REPÉRAGES #71-2025 (accès libre)
Sept opinions on ne peut plus libres sur sept montres proposées à nos suffrages printaniers
En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 71e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept pièces de sept marques : Backes & Strauss, Bamford London, Baume & Mercier, Chanel, De Bethune, Frédéric Jouvenot et Kelton…

Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
DE BETHUNE DB25 Chronographe mono-poussoir 40 mm
En parallèle de ses modèles audacieux au caractère contemporain, De Bethune poursuit son travail horloger sur les pièces classiques et enrichit sa collection DB25 d’un chronographe monopoussoir. Une complication chère à Denis Flageollet, fondateur et Maître horloger, puisqu’elle représente les premiers travaux effectués dans les ateliers de la marque en 2002. La DB25 Chronographe Monopoussoir est le 4e modèle de la manufacture, qui poursuit son exploration des chronographes monopoussoir entamée il y a plus de vingt ans, après les DB1 (2002), DB8 (2003), DB28 Maxichrono (2014) et DB Eight lancée en 2023. La DB25 Chronographe Monopoussoir reprend un design à l’élégance classique des années 1920-1930 et s’inspire des créations des grands maîtres horlogers du XVIIIe siècle, comme Jean-Antoine Lépine ou Julien Leroy. « Pour chaque nouveau modèle, je travaille toujours l’esthétique de la pièce sur une base classique d’uncadran argenté et d’aiguilles bleues », affirme Denis Flageollet. Très épuré, son cadran argenté a fait l’objet d’un travail minutieux sur les reflets de la lumière et les finitions des matières, comme toujours chez De Bethune. Décoré à la main, il présente avec sobriété un large compteur de 60 min à 6 h, aux motifs grain d’orge, qui se détache subtilement de l’ensemble guilloché rayonnant et permet une lecture optimale du temps écoulé. Une lisibilité soigneusement travaillée autour du bleu De Bethune, subtil à travers les chiffres, le chemin de fer, les indicateurs et la belle aiguille en titane poli bleui au centre du chronographe.
Intégrer un mouvement chronographe dans un boîtier au diamètre réduit à 40 mm : tel a été le défi relevé par les équipes de L’Auberson. Une prouesse technique qui n’enlève rien au raffinement des DB25. Surprenante de légèreté grâce à son habillage en titane grade 5 poli-miroir, la DB25 Chronographe Monopoussoir intègre astucieusement le poussoir coaxial dans sa couronne à 3 h et conjugue avec harmonie son diamètre et sa lunette discrète, offrant ainsi une belle ouverture sur le cadran. Les cornes fines et arrondies, ornées d'ogives et ajourées, mettent en valeur la géométrie inclinée qui souligne la rondeur de l'objet et épouse parfaitement le poignet. Introduit en 2023 lors de la présentation de la DB Eight, ce calibre entièrement conçu et réalisé en interne est le 31e de la manufacture. Repensé par Denis Flageollet et son bureau technique, il témoigne d’une ambition de longue date d’introduire un mouvement de chronographe mono-poussoir avec les technologies, la connaissance et les moyens dont dispose De Bethune. Un classique retravaillé dans un esprit contemporain et innovant, avec une roue à colonne extrêmement fine et un compteur de minutes instantané de 60 minutes, un exploit technique pour ce type de mécanisme. De plus, il est équipé des dernières innovations de la Maison avec le balancier en titane/or gris, le spiral avec sa courbe terminale plate et la roue en silicium. Son architecture atypique se révèle au dos et met l’accent sur des ponts en acier entièrement polis miroir et sur une infinité de détails qui témoignent du travail minutieux et du savoir-faire exceptionnel des artisans. Les collectionneurs et amateurs de belle horlogerie apprécieront l’élégance raffinée de ce chronographe classique autant que le port discret d'un mécanisme précis et hautement technique.
