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REPÉRAGES #70-2025 (accès libre)
Sept remarques pas toujours positives sur sept nouveautés horlogères de ce printemps

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 70e épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept pièces de sept marques : Bremont, Casio, Chanel, De Bethune, Franck Muller, Thorn et Venezianico…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

DE BETHUNE DB28GS « Swordfish »

Une plongeuse qui garantit, comme toujours chez De Bethune, une lisibilité optimale de l’heure et du temps d’immersion. Elle est conçue pour fonctionner dans des conditions difficiles, avec une visibilité réduite, de jour comme de nuit. 2019 marque un tournant pour De Bethune lorsque Denis Flageollet, fondateur et maître horloger, dévoile un modèle 100 % sport. La DB28GS Grand Bleu symbolise l'ouverture d'un chapitre passionnant dans son parcours horloger. Technique et élégante, elle est la première montre de plongée de la manufacture indépendante, qui, conforme à son approche, réinterprète et retravaillel'esthétique ainsi que les fonctionnalités techniques de ses modèles au fil du temps. Aujourd’hui, la DB28GS Swordfish adopte le design élégant et le caractère affirmé de ses prédécesseurs, tout en offrant une nouvelle interprétation bichromique à la fois mystérieuse et étincelante, qui explore avec finesse les nuances de noir autour du bleu De Bethune. L’expertise des ateliers de l’Auberson se traduit ici par la qualité des finitions et le travail des matériaux, notamment l’oxydation du zirconium et du titane grade 5, ainsi que le traitement DLC de l’acier inoxydable durci. La combinaison de ces matériaux pour le boîtier de 44 mm, les berceaux mobiles et les ponts tantôt brossés, tantôt polis-miroir à la main ou décorés façon « microlight », nous offrent une profondeur de noir aux multiples tonalités, allant du mat au brillant, subtilement rehaussée de touches de bleu. Les composants en titane grade 5, polis-miroir et bleuis, tels que les aiguilles, les inserts, la couronne, les ponts, ainsi que les index microsphériques de la lunette, ont été soigneusement conçus, sélectionnés et assemblés pour garantir une lecture immédiate de l’heure.

La durée d’immersion se lit avec élégance chez De Bethune grâce à une lunette qui entraîne dans son mouvement de rotation unidirectionnel la glace saphir de la montre. Généralement indiqué sur les lunettes des montres de plongée, le tour des minutes métallisé de la DB28GS Swordfish est inscrit sur le verre saphir lui-même, ce qui permet d’épurer le design, de gagner encore en lisibilité tout en conservant un système d’affichage précis. Outre les aiguilles aux pointes luminescentes, la DB28GS Swordfish est équipée du système d’éclairage manuel De Bethune, qui diffuse une lumière blanche provenant des quatre coins du cadran (3, 6, 9, 12 h) et permet d’allumer le mouvement de l’intérieur. Ce dispositif entièrement mécanique fonctionne aussi simplement que l’éclairage d’un vélo, sans électronique ni pile. Il s’actionne à 6 h par un bouton poussoir qui permet de déclencher un petit rouage entraîné par le double barillet. Ce rouage, par le biais d’une dynamo miniature, fournit l’énergie nécessaire à l’éclairage de la montre sans affecter le bon fonctionnement du mouvement. La manufacture illustre ici encore sa capacité à allier fonctionnalité et excellence technique, car derrière la simplicité d’utilisation de cette fonction d’éclairage mécanique se cache une réelle complexité technique que seul le bureau technique de De Bethune est en mesure d’appréhender à ce jour.

La DB28GS Swordfish ne déroge pas à la règle stricte du confort au poignet que De Bethune applique généralement à ses pièces, et en particulier à la collection DB28. Ce confort exceptionnel est dû à la combinaison du zirconium noir et de l’acier inoxydable durci, à la douceur de sa finition brossée et polie à la main, ainsi qu'à la position de sa couronne à 12 h. De plus, elle bénéficie du système breveté de berceaux mobiles, qui s’adapte à la taille et aux mouvements du poignet. Il a été fiabilisé par un revêtement DLC (Diamond-Like Carbon) qui adhère parfaitement à l’acier inoxydable extra dur des berceaux et ne s’altère pas en cas de chocs (contrairement à un traitement DLC appliqué sur une matière tendre telle que le titane et l’acier inoxydable 316L, couramment utilisé dans l’horlogerie). Les berceaux mobiles de la DB28GS Swordfish se distinguent par des inserts bleuis en titane grade 5 polis qui rappellent les composants bleus du boîtier et du cadran. Son bracelet en caoutchouc naturel contribue également au port agréable de cette pièce. La DB28GS Swordfish répond aux exigences et normes de fiabilité que le bureau technique De Bethune impose à ses calibres manufacturés et affiche fièrement une étanchéité sans faille sur une profondeur de 105 m. Son calibre DB2080 est équipé d’un système de double barillet autorégulateur qui assure une autonomie de 5 jours de réserve de marche, dont la performance se lit au moyen d’un indicateur situé entre 9 h et 10 h. La présence du balancier en titane/or gris, conçu notamment pour s'adapter aux variations de température, ainsi que du spiral à courbe terminale plate, garantit un rapport masse/inertie idéal pour une fréquence optimale de 28 800 A/h, adaptée aux montres-bracelets. Elle se soumet aux nombreux tests de fiabilité et de résistance aux chocs, qu’elle passe notamment grâce à un système triple pare-chute qui protège le cœur de son mouvement. Un pont en titane, équipé à ses extrémités de deux amortisseurs de chocs (rubis + ressort à lame) et d’un amortisseur central, permet de maintenir parfaitement le balancier dans sa position mais aussi d’assurer précisément le pont lors d’un déplacement violent. La DB28GS Swordfish illustre une fois de plus le travail minutieux de recherche des équipes de Denis Flageollet sur l'esthétique fonctionnelle, la fiabilité et la performance technique, qui sont au cœur du processus créatif de chaque pièce De Bethune.

UN COMMENTAIRE ? L’esthétique De Bethune est assez puissamment établie pour que la maison puisse se passer de logo visible et de nom écrit en caractères spectaculaires : c’est reposant ! Et la mécanique est, elle aussi, toujours assez puissante pour s’imposer par sa complexité rassurante : chez De Bethune, même les plongeuses ne ressemblent à aucune autre montre nautique. On appréciera ici la fonction d’allumage autant que le traitement de surface des matériaux, ainsi que le squelettage intelligent qui vient allèger le volume visuel d’un boîtier de 44 mm étanche à 105 m (mouvement à remontage manuel avec dynamo mécanique). Bien évidemment, cet esprit pionnier se paie à son prix, qui n’est pas mince : il faut compter à peu près 110 000 euros pour cette « plongeuse » hors du commun… 

CASIO G-Shock Skeleton Bright Metallic Dial

G-Shock présente l’arrivée de trois nouvelles déclinaisons dans sa gamme Skeleton : la capsule Bright Metallic Dial, au bracelet et au boîtier transparent, réhaussés de cadrans colorés. Trois nouvelles teintes faciles à coordonner accompagnent ainsi ce modèle emblématique GA-2100 avec sa lunette octogonale et son bracelet en résine transparente et translucide : bleu ciel, rose doré et argenté. Dotée de la fonction Super Illuminator, ces modèles garantissent une bonne lisibilité de l’heure même dans l’obscurité. Ces nouvelles couleurs du cadran viennent sublimer le design analogique et minimaliste de la montre. L’aspect métallique du cadran, des aiguilles et des index de la montre est réalisé par un dépôt en phase vapeur qui vient apporter de l’éclat à l’ensemble. Ces nouveautés rafraîchissantes, toujours résistantes aux chocs et étanches 200M seront parfaites pour accompagner avec style les adeptes de G-Shock cet été dans tous leurs périples.

UN COMMENTAIRE ? Des montres amusantes et accessibles (comptez un peu moins de 130 euros pour ces boîtiers de 45 mm ultra-légers – environ 51 g – étanches à 200 m et dotés d'un mouvement électronique multifonctionnels prévus pour un autonomie de trois ans)...

FRANCK MULLER Curvex CX Mineral

Sous la surface de la terre, les minéraux se forment lentement, sous l'effet du temps, de la pression et des forces élémentaires. Lamatière première devient quelque chose de lumineux et de rare. La Curvex CX Mineral rend hommage à cette transformation naturelle. Elle puise dans les profondeurs pour créer un garde-temps qui donne l'impression d'être ancré, rayonnant et durable. Au lieu d'un cadran traditionnel, chaque garde-temps révèle une surface de pierre naturelle soigneusement finie. Qu'il s'agisse de jaspe, malachite ou lapis, chaque matériau est sélectionné pour sa couleur, son énergie et sa texture. Chaque cadran conserve le caractère unique de la pierre, capturant la lumière avec des variations subtiles et de la profondeur. Il n'y en a pas deux identiques. Chaque reflète l'individualité du matériau lui-même.

Le boîtier Curvex CX, mesurant 30 mm de largeur et 44 mm de longueur et fabriqué en acier inoxydable, constitue le cadre de cette rencontre entre la nature et l'artisanat. Sa silhouette incurvée et ses proportions raffinées offrent confort et équilibre, créant un lien harmonieux entre le boîtier et le cadran. La lunette intérieure est gravée de fines lignes qui ajoutent structure et rythme. Ce détail confère un sens de l'ordre à l'organique, apportant un équilibre visuel à la pierre naturelle qui se trouve en dessous. Composé de 43 éléments soigneusement assemblés, le mouvement reflète la même philosophie que celle qui guide la collection. Il allie performance et conception réfléchie, soutenant la construction unique du cadran tout en offrant une clarté mécanique. La Curvex CX Mineral est un garde-temps qui relie la terre et l'art. Il est façonné par les forces de la nature et affiné par la main de l'homme, offrant une expression poétique du temps enracinée dans la beauté matérielle. La Curvex CX est la forme tonneau emblématique de Franck Muller, connue pour ses courbes fluides et harmonieuses qui créent une silhouette audacieuse et élégante. La Curvex CX est également dotée d'une lunette intérieure et d'un verre saphir bord à bord, ajoutant une touche unique et raffinée à son esthétique contemporaine.

UN COMMENTAIRE ? Les cadrans en pierre dure son décidément à la mode ! Suivant les pierres et le métal du boîtier et du bracelet (acier, or, bicolore), la Curvex CX Minéral es proposée entre 6 000 francs suisses hors taxes et 18 600 francs suisses hors taxes (boîtier étanche à 30 m et mouvement automatique). Cadran en jaspe rouge ci-dessus et cadran malachite ci-dessous…

THORN T002 36 mm

UN COMMENTAIRE ? juste pour le plaisir des yeux, et pour savoir que ce genre d’offres existe à des prix défiant toute concurrence, voici une montre à quartz directement et très précisément inspirée par les premières Oyster Extra Prima, qui proposaient dans les annéees 1920 le même boîtier « coussin », la même couronne « boule » (ou oignon) et le même type de cadran (ici, plutôt servilement recopié, chiffres romains et aiguilles bleuies comprises). Cette version en acier de 36 mm Made in China est annoncée comme étanche à 100 m et animée par un mouvement à quartz – le tout chinois comme il convient de le préciser. Plusieurs options de couleurs sont possibles pour le cadran. Comme la facture sera inférieure à 70 euros, on fait rapidement le calcul : cette chinoiserie coûte à peu près 100 à 200 fois moins qu’une Extra Prima Rolex d’origine. Puisque Rolex a relancé son boîtier Oysterquartz, pourquoi ne pas penser à un retour de l’Extra Prima…

CHANEL J12 Blush Calibre 12.1 38 mm

Un camaïeu de rose et de rouge posé sur les index et la lunette de la J12 Blush offre à l’icône horlogère de Chanel un chic inouï. Et une force remarquable, laquelle jaillit du contraste entre le noir absolu de l’habillage de céramique de la montre et les tons laqués, travaillés en dégradé, des indicateurs du cadran et de la lunette. Ces deux pièces, disponibles en 38 mm et 33 mm, sont équipées des mouvements Manufacture à remontage automatique certifiés chronomètres par le COSC, Calibre 12.1 et Calibre 12.2, produits par la Manufacture suisse Kenissi dont Chanel est copropriétaire (boîte de 38 mm étanche à 200 m, en céramique haute résistance noire et acier avec revêtement noir mat ; fond en saphir avec mention « Limited Edition » ; lunette tournante unidirectionnelle en acier avec revêtement noir mat et bague en saphir verni noir avec indicateurs dans un camaïeu de rose et de rouge ; cadran laqué noir avec index dans un camaïeu de rose et de rouge ; couronne vissée en acier avec revêtement noir et cabochon en céramique haute résistance noire ; bracelet en céramique haute résistance noire et boucle triple déployante en acier ; mouvement Calibre 12.1 « manufacture » à remontage automatique, certifié chronomètre par le COSC, avec une réserve de marche de 70 heures)…

UN COMMENTAIRE ? Une J12 qui sort de l’ordinaire et qui joue subtilement de sa différence chromatique, mais qui sait rester modeste, dans son boîtier traditionnel en céramique (38 mm) comme dans son réalisme tarifaire (comptez dans les 8 400 francs suisses pour cette édition limitée). Une montre qui va nous forcer à regarder autrement et de plus près les J12 en céramiquee noire…

VENEZIANICO Corallo

La nouvelle montre de plongée Venezianico est dotée d'un cadran en mosaïque de corail rouge authentique, qui raconte l'histoire du lien profond entre Venise et la mer, où la tradition artisanale rencontre l'innovation. Le corail rouge est depuis longtemps un symbole de vie, de bonne fortune et de renaissance. Avec sa couleur intense et sa texture naturellement sculptée, cet élément marin a captivé les cultures à travers les siècles, devenant un matériau précieux riche de sens. Ses origines naturelles et son durcissement au contact de l'air ont inspiré des légendes perdues dans le temps. Au cœur de cette longue tradition se trouve Nereide Corallo, la dernière création de Venezianico : une montre de plongée qui rend hommage au lien historique entre Venise et ce matériau captivant - symboliquement représenté dans la fresque de Giambattista Tiepolo, Neptune offrant des cadeaux à Venise, où le dieu de la mer offre du corail à la Sérénissime en signe de prospérité et de puissance maritime. Les frères Alberto et Alessandro Morelli - Alberto ayant récemment rejoint la prestigieuse Académie du Grand Prix d'Horlogerie de Genève (GPHG) - donnent vie à cette vision en créant un cadran selon une technique de mosaïque artisanale qui combine d'authentiques fragments de corail rouge. Chaque pièce est sélectionnée et disposée à la main, ce qui permet d'obtenir une composition unique et inégalable. Cette approche innovante de l'horlogerie met en valeur l'irrégularité naturelle et le caractère distinct de chaque cadran. Une fois le bloc de mosaïque créé, il est découpé avec précision à l'aide de la technologie du jet d'eau afin de préserver sa structure et d'éviter les fractures ou les imperfections. Le cadran est ensuite poli à la main pour obtenir une finition brillante et raffinée, proche de celle de la haute joaillerie.

Comme pour les créations précédentes : Mécanique suisse, âme vénitienne. Dans un boîtier de 42 mm en acier inoxydable 316L, étanche à 200 mètres, se trouve le calibre Sellita SW200-1, réputé pour sa grande fiabilité. Le mouvement est rehaussé par un rotor squeletté, orné d'une décoration radiale en Côtes de Genève et affiné par un anglage. Une touche d'exclusivité supplémentaire est apportée par le traitement galvanique en or rouge 3N, qui fait écho à la couleur emblématique de la marque. Le tout est protégé par un verre saphir antireflet, tandis que la lunette en tungstène - un matériau exceptionnellement dur et résistant aux rayures - assure une durabilité maximale. Le tout est complété par un bracelet en caoutchouc italien, qui confère à la montre une esthétique sportive et élégante à la fois.Nereide Corallo est un véritable symbole à porter au poignet, un fragment de mer et d'histoire, un récit qui s'étend des profondeurs de l'océan où naît le corail, en passant par les anciennes routes commerciales, jusqu'aux mains expertes des artisans qui, aujourd'hui encore, transforment la matière brute en art. Hommage à la tradition, à la beauté naturelle et à l'esprit d'indépendance du Venezianico, cette montre allie technique, culture et passion, transformant le temps en une expérience à vivre à chaque seconde.

UN COMMENTAIRE ? Corail culturellement très italien, mais mouvement mécaniquement très suisse (Sellita) : une fois de plus, Venezianico nous surprend par son savoir-faire horloger et pas sa compréhension du marché, puisque cette montre en acier, au boîtier de 42 mm étanche à 200 m [ce qui en fait une « plongeuse » à part entière], est proposée, avec sa lunette en tungstène, son mouvement automatique, son bracelet en caoutchouc et son cadran en madrepore, aux alentours des 1 000 euros, ce qui relève presque de l’exploit. C’est un des plus spectaculaires cadrans de cette rentrée horlogère du printemps 2025…

BREMONT Terra Nova 40.5 Jumping Hour

Bremont dévoile deux complications innovantes de l'heure sautante dans la collection de montres de terrain Terra Nova, une première pour la marque britannique. Alors que la marque célèbre sa 23e année d'existence, la marque continue d'innover et d'évoluer, mettant en évidence la capacité de Bremont à repousser les limites en matière de style et de design en capturant l'esprit de l'horlogerie contemporaine. l'esprit de l'horlogerie contemporaine. Avec le développement d'un tout nouveau calibre Jumping Hour, créé en exclusivité avec Sellita, Bremont démontre sa force en matière de design. Les nouvelles introductions de la ligne Terra Nova, élégantes et méticuleusement fabriquées, allient l'innovation mécanique à un design d'inspiration militaire. L'introduction audacieuse d'un mouvement à heure sautante dans la collection Terra Nova démontre la polyvalence de la gamme et de son design. Présentée pour la première fois en 2024, la série de « montres de terrain » (field watch) contemporaines, avec leur design contemporain, avec son boîtier géométrique unique en forme de coussin, son profil bas et ses cornes raccourcies, présentent un design moderne, inspiré des montres de poche militaires du début du XXe siècle. Deux variantes de cette complication emblématique sont présentées. La première est une édition limitée de 38 mm, « coiffée » de bronze cupro-aluminium, avec des ouvertures sur le boîtier placées dans une formation linéaire typique des montres de poche militaires. La seconde est une version contemporaine de 40,5 mm de cette complication iconique.

Davide Cerrato, PDG de Bremont, commente : « J'ai toujours aimé la complication de l'heure sautante. C'est une complication assez rare et une sorte de complication de connaisseur. Elle est complexe à réaliser, mais simple dans son apparence. Elle mélange également des références numériques et analogiques, ce que j'adore et reflète presque le parcours de ma propre vie (mécanique dans l'âme, mais numérique dans son affichage : née analogique mais devant apprendre et grandir avec le numérique »). Les mouvements Jumping Hour, apparus pour la première fois au XIXe siècle, ont gagné en popularité à l'époque de l'Art déco des années 1920 et 1930 : ils restent aujourd'hui une complication recherchée par les collectionneurs. La conception ingénieuse d’un tel mouvement garantit un chronométrage précis et une lisibilité parfaite, témoignant d'un remarquable savoir-faire mécanique. Le mouvement Bremont Jumping Hour, très performant, fonctionne grâce à un système d'engrenages et de ressorts, ce qui permet au disque des heures de « sauter » au chiffre suivant au moment précis où l'aiguille des minutes termine sa course. Dans ce cas, le calibre développé est très performant et doté d'un couple élevé, ce qui garantit que le saut se fait en moins de 1/10e de seconde. Ce mécanisme unique garantit précision et clarté tout en offrant un moyen visuellement dynamique de suivre le temps. Bremont s'est associé au célèbre fabricant de mouvements Sellita, fabricant de mouvements renommé, afin de conclure un accord exclusif de deux ans pour ce mouvement, Calibre BC634, renforçant ainsi la volonté de la marque d'innover en permanence et d'explorer de nouvelles complications afin de surprendre et de ravir ses clients.

Bremont présente également la Terra Nova 40.5mm Jumping Houren acier 904L avec un élégant cadran noir brillant. Ce modèle unique donne une nouvelle orientation à la collection Terra Nova, offrant une esthétique élégante tout en conservant l'intégrité du design de la collection, du boîtier coussin poli et des chiffres distincts, à la minuterie signature avec les index triangulaires des minutes remplis de luminescents. L'agencement net, lisible et très original présente une approche innovante du positionnement des guichets des heures et des minutes. Les chiffres des heures luminescents, triangulaires et l'aiguille des secondes à balayage Super-LumiNova assurent une lisibilité optimale tout en présentant une autre approche originale du design de ce nouveau modèle passionnant et original. La Jumping Hour de 40,5 mm utilise le même mouvement innovant de Sellita Calibre BC634 avec une réserve de marche de 56 heures, mais avec une touche différente - son positionnement unique des heures et des minutes permet à l'œil de se concentrer sur le mouvement de la montre. Le positionnement unique des heures et des minutes permet à l'œil de circuler naturellement de gauche à droite, créant ainsi une expérience visuelle équilibrée et dynamique. Ce modèle est proposé avec un bracelet en acier 904L poli et brossé ou un bracelet en cuir noir. Les modèles Terra Nova Jumping Hour, avec leur design innovant et leur inspiration historique, offrent une fusion irrésistible entre le design et l'histoire. d'inspiration historique, offrent une fusion convaincante de fonction et de style. Ces garde-temps représentent le dévouement de Bremont à l'héritage et à l'innovation future, ce qui les rend indispensables à toute montre exigeante.

UN COMMENTAIRE ? Une montre qui se pose avec beaucoup de naturel sur le poignet, qui séduit par l’ensemble harmonieux de ses lignes comme de ses volumes. Une heure sautante qui n’attend à la disposition originale pour jouer avec le temps : on se fait très vite à ces heures sautantes et à ce jeu de guichets. Il faut compter dans les 4 500 euros (bracelet métal, un peu moins avec le bracelet cuir) pour ce boîtier en acier de 40,5 mm étanche à 100 m et dont le mouvement automatique propose 56 heures de réserve de marche. Une édition limitée à 100 montres.

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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