zermatt, Courchevel, Cortina, Aspen, Saint-Moritz. Préparez-vous à découvrir des avant- premières exclusives, des événements d'exception, des soirées inoubliables et des instants magiques sous la neige en compagnie des ambassadeurs Hublot, des Amis de la Marque et de la communauté Hublotista.

L’édition Sapphire est limitée à seulement 30 exemplaires. Elle met en valeur la brillance transparente du saphir. L’édition Titanium Ceramic, quant à elle, est limitée à 200 exemplaires et se caractérise par un boîtier en titane ultraléger rehaussé d’une lunette en céramique blanche. Les deux modèles ont un diamètre de 42 mm, sont équipés du système One Click de Hublot et sont fournis avec deux bracelets interchangeables en cuir de veau doublé de caoutchouc blanc éclatant ou bleu glacier. Ils permettent ainsi de passer du mode « piste » au mode « soirée » en quelques secondes. Chez Hublot, l’innovation n’est pas une option, elle imprègne chacune de nos actions, à tous les niveaux. De la mécanique à l’esthétique, ces deux garde-temps allient des matériaux de pointe à des innovations développées en interne et brevetées, que ce soit le mouvement Unico ou la maîtrise pionnière de la céramique haute technologie et du saphir. Le mouvement Unico Hub1280 se trouve au cœur de chaque édition Big Bang Unico Winter : il s’agit d’un mouvement de nouvelle génération développé par la Maison. C’est un véritable chef-d’œuvre de manufacture protégé par cinq brevets. Il présente deux embrayages horizontaux oscillants, un système antivibration, un bloqueur de rochet à friction nulle, un système de friction à pression constante de la roue de minuterie et un mécanisme de réglage fin du balancier.

La céramique haute technologie de Hublot, lancée en 2018, a redéfini les normes de l’industrie en offrant une dureté et une résistance aux rayures inégalées, le tout combiné à une gamme de couleurs presque illimitée. La maîtrise du saphir par Hublot, présentée en 2016, offre une innovation transparente. La marque a non seulement mis l’accent sur la transparence, la légèreté et la résistance, mais elle a également inventé de nouvelles couleurs de saphir et perfectionné l’usinage pour plus de pureté et de durabilité. Conçus pour être performants et construits pour durer, les matériaux Hublot sont aussi audacieux que la marque elle-même. La Big Bang Unico Winter Titanium Ceramic, limitée à 200 exemplaires, et l’édition Sapphire, limitée à 30 exemplaires, sont disponibles dans certains points de vente Hublot.
UN COMMENTAIRE ? C’est amusant de vouloir réchauffer l’atmosphère avec les plus glaciales des éditions horlogères de la saison, mais c’est le principe des verres de vodka qu’on déguste dans des verres taillés en blocs de glace ! Il faut compter dans les 80 000 euros pour l’édition en trente exemplaires de la Winter Sapphire en saphir poli (boîtier de 42 mm x 14,5 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et dotée du chronographe automatique Unico avec 72 heures de réserve de marche) et dans les 26 000 euros pour l’édition en 200 exemplaires de la Winter Titanium Ceramic au boîtier en titane microbillé et lunette en céramique blanche (42 mm x 14,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par le même mouvement Unico). Le meilleur de l’esprit de l’hiver souffle sur ces Big Bang…

EDOX Delfin Mecano Damascus
Il semblerait qu’Edox, maison suisse dont les ateliers sont situés dans le Jura francophone suisse (Les Genevez), ne souhaite pas communiquer en français sur cette montre, alors que la communauté des locuteurs francophones représente 150 millions de personnes à moins de trois heures d’avion du Jura suisse. Nous respectons cette volonté en ne présentant pas cette montre en français à nos lecteurs francophones…
UN COMMENTAIRE ? Inutile d’essayer de comprendre pourquoi la direction d’Edox – qui est elle-même francophone – semble à ce point fermée à toute communication en français : ce n’est pas la première fois que nous pointons du doigt cette obstination, et sans doute malheureusement pas la dernière. Pourquoi considérer les amateurs francophones comme indignes de recevoir la bonne parole autrement que dans une langue qui n’est parlée dans aucun pays limitrophe de la Suisse horlogère et qui n’est la langue maternelle d’aucun pays de l’Europe voisine ?

TUDOR nouvelles Ranger 36 mm « Dune White »
De nouveaux modèles Ranger viennent étoffer lʼoffre en montres dʼexpédition de Tudor. De la banquise pendant les années 1950 avec la British North Greenland Expedition aux dunes de lʼEmpty Quarter au cœur de l’Arabie saoudite avec le Dakar aujourdʼhui, des montres Tudor accompagnent des aventuriers audacieux dans certaines des régions les plus inhospitalières de la planète depuis des décennies. Les nouveaux modèles Ranger perpétuent cet héritage — désormais disponibles en 36 mm et en « dune white ». Outre le choix d’un nouveau cadran « dune white », la Ranger est maintenant proposée avec un boîtier de 36 mm en acier, entièrement brossé, ceci en plus du diamètre 39 mm existant. Conçue pour survivre dans tous les environnements et situations, cʼest une montre-outil par excellence qui renforce encore l’esprit dʼaventure souvent associé à Tudor. La complexité augmente les risques de défaillance. Et dans le cas du Dakar, une panne mécanique fait toute la différence entre finir l’étape ou passer une partie de la nuit dans le désert, dans la solitude et le froid. Il en va de même dans le domaine de lʼhorlogerie. La sobriété et la pureté sont lʼessence de la Tudor Ranger. Robustesse, fiabilité et simplicité sont les maîtres-mots de cette montre d’expédition. Le nouveau cadran « dune white », au rendu mat, rejoint la ligne de façon permanente, un subtil hommage à lʼimplication de TUDOR dans la course la plus difficile au monde. Dans une zone virtuellement inhabitée, seuls la chaleur extrême, les rochers et les dunes imposantes jalonnent les pistes du Dakar. Cʼest avec ce type dʼenvironnements en tête que la Ranger a été conçue. Dans ces conditions, une montre particulièrement fiable est indispensable, car on ne trouve pas dʼhorlogers dans les régions les plus rudes de la planète. Que ce soit pour partir à la conquête des pôles ou pour traverser le Rub’ al Khali, la Ranger sera à la hauteur.

Il faut, pour trouver les origines de la famille Tudor Ranger, remonter à 1929. C’est en effet cette année‑là, trois ans après avoir fait déposer la marque « The Tudor », que Hans Wilsdorf fait enregistrer l’appellation « Ranger ». À l’époque, elle n’est pas utilisée pour désigner un modèle spécifiquement, mais plutôt pour ajouter une dimension aventurière à certaines montres de la collection Tudor . Il faut attendre les années soixante pour voir apparaître l’esthétique qui caractérise Ranger aujourd’hui encore. Une Tudor Ranger est en effet immédiatement reconnaissable à ses grands chiffres arabes généreusement surmontés de matière lumineuse à 3, 6, 9 et 12 heures de même que pour ses aiguilles au dessin unique. Proposée au cours de son histoire dans de nombreuses variations, avec et sans date, automatique ou à remontage manuel, avec le logo de la rose Tudor d’abord puis avec le bouclier ensuite, la Ranger est exécutée dès 1973 dans une version avec bracelet intégré sous l’appellation « Ranger II ». Le nouveau modèle Ranger respecte les standards esthétiques établis au cours de son histoire, en particulier un cadran avec chiffres arabes à 3, 6, 9 et 12 heures, tout en amenant des éléments techniques de pointe, notamment un Calibre Manufacture haute performance et un fermoir à ajustage rapide Tudor « T‑fit ». Il perpétue, au sein de la collection Tudor, la tradition de la montre d’expédition, née avec les montres Oyster Prince utilisées par les membres de la British North Greenland Expedition. La tradition d’un instrument robuste, pratique et accessible. Pour faire écho à cet héritage fonctionnel, le boîtier et le bracelet de la Ranger sont satinés, créant un rendu général mat, dans le plus pur esprit de la montre dʼexpédition. Quelques éléments sont quant à eux polis pour renforcer les lignes du boîtier, à l’image du pourtour de la lunette. Côté cadran, l’œil attentif ne manquera pas un détail d’inspiration historique : les index peints. De couleur beige ou noire, ils contrastent parfaitement avec l’arrière‑plan mat grené du cadran et sont coordonnés avec la tonalité du logo Tudor bouclier et des inscriptions. Les aiguilles en forme de flèche, arrondies pour les heures et angulaires pour les secondes, sont caractéristiques de l’esthétique Ranger, avec la signature Tudor: une extrémité de trotteuse traitée en bordeaux.

Les Calibres Manufacture MT5400 et MT5402 équipent respectivement les modèles Ranger de 36 mm et de 39 mm. Leur construction est pensée pour la robustesse, la longévité, la fiabilité et la précision, à l’image de leur balancier à inertie variable maintenu par un solide pont traversant à double point dʼancrage. Couplés à un spiral amagnétique en silicium, ces balanciers permettent aux Calibres Manufacture Tudor d’être certifiés chronomètres par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC), avec des performances allant au‑delà des standards de cette institution indépendante. En effet, là où le COSC tolère une variation moyenne de marche journalière de –4 à +6 secondes par rapport au temps absolu sur un mouvement seul, Tudor s’impose –2 à +4 secondes de variation sur la marche de la montre entièrement assemblée. Autre élément notable, la réserve de marche des Calibres Manufacture Tudor est dite « weekend‑proof », soit de 70 heures environ, ce qui permet au porteur de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin sans devoir la remonter.La Ranger est proposée sur un bracelet en acier entièrement satiné, avec fermoir équipé du système d’ajustement rapide de la longueur Tudor « T‑fit ». Facile d’utilisation, ne nécessitant pas d’outil et proposant cinq positions, ce dispositif pratique permet au porteur de la Ranger d’effectuer lui‑même un réglage fin et instantané sur une fenêtre d’ajustage de la longueur totale du bracelet de 8 mm. Un bracelet en tissu dʼune seule pièce dans les tons terre est également proposé sur les modèles Ranger. Tissé de manière artisanale sur des métiers Jacquard à navette du XIXe siècle par l’entreprise Julien Faure dans la région de Saint‑Étienne, en France, sa qualité, sa robustesse et son confort au porter sont uniques.

La British North Greenland Expedition représente un moment fondateur pour Tudor et ses montres‑outils. C’est en effet à cette occasion que l’un des tout premiers tests de longue durée en conditions réelles mais surtout extrêmes est mis sur pied par la marque. Les membres de l’expédition, tous équipés du modèle Oyster Prince, suivent, jour après jour et dans la mesure du possible, la variation de précision de leur montre respective par rapport au signal horaire émis par la BBC et la consignent dans des carnets dédiés à cet usage. Pour ce projet et compte tenu des températures attendues, les exemplaires de montres Tudor envoyés sont spécialement lubrifiés avec de l’huile dite « arctique » et livrés avec des extensions de bracelet pour permettre un porter extérieur, autour des manches des parkas. De retour du Groenland, l’un des membres de l’expédition écrira dans une lettre à l’attention de Tudor et conservée aux archives de la marque, que sa montre : « maintenait une précision remarquable » et « qu’à aucune occasion, elle n’avait dû être remontée à la main ». Cette approche du test dit « de destruction », soit une mise à l’épreuve de la montre sur le terrain par des professionnels et en conditions extrêmes, reprend le thème de la première campagne publicitaire à large échelle de Tudor lancée en 1952. Elle présidera au développement de nombreuses montres‑outils de la marque. La notion de robustesse restera au cœur de la philosophie de Tudor comme en témoigne notamment sa communication pendant les décennies suivantes, toujours centrée sur les performances techniques en conditions difficiles plutôt que sur des arguments esthétiques ou de prestige statutaire. Au début des années 1970 par exemple, dans un catalogue Tudor, le modèle Ranger est présenté au poignet d’un bucheron qui « a choisi sa montre avec le même soin que sa tronçonneuse ». Les modèles Ranger s’inscrivent dans la continuité du concept de la montre-outil, né chez TUDOR à cette occasion. Celui d’un instrument robuste, pratique et accessible. Un concept qui trouve aujourdʼhui pleinement son sens à bord dʼune voiture du Dakar lancée à travers lʼEmpty Quarter à vive allure.

UN COMMENTAIRE ? On frôle ici le zéro faute, à un très léger défaut tarifaire près : 3 450 euros sur bracelet acier ou 3 120 euros sur bracelet textile, c’est un excellent prix, mais qui aurait gagné à être légèrement plus bas pour permettre le triomphe de cette montre sur les poignets avisés. En 36 mm x 11 mm d’épaisseir, c’est quasiment la taille parfaite et ce boîtier en acier démode légèrement l’ancienne taille de 39 mm x 12 mm, qui était pourtant très élégante. L’étanchéité à 100 m est le minimum pour une « sportive chic » : contrat rempli ! Avec 70 heures de réserve de marche, on a le temps de voir venir (notons au passage le spiral amagnétique en silicium). Le style bombé noir mat grené ou « dune white » a quelque chose de très fort avec les aiguilles « Ranger » qui évite de trop loucher vers l’Explorer de la grande marque sœur. Au final, une réussite incontestable et une offensive re-créative qui peut aider Tudor à surmonter ses actuels problèmes existentiels face aux marques concurrentes…

COLORADO WATCH COMPANY The GCT
Le boîtier en acier inoxydable de 42 mm de diamètre et 13 mm d'épaisseur a été découpé dans un bloc de métal au Colorado. Nous avons travaillé la couronne pour la rendre facile à remonter et à visser (pour augmenter l’étanchéité) ! The GCT dispose d'un mouvement automatique avec 42 heures de réserve de marche, de sorte que vous n'aurez pas à le remonter souvent, mais vous voudrez peut-être le faire, car c’est très agréable... Faire des cadrans de montre est extrêmement difficile. Nous avons découvert en le faisant pourquoi personne d'autre ne le fait à grande échelle aux États-Unis. Après des centaines de prototypes, nous avons compris : le cadran GCT est découpé en aluminium ici à Fort Collins, Colorado, et un revêtement noir au carbone semblable à un diamant est appliqué par un fournisseur avant qu'il ne soit imprimé ici en interne. Nous avons même creusé des découpes dans ce cadran pour pouvoir appliquer le composé luminescent à la main. Nous avons parcouru le pays à la recherche des meilleurs fournisseurs de verre et après des années de recherche, nous avons trouvé quelqu'un pour fabriquer du verre saphir pour nous dans le New Hampshire. Jusqu'à présent, nous n'avons pu trouver que des verres plats fabriqués aux États-Unis, de sorte que le GCT a un verre saphir américain plat à l'arrière et un verre saphir étranger bombé à l'avant. Ces verres saphir protègent le cadran et le mouvement à l'intérieur de la montre tout en étant presque parfaitement clairs afin que vous puissiez voir toute la beauté à l'intérieur. Nos bracelets sont fabriqués en Cordura, un matériau de toile synthétique particulièrement durable que l'armée a utilisé pour sa solidité. Chaque montre est livrée avec un bracelet noir et notre boucle en acier inoxydable usiné en interne. Les bracelets Cordura ont une barrette à changement rapide, ce qui facilite le remplacement du bracelet. Vous pouvez ajouter un bracelet vert ou kaki à dégagement rapide (20 mm). Les bracelets en Cordura et les boucles de nos sangles supplémentaires (gratuites) sont fabriqués à l'étranger pour l'instant, mais nous espérons trouver un fournisseur national de Cordura et augmenter bientôt notre fabrication de boucles.

L'équipe de FTS a conçu un nouveau calibre et a investi dans les installations et l'équipement nécessaires pour assembler des mouvements aux États-Unis. FTS est le partenaire de mouvement idéal pour Colorado Watch Company parce qu'ils se concentrent sur la qualité, la valeur et l'évolutivité, en plus, ils s'engagent à gagner continuellement de plus en plus en Amérique. Pour cette raison et parce qu'il n'y a littéralement pas d'autre mouvement américain à grande échelle, ils appellent leur nouveau mouvement le « Americhron ». Au fur et à mesure que nous nous développerons ensemble, Colorado Watch Company se concentrera sur la fabrication des composants et FTS, en utilisant son équipe d'artisans qualifiés, assemblera non seulement les mouvements, mais aussi les dernières montres dans leur usine en Arizona. Le travail d'équipe fait que le rêve américain fonctionne. Nous disons que cette montre est « construite aux États-Unis » parce que nous faisons tout notre pouvoir pour nous procurer les composants des États-Unis, mais c'est extraordinairement difficile. Lorsque nous ne pouvons pas trouver de fournisseur national, nous nous engageons à être transparents afin que vous sachiez exactement ce que vous obtenez lorsque vous achetez une montre. Lorsque vous investissez dans une montre du Colorado, vous soutenez directement l'avenir de la fabrication américaine. Notre mission est de fabriquer 1 % de plus de ces montres ici aux États-Unis chaque année. Cela peut nous prendre 15 ans, mais nous pensons que nous pouvons faire 100 % de la montre aux États-Unis…
UN COMMENTAIRE ? Une montre à vocation militaire, mais aussi d’inspiration « patriotique », qui se revendique faite à 85 % aux États-Unis pour ce qui est de son coût de fabrication (le verre saphir bombé est asiatique, de même que les joints et différents composants du mouvement, le reste étant usiné sur le territoire américain, avec un mouvement partiellement « Made in the USA »). Il faut compter dans les 1 700 euros pour ce boîtier en acier DLC de 42 mm x 13 mm d’épaisseur, étanche à 150 m et doté d’un mouvement automatique « maison » qui dispose de 42 heures de réserve de marche [ce calibre « Americhron » ne manque pas d’intérêt]. Le style y est, les codes militaires également (on appréciera le fux côté « sandwich » à la Panerai du cadran creusé aux quatre coins cardinaux à la façon Panerai) et le prix sait rester raisonnable sous les 2 000 euros : encore une montre candidate au grand remplacement « par le bas » des montres suisses…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS

