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REMUE-MÉNINGES (accès libre)
Six injections d’agitateur neuronal pour bien méditer sur cet exceptionnel printemps 2020

C’est notre… « Game of neurones » du confinement ! Puisque « l’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes » (Anatole France), « Business Montres » a sélectionné pour vous six réflexions alternatives de plus ou moins forte intensité pour bien vivre le confinement : il s’agit de nourrir nos méditations et de favoriser l’activation de nos synapses, le temps d’une diète neuronique. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va vous parler du retour des soulèvements populaires, de cygne noir, d’autorité comme d’influence, de la décision managériale en situations extrêmes, du déconfinement des âmes et du temps qui nous mène la vie dure… Mais, comme toutes les semaines, on vous laisse réfléchir là-dessus !


MÉDIOLOGIE ?

❑❑❑❑ « Entre autorité et influence » (François-Bernard Huygue) : Dans nos sociétés d'influence, où l'on annonce la fin des chefs, la confrontation entre principe d'autorité et pratiques d'influence. Une nouvelle version d'un texte de médiologie. « L’air du temps déplore le déclin de l’autorité (ou s’en félicite). Mais elle fait problème. Pendant des siècles, elle conféra l’aptitude à obtenir l’obéissance de ses subordonnés ou de ses dépendants. Elle apparaissait comme une faculté propre aux individus (ou aux institutions qu’ils représentaient) et se concrétisait sans sanction ni promesse, sans violence, mais aussi sans travail de persuasion (l’autorité ne se négocie pas puisque, par définition, elle se reconnaît). Bref, elle se définissait surtout par ce dont elle faisait l’économie : moyens de contrainte, contreparties, négociations, rappels, surveillance, résistances, contestations... Pour agir, elle commençait par se faire oublier. Or, en ces périodes de démocratie participative, d’entreprise citoyenne, d’école ouverte sur le monde, les chefs ont mauvaise presse.... Notre époque leur préfère leaders, coaches, managers, animateurs. Désormais "chef" est devenu un concept gastronomique et l’autorité n'est acceptable que s’il est précisé qu’elle est "morale". L’autorité rappelle un temps ancien (oui papa, oui patron, oui chéri…) dont nous nous sentons affranchis, nous autres redoutables rebelles postmodernes et critiques. Certes, l’autorité revient dans le discours politique contemporain, précisément chez quelqu’un que l’on présente volontiers comme un “chef” (éventuellement “de guerre”): comme quelque chose de naturel mais d’oublié. (…) Que toute innovation technologique entraîne une autre répartition du pouvoir et du savoir, cela personne ne le conteste. Que certains gagnent et d’autres perdent, surtout s’ils ne s’adaptent pas, c’est encore une évidence. Que les stratégies d’influence soient mieux adaptées que l’autorité pour moderniser cet invariant qui s’appelle le pouvoir, c’est fort vraisemblable. Autant de pistes pour les médiologues. Reprenons : pas de pouvoir sans croyance, pas de croyance sans moyen de propager la croyance et de la faire perdurer. Donc pas d’autorité ou d’influence sans médiologie de leurs vecteurs et facteurs. Vaste chantier pour notre petite boutique… » On vous laisse réfléchir là-dessus…

CORONAVIRUS (1) ?

❑❑❑❑ « La digital detox n’aura pas lieu (en tout cas, pas maintenant » (INfluencia) : Marion Megglé, Directrice de création éditoriale chez We Are Social nous donne une vision positive de l'autre “detox” humaine celle-là, qui est en train de voir le jour. Comme toutes les autres, elle est douloureuse, au début, mais sera - sans doute - réellement bénéfique à terme. « soyons clairs, la réflexion sur le temps oisif est évidemment un luxe. En 2019, un grand nombre d’articles et d’analyses anticipaient la plus grosse tendance de 2020 : la digital detox, ou la nécessité de prendre de la distance avec les réseaux sociaux, endroits virtuels parfois créateurs d’angoisses, de manque de confiance en soi, de perte de concentration. Qui aurait imaginé, alors, qu’en mars 2020, le Social Media serait pour tous “un remède” ? Mais qui aurait imaginé, également, que l’on serait 3 milliards à vivre tous confinés, seuls ou à quelques uns, pour une durée pour l’instant illimitée ? Personne, en effet (théories du complot mises à part, merci de ne pas me contacter). Si l’on souhaite, en revanche, se concentrer sur une autre détox positive - parce que oui oui, surprise, nous avons besoin de positivité -, il y en a une en cours. Yeah. Et elle concerne le temps, à soi et aux autres. (…) Il ne s’agit pas ici de faire une ôde au remplacement des vrais contacts sociaux physiques par le digital, mais de simplement remarquer que c’est bien, aussi, de se réimpliquer, de s’unir avec la chose que nous avons à faire. Selon Michael Groneberg, ce réinvestissement, “c’est éloigner de soi tout autre fait pour être là avec cette affaire sur laquelle on règle son temps. C’est devenir un avec la chose à faire. Car ce qui est formidable : quand on prend son temps pour faire une chose en écartant tout le reste, on parvient à sortir de cette existence accélérée pour entrer dans un espace où, quand on a pris son temps, on peut l’oublier.” Et enfin vraiment se rendre compte, alors, qu’on ne s’adresse pas à des plateformes, mais à des humains. Et ceux-là méritent notre attention. Alors non, la digital detox n’a pas lieu, ou en tout cas pas maintenant. En revanche, ce que l’on pourrait qualifier de “cumulative detox” - ou de détox du cumulatif - nous permettra, peut-être, par le réajustement du rapport à soi, au repos et aux autres via le digital, d’assainir et de se réapproprier un temps que l’on voyait souvent s’enfuir jour après jour. Le moment actuel est dur, très dur pour beaucoup, mais l’opportunité est belle pour ceux qui peuvent la saisir, alors écoutons Jacques Prévert lorsqu’il nous dit “Le temps mène la vie dure à ceux qui veulent le tuer” et embrassons-la ! » On  vous laisse réfléchir là-dessus…

CORONAVIRUS (2) ?

❑❑❑❑ « Le déconfinement des âmes » (Roman Bernard, Contrepoints) : pour Roman Bernard, si les temps que nous vivons ne constituent pas la fin du monde, ils sont en revanche un moment de révélation, sens premier du mot « apocalypse ». Révélation de l’extrême isolement des individus, que le confinement actuel souligne davantage qu’il ne le provoque. « Les raisons épidémiologiques de cette mesure [confinement] sont connues, et mon propos n’est pas ici de revenir sur le bien-fondé du principe selon lequel la limitation des contacts permet d’endiguer la propagation d’un virus, qui sans cela serait exponentielle. On peut toutefois noter qu’à partir du moment où l’on se place uniquement dans l’urgence, on ne se pose plus de questions sur les causes de la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés, mais simplement sur les moyens d’en combattre les conséquences à court terme. Ce qui nous empêche par là-même d’anticiper les situations similaires qui ne manqueront pas de se reproduire si nous recommençons les mêmes erreurs. Quand j’évoque les causes, je ne parle pas des causes superficielles, c’est-à-dire virologiques, pas encore certaines du reste, de savoir si une chauve-souris a mordu un pangolin qui aurait fini en rouleau de printemps. Je parle de la cause profonde, à savoir la mondialisation qui donne une portée globale à tout problème local. Mondialisation qui découle de ce que le Bas-Empire romain qu’est le monde occidental actuel a choisi de troquer son droit d’aînesse contre un plat de lentilles optiques made in Wuhan. Destin d’Esaü éternellement recommencé par ses héritiers, c’est-à-dire par nous, Européens des deux rives de l’Atlantique Nord. (…) La simple question de la fabrication des masques, des tests de dépistage du virus ou de la désormais fameuse chloroquine plaide pour une relocalisation de la production et donc pour une démondialisation, mais celle-ci ne dépassera pas le stade du slogan d’Arnaud Montebourg (qui s’en souvient ?) tant que nous ne serons pas prêts à payer les produits au prix fort et à accepter en conséquence un appauvrissement à court et moyen terme. L’application de ces mesures sans discernement, que personnifie l’actuel préfet de police de Paris, révèle enfin la tendance mécaniste en cours dans les pays occidentaux : au lieu d’un arbitrage aristotélicien pour trouver la meilleure voie entre deux extrêmes — entre Charybde et Scylla — l’État contemporain préfère l’application binaire de ses propres édits, dans une dichotomie du licite et de l’illicite et du « pur » et de l’« impur » totalement étrangère à l’âme européenne. De plus en plus de voix s’élèvent pour dire qu’une fois le confinement levé et l’épidémie passée, nous ne devrons pas, nous ne pourrons pas recommencer comme avant. Mais cela ne se fera pas tout seul. Il faudra pour cela qu’un véritable changement de sensibilité soit opéré par les personnes elles-mêmes, un changement dont les signes annonciateurs restent encore à déceler aujourd’hui. » On vous laisse réfléchir là-dessus…

CORONAVIRUS (3) ?

❑❑❑❑ « Il n’y a rien à craindre de la globalisation tant qu’on connaît les effets secondaires » (Nassim Nicholas Taleb, 20 Minutes) : le philosophe et statisticien américain Nassim Nicholas Taleb revient pour 20 Minutes sur la crise du coronavirus, qui entre en résonnance avec sa théorie du « Cygne Noir », mais aussi sur l’importance, selon lui, de la politique au niveau local. La survenue du coronavirus ces derniers mois, qui bouleverse nos économies et nos vies à l’échelle mondiale, est-elle un « cygne Noir » ? Nassim Nicholas Taleb en doute, mais incite à voir plus loin dans l’organisation de nos sociétés. « Le “cygne noir” est quelque chose que vous n’avez pas envisagé, qui sort de nos modèles, qui est une surprise totale. A posteriori, on se dit que les choses étaient prévisibles. Rétrospectivement mais pas prospectivement. Le “cygne noir” est épistémique, et dépend de l’observateur. Ainsi, le 11-Septembre était un “cygne noir” pour les victimes [qui ne l’ont pas anticipé], pas pour les terroristes [qui l’ont préparé durant des mois]. Il dépend fondamentalement de l’observateur. J’ai envisagé un tel cas dans mon livre Le Cygne Noir, ces phénomènes de concentration et le fait que le “winner takes all” (le gagnant rafle tout), dans les domaines culturels, économiques ou biologiques. Par exemple, dans le passé, il était très difficile à une entreprise comme Google d’envahir toute la planète. Maintenant, elle le fait grâce au Web. Il était pratiquement certain que quelque chose du genre arriverait par un virus, qu’un virus frapperait toute la planète. Ce virus était prévisible, si on regardait complètement les conséquences de la mondialisation. Mais il n’y a rien à craindre de la globalisation tant que l’on connaît les effets secondaires. Le problème, c’est que les gens regardent les choses sans les effets secondaires, et ce virus, c’est l’effet secondaire de la globalisation. (…) Qui sera le gagnant à l’issue de cet épisode ? Le localisme. Les communes doivent décider, comme en Suisse. Les Etats-Unis sont aussi fondamentalement localistes. En France, vous avez tout centralisé. Alors que quand vous voyez un Etat fédéral relativement incompétent comme aux Etats-Unis, les collectivités locales sont capables de palier ses incompétences. L’État, s’il fait bien, ça marche, mais sinon, ça concentre les erreurs. La tendance mondiale est de revenir au modèle de la cité-Etat. Cette maladie, le coronavirus, sera peut-être relativement facile à éradiquer, mais la prochaine sera peut-être plus grave. Le système en place doit permettre de lutter efficacement. » On vous laisse réfléchir là-dessus…

ICORONAVIRUS (4) ?

❑❑❑❑ « Réagir face aux situations extrêmes :un modèle d’action pour le dirigeant » (Philippe Silberzahn,  Harvard Business Review) : l’épidémie de coronavirus a rapidement émergé comme une crise majeure qui affecte la santé de la population du monde entier, mais qui pose aussi des défis immenses aux entreprises. Comment les dirigeants peuvent-ils réagir efficacement dans une situation inédite aussi extrême ? Dans ce qui suit nous proposons un modèle simple mais efficace pour passer rapidement de l’état des lieux à l’action constructive. L’objectif est de moins subir la situation, et d’agir plus concrètement. « Dans une crise comme celle du coronavirus, vous ne contrôlez pas ce qui se passe, mais vous pouvez contrôler comment y répondre. C’est d’autant plus vrai qu’une crise est le plus souvent un processus, et non un événement isolé dans le temps : celle du coronavirus a trouvé sa source probablement fin novembre 2019 et a commencé à avoir un impact début janvier en Chine avant d’arriver massivement en Europe début février, et à l’heure actuelle elle est encore en plein développement. Cela signifie que le dirigeant va devoir gérer la crise et son évolution sur une période de plusieurs mois, en alternant réflexion et action en successions rapides. Une crise majeure provoque parfois une forme de stupéfaction, mais la panique est évidemment contreproductive. L’enjeu est de passer le plus rapidement possible à l’action. Dans cette situation, la qualité des décisions prises dépend en grande partie de la qualité des questions posées. Pourquoi ? Parce que les questions que vous posez déterminent les informations que vous trouvez, les décisions que vous prenez et les actions que vous mettez en œuvre. C’est donc sur la qualité des questions que tout va reposer. Des questions bien définies vous permettent de passer d’un consommateur d’informations sans but précis, rapidement dépassé par le volume de celles-ci, à un chasseur d’informations et un décideur actif. (…) Le raisonnement effectual permet de progresser au travers de cinq questions : 1- Que pouvons-nous faire maintenant avec ce que nous avons sous la main comme ressources ? ; 2- Quelles actions pouvons-nous mettre en œuvre en perte acceptable, c’est-à-dire avec un risque contrôlé de façon à ce que si l’action ne réussit pas, ce ne soit pas trop grave pour nous ? ; 3- Avec qui pouvons-nous co-construire ces actions ? Autrement dit, pouvons-nous identifier et convaincre des partenaires de devenir parties prenantes à notre effort ? ; 4- Comment pouvons-nous tirer parti de la surprise, même mauvaise ? ; 5- Enfin, comment pouvons-nous influencer l’environnement dans lequel nous évoluons en notre faveur ? Il n’y a pas d’ordre dans lequel considérer ces questions. Elles sont intimement liées, et elles se résument en une posture générale : nous avançons par petites actions peu risquées à partir de ce que nous avons, et compte tenu de ce qui se passe et que nous ne contrôlons probablement pas, avec qui veut bien nous aider, dans le but d’avoir un impact sur le contexte dans lequel nous évoluons pour ne pas en être prisonnier. Le modèle présenté ici n’est pas bien sûr une formule magique ou une méthode infaillible, mais il est simple et facilement mobilisable. Face à une situation très incertaine, il permet de réagir vite pour résister à la paralysie, de se remettre en marche en permettant une approche collaborative au sein de l’équipe dirigeante, et de tirer parti de la crise pour préparer l’avenir. » On vous laisse réfléchir là-dessus…

CORONAVIRUS (5) ?

❑❑❑❑ « L’ère des soulèvements populaires arrive » (Michel Maffesoli, Le Courrier des stratèges) : l'ère des soulèvements populaires commence, après l'ère des révolutions. Michel Maffesoli prolonger un texte livré il y a un an et quelques mois sur le peuple se retirant sur son Aventin. Une réflexion riche à ne pas manquer. « Le familier des promenades en montagne ne manque pas de remarquer que les beaux lacs ponctuant les hautes vallées alpines sont on ne peut plus calmes en leur surface. Mais leurs bas-fonds sont animés par de constants grouillements. De temps à autre ces derniers apparaissent à l’extérieur sous formes de bulles géantes troublant la quiétude du lac. Bulles aussi soudaines qu’éphémères. Disparaissant, en effet, pour renaître plus tard quand le grouillement intérieur se fait à nouveau trop pressant ! Voilà une image qui permet de comprendre les soulèvements qui, actuellement, troublent la vie de nos sociétés. Il s’agit bien, en effet, de bulles explosives, appelées à se renouveler, en ce qu’elles expriment le grouillement, à la fois profond et violent, animant une société officieuse ne se sentant plus du tout « représentée » par la société officielle ayant le pouvoir institutionnel. D’où l’ambiance insurrectionnelle caractéristique de toute fin d’époque. (…) La technocratie politiste est incapable de comprendre l’émergence d’une “ère du Nous”. “Nous” s’employant à créer un monde harmonieux, à partir du monde tel qu’il est, et non plus à partir de ce que des théories abstraites auraient aimé qu’il soit. Au-delà de ceux qui, avec une mentalité de maître d’école, continuent de faire la leçon, de ceux qui sont enfermés dans les étroites limites d’un savoir appris dans les grandes écoles, au-delà des lieux communs dogmatiques, la révolte gronde et elle continuera à gronder. C’est dans les plateformes libertaires qu’il faut chercher la reviviscence de la vie. C’est dans la hardiesse de vues qui est y est proposée que s’élabore en son sens fort une éthique nouvelle. “Ethos” étant tout simplement, le ciment confortant la vie de toute société. Ce ciment consistant à conforter les cœurs et les esprits dans un être-ensemble où ce qui est primordial, c’est être-avec. Réalisation effective d’un centre de l’union, préoccupation essentielle d’une dynamique sociétale digne de ce nom. Voilà ce que l’on n’ose pas dire. Le climat est à l’effervescence. Les divers soulèvements, un peu partout de par le monde en sont l’expression on ne peut plus éloquente. Il s’agit d’un “impératif atmosphérique” auquel personne ne peut échapper. L’air du temps est à la révolte des masses. Et rien ni personne n’en sera indemne. Tout au plus faut-il savoir l’accompagner, savoir la dire, le plus justement possible afin qu’elle ne s’aigrisse pas en une forme perverse, immaîtrisable et sanguinaire à souhait ! Une mutation de fond, une crise civilisationnelle est en train de s’opérer sur les réseaux sociaux, les forums de discussion, les sites et autres plateformes du Netactivisme. C’est là qu’il faut suivre l’émergence de la socialité en cours de gestation. C’est cette presse alternative qui rend mieux compte des échanges, partages, entraides ayant fait des ronds-points un véritable Aventin postmoderne. On est loin là de la componction du discours officiel celui de la Caste dont le locataire de l’Elysée est le parfait représentant. Componction à laquelle s’appliquerait bien cette remarque de Jean Jacques Rousseau : “Quel style ! Qu’il est guindé ! Que d’exclamations ! Que d’apprêts ! Quelle emphase pour ne dire que choses communes ! Quels grands mots pour des petits raisonnements ! Rarement du sens, de la justesse ; jamais ni finesse, ni force, ni profondeur. Une diction toujours dans les nues, et des pensées qui rampent toujours.” Tout est dit. » On vous laisse réfléchir là-dessus…


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