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REPÉRAGES #113-2025 (accès libre)
Sept observations argumentées sur sept montres qui arrivent dans les boutiques

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 113e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Certina, Greubel Forsey, Hanhart, Hermès, Hublot, Pequignet et Perrelet…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

HUBLOT Classic Fusion Essential Taupe (e-commerce)

Après avoir proposé une esthétique singulière avec ses éditions très prisées Essential Grey, Hublot poursuit son exploration chromatique en dévoilant une nouvelle déclinaison de son cadran, sublimée par l’élégance intemporelle du taupe. Découvrez le quatrième volet de la collection : la nouvelle Classic Fusion Essential Taupe, déclinée en 42 mm et 45 mm. Disponibles exclusivement en ligne, les deux modèles représentent la quatrième édition de la collection monochrome Essentialde Hublot. Et à l’instar de ses prédécesseurs, l’Essential Taupe est une véritable pièce de collection. Si Hublot est mondialement reconnue pour l’audace de ses créations, l’avant-gardisme de ses matériaux et l’éclat de ses couleurs signature, la Maison sait aussi faire preuve de retenue pour mieux marquer les esprits. En témoignent les éditions Essential Taupe : à la fois sobres et très élégantes, ces pièces sont faites pourceux et celles qui incarnent un leadership assuré, avec un style intemporel. Le taupe, ici, n’est pas une simple teinte – c’est une déclaration. Fusion nuancée de gris et de brun, cette couleur incarne à la fois la douceur et la force, l’ancrage et l’élévation. Facile à porter, unisexe, elle traverse les époques et incarne l'audace.

Les deux modèles de 42 et 45 mm de diamètre arborent un boîtier et une lunette en titane poli et satiné, un cadran taupe soleillé, et un superbe bracelet en caoutchouc et en tissu aux nuances assorties. Deux autres éléments sont emblématiques des collections Essential : un fil tissé qui court le long du bracelet, et les couleurs ton sur ton qui créent ce look monochrome unique. Sous la glace saphir traitée antireflet, un mouvement à remontage automatique assure jusqu’à 48 heures de réserve de marche et une étanchéité à 5 ATM. Chaque montre possède en outre les marques distinctives d’une authentique Classic Fusion : la lunette est maintenue par six vis fonctionnelles en forme de H, trois aiguilles centrales et un guichet de date discret. Pour mémoire, les collections Essential représente l'un des millésimes les plus recherchés de la Manufacture en raison de son caractère exclusif :un modèle unique, à couleur unique, vendu via un canal unique.L’Essential Taupe représente le quatrième millésime, elle succède à la Big Bang Unico Essential Grey, la Spirit of Big Bang Essential Grey et la Classic Fusion Essential Grey dévoilée l’année dernière.

UN COMMENTAIRE ? Même si elle n’en a pas l’air (du fait de l’harmonie qui équilibre ses lignes), cette montre est assez imposante dans son boîtier en titane satiné de 45 mm, heureusement assez plat (10,9 mm d’épaisseur), étanche à 50 m et animé par un mouvement automatique « manufacture » (48 heures de réserve de marche). Il faut compter dans les 8 800 euros pour faire profiter votre poignet de cette subtile nuance « taupe soleillée ». La version en 42 mm n’en paraît que plus faible et fragile…

GREUBEL FORSEY Balancier contemporain (édition finale)

Greubel Forsey présente l’ultime édition du Balancier Contemporain, marquant l’aboutissement final du calibre emblématique. Cette itération est logée dans une boîte de 39,6mm en acier inoxydable, une matière qui n’a été employée que deux fois auparavant dans l’histoire de l’Atelier. Limité à seulement 33 exemplaires, le Garde-temps sera fabriqué et distribué en 2025 exclusivement. Une fois ce cycle terminé, la production du calibreBalancier Contemporain cessera définitivement, pour ne jamais être renouvelée. Plus qu’une édition définitive, cette interprétation en acier inoxydable se veut, à travers la matière la plus rarement utilisée dans les boîtiers de l’Atelier, l’incarnation d’une intention. De fait, la présence de l’acier est délibérée: elle célèbre le patrimoine du Balancier Contemporain avec sobriété, retenue et détermination. À son lancement, le Balancier Contemporain a redéfini les attentes, condensant toute l’expérience Greubel Forsey dans seulement 39,6mm de diamètre. En digne héritière, cette édition définitive réussit elle aussi un tour de force d’ingénierie et de design: sous la glace saphir fortement bombée, le cadran doré propose un jeu intense avec les plans, les textures et les finitions. Une composition riche, encadrée par un anneau des heures bleu soleillé, tandis que la minuterie bleu foncé et lessegments de la petite seconde et de la réserve de marche créent un effet de contraste pour plus de clarté. À travers une large fenêtre, le balancier de 12,6 mm attire le regard, suspendu au-dessus d’une plaque en or polie bloquée qui apporte de la profondeur et reflète la lumière en un spectacle saisissant.

Le mouvement est constitué de 256 composants, chacun d’entre eux étant fini à la main selon les exigences les plus élevées. Les ponts en maillechort, grenés et perlés à la main, arbore des chanfreins et des moulures parfaitement polis, des flancs étirés, ainsi qu’un subtil traitement bleu propre à cette édition. Avec ses chanfreins polis à la main pour refléter magnifiquement la lumière, le pont du balancier en acier présente l’une des finitions les plus difficiles de la Haute Horlogerie: la finition spéculaire. Le balancier est, quant à lui, installé sur une plaque en or polie bloquée, à la surface si raffinée qu’elle éblouit par sa qualité technique et architecturale. Côté mouvement, une gravure en relief sur une plaque en or polie bloquée rappelle les valeurs fondamentales de Greubel Forsey – invisible à celui qui porte la montre, mais réalisée avec la minutie indéfectible qui nous caractérise. Les rubis mi-glace sont sertis dans des chatons en or, rehaussés de moulures polies main qui captent la lumière avec précision. Tous les composants, visibles ou non, bénéficient de la même révérence, comme si chacun d’eux constituait une œuvre d’art miniature à part entière. Ce Garde-temps sera le dernier à abriter en son cœur le calibre Balancier Contemporain, mais il sera également la figure de proue nous guidant dans une nouvelle direction. Par cette ultime édition, Greubel Forsey ouvre un nouveau chapitre dans son histoire, qui mettra principalement en scène des montres de petit diamètre. Dans les années à venir, cet élan créatif continuera de nous animer, de nous pousser à explorer de nouvelles dimensions en termes d’expression mécanique, de proportions et d’élégance. Le tout, sans compromis sur nos exigences.

UN COMMENTAIRE ? On se désespérait un peu de voir relancé et enfin mis sur le marché ce Balancier Contemporain, annonce et présenté dans les mêmes termes, il y a un peu plus d’un an, par Antonio Calce avant qu’il ne soit putsché par ses co-actionnaires. Rien n’a vraiment été ajouté à cette édition « finale » par l’actuelle équipe de direction, dont on attend toujours qu’elle nous présente sa vision originale et personnelle des collections d’une maison qui vit toujours sur l’erre de la dynamique initiée par son ancienne direction. Seul changement apparent : le prix, qu’Antonio Calce souhaitait maintenir sous les 200 000 euros, mais relevé ici jusqu’aux alentours des 240 000 euros. On a du mal à comprendre pourquoi Greubel Forsey souhaite arrêter la production de ce Balancier contemporain, techniquement (mouvement à remontage manuel prévu pour 72 heures de réserve de marche) et esthétiquement proche de la perfection (boîtier en acier de 39,6 mm x 12,2 mm d’épaisseur, étanche à 30 m, ce qui mériterait d’être amélioré) avec son cadran bleu et sa (relative) sobriété stylistique. On espère que le niveau des finitions – annoncé comme superlatif, ce qui était vrai pour les premiers prototypes – pourra être maintennu alors que non nombre de décorateurs ont préféré quitter l’entreprise…

PERRELET Lab Peripheral trois aiguilles cadran saumon & Dual time cadran saumon

Perrelet élargit sa collection Lab Peripheral, qui est désormais disponible pour la première fois avec un nouveau bracelet en acier et dans une nouvelle teinte saumon. Une nuance particulière qui met en valeur l’élément distinctif de la collection : la masse oscillante périphérique sur le cadran. Initialement, les modèles étaient proposés dans des teintes classiques de noir et d’argent. Puis sont venues les versions plus modernes en bleu et en vert. Aujourd’hui, la Maison Perrelet présente deux nouvelles versions du LAB Peripheral, arborant un cadran de couleur saumon. Un choix de couleur audacieux et distinctif, qui reflète la tendance actuelle de l’horlogerie contemporaine tout en témoignant d’un respect pour le passé. Une démarche fidèle à l’engagement constant de la Manufacture : marier tradition et innovation. Les cadrans saumon étaient typiques du milieu du XXe siècle, l’âge d’or de la montre-bracelet élégante. Leur couleur, unique et riche en nuances — mêlant rose tendre et orange vif, agrémentée de touches rouges et pêche — a fait son retour ces dernières années, portée par l’engouement pour les inspirations vintage qui a resurgi récemment. Mais il ne s’agit pas uniquement d’une question de mode. Héritiers directs des modèles des années 1950, les cadrans de couleur saumon symbolisent une continuité avec l’histoire, particulièrement significative pour les marques à l’héritage ancien. Comme la Maison Perrelet, fondée en 1777, qui s’est bâti une réputation reconnue à l’échelle internationale au fil du temps. Le style distinctif des deux versions LAB Peripheral, 3 Hands & Date Salmon et Dual Time Big Date Salmon, est sublimé par un cadran saumon saisissant aux nuances uniques. Le premier est un modèle heures-minutes-secondes avec un affichage de la date à 3 heures. Le second ajoute la complication d’un second fuseau horaire avec un indicateur jour/nuit positionné à 6 heures, et une grande date à double guichet à 12 heures. Ces deux modèles incarnent l’excellence de la marque, résumée par le slogan « Luxury in Movement », grâce à leur mécanique sophistiquée et leurs finitions impeccables. Les deux garde-temps arborent un boîtier coussin en acier inoxydable de 42 x 42 mm. Il se distingue par sa lunette octogonale polie aux côtés concaves arrondis, un profil satiné ; une carrure brossée décorée d’un motif alterné de grands reliefs et de fines rainures ; et des cornes polies/brossées. Des éléments qui confèrent à ces deux pièces, et à l’ensemble de la collection LAB Peripheral, une allure forte et reconnaissable.

Un soin particulier a été apporté à la conception du cadran, à la construction particulière. Réalisée sur plusieurs niveaux, la section centrale présente un motif élégant à rayures verticales, cerclée par un anneau satiné. Ces éléments contrastent avec la masse oscillante périphérique rhodiée. Les aiguilles sont recouvertes de Super-LumiNova blanche, les rendant lisibles en toutes conditions de luminosité. Les index allongés, également luminescents, sont appliqués sur le disque central et suspendus vers la collerette saumon affichant l’échelle des minutes. Cela donne l’illusion que les index flottent au-dessus du cadran, tout en permettant de contempler librement la spécificité de la collection LAB Peripheral : la masse oscillante périphérique. La Maison Perrelet est mondialement reconnue pour ses innovations en matière de mouvements automatiques. Ce savoir-faire est hérité d’Abraham-Louis Perrelet, le Maître Horloger universellement reconnu pour avoir créé le tout premier calibre automatique de l’histoire horlogère, dès 1777. Partant de cette invention historique de son fondateur, la Manufacture a récemment développé deux technologies exclusives. En 1995, elle a breveté le Double Rotor, composé de deux masses oscillantes — l’une côté cadran, l’autre côté fond — fonctionnant en parfaite synchronisation. Ce mécanisme fournit à la barrette du ressort moteur une énergie constante, garantissant un remontage plus rapide et plus efficace que les systèmes classiques. En 2009, ce fut au tour de la Turbine : un composant en forme d’hélice à vocation purement décorative. Placé au-dessus du cadran, il révèle des décors changeants durant sa rotation, entraînée par les mouvements du poignet, créant ainsi un effet captivant et surprenant. S’appuyant sur une longue expérience et un savoir-faire approfondi, la Maison Perrelet a développé le concept de la masse oscillante périphérique, la transformant en un dispositif unique et distinctif. Cette solution technique sophistiquée permet non seulement de préserver la finesse du mouvement grâce à son intégration interne, mais aussi d’offrir une vue dégagée du mécanisme, sans dissimuler ses composants ni ses finitions. En la plaçant côté cadran, Perrelet conserve l’élégance du boîtier tout en assurant une lecture claire des indications. L’innovation technique de la masse oscillante périphérique a été rendue possible grâce au développement d’un mouvement manufacture de pointe. Il s’agit du calibre P-411 dans lequel la masse oscillante, segment de plaque à 180°, est fixée à une roue dentée intérieure, qui s’engrène à un pignon situé en périphérie du mouvement, transmettant ainsi l’énergie au train de rouage pour armer le ressort moteur.

La masse oscillante périphérique, montée sur roulements à billes, est embellie par une plaque vissée décorée de stries obliques en relief. Cette décoration, visible au premier regard, met en valeur le mouvement rotatif de la masse oscillante lorsqu’elle est en action, animée par les mouvements du poignet. Le calibre P-411, conçu et produit en interne, équipe le modèle LAB Peripheral 3 Hands&Date Salmon. Il se compose de 243 composants, 30 rubis, une réserve de marche de 42 heures, et oscille à une fréquence de 28.800 alternances par heure (4 Hz). Le calibre P-421, dérivé du P-411, anime le modèle LAB Peripheral Dual Time Big Date Salmon. Similaire en termes de construction, esthétique, performance et finitions, il comporte 302 composants en raison de ses complications supplémentaires. Les deux mouvements peuvent être admirés à travers le hublot en saphir du fond de boîte, maintenu par six vis. Il offre une vue dégagée sur l’organe réglant, entouré de larges ponts rhodiés décorés du motif Côtes de Genève et de gravures en or 3N. Les modèles LAB Peripheral 3Hands&Date et LAB Peripheral Dual Time Big Date à cadrans saumon sont portés avec un bracelet en cuir de veau motif alligator, noir avec surpiqûres blanches contrastées, fermé par une boucle déployante personnalisée du logo Perrelet. Ces modèles sont également proposés pour la première fois dans cette collection avec un tout nouveau bracelet intégré en acier satiné, qui leur confère une allure plus sportive. Avec ces nouvelles créations LAB Peripheral, Perrelet démontre une fois de plus son originalité et son expertise. Et elle dédie ces deux montres exclusives, au style unique et à la mécanique innovante, aux collectionneurs les plus raffinés et aux connaisseurs de haute horlogerie.

UN COMMENTAIRE ? On ne va pas, une fois de plus, chercher des noises à nos amis de Perrelet à propos du « fondateur » de la marque, cet Abraham-Louis Perrelet dont les traces historiques sont particulièrement indiscernables, lequel serait « universellement reconnu pour avoir créé le tout premier calibre automatique de l’histoire horlogère, dès 1777 » – affirmation sans la moindre preuve et démentie par les historiens de l’horlogerie [c’est quand même dommage de fonder le narratif d’une marque sur des éléments factuellement faux !]. C’est d’autant plus gênant que ça discrédite partiellement la proposition de ces deux Lab Peripheral, qui n’ont pas besoin d’un ancêtre imaginaire pour faire valoir leur singularité. Selon les bracelets, l faut compter dans les 4 000 euros (trois aiguilles) : boîtier de 42 mm x 13,5 mm, étanche à 50 m) et dans les 5 300 euros pour la version Dual Time (boîtier de 42 mm x 13,5 mm, étanche à 50 m)…

PEQUIGNET nouvelle Royale Paris 36 mm 

Les nouvelles Royale Paris à l’esthétique magnifiée arrivent en boutique le 1er juillet. Affinées, resculptées, elles ont été intégralement revisitées pour obtenir des lignes plus fortes et plus élégantes. Boîtier, cadran, lunette, aiguilles ont été subtilement refaçonnés en respectant l’exigence du plus haut niveau de finition. Trois nouvelles versions sont désormais proposées, avec une offre variée de diamètres, complications et couleurs de cadran. Toutes proposent pour la première fois, des bracelets interchangeables pour une personnalisation poussée. C’est la première fois que la Collection Royale se dote d’un modèle au diamètre aussi restreint, permettant d’habiller les poignetsles plus fins. Le design affiné de la lunette offre une plus large ouverture, mettant en valeur le cadran soleillé. La glace saphir « glass box », légèrement bombée et traitée anti-reflet, contribue également pleinement à l'élégance générale de la montre. C’est la première Royale Paris à être animée par le Calibre Initial, troisième mouvement manufacture de la Maison, qui offre une réserve de marche de 65 heures. Avec son épaisseur de 8,95 mm, la Royale Paris 36 mm est la plus fine de cette collection. Elle se décline en trois teintes de cadran : opalin, bleu royal et bordeaux. Ces trois nouvelles Royale Paris s’habillent désormais de bracelets interchangeables pour une plus grande personnalisation de sa montre en termes de matière et de coloris : alligator gold, taupe ou bleu ; cuir gold, bleu, taupe ou ocre ; caoutchouc bleu ou caoutchouc velours noir ; cordura bleu. Grande première : ces nouvelles Royale Paris pourront même, dès le mois de septembre, recevoir un bracelet en métal.

UN COMMENTAIRE ? Joli cadran aux états de surface très bien travaillés, qui permet de se féliciter de voir une manufacture française capable de réaliser un mouvement intégré de ce type (il faut compter dans les 3 500 euros pour ce boîtier en acier de 36 mm x 8,9 mm d’épaisseur, étanche à 50 m, avec son mouvement mécanique aussi fiable que précis pour ses 65 heures de réserve de marche). Avec de telles montres, l’horlogerie française a de quoi être fière…

HANHART chronographe 415 ES « Reverse Panda »

Avec les nouvelles 415 ES Panda et 415 ES Reverse Panda, Hanhart fait revivre l'esprit des années 1960. Les deux modèles s'inspirent du design historique de la 415 ES et l'associent à une technologie moderne. La version Panda présente un cadran blanc avec des compteurs noirs, tandis que la Reverse Panda, avec son cadran noir et ses compteurs blancs, offre un contraste saisissant. Le boîtier en acier inoxydable et le design épuré soulignent le caractère fonctionnel de cette montre de course : intemporelle, saisissante, authentique. La 415 ES Reverse Panda réinterprète le design classique de la Panda à l'envers, avec des totalisateurs clairs sur fond sombre. Ce cadran dit « Reverse Panda » impressionne par son look sportif et dynamique, tout en offrant l'excellente lisibilité qui fait la réputation des chronographes Hanhart. Les totalisateurs à 3 et 9 heures se détachent sur le fond noir profond dans un blanc brillant, qui est non seulement fonctionnel, mais donne également à la montre une forte présence visuelle. Le nouveau revêtement C1 GL X2 Super-LumiNova sur les aiguilles et les index est également utilisé ici – il garantit une lueur blanche intense dans les environnements sombres. Le traditionnel logo Hanhart en forme d'aile sur le cadran complète avec élégance le charme rétro du modèle. Le boîtier robuste des deux montres est antimagnétique et protège de manière fiable le mouvement mécanique contre les influences magnétiques, telles que celles qui peuvent être causées par les appareils électroniques ou les machines dans la vie quotidienne. Cela garantit la précision de la mesure du temps même dans des conditions difficiles. De plus, la montre est protégée contre les chocs et équipée du système d'amortissement Hanhart, un système de protection contre les chocs spécialement développé qui amortit efficacement le mouvement Sellita SW 510 M en cas de chocs violents.

Pour la première fois, un modèle de la collection 415 ES est désormais également disponible avec un bracelet en acier de haute qualité. Ce nouveau bracelet en acier inoxydable offre non seulement un look moderne, sportif et élégant, mais impressionne également par son fermoir déployant pratique avec réglage fin sans outil, une fonction fréquemment demandée par de nombreux clients. Ce mécanisme innovant permet de régler rapidement et facilement la longueur du bracelet jusqu'à 10 mm. Il suffit d'appuyer sur un petit bouton situé sur le fermoir pour que le bracelet s'ajuste en douceur et confortablement au poignet. Cela garantit toujours un ajustement parfait sans avoir besoin d'outils ou de connaissances spécialisées. Le design est complété par le logo Hanhart en forme d'aile sur le fermoir, qui non seulement rend la marque visible, mais symbolise également la plus haute qualité et la tradition. Ce bracelet en acier allie confort, fonctionnalité et style. Bien sûr, la montre est également disponible avec un bracelet en cuir de veau de haute qualité, disponible en noir, marron foncé ou marron clair. Les bracelets en cuir sont disponibles en tailles M et L et sont fournis avec une boucle ardillon en acier inoxydable ornée du logo ailé Hanhart, alliant confort classique et design élégant. La norme Hanhart en matière de précision des montres est aussi unique que les montres elles-mêmes. Chaque mouvement individuel est testé et réglé par des horlogers hautement qualifiés dans la manufacture Hanhart à Gütenbach. Les spécifications Hanhart en matière de précision sont de 0 à +8 secondes par jour en moyenne sur 6 positions. Cela correspond au même écart que +-4 secondes, mais Hanhart n'autorise pas de seconde négative dans les positions principales. La ponctualité, vertu allemande par excellence, exige que les porteurs de montres Hanhart ne soient pas en retard à cause du dispositif de mesure du temps qu'ils portent au poignet. De plus, un écart maximal de 10 secondes est autorisé entre les positions. En tant que pionnier dans le développement des chronographes et des chronomètres de poignet, Hanhart a joué un rôle prépondérant dans l'histoire de l'industrie horlogère allemande. Animé par une passion pour l'inventivité technique, Hanhart continue aujourd'hui à se fixer les normes les plus élevées et est guidé par les maximes suivantes : précision et fiabilité, lisibilité parfaite et fonctionnement simple et sûr, ainsi qu'une robustesse maximale. Depuis 1882, le fabricant de montres produit des garde-temps qui allient perfection et design inimitable. Le développement, la production et la vente de ces chefs-d'œuvre mécaniques sont basés à Gütenbach, dans la Forêt-Noire.

UN COMMENTAIRE ? L’horlogerie allemande, qui a inventé le « chronographe d’aviation » à la fin des années 1930 [avec déjà, entre autres, la marque Hanhart, dont les montres inspireront les futures Type 20 de l’Armée française], a décidément un talent particulier pour réussir les montres « militaires », surtout quand elles sont totalement… civiles ! Difficile de ne pas apprécier ce boîtier néo-vintage de 39 mm x 13,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m, doté d’une protection anti-magnétique et d’un mouvement mécanique (suisse : Sellita) à remontage manuel qui propose 58 heures de réserve de marche. Avec son cadran ultra-lisible, cette « Reverse Panda » est disponible moyennant 2 500 euros (bracelet cuir) ou 2 700 euros (le bracelet acier est particulièrement réussi). 

CERTINA DS-X GMT

Découvrez la DS-X, la toute nouvelle collection Certina parée pour l’aventure. Fraîchement conçue et destinée à ceux qui sortent des sentiers battus, sans couverture réseau ni plan pré-établi. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, ni d’un remake, mais d’une nouveauté totale. La lunette tournante graduée d’une rose des vents distingue cette nouvelle collection de montres tout en vous guidant sur votre route. Associée à une lunette GMT tournante et une aiguille 24 heures, elle vous permet également de suivre deux voire même trois fuseaux horaires – parfait pour les globe-trotteurs ! Ajoutez à cela une étanchéité à 200 m, une couronne protégée, la technologie Heavydrive, un revêtement Super-LumiNova pour les situations de faible luminosité et vous avez là un instrument approprié pour vos aventures. Cinq styles audacieux. Trois bracelets en caoutchouc. Deux bracelets en acier. Swiss Made. Robuste. Fiable. Une mission : vous suivre à la trace ! Depuis plus de 135 ans, Certina fabrique des montres pour ceux qui avancent avec assurance. À l’instar de son design frais, audacieux ettourné vers l’avenir, la DS-X GMT est faite pour ceux qui tracent leur propre voie. Parce que la vie est imprévisible mais que votre montre ne doit pas l’être, Certina a intégré une lunette tournante de type boussole qui vous permet de naviguer avec certitude, partout où la vie vous mène. Fort de son style inimitable conçu pour le plein air et de sa durabilité éprouvée, ce modèle est une nouvelle icône de la robustesse, qui bénéhcie également de la dernière évolution du fameux système DS : le nouveau DS Concept « Extreme Shock Resistance ». Dépassant largement les critères de la norme ISO 1413, il confère à la montre un niveau supplémentaire de durabilité.

Où l’emmènerez-vous ? Des randonnées au lever du soleil aux bivouacs en montagne. Des pistes en pleine jungle aux virées dans le désert. La DS-X GMT est la montre qui vous accompagne partout et qui vous permet de faire tout ce que vous voulez. Dormir à la belle étoile. Grimper plus haut. Plonger plus profond. La DS-X GMT est conçue pour faire partie de votre histoire, celle que vous racontez autour d’un feu de camp ou que vous postez depuis un hamac à l’autre bout du monde. Il ne s’agit pas d’une simple montre. C’est votre guide. Votre horloge. Votre compagnon de route. La DS-X GMT possède un boîtier en acier inoxydable de 41 mm de diamètre équipé de deux lunettes. La première est une lunette tournante graduée des points cardinaux – votre boussole de poignet, où que vous alliez. La seconde est une lunette tournante GMT bicolore, avec des graduations 24 heures pour suivre l’heure sur deux fuseaux horaires. Conçue pour ceux qui repoussent les limites, la DS-X GMT intègre la technologie HeavydriveTM qui absorbe et compense intelligemment les chocs, garantissant ainsi sa précision. Étanche à 20 bars (200 m), revêtue de Super-LumiNova pour offrir une excellente visibilité en toutes circonstances et dotée d’une couronne vissée protégée, la DS-X GMT est conçue pour faire face aux conditions extrêmes comme aux péripéties du quotidien.

UN COMMENTAIRE ? Une montre qu’on sent taillée pour l’aventure (boîtier en acier de 41 mm x 12,1 mm d’épaisseur, étanche à 200 m et animée par un mouvement électronique suisse de haute technologie anti-chocs), mais dont le style coloré affiche une élégante allure urbaine (comptez dans les 565 euros pour les différentes options de couleurs pour les cadrans et pour les bracelets). En plus de la boussole de sa lunette, cette DS-X GMT permet d’afficher les heures dans trois fuseaux horaires différents. 

HERMÈS Slim d’Hermès Faubourg of Dreams

Dans un ballet cosmique où les objets gravitent en apesanteur, la montre Slim d’Hermès Faubourg of dreams révèle des savoir-faire d’exception. Gravure et peinture miniature dessinent la silhouette d’un cheval à l’esprit minimaliste. Imaginée en 2015 par Philippe Delhotal, la montre Slim d’Hermès exprime l’essence de la maison : une singularité faite de rigueur et d’équilibre. Ses lignes épurées, à la fois contemporaines et intemporelles, convoquent le style et l’imaginaired’Hermès. Écrin d’artisanats rares, elle revisite ici le carré de soie « Faubourg of dreams ». Sous le crayon de Stuart Patience, le magasin parisien du 24 faubourg Saint-Honoré se transforme en capsule spatiale naviguant dans l’immensité du ciel. Tel un cabinet de curiosités du futur, les objets imaginés par l’illustrateur londonien flottent dans les airs.L’ouvrage conjugue deux savoir-faire artisanaux, la peinture miniature et la gravure sur applique. Afin d’apporter de la profondeur à la scène, le disque se compose d’une base en aventurine, illuminée de paillons dorés qui accueille planètes et étoiles peintes à la main, et surmontée d’un anneau en verre saphir sur lequel lévitent différents objets – un sac grand ouvert, un fer à cheval, un casque audio, un combiné téléphonique – également réalisés au pinceau.

Au sein de ce paysage aux nuances rendues riches en contrastes par la présence de jaune ou de bleu, un cheval domine l’espace par sa stature argentée. Délicatement sculptée, la silhouette arbore une multitude de facettes obtenues par un procédé de teinture par abrasionavant d’être appliquées au centre du tableau. Le poitrail de l’animal retient les deux aiguilles de style bâton des heures et des minutescadencées par le mouvement de manufacture H1950 à remontage automatique niché dans la boîte en or blanc. Un bracelet en alligator,expression des savoir-faire maroquiniers de la maison, habille cette Slim d’Hermès, limitée à 24 exemplaires.

UN COMMENTAIRE ? Le meilleur d’Hermès avec cette interprétation mécanique d’un carré de soie, dont l’esprit prend ici formes et volumes au galop d’un cheval qui piaffe sur fond d’aventurine (boîtier en or de 39,5 mm étanche à 30 m, en édition limitée de 24 pièces, avec un mouvement automatique « manufacture » calé sur 48 heures de réserve de marche). Avec Hermès, on joue comme on aime, dans le froissement de la soie comme dans le déploiement métallique de composants magnifiés par différents métiers d’art. Du grand Hermès au poignet !

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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