La « machine horlogère n° 7 » de la collection MB&F est un des objets du temps les plus épatants de la décennie 2010 : cette montre-bracelet ne ressemble à aucune autre, et surtout aux montres de plongée avec lesquelles il lui faudrait frayer. La version en platine rouge est encore plus déroutante.

Jusqu’au 31 décembre prochain, le Swatch Group a l’obligation de livrer ses mouvements mécaniques à des marques tierces, dans des proportions qui ne représentent déjà plus que 55 % des livraisons d’il y a dix ans. Dans six mois, le Swatch Group pourrait donc avoir la liberté de refuser de livrer quoi que ce soit à qui que soit. Sauf que la COMCO suisse vient de relancer une enquête pour vérifier l’évolution du marché de ces mouvements mécaniques…

Vingt-septième séquence de découverte de l’offre horlogère de ce premier semestre. Avec les premiers jours de juin, voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Awake, Baume & Mercier, Casio, Charlie Watch, HYT, Omega et Perrelet…

Mais aussi, pour parler chiffres, le prix ridicule du ticket d’ascenseur pour grimper au mont Blanc, un record de descente qui se joue à 11 millièmes près, mais onze kilomètres plus loin, et huit pages d’écriture qui vont chercher dans les 2 euros le mot écrit de la main d’Abraham Louis Breguet…

Une compilation de ce qu’il ne fallait pas manquer ces jours-ci dans notre « zéro bullshit zone » : comme toutes les semaines, tout ce qui compte pour la communauté horlogère, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

Puisque « l’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes » (Anatole France) et comme tous les week-ends, « Business Montres » a sélectionné pour vous six réflexions alternatives de plus ou moins forte intensité : il s’agit de nourrir nos méditations et de favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler des bonnes surprises de la transformation d’une organisation, des vrais experts de l’influence, de la mutation des cerveaux sous l’influence d’Internet, de l’influence des réseaux de surveillance et des influenceuses qui manient avec beaucoup de charme mais non sans beaucoup de profits leur fusil d’assaut…

Trente-neuvième épisode d’une nouvelle séquence « Horlomania », qui fait suite à notre précédent tour des montres en 80 tests. Classées en cinq disciplines de base, nos cinq questions du jour relèvent de la culture générale sur les objets du temps, avec un coup de projecteur particulier sur l’année 1960. Ce questionnaire à réponses multiples (quiz) vise à consolider les connaissances horlogères des primo-accédants à cette culture horlogère – mais aussi à retremper les connaissances de tous les amateurs.

C’est la rencontre d’un homme providentiel, d’un manager horloger visionnaire et d’une aventure industrielle qui a permis de créer une montre de luxe très avant-gardiste et parfaitement française. Comme on savait alors rêver grand, il nous en reste de grandes légendes…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 131e séquence de belles créations d'inspiration horlogère...

Histoire d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse, découvrez une série de dessins et d’images « piratées » pour commenter une semaine de la vie des montres et pour échapper aux communiqués officiels. « Business Montres » vous propose chaque week-end une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages d’actualité horlogère.

Au premier jour de l’été (solstice), on sent poindre les vacances horlogères à la périphérie créative des objets du temps. On découvre ainsi que le problème des « fake news » et du combat pour une information de qualité se posait déjà de façon très sensible au début du siècle précédent.

C’est toujours sur Kickstarter que ça se passe, du moins officiellement : les vieux routiers du sociofinancement – qui sont souvent très jeunes – ont désormais l’habitude de doubler leurs campagnes sur leurs propres réseaux communautaires. Ce n’est pas plus cher, mais ça peut rapporter plus gros…

Mais aussi des yeux de diamants pour un cadran espiègle, un changement dans la diversité, l’art de parler au cœur des dames et 1 44 x 5 minutes pour compter les heures… Images ci-dessous : une icône horlogère qui défie les décennies et un nouveau cadran rouge pour souffler les cinquante bougies d’une star portée par des stars…

Mais aussi une licence horlogère qui va changer de continent et un géant du luxe qui va changer de banquier, une Rolex Daytona qui sacrifie à la mode du tourbillon et des nouveaux cafouillages autour de cet « avion Breitling » qui n’avait rien à voir avec Breitling. Pas belle, la vie des montres ?

Quand on pose les bonnes questions, on obtient généralement les bonnes réponses. Se demander ce que fichait cet « avion Breitling » posé sous le sommet du mont Blanc a quasiment déclaré une guerre aérienne entre la France et la Suisse, tout en révélant les dérives horlogères d’un « marketing d’influence » mal compris et les ravages médiatiques du déni de réalité sur les réseaux sociaux…