REPÉRAGES #150-2024 (accès libre)
Sept montres qui captent l’attention par l’attention qu’elles portent aux moindres détails
En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 150e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec sept montres de sept marques : Blancpain, Breguet, Doxa, Linde Werdelin, Louis Érard x Alain Silberstein, Maurice Lacroix et Oris…
BREGUET Classique Double tourbillon « Quai de l’Horloge » 5345
En hommage à l’invention du fondateur de la marque, le 26 juin 1801, Breguet sort un garde-temps, chef d’œuvre horloger, mariage de savoir-faire et de technicité. La complexité du mouvement 588N2 et ses 740 composants, contenus dans sa boîte en or rose de 46 mm de diamètre et 16,8 mm d’épaisseur, démontre d’ores et déjà l’expertise nécessaire à sa réalisation. Ce chef d’œuvre fascine par l’ingéniosité de son mécanisme. En effet, en observant la montre côté cadran, on y découvre une valse de deux tourbillons, faisant partie intégrante de l’indication de l’heure. La barrette de ces deux tourbillons est fixée à une platine centrale qui, grâce à un mécanisme particulièrement complexe, effectue une rotation en 12 heures. Les designers ont pu naturellement offrir une seconde fonction à ce composant en le transformant en une aiguille d’heure arborant le style caractéristique de la marque. Les deux tourbillons sont indépendants et effectuent chacun une rotation par minute. Chacun étant muni de son propre train de rouages. Ces derniers sont alimentés par leur propre barillet. Les deux mécanismes sont donc connectés à un différentiel central qui régule la marche de la montre et qui, à travers un troisième train de rouages, entraîne la rotation de tout le mécanisme. Le cadran de la montre, en saphir, offre également un très beau spectacle. Les chiffres romains et la minuterie sont gravés au laser et un vernis bleu y est déposé, donnant ainsi la sensation que le tour d’heure est suspendu au-dessus du mécanisme. Le flanc vertical de la carrure est gravé des 12 index en chiffres romains. Ils sont ensuite enduits de vernis noir et représentent l’ombre des chiffres du tour d’heure. Le garde-temps est proposé sur un bracelet en caoutchouc « estampillé Breguet » et arborant une teinte bleu nuit.
Cette pièce d’exception, véritable œuvre d’art à glisser au poignet, réunit plusieurs métiers d’art au sein de la même montre. Au sein de son atelier de guillochage, la manufacture a imaginé pour ce garde-temps un tout nouveau guillochage, le flinqué rayonnant, rappelant visuellement des ondes sonores régulières. Cette décoration est réalisée au niveau de la platine tournante en or rose ainsi que sur lepont, en or rhodié, situé en-dessous de la platine. Véritable signature de la Maison, Breguet perpétue l’art du guillochage sur près d’une trentaine de tours à guillocher, ce qui en fait l’un des ateliers les plus importants de l’industrie horlogère. Alors que les nouvelles guillocheuses sont façonnées au sein de la manufacture, les anciennes, remontant au XVIIIe siècle pour certaines, sont achetées à travers le monde auprès de particuliers et d’entreprises ne s’en servant pas. Toutes sont restaurées par des mécaniciens spécialisés au sein de la marque et remises en service dans les ateliers. Chaque guillocheuse a donc sespropres spécificités et peut réaliser différents types de décoration. Certains droits et d’autres circulaires. Les artisans guillocheurs sont formés et ainsi capables d’exécuter une grande variété de motifsgéométriques. Chez Breguet, presque l’ensemble des montres sont ornées d’un guillochage, que ce soit sur le cadran, la boîte, la masse oscillante, la platine ou encore les ponts. D’autres décorations se laissent admirer sur le cadran. C’est le cas des polis miroirs sur les cages de tourbillon, du soleillage situé sur la minuterie, du colimaçonnage sur le pont du différentiel, du cerclage sur les rouages et barillets et enfin, du perlage au-revers de la platine tournante.
Plus d’une centaine d’heures ont été nécessaires à la réalisation de la gravure présente sur le dos du mouvement. Le degré de réalisation des détails gravés invite à une véritable immersion dans le quartier où lamarque Breguet a vu le jour. Le dessin, gravé à la main par les artisans de la Manufacture, représente, en effet, vu du ciel, l’atelier d’Abraham-Louis Breguet, situé au 39 Quai de l’Horloge. Sur une plaque en or, différentes techniques ont été utilisées afin de créer des perspectives. C’est notamment le cas de la technique du bas-relief qui consiste à creuser dans la matière. La pointe à tracer a permis de créer de fines lignes sur le bitume, des contrastes de gris sont obtenus grâce à l’utilisation du rhodium noir et blanc. Des teintes que l’on retrouve également dans le traitement galvanique utilisé pour recouvrir les ponts.Les artisans-graveurs de Breguet ont acquis une extraordinaire aptitude à respecter l’esthétique artistique propre à la marque, tout en conservant leur empreinte personnelle, richesse essentielle de tout travail d’artisanat. La taille douce, la gravure en relief ou en creux figurent parmi les méthodes les plus régulièrement utilisées. Chez Breguet, chaque infime partie du mouvement, même non visible, est anglée et polie. Le nouveau double-tourbillon n’échappe pas à la règle.Une multitude d’angles rentrants et sortants ont été réalisés à la main. Véritable gage d’excellence de la Haute Horlogerie, nécessitant plus d’une centaine d’heures de travail sur cette pièce, cette méthode offre une finition d’un esthétisme pur et affirmé. En effet, aucune machine ne permet actuellement un tel degré de précision. Les ponts de barillet, rappelant le « B » de Breguet, sont d’ailleurs satinés bercés. Plusieurs techniques utilisées par les angleurs-mains ont été appliquées sur les différents composants afin de leur conférer une finition d’exception. C’est le cas des angles polis, du satinage des flancs, de l’étirage et du poli-bercé que l’on peut admirer sur la quasi-totalité du mouvement.Complexe dans sa réalisation, l’anglage est hissé au rang de métier d’art chez Breguet. Demandant une dextérité de haut vol, cette technique consiste à éliminer à la lime les arêtes vives des différentscomposants en soulignant leur pourtour tout en leur conférant des reflets lumineux. Le polissage doit présenter un reflet uniforme, sans vrillage, ni facettes. Enfin, les coins rentrants ne doivent révéler qu’une ligne nette, formée au point de rencontre des deux chanfreins. Les filières de formation de ce métier si exceptionnel ayant quasiment disparu, Breguet s’engage à former en interne les futurs angleurs afin de perpétuer cet art. Différents outils sont utilisés par les artisans : limes, cabrons, buchettes de diverses essences de bois. Ces derniers sont tous adaptés aux pièces par le maître-angleur.
MAURICE LACROIX Fiaba Trio
Maurice Lacroix, la marque suisse connue pour ses montres urbaines de grande qualité, dévoile trois nouvelles déclinaisons de la Fiaba. L’équipe créative a travaillé avec trois amies de la marque, Hannah, Marina et Nadia, pour concevoir ce trio de montres raffinées et élégantes. Déclinés en trois couleurs vives et ornés d’un cercle de 46 diamants, les modèles Fiaba Trio se distinguent par leur audace et conviennent parfaitement aux amoureux de la vie et du plaisir. Trois aiguilles, trois couleurs : il est temps de briller ! Maurice Lacroix a réinterprété son modèle Fiaba, préservant son caractère unique tout en lui insufflant une touche de design urbain-chic. Grâce au talent de son équipe créative, la marque est fière de présenter Fiaba Trio, incarnant une histoire captivante à travers trois versions distinctes. La collection Fiaba, signifiant « conte de fées » en italien, est devenue une référence pour celles en quête d’une montre résolument féminine. S’inspirant de la forme lisse et arrondie d’un galet sculpté par les vagues et le sable au fil du temps, ses contours réguliers et sensuels captivent. Déclinée en plusieurs tailles et différentes couleurs de cadran, et parfois dotée d’un affichage des phases de lune, la FIABA a toujours été synonyme de «sophistication». Son bracelet en acier complète harmonieusement son boîtier rond et sa couronne épurée. Toujours à l’écoute de ses clients, Maurice Lacroix a organisé plusieurs groupes de discussion pour comprendre ce que les femmes attendent d’une montre. C’est ainsi qu’est né un bracelet lisse et ergonomique, épousant parfaitement le poignet. Chaque maillon est subtilement creusé sur sa face inférieure, améliorant ainsi le confort au porté. Au-delà de ces aspects pratiques, le bracelet s’intègre harmonieusement avec le reste de la montre, tout en permettant à la Fiaba de se distinguer avec élégance. Afin de concevoir le Trio Fiaba, l’équipe de création de Maurice Lacroix a collaboré avec trois amies de la marque, membres du ML Crew : Hannah Lucy, Marina et Nadia.
Hannah Lucy Williams est une athlète d’élite britannique qui excelle dans les épreuves internationales du 200 et 400 mètres. Elle a acquis une renommée en 2020 en remportant le 200 mètres aux championnats britanniques. En quête perpétuelle de perfection et d’optimisation de ses performances, Hannah reste résolument concentrée sur son objectif de briller sur le podium. Marina Correia est connue pour ses talents exceptionnels en danse de longboard et en freestyle. Ses prouesses sur son longboard résultent de sa capacité à fusionner des qualités apparemment contradictoires, telles que la douceur et la rapidité, l’élégance et la fougue. Ces caractéristiques, qu’elle a su maîtriser et faire siennes, l’ont propulsée au rang de championne du monde. Aux côtés de son partenaire Dakota, Nadia exprime ses émotions de manière artistique à travers des spectacles de danse invitant à la réflexion. Aucun mot n’est prononcé, mais le sens émerge des mouvements précis et rythmés de leurs corps. Membre d’un duo de danse primé, Nadia est réputée pour sa capacité à communiquer sans paroles. Ces trois femmes mènent un style de vie actif qui a inspiré Maurice Lacroix à créer trois versions distinctes de la Fiaba, chacune déclinée en une teinte fraîche et vibrante. Les aiguilles des heures et des minutes, en forme de feuille, ainsi que l’aiguille centrale des secondes, apportent une signification particulière à la montre. Chaque heure est indiquée par un index en forme de goutte ou par un chiffre arabe, à l’exception de 12 heures où le logo « M » de la marque prend place. Le centre du cadran est entouré d’un cercle étincelant serti de 46 diamants SI (pour un total de 0,1242 carat), ajoutant à cet ensemble somptueux une touche de glamour raffinée. Dotés d’un boîtier en acier inoxydable de 32 mm, les modèles du nouveau Trio Fiaba présentent un cadran décliné en trois couleurs : bleu pastel, rose blush et vert pistache. Véritable incarnation de la beauté, chaque couleur s’inspire des membres du ML Crew, des femmes indépendantes qui repoussent sans cesse les limites de la performance humaine tout en n’oubliant pas de s’amuser.
DOXA Sub 600T (bracelets Nato)
Cet été, Doxa, une marque bien connue pour ses montres de plongée pionnières, dévoile une nouvelle itération de la Sub 600T, maintenant associée à des bracelets Nato assortis. Cette dernière mise à jour de la ligne marie l'attrait vintage du modèle emblématique des années 80 avec une ambiance sportive et cool et décontractée, parfaite pour les plongeurs et les amateurs de style. Disponible dans les sept coloris emblématiques de Doxa, cette nouvelle offre promet un hommage vibrant au passé de la marque tout en frappant une corde sensible aux tendances contemporaines. Au cours des années 1980, sous la propriété d'Aubry Frères, la Doxa a introduit pour la première fois le Sub 600T. À l'époque, il marquait une étape à la fois évolutive et révolutionnaire au sein de la communauté de la plongée. Réputé pour son design incomparable, y compris le brillant cadran orange, le Sub 600T a été instantanément reconnaissable en tant que plongeur Doxa. Ce modèle a jeté les bases de ce que de nombreux passionnés appellent affectueusement un univers Sub parallèle - un royaume où la fonctionnalité rencontre la forme en harmonie transparente. Avance rapide sur quarante ans, et Doxa n'a pas seulement revisité ce chapitre de son riche patrimoine ; il l'a réinventé. Le SUB 600T moderne possède toujours les éléments de conception robustes de ses prédécesseurs et est sculpté dans un bloc massif d'acier inoxydable 316L et surmonté d'un cristal de saphir. Le boîtier de 40 mm, le cadran proéminent et la couronne stratégiquement placée à 4 heures continuent de caractériser la silhouette distinctive de l'emblématique Sub 600T.
Cependant, la caractéristique nouvellement introduite pour cette famille est les bracelets Nato (Otan) ton sur ton qui sont à la fois en phase avec les styles modernes et un clin d'œil à leurs origines militaires. Connus pour leur durabilité et leur confort, les bracelets Nato ont évolué à partir de leurs racines utilitaires pour devenir un élément de base dans le monde des montres de luxe. Les montres seront équipées de barres à ressort à dégagement rapide pour des échanges faciles, ce qui les rend aussi fonctionnelles qu'à la mode. Le terme « bracelet Nato » provient du numéro de stockage de l'OTAN pour une conception basée sur des spécifications de qualité militaire. Initialement introduites par le ministère britannique de la Défense en 1973, ces sangles ont été construites pour résister à une utilisation rigoureuse. Aujourd'hui, ils ont transcendé leur héritage militaire pour devenir un choix polyvalent et facile parmi les amateurs de montres, alliant fiabilité et flexibilité esthétique. En raison de leur construction à partir de fils de nylon tissés, les bracelets Nato sont à la fois légers et incroyablement durables. Ils étaient idéaux pour la plongée de combat, car les braceles étaient capables de résister à la vie militaire et veillaient à ce que la montre soit toujours solidement fixée au poignet du plongeur. C'était une époque qui était anérieure aux ordinateurs de plongée au poignet et une montre de plongeur était un outil de sauvetage.
La Sub 600T n'est pas seulement une question d'apparence ; c'est une montre-outil sérieuse. Avec un cadre rotatif unidirectionnel et une profondeur de 60 ATM (600 mètres), il est conçu pour les plongeurs professionnels, mais a toujours attiré les amateurs d'horloge pour la collecte ou la plongée ; et idéalement un mélange des deux ! La montre dispose d'un affichage à trois ains et d'une fonction de date, conformément à la formule de montre de plongée Doxa du passé. Toutes les indications de plongée critiques, y compris les marqueurs uniques « dent de requin », sont recouvertes de Super-LumiNova, ce qui garantit une lisibilité optimale dans des conditions de faible luminosité. Avec le lancement du Sub 600T sur les bracelets Nato, Doxa puise dans l'esprit estival, offrant un mélange parfait de performance et de style. Cette montre n'est pas seulement un instrument pour les plongeurs ; c'est une pièce de déclaration pour tous ceux qui apprécient l'héritage d'un design intemporel combiné à la praticité des caractéristiques contemporaines. Non seulement les bracelets Nato sont faciles à échanger, mais leur maintenance est très facile à faire. Les sangles peuvent être facilement rincées à l'eau douce pour éliminer tout résidu de sel lorsqu'elles sont utilisées dans l'océan. De même, si la sangle montre des signes d'utilisation, un lavage doux sur du savon et comme un gommage avec une brosse la ramènera comme neuve !Alors que la communauté Doxa célèbre cette sortie très attendue, le Sub 600T en acier avec un bracelet Nato ton sur ton se distingue comme un témoignage de l'engagement de la marque à honorer son histoire tout en évoluant avec le temps. C'est une célébration du design durable et de la fonctionnalité moderne - une véritable icône, renaissant pour les amateurs de montres d'aujourd'hui !
ORIS Aquis Date 41,5 mm « Pastèque »
Pour 2024, nous sommes ravis de présenter deux versions estivales de la nouvelle Aquis Date 41,50 mm. Ces deux modèles reprennent toutes les améliorations ergonomiques, esthétiques et de performances de la nouvelle collection Aquis présentée à Watches and Wonders Genève en début d'année, mais avec des cadrans inspirés de la pastèque, dans un vert rafraîchissant ou un rouge ensoleillé. Pour le reste, elles s’inspirent de la collection principale Aquis Date 41,50 mm : un boîtier et un bracelet à trois maillons en acier inoxydable au profil élégant, une lunette tournante unidirectionnelle avec insert en céramique, une couronne vissée avec protection, des détails lumineux, un fond de boîtier transparent, un mouvement automatique Swiss Made de haute qualité et une étanchéité jusqu’à 30 bars (300 mètres).
LINDE WERDELIN Oktopus Moon Gold Black Ink
L’Oktopus Moon Gold Black Ink est l'aboutissement de toutes nos générations précédentes d’Oktopus. Il est entièrement construit en or rose N5 18 carats et finement sablé pour lui donner une texture chaleureuse. Somptueux dans sa finition entièrement en or, il n'en est pas moins discret. Il s'agit de la dernière génération II de l'Oktopus que nous lancerons (la génération I n'existe qu'en quatre séries, avec une lunette tournante classique). La première Oktopus II a été lancée il y a 13 ans, en 2011. Alors que les Oktopus lancées récemment étaient les plus légères que nous ayons jamais fabriquées (60 grammes), cette ultime série est la plus lourde, avec plus de 100 grammes d'or 18 carats et un poids total de 145 grammes. La matité complémentaire du cadran en encre noire et de l'or sablé donne à cette pièce une expression très discrète et calme. La Oktopus Moon Gold Black Ink ne sera fabriquée qu'à huit exemplaires par année. « En tant que dernière série de cette génération d'Oktopus, nous voulions exprimer quelque chose de différent et de durable. Nous n'avons jamais fait d'Oktopus tout en or et cela fait plus de 10 ans que nous n'avons pas fait de SpidoSpeed et de SpidoLite en or, c'était donc la pièce manquante » (Jorn Werdelin).
BLANCPAIN Nouvelle Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune
Blancpain se réjouit de dévoiler sa nouvelle Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune, qui se présente désormais habillée d'un bracelet en céramique noire breveté à la réalisation complexe, ainsi que d'un boîtier de même matériau. Revêtant un style sportif et affirmé tout en faisant preuve d'une grande élégance, ce modèle affiche un cadran aux vibrantes nuances bleues soleillées. Disponible avec un choix de bracelets allant de la céramique au NATO en passant par la toile de voile, la nouvelle Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune apporte force, couleur et dynamisme à la ligne Bathyscaphe. 1953 marquait la naissance de la Fifty Fathoms, première véritable montre de plongée, alors utilisée en tant que réel outil par les plongeurs professionnels. 1956 marquait la venue au monde de sa version urbaine : la Bathyscaphe. Pensée pour être portée au quotidien tout en offrant la possibilité d'explorer les fonds marins, cette ligne Bathyscaphe se présentait sous un autre format, avec un diamètre moindre. Aujourd'hui, elle renforce l'essence de sa création en accueillant un modèle dynamique mêlant couleur captivante et céramique. Contrastant vivement avec la céramique noire, une élégante nuance de bleu vient parer le cadran du nouveau quantième complet à phases de lune. Grâce à son subtil dégradé couplé à sa finition soleillée, le cadran prend véritablement vie, sa personnalité changeant au gré de la lumière. Sophistiqué, il offre de la profondeur tout en jouissant d'une grande luminosité, ceci attirant le regard. Tout comme son porteur, cette montre possède son propre caractère, celui-ci s'affirmant d'autant plus à travers le saisissant contraste du cadran avec le boîtier et le bracelet en céramique noire, qui reflètent toutefois la lumière grâce à leur finition extraordinaire.
La technologie de pointe en matière de céramique permet à la ligne Bathyscaphe de s'ancrer dans une nouvelle dimension. Avec ses attributs uniques, la céramique apparait comme un matériau idéal pour cette ligne à l'esprit urbain, qui accueille pour la première fois un bracelet en céramique high-tech. Durable, grandement résistant aux rayures et hypoallergénique, ce matériau est près de cinq fois plus dur que l'acier inoxydable tout en étant 25% plus léger. Aux qualités indéniables, la céramique requiert cependant un travail complexe, et plus particulièrement en termes de finitions. Outre la réduction de 25 % de volume dont il faut tenir compte lors de la cuisson à plus de 1400 °C et l'usinage à l'aide d'outils diamantés, le satinage est délicat et réalisé de manière minutieuse. Qu'il s'agisse des maillons, des boucles ou des boîtiers, chaque facette est terminée individuellement par des experts.vExigeante, la réalisation d'un bracelet de haute horlogerie nécessite un ajustement parfait des maillons afin qu'il ne soit ni trop lâche – pour des raisons esthétiques –, ni trop serré – pour des raisons pratiques – ; les tolérances sont donc étroites. En conséquence, chacun des maillons est soigneusement mesuré et vérifié dans le but de garantir une tenue parfaite. Présentant un système breveté de montage de maillons précisément maintenus entre eux à l'aide de goupilles en forme de came, ce bracelet garantit une remarquable résistance et assure un grand confort. De couleur noire, il s'harmonise non seulement avec le nouveau quantième complet – également disponible en vert et noir –, qui arbore pour la première fois le boîtier en céramique (noir, de 43,6 mm et étanche à 300 m), mais également avec les modèles Bathyscaphe trois aiguilles et chronographes flyback aux boîtiers de même matériau. Animée par le calibre 6654.P, la nouvelle Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune met en avant son héritage en termes de montre de plongée, à l'image de sa lunette tournante, ainsi que les éléments de Haute Horlogerie qui caractérisent Blancpain, tels que la phase de lune et le spiral en silicium. Lors d'une plongée en 1952, Jean-Jacques Fiechter, co-CEO Blancpain de l'époque, pris conscience à ses dépens de la nécessité de la mesure du temps sous l'eau de manière sécurisée. Sa solution innovante consista à équiper la Fifty Fathoms lancée en 1953 d'une lunette tournante, verrouillable et graduée, spécialement adaptée aux besoins de la plongée sous-marine. Aujourd'hui, la collection Fifty Fathoms utilise une lunette unidirectionnelle tournant uniquement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour plus de sécurité. Tout comme sa grande sœur Fifty Fathoms, la Bathyscaphe présente également ce type de lunette, dont elle s'inspire.
Le nouveau quantième phases de lune ne fait pas exception à la règle. Positionné sur la lunette en céramique noire, l'insert se marie à la tonalité du cadran: d'un profond et puissant noir, agrémenté de Liquidmetal gris pour ajouter du contraste, il accompagne le saisissant bleu soleillé dégradé. Au look résolument urbain, la lunette garantit une forte résistance aux rayures et est accompagnée d'un net et énergique « clic » lorsqu'elle est manipulée. Visage emblématique de la Manufacture, la phase de lune trouve sa place sur ce nouveau garde-temps, dont le cœur bat au rythme du calibre 6654.P. Réintroduite par Blancpain en 1983 à la suite de la crise du quartz, cette complication a permis à la Maison de démontrer qu'un garde-temps mécanique témoignait d'un extraordinaire savoir-faire et que le quartz ne pourrait jamais remplacer une création horlogère mécanique complexe, devenant ainsi le symbole du renouveau mécanique horloger. Reconnaissable entre mille, la phase de lune de Blancpain se retrouve sur le calibre 6654.P, qui en plus de disposer d'une réserve de marche de 72 h (grâce à ses deux barillets), présente un mouvement sécurisé, ceci permettant à son porteur d'ajuster les indications calendaires à n'importe quel moment de la journée sans l'endommager. Décoré selon la tradition de la Haute Horlogerie, à l'image de l'anglage, du perlage et du colimaçonnage, ce calibre est visible à travers un fond saphir grâce à son spiral en silicium qui le rend insensible au magnétisme. Véritable révolution dans le milieu horloger au début du XXIe siècle, le silicium a permis de faire de grandes avancées en matière de mesure du temps. Elastique sans pour autant se déformer, dur, léger et hautement résistant à la corrosion, ce matériau se distingue particulièrement par sa résistance au magnétisme, une qualité bienvenue afin de veiller à la bonne précision de marche des garde-temps. A la différence des années 1950, où les balanciers des montres étaient équipés de ressorts métalliques susceptibles d'être magnétisés – d'où le développement d'une cage intérieure en fer doux servant de bouclier pour protéger le mouvement du magnétisme – , les Fifty Fathoms contemporaines disposent d'un spiral en silicium, ce qui leur permet d'arborer un fond saphir et ainsi d'exposer la construction unique de leur mouvement. Bénéficiant d'une telle technologie, la nouvelle Bathyscaphe Quantième Phase de Lune affiche non seulement fièrement la grande qualité des finitions de son mécanisme, mais elle jouit également de performances chronométriques supérieures grâce à ce matériau.
LOUIS ÉRARD x ALAIN SILBERSTEIN « Smile-Day »
1,2, 3… Souriez ! Et si une montre pouvait changer votre état d’esprit, booster votre journée ?! Facile, vous n’avez qu’à choisir parmi l’un des 7 emojis disponibles. Alain Silberstein et Louis Érard se sont bien amusés… et ils ne sont pas à leur première association de bienfaiteurs. Depuis 2019, Louis Érard funkifie ses heures à l’énergie joyeuse, arty et rebelle d’Alain Silberstein. Si vous aussi, vous affichez sans détour votre humeur du jour, suivez votre propre façon de penser, et êtes du genre à casser les codes, fuir les étiquettes, l’une des 178 « LE x AS Smile-Say » est pour vous ! Vous êtes plutôt d’humeur : neutre, festive, petit ou large sourire, lundi démotivé, dimanche énergisé ? Faites votre choix ! Il est où le bonheur… ? Il est à votre poignet ! Prêt à retrouver le sourire ? Choisissez parmi les sept émojis, augmentez votre capital positivité et égayez votre journée. Démotivé ou survolté, il vous suffit de sélectionner le visage qui correspond à votre humeur et de laisser les bonnes ondes affluer. Et oui, forcément, derrière ces visages, il y a plus qu’un premier, second degré. Alain Silberstein, architecte d’intérieur devenu horloger-concepteur, pionnier dans l’usage des formes et des couleurs. Sa vision claire, constante, cohérente lui vaut sa reconnaissance. Evoquée ici par Manuel Emch : « Visionnaire, iconoclaste du design et véritable agitateur d’idées, Alain Silberstein partage avec Louis Érard une culture en rupture des codes. Une vision artistique audacieuse et affirmée qui nous ressemble. Dans l’horlogerie, le sérieux, la fonctionnalité sont la norme. Depuis les années 1980, ses designs inspirés du Bauhaus bousculent les conventions en toute simplicité. Avec son esprit rebelle et fantasque, Alain joue avec la notion du temps, proposant une vision artistique rafraîchissante et positive de l’horlogerie. Révolutionner les codes, juste ce qu’il faut, en gardant l’essence de l’art, de la créativité et du temps. Tout ce qu’on aime !
Bien plus que de simples fantaisies arty, les créations d’Alain sont ancrées dans l’histoire de l’art et les principes fondamentaux des couleurs. Un respect pour la tradition qui renforce le sens et l’ évidence de cette collaboration. Alain Silbertstein raconte cette aventure Louis Érard comme une célébration de l’essence même du temps. Un design pur, ludique, où la tradition est respectée et joyeusement challengée. Parce qu’au fond ce qui les unit, c’est cette même passion, cet esprit décalé, et cette envie de se faire plaisir sans limites, ni étiquettes. « Simplifier, c’est revenir à l’essentiel, ici, des formes et des couleurs, plonger dans les racines premières, primaires de la créativité. J’aime les couleurs qui accentuent la clarté, renforcent la lisibilité. Si mes designs sont souvent perçus comme ludiques, ils reposent aussi sur une profonde compréhension de l’histoire de l’art et de la théorie des couleurs. Mes carrés, cercles et triangles - hommage à Kandinsky et au style audacieux du Memphis Group dans les années 80 – réinterprètent ce lien entre couleurs et formes avec audace et fun. La devise commune de notre collaboration avec Louis Érard et Manuel Emch : faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux. »
Le régulateur Louis Érard x Alain Silberstein Smile-Day : sourire garanti avec un boîtier tonneau 40 mm en titane grade 2 microbillé et titane grade 5 poli, qui reprend les codes d’Alain Silberstein ; construction de boîtiers avec barres arquées XXL dessinant les cornes, compteur des jours à 6h avec l’iconique smile-day, cadran 3 aiguilles inspirées du Bauhaus et de Kandinsky, 3 couleurs primaires et 3 formes audacieuses, 1 triangle rouge indique les heures, 1 grande aiguille des minutes en forme de flèche et 1 trotteuse jaune déstructurée pour les secondes, couronne laquée de rouge. Facile à porter, à ajuster, son bracelet en nylon à scratch s’affiche dans une nuance de gris, le mythique « stahlgrau », version laquée sur le cadran et brillante sur le bracelet, les connaisseurs reconnaîtront et… apprécieront ! Chaque collaboration incarne et revendique un esprit non conformiste et porte la vision disruptive de la marque : une convergence, un collectif de créatifs suisses – artistes, artisans, une simplexité à la fois esthétique et technique, une volonté de défier les normes, d’innover en utilisant le cadre comme un accélérateur et non une limite. Des collaborations limitées à 178 pièces : bien plus qu’un simple nombre, le chiffre 178 est un symbole de puissance qui incarne le mot chinois « i chi ba » signifiant « être fort ensemble ». C’est-à-dire le pouvoir intrinsèque qui émane de la collaboration. Pas de superflu, juste ce qui est nécessaire. Cette force qui naît de l’unité, de la solidarité, de l’ensemble, et qui pousse à l’amélioration constante. Le meilleur du tout.
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS