Ceci, évidemment, si la coronapocalypse n’emporte pas tous les salons dans sa débâcle virale. En attendant, c’est une grande première dans un salon horloger. Le mieux étant que Rolex et Patek Philippe ont appuyé cette initiative de la direction de Baselworld…

Une planète où la Chine (au sens large) n’existerait pas et où les Chinois (au sens large) ne déferleraient pas dans les boutiques du monde entier pour se gaver de montres suisses ? Oui, c’est possible, mais le paysage n’aurait plus le même aspect et les montres n’auraient plus le même style. C’est un simple cas d’école, mais il tend à démontrer qu’on pourrait survivre sans nos amis chinois…

Sixième séquence de découverte de l’offre horlogère pour ce début 2020. Avec les premiers jours de février, la machine horlogère tourne désormais à plein régime : voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Alpina, Frederique Constant, Longines, Oris, Panerai, Swatch et Yema…

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde étrange de l’horlogerie de luxe. Il nous parle aujourd’hui de ces designers de génie qui plantent leurs marques plus activement que le virus chinois…

« Pic » ou pas « pic » : on en saura plus long cette semaine sur l’actuelle épopée coronavirale, mais il est déjà certain que la première victime européenne de cette crise sera l’horlogerie suisse, qui tout perdu dans l’affaire (ses sous-traitants, ses clients, ses repères et ses illusions), y compris l’honneur de son mythique Swiss Made. Et si on se décidait à changer de logiciel de travail, maintenant ?

Cette année 2020 s’annonce décisive pour l’avenir de l’horlogerie. La décade qui vient de s’ouvrir marquera l’histoire des montres, peut-être de façon tragique : dans notre « zéro bullshit zone », nos lecteurs étaient aux premières loges. Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a compté pour la communauté horlogère, au cours de cette semaine, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

Cinquante-sixième épisode d’une nouvelle séquence « Horlomania », qui fait suite à notre précédent tour des montres en 80 tests. Classées en cinq disciplines de base, nos cinq questions du jour relèvent de la culture générale sur les objets du temps : puisqu’on vient de changer de décennie, voici un coup de projecteur sur ce qu’on peut horlogèrement retenir des années vingt du vingtième siècle. Ce « quiz » vise à consolider les connaissances horlogères des primo-accédants à cette culture horlogère – mais aussi à retremper les connaissances de tous les amateurs.

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 149e séquence de belles créations d'inspiration horlogère...

On ne va pas se prendre la tête, ni tout prendre au pied de la lettre ! Une série de dessins et d’images « piratées » ici ou là pour commenter une semaine de la vie des montres, histoire d’échapper aux communiqués officiels. Il s’agit d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages quotidiennes d’actualité horlogère.

Mais aussi les clous dorés d’un nouveau Paris horloger, l’instrument vintage de ceux qui préfèrent les djebels urbains, les « villains » qui ont le tort de ne pas aimer Batman et les premières victimes horlogères du coronavirus chinois… Images ci-dessous : une mécanique triaxiale au sommet d’un phare qui balise la nouvelle haute horlogerie russe et un talisman horloger inspiré par les comics américains…

Pas de légende sans un petit… conte à rebours ! Quelques indiscrétions permettent de mieux comprendre la manœuvre d’un « projet Octo » présenté de main de maître à Dubaï. On y trouve les ingrédients de toute pièce de théâtre classique qui se respecte : unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Il fallait refaire le film en arrière : suite et fin de cette séquence…¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬

À défaut de vous couper le bras, les voyous travaillent au poignard avec une précision chirurgicale : une fois tranché le coude, voler la montre est un jeu d’enfant ! Démonstration vidéo ci-dessous…

Autant se l’avouer franchement, l’humeur collective de l’industrie des montres est à la déprime : entre les chiffres maquillées des exportations qui croissent en décroissant, les convulsions géopolitiques qui démultiplient les arcs-de-crise planétaires, les mutations sociétales qui reformatent les marchés et les contaminations planétaires qui sonnent le glas de la mondialisation, il y a parfois de quoi être tenté de raccrocher les gants et de se soumettre à la dictature numérique de la carpo-révolution connectée. Sauf que les lueurs d’une nouvelle aube ne sont pas loin – à condition de ne pas les confondre avec les derniers feux de l’ancien monde…

Courage, fuyons ! Pas la moindre cagnotte pour acheter des masques, hors de prix sur place ! Pas le moindre geste fédérateur d'énergies. Au contraire, c’est le sauve-qui-peut dans les états-majors, qui rapatrient ce qu’ils peuvent de leurs cadres et qui ferment leurs boutiques et leurs filiales dans la grande Chine. Panique à bord ! Au passage, on oublie de marquer la moindre empathie vis-à-vis des clients et des détaillants chinois qui ont fait la fortune des marques suisses : ces gens-là ont de la mémoire !

Les gosses de riches applaudissent : puisque que Papa porte une montre Roger Dubuis, ils ont droit à la Lamborghini griffée Roger Dubuis. Ce n’est plus une collaboration à 360 degrés, mais du partenariat au second degré.