UN COMMENTAIRE ? Si on cherchait, dans le goût néo-classique, un chronographe capable d’allier élégance esthétique, sobriété stylistique et haute technicité mécanique, on retiendrait à coup sûr cette DB25 mono-poussoir comme un des parangons de la spécialité. Rien n’y manque, mais on ne saurait trouver quoi lui ajouter. Le compteur à six heures est celui des 60 minutes instantané. Il faut s’acquitter d’un peu plus de 86 000 euros pour apprivoiser ce grand fauve de la chronométrie ultime dans son boîtier en titane de 40,6 mm étanche à 30 m [ce qui est nettement insuffisant pour une montre à vocation sportive]et animée par un mouvement mécanique de qualité exceptionnelle (remontage manuel avec 60 heures de réserve de marche). C’est quand même chic le mono-poussoir pour un cadran mono-compteur !
KELTON Chronographe 1972 Sky Red & Blue / Sky White (édition limitée Chapal)
C’est dans cette période un peu folle de la fin des années yéyé que la France se modernise. De nouvelles agences publicitaires bouleversent les habitudes des français qui s’habillent en manteaux longs et mini jupes pour imiter leurs idoles. La France bouge, la mode bouge. À cette époque un slogan publicitaire retient l’attention des Français « Vous vous changez... changez de Kelton ». Pour Chapal, c’est le temps des manteaux maxi en lapin : Jacques Dutronc, Johnny et Sylvie en raffolent. Les pilotes de Formule 1, ambassadeurs de la Maison avec leurs blousons Chapalac, font la couverture de Paris-Match et deviennent eux aussi des stars du système. François Cevert séduit Brigitte Bardot. Le drugstore Publicis est le dernier endroit pour faire ses courses, tout va vite et dans l’insouciance, les nuages du choc pétrolier de 1974 ne sont pas encore arrivés. C’est pour célébrer cette période bénie que Kelton et Chapal se sont rapprochés 55 ans plus tard. L’occasion de raconter à une nouvelle génération comment la France vivait joyeuse et insouciante. Cette collaboration se renouvelle avec le Chronographe 1972, une édition très limitée à 2 x 50 exemplaires. Il est animé par le calibre ST 1901, héritier du légendaire Vénus 175, un mouvement à remontage manuel développé dans les années 1940 en Suisse. Les deux cadrans deviennent plus graphiques et les bracelets s’émancipent.
Cette nouvelle création, est dessinée par Vincent Bergerat : « L'idée de départ de ces nouveaux cadrans, c'est le travail très “primaire” d'assemblage des tôles, en vue de la construction d'un engin, sans doute extravagant, comme le furent les premiers avions faits de tôles assemblées. » Les deux cadrans évoquent une carlingue d’avion militaire avec les points de soudure du métal partant en étoile. Chapal propose cette fois une remarquable escadrille de bracelets bi-tons « pop-rock », réalisés dans ses ateliers de Crocq (Creuse) sur un cuir Chapalac laqué brillant végétal. Ce procédé de plastification du cuir a été inventé par Chapal et utilisé sur les blousons de l’US Air Force lors de la Seconde Guerre mondiale, puis dans les années 70 sur les peaux de lapin avec des couleurs vives. Grâce à ces bracelets bi-tons très colorés dont les passants sont d’une autre couleur tranchante, ce chronomètre rappelle les belles années « Flower Power » qu'ont bien connues les deux marques. Chronographe 1972 Sky Red & Blue : 50 exemplaires, cadran doté de deux cocardes aux couleurs inversées (à gauche la française, à droite celle des États-Unis) – il rappelle le double héritage franco-américain des deux marques et l’implication de Chapal dans la fabrication des vestes militaires des aviateurs français durant la Première Guerre mondiale, puis son engagement côté américain en 1939. Chronographe 1972 Sky White (50 exemplaires) : dans un même esprit, ce cadran plus épuré symbolise également les deux cocardes d’avion en monochrome, cette version plus sobre sera rehaussée par les couleurs vives des bracelets Chapalac.
UN COMMENTAIRE ? Pas donnée, cette évocation nostalgique de la fin des « Trente Glorieuses », même pou une série limitée (comptez environ 1 250 euros pour ce boîtier en acier de 40 mm étanche à 100 m et doté d’un intéressant mouvement chinois, le fameux Seagull St 1901, version modernisée du légendaire mouvement chronographe à remontage manuel Venus 175 suisse). Une bonne idée : l’acier sablé du boîtier. Une idée à valider dans la durée : la fermeture par bouton du bracelet en cuir Chapalac…
BAUME & MERCIER Riviera Chronographe Flyback (M0A10828)
Cette édition limitée à 73 pièces, en hommage à l’année de lancement de la collection Riviera en 1973, incarne la quintessence du chronographe. Ses fonctions flyback (ou « retour en vol », consistant à arrêter, remettre à zéro et redémarrer le chronomètre par simple pression d’un second et même poussoir situé à 4h), télémètre et tachymètre en font un outil précieux venant compléter l’indication des heures, des minutes, des petites secondes et de la date. Sa mécanique sophistiquée est un ouvrage de toute beauté qui orne un cadran brossé vertical doré lumineux à la touche vintage, aux lignes précises et d’une lisibilité remarquable. Le fin tracé concentrique des sous-cadrans du chronographe, du télémètre et du tachymètre est bordé par les chiffres romains et les index rivetés et rhodiés enduits de Superluminova beige (émission bleue). Rhodiées et facettées, les aiguilles des heures et des minutes recouvertes de Superluminova beige (émission bleue)contrastent avec l’aiguille chronographe des secondes en acier bleui portant le logo Phi en contrepoids et celles en acier poli et bleui des compteurs. A 4,5 h, un guichet blanc dévoile la date.
De 41 mm de diamètre et 14,34 mm d’épaisseur, protégée par une glace saphir inrayable traitée antireflet sur les deux faces, la boîte dodécagonale emblématique de la collection est l’écrin en acier inoxydable poli et satiné de cette pièce très haut de gamme. Également à douze pans, fixée par quatre vis, la lunette est en acier inoxydable poli et satiné soleil. Fixé par quatre vis, le fond dodécagonal avec glace saphir porte un gravage spécial « Limited Edition One of 73 » et peut être gravé. La couronne octogonale libre se pare du logo Phi, emblème de la Maison, délicatement embossé et d’un filet bleu. Le mouvement automatique de cette montre offre une réserve de marche de 42h et une fréquence de 4 Hz (28’800 vph). L’étanchéité est de 10 ATM (approximativement 100m). Intégré et composé de trois rangs dont le maillon central est mis en valeur par des biseaux décoratifs, en acier inoxydable poli-satiné, le bracelet est équipé d’un système d’interchangeabilité très fiable et robuste permettant de changer le bracelet sans outil. Son fermoir triple déployant avec poussoirs de sécurité est lui aussi en acier inoxydable.
UN COMMENTAIRE ? On imagine sans peine que même les amateurs les mieux disposés à l’égard de Baume & Mercier y regarderont à deux fois avant de libérer les 8 200 euros nécessaires pour se procurer ce chonographe en acier de 41 mm de style vintage : cette Riviera qui ne manque pas de charme se trouve projetée là où rôdent de féroces concurrents dotés d’énormes moyens promotionnels. Dommage pour elle, mais, comme il n’y aura jamais que 73 de ces montres à être proposées sur les marchés du monde entier, on peut supposer que la série sera vite écoulée…
FRÉDÉRIC JOUVENOT Sîn Watch (collection Moon Deity)
Frédéric Jouvenot, créateur visionnaire de certaines des complications les plus innovantes de l’horlogerie contemporaine, est fier d’annoncer le lancement de la nouvelle Sîn Watch. Cette édition limitée redéfinit la perception du temps en associant une ingénierie mécanique sophistiquée à une approche esthétique inspirée de l’univers céleste. Au cœur de cette nouvelle Sîn Watch, un cadran révolutionnaire traduit le cycle des 24 heures à travers une représentation tridimensionnelle dynamique de la Lune et du Soleil. Une aiguille des heures excentrée évolue autour de motifs planétaires stylisés, tandis qu’une aiguille des minutes en trois dimensions, située au centre du cadran, apporte un contraste visuel captivant. Conçu avec un verre saphir spécialement développé, ce modèle met en valeur son design avant-gardiste en épousant parfaitement les lignes du boîtier, tout en affirmant son excellence Swiss Made. Pensée pour ceux qui recherchent une montre à la fois technique et expressive, la Sîn Watch est animée par un mouvement minutieusement décoré. Chaque élément, des ponts gravés de côtes de Genève rhodiées aux angles du cadran soigneusement polis, témoigne d’un niveau d’exigence exceptionnel. Caractéristiques techniques essentielles : précision mécanique avec balancier ajusté par vis oscillant à 28 800 alternances par heure, 18 rubis, et une réserve de marche de 50 heures en remontage manuel. Détails sophistiqués : les ponts du mouvement arborent des gravures architecturales et des lignes structurées, soulignant l'engagement de Frédéric Jouvenot envers l’excellence horlogère.
La nouvelle Sîn Watch est disponible en titane ou acier, garantissant à la fois robustesse et caractère affirmé. Son boîtier, aux dimensions 44 × 55 × 13 mm, est conçu pour résister aux défis du quotidien avec une étanchéité de 50 mètres, et se distingue par des finitions haut de gamme, des verres saphir sur la face et le fond, traités antireflet pour une clarté optimale. Détails raffinés : fermoir déployant en titane ou acier et bracelet en cuir d’alligator noir, associant résistance et style affirmé. L’exclusivité est au cœur de la Sîn Watch. Ce garde-temps d’exception est produit en édition limitée à 18 pièces par variation de couleur et de matériau, faisant de chaque montre une pièce unique. Associée à une garantie internationale de deux ans, la Sîn Watch s’impose comme une création horlogère à la fois audacieuse et visionnaire. Plongez dans une nouvelle dimension où la beauté du cosmos et la maîtrise horlogère s’unissent : avec la Sîn Watch, chaque seconde est un voyage à travers l’espace et le temps.
UN COMMENTAIRE ? Une fascinante nouvelle interprétation du traditionnel « jour-nuit » des horlogers, avec une expression mécaniquement très créative de cet exercice, dans un boîtier qui n’est pas mince, mais qui va de toute façon attirer l’œil par ce qu’il se passe sur son cadran, avec la magnifique rotation de la Lune et du Soleil en orbite autour du cadran. Le stemps du cosmos réenchantent ici les temps de la mécanique (il faudra compter autour des 42 000 à 47 000 euros selon les versions de cette montre qui intriguera tous ceux qui se pencheront sur ses mystères cosmiques)…
CHANEL bague-montre Toi & Moi « Le lion de Mademoiselle »
Dans l’esprit des lions jumeaux décorant l’appartement de Gabrielle Chanel, le Studio de Création Horlogerie de Chanel a conçu cette bague Toi & Moi où les profils léonins sont sculptés comme des cariatides. Parfaitement symétriques, les deux lions encadrent un cadran serti de diamants baguette sous lequel deux diamants taille princesse de 0,42 carat chacun soulignent le graphisme de cette création. Suivant les mêmes traits, le Studio de Création Horlogerie de Chanel accentue la structure de ce bijou généreux en pavant de diamants le corps de l’anneau et une partie de la crinière des lions (corps de bague de 21,5 mm et sculptures de lion en or jaune 18 carats serties de 134 diamants taille brillant d’environ 3,21 carats et 2 diamants de centre taille princesse d’envion 0.42 carat chacun ; étanchéité : 30 m ; cadran en or blanc 18 carats serti de 57 diamants taille baguette d’environ 0.89 carat ; lunette en or jaune 18 carats serti de 20 diamants taille baguette d’environ 0.6 carat ; mouvement quartz de haute précision)…
UN COMMENTAIRE ? Ce splendide couple annulaire de lions opposés est à la fois un chef-d’œuvre de micro-sculpture et une splendide démonstrations horlo-joaillière, qui est proposée par Chanel en édition limitée de cinq montres-bagues un peu au-dessous des 200 000 francs suisses : l’entretien d’une aussi précieuse ménagerie léonine devient hors de prix ! À n’en pas douter, Chanel aime les animaux…
BAMFORD LONDON Rowing Blazers x Bamford Babar
Ce garde-temps fabriqué en Suisse allie le charme intemporel de Babar à l'esthétique audacieuse de Rowing Blazers et au langage stylistique caractéristique de Bamford. Dotée du mouvement Sellita SW330-2 et d'une aiguille GMT 24 heures, elle est un compagnon ludique et précis pour les collectionneurs et les amateurs de design. La Bamford London GMT, fabriquée en Suisse, abrite le mouvement Sellita SW330-2 à remontage automatique, doté de 25 rubis et d'une réserve de marche de 56 heures. Inspirée par les voyages, la fonction de l'aiguille GMT 24 heures automatique avec lunette tournante interne permet aux utilisateurs de visualiser un fuseau horaire distinct. Babar l'éléphant est apparu pour la première fois dans le livre pour enfants français de 1931, Histoire de Babar, écrit par Jean de Brunhoff eet inspiré par une histoire que sa femme Cécile a inventée pour leursenfants. Brunhoff et son fils Laurent ont développé le riche monde de Babar dans une série de livres ultérieurs, qui en sont venus à englober des voyages glamour du milieu du siècle, des drames, des fêtes et, parfois même des questions d'État. Notre collaboration continue avec Babar s'étend maintenant sur plusieurs saisons et des dizaines de styles, y compris un partenariat spécial avec le légendaire Café de Flore de Paris. Élégant, gentil et mondain, le pachyderme bien-aimé est l'un des saints patrons des Rowing Blazers.
UN COMMENTAIRE ? C’est un peu troublant de voir Babar, héros européen et tout particulièrement français s’il en est, célébré par une marque de mode britannique et salué par un non moins britannique horloger ! Il faut compter dans les 2 800 euros pour ce boîtier en acier de 40 mm étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique suisse (56 heures de réserve de marche). La complication GMT est affichée par l’aiguille rouge-blanc en « barrière de douane à l’ancienne » grâce à la lunette tournante intérieure. Cette édition spéciale est limitée à 99 montres.
BACKES & STRAUSS Ballerina Colour Cascade
Backes & Strauss, la plus ancienne société diamantaire au monde, est fière de dévoiler la Ballerina Colour Cascade, un chef-d'œuvre d'horlogerie et de sertissage qui illustre le savoir-faire inégalé et l'expression artistique de la marque. Logée dans un boîtier raffiné de 33 mm en or blanc 18 carats et associée à un bracelet en or blanc élégamment sculpté, la Ballerina Colour Cascade est une symphonie visuelle : une crescendo de couleurs qui dansent sur le poignet avec une gracieuse brillance. Cette création éblouissante est sertie d'un total de 1 301 pierres précieuses, dont 233 diamants blancs brillants de taille idéale et 1 068 saphirs multicolores, tous méticuleusement sélectionnés et sertis à la main par des maîtres artisans. Au cœur de cette création bat un mouvement à remontage manuel finement décoré, visible à travers le fond ouvert du boîtier. L'attachement de Backes & Strauss à l'art du bijou se reflète dans chaque élément de ce garde-temps. Chaque pierre précieuse, en particulier les diamants blancs, respecte les normes de la marque en matière de « taille idéale », garantissant un maximum de scintillation et de brillance. Le sertissage harmonieux des pierres reflète l'équilibre et le mouvement d'une ballerine, un hommage intemporel à la grâce, à la beauté et à la précision. « La Ballerina Colour Cascade est plus qu'une montre, c'est de l'art à porter », déclare Vartkess Knadjian, PDG de Backes & Strauss. « Chaque couleur, chaque facette, chaque éclat a été orchestré pour créer un rythme poétique. Un moment de magie au poignet. »
UN COMMENTAIRE ? Pas tout-à-fait arc-en-ciel dans sa géométrie joaillière, mais franchement glamour, cette Ballerine était une des plus jolies créations de toute la récente Wonder Week : empierrage multicolore parfait (18,9 carats tout de même, avec uniquement des pierres naturelles non traitées), palette chromatique très harmonieuse, taille idéale pour un boîtier féminin (33 mm) aussi précieux, mouvement mécanique pour sortir des sentiers battus et prix relativement raisonnable pour une pièce de cette qualité et de cet effet visuel (comptez dans les 145 000 euros). Il y a une forme de génie dans les vibrations colorées de cette montre !
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS