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GPHG 2025 #18 (accès libre)
Douze bonnes (ou moins bonnes) raisons de s’intéresser à douze montres du GPHG

En parallèle avec nos pages « Repérages » habituelles, nous proposons cet été un « repérage » des montres inscrites pour le prochain GPHG, dans l’ordre choisi par le GPHG, mais dans le cadre d’une revue critique, éclairée et commentée. De quoi aider les académiciens à faire leur choix. Voici donc douze montres de douze marques en quête d’un prix au soir de la finale : Audemars Piguet, Bangalore Watch Company, Bianchet, Bremont, H. Moser & Cie., Hublot, Louis Moinet, Ming, Norqain, Peacock, Perrelet et TAG Heuer…


En toute transparence, avant d’être critiquées (au meilleur sens du terme) et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » : c’est la langue usuelle de nos « amies les marques » et c’est la langue de bois des « boîtes » d’horlogerie. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, quelles montres les académiciens vont-ils devoir sélectionner ? Certaines de ces montres ont déjà été présentées par Business Montres, mais nous y revenons avec plaisir ! Place à un nouvel épisode de notre panorama du GPHG 2025, avec nos commentaires critiques sur douze montres de douze marques…

H. MOSER & CIE. Streamliner Alpine Drivers Edition

Née de l’envie des pilotes Alpine de porter à leur poignet une montre aussi racée que leur monoplace, la Streamliner Alpine Drivers Edition pousse la collaboration entre H. Moser & Cie. et Alpine Motorsports dans ses retranchements les plus mécaniques. Côté moteur, elle embarque le mouvement de haut vol développé par Agenhor, partenaire de H. Moser & Cie., pour la première fois en version squelette. Quant à l’esthétique, elle est le fruit d’un dialogue direct avec les pilotes eux-mêmes : un cadran ajouré qui laisse voir les rouages, comme une carrosserie transparente dévoilant la mécanique, et des codes couleurs puissants, bleus et blancs, choisis pour évoquer à la fois la vitesse et l’identité Alpine. Le travail de squelettisation de ce modèle parle la langue des circuits. Deux des ponts visibles à travers le cadran adoptent une forme de V, clin d’œil aux suspensions triangulées des monoplaces. Le pont central du mouvement, quant à lui, arbore la forme d’un casque de pilote, en hommage à celles et ceux qui affrontent la piste. Le rotor squelettisé, placé côté cadran, reprend les lignes dynamiques d’une jante d’Alpine A110, soulignant à chaque rotation le lien organique entre moteur et mouvement. Privilégiant le minimalisme et la lisibilité, ce chronographe opte pour un affichage central des minutes et des secondes, sans compteur auxiliaire. Il est muni de la fonction Flyback, qui permet un redémarrage instantané du chronographe, parce qu’en Formule 1 comme en horlogerie, les secondes ne se discutent pas, elles se conquièrent. La Streamliner Alpine Drivers Edition n’est pas un simple hommage à la course automobile. C’est une montre née dans la course, avec ceux qui la font, pensée pour l’action et taillée pour ceux qui vivent à fond, sur la piste comme en dehors. Elle incarne une vision radicale du chronographe : un instrument de mesure repensé pour servir l’action, sans compromis. Le chronographe ici n’est pas un artifice, c’est un outil. Réinterprété, recentré, ressourcé à la source même de sa fonction : mesurer l’instant. Ce modèle pousse l’horlogerie mécanique dans les virages de l’innovation, avec une cohérence rare entre forme, fonction et esprit.

UN COMMENTAIRE ? Un chronographe parfaitement en phase avec l’esprit de la catégorie « Chronographe » – c’est-à-dire valeur ajoutée mécanique et singularité esthétique. Avec son « retour en vol » et sa lecture centrale, il aurait donc logiquement toute sa place dans la présélection, ave même une option convaincante sur le prix en finale, même s’il a en face de lui de puissants compétiteurs (il faut compter dans les 59 000 francs suisses pour ce boîtier original en acier bleui de 42,3 mm x 49 mm x 14,2 mm d’épaisseur, étanche à 120 m et doté d’un calibre automatique prévu pour 72 heures de réserve de marche). En revanche, cette Streamliner est desservie par son squelettage, qui en trouble la pureté graphique sans ajouter un apport visuel très positif…

HUBLOT Big Bang Unico Novak Djokovic

Inspirée par les records incroyables de son ambassadeur Novak Djokovic, la Big Bang Unico Novak Djokovic incarne l'agilité du joueur sur le court et souligne l'engagement de la marque en faveur de l'innovation durable. La manufacture a mis au point un composite fabriqué à partir de 25 raquettes Head et de polos Lacoste - 17 en bleu foncé, 15 en bleu clair - utilisés par Djokovic au cours de la saison 2023, année où le monde l'a vu entrer dans l'histoire et battre de nouveaux records pour atteindre 24 titres du Grand Chelem. Le boîtier et la lunette de la montre sont fabriqués dans un composite à base de résine époxy renforcée par de la poudre de quartz et un voile de verre, qui ont été fusionnés avec les raquettes et les maillots recyclés. Le matériau obtenu est parsemé de fragments de textile bleu clair et bleu foncé et de carbone noir, créant ainsi une esthétique de camouflage originale. Au cœur de cette montre exceptionnelle bat le mouvement Unico de Hublot, un calibre chronographe de manufacture qui témoigne de la performance et de l'expertise horlogère de la marque. La Big Bang Unico Novak Djokovic est proposée avec quatre bracelets pour quatre styles différents. Le premier est un bracelet de tennis « Lacoste » qui s'attache à la tête de la montre avec le système One Click, faisant de la montre le parfait compagnon de tennis. Le second est un bracelet élastique bleu. Cette option pèse au total 49,5 grammes, soit plus léger qu'une balle de tennis ! Le troisième style propose un bracelet Velcro bleu clair avec une boucle sport en aluminium poli bleu. La dernière option est un bracelet en caoutchouc blanc avec boucle déployante en titane.

UN COMMENTAIRE ? Une Big Bang classique, sauf qu’elle ne l’est pas avec sa palette chromatique bleu-blanc-jaune pas du tout habituelle et son art du squelettage architecturé. Il faut compter dans les 48 000 francs suisses pour ce boîtier en composite (recyclé) de 42 mm x 14,5 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et mécanisé par un mouvement automatique « manufacture » qui affiche 72 heures de réserve de marche (échappement silicium). Un hommage mérité à l’immense champion Novak Djokovic, mais une proposition qui pourra sembler un peu conventionnelle au moment d’éliminer un peu moins de deux montres sur trois pour la présélection de la catégorie « Chronographe », surtout face à des chronographes mieux armés et plus originaux…

LOUIS MOINET 1816

1816. Une des dates majeures de l’histoire horlogère. L’année où Louis Moinet, grand horloger, conçoit le premier chronographe au monde. Aujourd’hui, un nouveau garde-temps nommé 1816 remet sur le devant de la scène l’héritage de ce chef-d’œuvre. Fidèle à son essence, il est prêt à écrire la suite de son histoire. Découvrir le nouveau chronographe 1816 de Louis Moinet, c’est plonger dans plus de 200 ans d’histoire à travers un garde-temps au style résolument contemporain. Chacun de ses détails puise dans l’ADN de la pièce pionnière, au design sobre, fonctionnel et avant-gardiste pour son époque. Les signatures esthétiques du modèle originel reprennent forme, sous un nouveau regard certes, mais toujours dans le respect des codes traditionnels de la Haute Horlogerie. Le boîtier à double godron, en titane grade 5 poli et satiné, d’un diamètre de 40,6 mm, est composé de 51 pièces. Il conserve la plastique demi-bassine de style Directoire à carrure plate de son prédécesseur. Ses deux poussoirs épurés encadrent la couronne de remontage ornée de la fleur de lys, emblème de Bourges, ville natale de Louis Moinet. Le bracelet en titane grade 5, intégré au boîtier, est le tout premier bracelet métal développé par les Ateliers Louis Moinet. Intitulé « projet BRIDGE », il tire son nom de la forme de ses larges maillons, dont la ligne rappelle une élégante courbe architecturale. Ces derniers ont une finition satinée et polie, dessinant un ensemble sculptural à la fois fluide et ergonomique.

L’ensemble du cadran est composé de vingt-trois éléments dont dix cabochons en nickel noirci. Le cadran, à la fois lisible et fonctionnel, présente une grande trotteuse centrale des secondes, accompagnée de deux totalisateurs – l’un pour les heures, l’autre pour les minutes – ainsi que d’un compteur de la seconde permanente. Ce dernier et le totalisateur instantané des 30 minutes, contigus et disposés sur une ligne horizontale de part et d’autre de la trotteuse centrale à l’arrêt, dominent le totalisateur des 12 heures. Chaque compteur est doté d’un cadran annulaire satiné à chiffres arabes. L’ensemble est entouré par une échelle des minutes et des secondes divisées de six en six, clin d’œil à l’indication des soixantièmes de seconde d’origine. Le rehaut galbé – fixé, comme sur son modèle d’origine, par quatre vis en acier bleui – le fond du cadran et les centres des compteurs présentent une finition microbillée. La gravure a permis d’inscrire avec précision les repères du cadran, l’indication 1816, ainsi que le nom Louis Moinet, repris dans la typographie de la création originelle. La trotteuse centrale, ainsi que les aiguilles des compteurs, sont en acier bleui, tandis que les heures et les minutes sont indiquées par des aiguilles ajourées de style Louis Moinet, dont la pointe est recouverte de SLN. Toutes contrastent avec la teinte rhodiée du cadran, garantissant une excellente lisibilité. Enfin, la fleur de lys située à douze heures vient, une fois encore, rendre hommage à Bourges, ville natale de Louis Moinet. Préserver l’essence du premier chronographe tout en créant un mouvement inédit aux standards de la Haute Horlogerie : un défi relevé avec la conception d’un calibre intégré, conçu de zéro. Le mécanisme à remontage manuel conçu à partir d’une approche sculpturale inclut des composants spécifiques à l’horlogerie traditionnelle : compteur des minutes instantané, roue à colonnes et ressort régulateur à col de cygne. Ce calibre de 330 composants, dont 34 rubis, bat à 28 800 alternances/heure. Spécialement et uniquement développé pour le chronographe 1816, il préserve l’ADN du compteur de tierces tout en lui apportant une touche contemporaine. Grâce à l’absence de platine côté fond, tout un jeu de formes, de superpositions, de ponts, d’entrelacs de rouages et de commandes chronométriques s’offre au regard. Les contrastes sont saisissants : le blanc de l’acier, la finition satinée et la teinte laiton des ponts, le bleu des vis de fixation et le rouge profond des rubis.

UN COMMENTAIRE ? Difficile de comprendre comment et pourquoi la maison Louis Moinet, qui défend la mémoire de l’inventeur du chronographe et qui s’efforce d’innover sur ses traces, n’a jamais recueilli au GPHG le succès qu’elle aurait mérité ! Si ce chronographe porte le style – bien réinterprété – du « compteur de tierces » histoire imaginé en 1816 par l’horloger Louis Moinet, son lointain descendant suisse n’a rien à lui envier par ses multiples innovations : il tiendrait donc tout-à-fait son rang dans une présélection qui s’annonce très chahutée côté compétition – même si ce serait encore plus difficile de percer en finale pour un prix « Chronographe » qui serait pourtant mérité. Il faut compter 31 000 francs suisses pour ce boîtier en titane à bracelet intégré de 40,6 mm x 14,7 mm d’épaisseur, étanche à 50 m, dont le mouvement à remontage manuel est calé sur 48 heures de réserve de marche. Peut-être manque-t-il à ce « 1816 » une pointe de piment esthétique, une touche de design moins convenu, un rien qui surprenne dans ce parti-pris quasiment monochromatique…

MING 20.01 Série 5

Le niveau de détail dans l’art et les visuels de science-fiction ne cesse jamais de nous étonner – imaginer des structures qui n’existent pas, pour des applications tout aussi fictives qu’inventées nécessite une réflexion créative considérable. Il serait impossible à un niveau subconscient profond de ne pas s’inspirer de ces choses-là. Du genre téléporteur, déviant, destructeur de planètes. En dehors d’un studio hollywoodien ou d’un studio d’animation, les matériaux et la construction de ce genre d’éléments sont tout aussi imaginaires et probablement impossibles avec la technologie qui est à notre disposition aujourd’hui. Un fait qui a été renforcé lorsque Ming Thein (MT) a créé un cadran qui ressemble à un objet autour duquel pourrait tourner toute l’intrigue d’un film de science-fiction, à la fois au sens propre qu’au sens figuré. Un cadran aussi unique nécessite que la montre soit très spéciale. Nous avons donc naturellement lorgné vers nos séries 20.01 chronographe qui ont jusqu’à présent servi de plate-forme de lancement pour nos innovations les plus importantes. La version présentée aujourd’hui, la Ming 20.01 série 5, perpétue cette tradition. Avec ce qui est probablement le premier cadran de l’industrie à être fraisé au laser, à partir d’un seul bloc de métal, pour créer des nervures radiales complexes dont les contours de surface s’imbriquent tant dans les plans verticaux qu’horizontaux.

Ce cadran micro-usiné est ensuite vaporisé d’un bleu intense et soumis à une autre série d’usinage laser afin d’enlever sélectivement le revêtement au-dessus des nervures, laissant le titane nu avec une texture « stonewashed ». Et comme si l’usinage de ces contours fins, puis l’application de couleur ainsi que de finitions multiples n’étaient pas assez difficiles, MT a décidé de faire tout cela à partir d’un seul bloc de titane. La 20.01 Série 5 est parachevée par l’AgenGraphe d’Agenhor - un des mouvements chronographes des plus appréciables et sophistiqués disponible de nos jours. Il est doté de nombreuses fonctionnalités avancées et uniques telles qu’un noyau central de chronographe ; des engrenages sans jeu brevetés par Agenhor; un mécanisme d’embrayage horizontal lui aussi breveté ; des minutes sautantes instantanées ; des cames de réinitialisation en escargot ; et un mécanisme de régulation exclusif. Il est présenté ici dans une configuration unique appartenant à Ming : remontage manuel, avec des ponts revêtus d’or rose 5N, et des angles polis. Un système de fin de remontage dur donne également un retour tangible une fois que le ressort de barillet est complètement chargé. Tout cela est logé dans un boîtier hybride de la série 20 - la lunette, les brancards « flying blade », le fond du boîtier et la couronne sont en acier inoxydable ; les poussoirs sont en titane revêtus de PVD afin de reprendre la couleur du cadran, et le container est en titane DLC noir en vue d’augmenter le contraste. Ses dimensions de 41,5x14,2mm lui permettent d’accueillir l’Agengraphe, elles offrent également l’espace nécessaire pour apprécier véritablement le cadran. Ses cornes courtes et courbées assurent également que la montre se porte confortablement sur une grande variété de tailles de poignets. La glace saphir supérieure arbore les index et les échelles de chronographe, qui sont gravés au laser et remplis avec notre propre matériau lumineux, le « Ming Polar White », tandis que les aiguilles ont une émission bleue Super-LumiNova X1 ce qui confère un contraste idéal lors de la lecture nocturne. La 20.01 Série 5 est livrée avec un bracelet en alcantara bleu foncé et un bracelet en caoutchouc FKM noir équipés tous deux de notre boucle « flying blade ».

UN COMMENTAIRE ? Incontestablement, Ming Thein est un des chouchous des académiciens comme des jurés au moment où ils font leur choix, soit pour la présélection, soit pour la finale. Dans cette catégorie « Chronographe », le choix sera cette année d’autant plus cornélien que cette Ming dispose du même mouvement que la Streamliner d’H. Moser & Cie. (ci-dessus) et qu’il sera difficile de sélectionner les deux montres dans la même fournée. Ce chronographe 20.01 est proposé à 37 500 francs suisses par Ming, dans un boîtier en acier/titane de 41,5 mm x 14,2 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et mû par un calibre automatique qui affiche 55 heures de réserve de marche. L’expressivité de ce chronographe est cependant supérieure à celle de la Streamliner squelettée...

NORQAIN Independence Skeleton Chrono 42 mm Limited Edition

La montre est animée par le mouvement chronographe exclusif de la marque horlogère suisse indépendante et familiale, le Calibre Manufacture Norqain 8K, un chronographe flyback squeletté conçu pour les aventuriers et passionnés d’horlogerie en quête de précision et de performance. Alliant audace et haute performance, cette nouvelle Independence Skeleton Chrono 42mm incarne l’esprit d’innovation et d’exploration de Norqain, une montre conçue pour ceux qui vivent selon la philosophie « my life, my way ». Le modèle arbore un boîtier en titane Grade 5 de 42 mm, un matériau à la fois ultra-léger et d’une robustesse exceptionnelle, permettant à chaque montre d’afficher un poids de seulement 94 grammes. Le modèle Jade Green se pare d’un revêtement DLC exclusif, conçu pour allier discrétion et résistance. Son cadran ajouré noir et vert jade, à la finition satinée, fait écho aux nuances naturelles des pierres de jade, une inspiration qui se retrouve dans son bracelet en caoutchouc respectueux des animaux. Ce modèle sera conçu à 500 exemplaires, chacun doté d’un fond gravé « Limited Edition One of 500 ».

UN COMMENTAIRE ? Même si c’est la couleur de la saison, sinon celle de l’année, une surabondance de vert sur un classique boîtier rond ne suffit pas à faire émerger cette Norqain parmi les candidates les plus sérieuses à une présélection où les places seront chère au vu du gabarit des montres concurrentes, surtout quand l’élimination initiale portera sur presque deux montres sur trois. Dommage pour cette Norqain, qui aurait sans doute mieux défendu son identité dans d’autres catégories (« Challenge » ou même « Complication Homme ». Il faut compter dans les 6 500 francs suisses pour ce boîtier en titane de 42 mm x 13,9 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique qui dispose de 62 heures de réserve de marche.  

PEACOCK 1950

La montre Peacock 1950 tire son origine des montres militaires chinoises des années 1950-1960, incarnant 67 ans de craftsmanship profond en chronographes chinois. Elle rend hommage à l’esprit tenace des militaires avec une technologie précise, intégrant le poids de l’histoire et l’esthétique moderne de l’horlogerie sur le poignet. Les index numériques arabes inédits sont soigneusement ciselés à l’aide de la technique de ciselure, l’une des huit métiers traditionnels chinois, incorporant les traits uniques de la calligraphie ancienne avec ses pauses et relevements de pinceau. L’anneau de graduation des minutes en style rail sur le pourtour du cadran reproduit le design traditionnel de l’ère des montres-poches, dessinant avec précision la trajectoire du temps ; le design de l’anneau de télémétrage en forme de projectile allie fonctionnalité pratique et sentiment de nostalgie. Les coordonnées géographiques du Pont Cassé de la Yalu sont gravées sur le fond de la boîte, chaque gravure étant un précieux souvenir à commémorer. En termes de design de la montre interne, l’or rose, l’argent et l’or s’entremêlent, reproduisant parfaitement le style luxueux du siècle dernier.

Le mouvement PAX8610 fabriqué en interne par Peacock hérite de sa structure centrale du classique Venus175, adoptant une clutch horizontale et une structure à colonnette pour commander avec précision le démarrage, l’arrêt et le réglage à zéro du chronographe. Les pièces du mouvement sont entièrement polies à la main par des horlogers expérimentés, chaque angle d’engrènement de roue et chaque profondeur de gravure étant soigneusement étudiés. Le boîtier en acier inoxydable 316L subit un traitement double de sablage et de polissage. Le design à rebord fin « ligne d’eye-liner étroite » élargit habilement l’effet visuel, rendant le cadran de 38,5 mm plus majestueux ; le verre saphir légèrement bombé offre une transparence de 93 %. Avec une épaisseur mince de 12,85 mm, il épouse parfaitement la courbe du poignet, et les oreilles en forme de trompette de bataille présentent des lignes tough et nettes. La bande utilise une technologie de teinture végétale sans revêtement pour conserver au maximum la texture naturelle du matériau. Chaque bande est soigneusement cousue à la main, avec des points fins et réguliers, esthétiques et durables, embodyant la recherche extrême de la qualité.

UN COMMENTAIRE ? Ce chronographe chinois a l’avantage d’être parfaitement vintage dans son style et parfaitement rétro-nostalgique dans sa mécanique (un dérivé du bon vieux Venus 175 suisse, inlassablement employé et réemployé par les marques chinoises), en plus d’un prix particulièrement attractif pour le niveau de finitions présentées. Il a en revanche l’inconvénient d’être… chinois, dans une catégorie « Chronographe » qui était jusqu’ici l’apanage des horlogers européens. Il faut compter dans les 2 100 francs suisses pour ce boîtier de 38,5 mm x 12,8 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et doté d’un calibre à remontage manuel qui annonce 38 heures de réserve de marche. Le cadran en laiton brossé est très réussi…

PERRELET Turbine Chrono Neo

Perrelet, marque horlogère suisse riche de près de 250 ans d'histoire, propose une vaste gamme de collections adaptées à toutes les occasions et capables de satisfaire les besoins d'un large public : des lignes classiques Double Rotor et Weekend, au style casual-chic de la LAB Peripheral, en passant par la plus célèbre et iconique Turbine, qui s'est renouvelée au fil des ans en termes de matériaux, de dimensions et de fonctions. Dans le passé, la Turbine a également interprété des complications prestigieuses telles que le tourbillon et le chronographe. La volonté d'innover et de surprendre les amateurs de montres et les collectionneurs n'a jamais cessé chez Perrelet. Après environ huit ans, la Maison présente aujourd'hui un chronographe de nouvelle génération : la Turbine Chrono Neo, un garde-temps en trois variantes et avec des améliorations intéressantes, idéal pour les sportifs et parfait pour ceux qui préfèrent une tenue vestimentaire décontractée et informelle. La Turbine Chrono Neo évolue pour fournir une lecture instantanée de l'intervalle de temps associé à l'événement pour lequel elle a été activée. Par rapport à son prédécesseur, cette nouvelle création a été actualisée et revisitée, adoptant un matériau plus moderne, un diamètre plus petit, une aiguille centrale des minutes du chrono et des variations de couleurs dans des tons indémodables. Pour la première fois, elle est également équipée d'un bracelet intégré en titane doté d'un système « easyclip » qui peut être aisément remplacé par un bracelet en caoutchouc souple sans nécessiter l'intervention d'un technicien ou d'outils spéciaux.

La Turbine Chrono Neo est logée dans un boîtier en titane grade 2 poli/brossé, reprenant le style de la Turbine EVO, modèle qui a marqué le renouvellement de cette célèbre ligne en 2019, à l'occasion du 10e anniversaire de la technologie Turbine. Son diamètre a été réduit à 42 mm contre 47 mm pour son prédécesseur. L'utilisation du titane, un matériau résistant à la corrosion et beaucoup plus léger que l'acier, et les proportions bien pensées rendent le boîtier particulièrement confortable au poignet. Il est étanche à 5 ATM et possède une carrure caractérisée par de larges rainures. Les mêmes rainures sont présentes sur la couronne de couleur noire, évasée et personnalisée avec le « P » du logo gravé au laser. La lunette qui affiche l'échelle tachymétrique, également en titane, est brossée et traitée en DLC noir, tout comme les poussoirs du chronographe. Situés à 2 et 4 heures, ils activent, arrêtent et remettent à zéro le chronographe. Faciles à manipuler, ils ont la forme de parallélépipèdes aux bords biseautés et à la finition polie/brossée. Un verre saphir antireflet protège le cadran et le fond du boîtier, laissant apparaître le mouvement automatique qui anime cette dernière née de la collection Turbine. La Turbine Chrono Neo est équipée d'un bracelet en titane à 5 rangées de maillons polis/brossés avec un fermoir papillon activé par un discret poussoir sur le côté. Le cadran multicouche est animé par l'emblématique turbine à 12 pales, signature incontournable de Perrelet depuis 2009, date à laquelle cette technologie a été brevetée. Conçue dans un but purement esthétique, elle est réalisée en aluminium anodisé noir. Dotée de contrepoids sous les lames qui lui permettent de tourner au moindre mouvement du poignet et de revenir à sa position de repos lorsque l'énergie cinétique est épuisée, elle révèle le décor du cadran inférieur. Plus la rotation est rapide, plus la visibilité de l'ensemble du décor est optimale. Sur la Turbine Chrono Neo, cet élément reproduit la silhouette de la fascinante hélice en trois teintes distinctes : bleu électrique, vert gazon et un gris clair plus discret. Fonctionnalité et praticité vont de pair. Les mêmes accents de couleur contrastés sur le cadran dominé par le noir mettent en valeur le compteur du chronographe 60 minutes sous la forme d'une aiguille centrale avec une pointe triangulaire qui brille dans l'obscurité grâce à l'application de Super-LumiNova. Cette aiguille balaie le rebord à l'intérieur de l'anneau des heures, indiqué par l'applique « Min » entre 12 et 1 heure, et pointe vers les index, qui sont mis en évidence en couleur sur une échelle de 5 minutes. La fine aiguille des secondes est également assortie à la couleur du cadran inférieur. Exception faite pour la version avec sous cadran gris qui est dotée d'une aiguille de couleur rouge vif. Comme toujours, la lecture de l'heure est assurée par un mélange de chiffres arabes et d'index réguliers sur fond gris, à la fois en relief et luminescents comme les aiguilles.

UN COMMENTAIRE ? Pas plus qu’une hirondelle n’est supposée faire le printemps, un double argument turbine + GMT ne fait pas une montre présélectionnée par des académiciens qui auront largement le choix entre des chronographes plus originaux ou plus innovants. Il faut compter dans les 5 900 francs suisses pour cette Turbine au boîtier en titane de 42 mm x 16,3 mm d’épaisseur, étanche à 50 m et disposant d’un mouvement automatique avec 42 heures de réserve de marche. Dans une catégorie cette année aussi riche que « Chronographe », faute de coup de cœur, cette Turbine a toutes les chances de rester l’arme au pied, sans aller disputer ses chances en finale…

TAG HEUER Monaco Split-seconds Chronograph I F1

Depuis sa création en 1969, la TAG Heuer Monaco est un symbole du design d'avant-garde. Avec sa forme carrée emblématique et ses caractéristiques techniques innovantes, elle a brisé les conventions du monde de l'horlogerie. La TAG Heuer Monaco occupe également une place particulière dans la culture pop, notamment grâce à Steve McQueen qui la portait dans le film Le Mans en 1971. L'implication de TAG Heuer en Formule 1 est aussi historique que le sport lui-même. Le partenariat a débuté en 1969 avec la décision de la marque d'apposer son logo sur une voiture de Formule 1. En 1971, TAG Heuer est passée du simple marquage au soutien actif des équipes de course. Aujourd'hui, alors que la Formule 1 célèbre son 75e anniversaire, TAG Heuer marque son retour en tant que Chronométreur Officiel et devient le partenaire du Grand Prix de Monaco. Pour commémorer ce partenariat historique, TAG Heuer a dévoilé une nouvelle version de son garde-temps le plus complexe : la Monaco Split-Seconds Chronograph I F1, dans une édition limitée à seulement 10 exemplaires. Inspirés par les couleurs emblématiques de la Formule 1, le boîtier, la couronne et les poussoirs en céramique blanche reflètent les lignes aérodynamiques d'une voiture de course. Chaque détail évoque le savoir-faire et la technique synonymes de l'ingénierie de la Formule 1. Un cadran translucide rouge capture l'adrénaline du jour de la course. Les compteurs du chronographe s'inspirent du design des circuits, avec une finition asphaltée, des positions de grille de départ blanches et jaunes et la typographie officielle de la F1. Les compteurs comportent également la phrase rendue célèbre par le commentateur britannique David Croft : « LIGHTS OUT & AWAY WE GO ». Le calibre TH81-00, avec sa fonction rattrapante, témoigne de la maîtrise horlogère de TAG Heuer. Ce mouvement fini à la main, fabriqué à partir de titane grade 5, comprend plus de 360 composants et ne pèse que 30 grammes. Fabriqué avec des matériaux de pointe tels que la céramique blanche et le verre saphir, le boîtier offre une ergonomie et un confort optimisés sans compromettre la durabilité. La finition en damier sur les ponts, un clin d'œil à notre héritage de course, nécessite plus de 30 heures de travail par un artisan, faisant de chaque mouvement une incarnation de l'artisanat suisse et de l'Horlogerie d’Avant-Garde.

UN COMMENTAIRE ? Dernière montre de notre présentation intégrale et commentée de toutes les montres de la catégorie « Chronographe », cette impressionnante Monaco en céramique (proposée à 155 000 francs suisses, avec un boîtier de 41 mm x 48 mm x 15,2 mm d’épaisseur, étanche à 30 m – ce qui est scandaleusement insuffisant pour une « sportive chic », surtout dotée d’une mécanique de choc – et mécanisé par un calibre automatique avec 65 heures de réserve de marche). De tels arguments mécaniques et esthétiques ont toutes les chances d’emporter cette Monaco en présélection, mais ce sera une autre paire de manches pour la finale – mais TAG Heuer a déjà tellement de prix du GPHG sur son étagère à trophées que la marque se consolera facilement…

AUDEMARS PIGUET Royal Oak Offshore Chronographe Automatique

Ce modèle joue sur une esthétique monochrome et sportive. Aux éléments en céramique répondent un réhaut, un cadran Méga Tapisserie et des compteurs de chronographe d’une teinte uniforme « Bleu Nuit, Nuage 50 ». Seules les 8 vis hexagonales en acier inoxydable, ainsi que la pastille de la couronne et le fond en titane contrastent l’esthétique homogène. Les compteurs conservent l’affichage vertical cher à la collection avec l’indication des heures à 12h, des minutes à 9h et de la petite seconde à 6h. Ce modèle inaugure un tout nouveau bracelet en céramique dans la collection dont les goupilles qui relient les plots et les maillons entre eux sont désormais invisibles pour un rendu élégant. Le modèle bat au rythme du Calibre 4404, un chronographe intégré automatique doté d’une roue à colonne et d’une fonction retour en vol qui permet de le relancer sans l’avoir préalablement arrêté ni remis à zéro.

UN COMMENTAIRE ? On attaque avec cette Royal Oak la série des montres inscrites dans une catégorie « Sport » qui est sans doute la moins pertinente et la plus « bordélique » de toutes les séquences du GPHG : quelles sont les montres qui ne sont pas aujourd’hui « sportives » et ne vaudrait-il mieux pas requalifier ce « Sport » en plusieurs domaines sportifs plus précis, redéfinis chaque année [« plongeuses », « joggeuses », « randonneuses », « aviatrices », etc.] et capables d’accueillir de nombreuses montres sportives connectées ? Il faut compter dans les 37 000 francs suisses pour cette Royal Offshore de facture très classique, dont la sobre simplicité aurait eu toute sa place dans la catégorie « Chronographe » à la place de l’autre Royal Oak qui s’y trouve (boîtier de 43 mm x 43 mm x 14,4 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté d’un mouvement automatique avec 70 heures de réserve de marche). En « Sport », les académiciens devront éliminer presque deux montres sur trois : même si Audemars Piguet est déjà une des marques les plus multi-primées du GPHG, cette Offshore a de bonnes chances d’accéder à la finale…

BANGALORE WATCH COMPANY Agumbe (Peninsula Professional)

Il y a 180 millions d’années, une masse terrestre s’est détachée du Gondwana. Elle a parcouru des milliers de kilomètres vers l’est avant d’entrer en collision avec l’Europe. Cette collision a donné naissance aux hauts sommets de l’Himalaya. Des océans se sont formés autour de la péninsule, abritant une riche biodiversité dans les forêts profondes des Midlands. Voici l’histoire de la péninsule indienne. La Peninsula Professional est notre nouvelle collection de montres, créée pour célébrer la diversité géographique de notre Terre. Un hommage aux hauts sommets, aux forêts luxuriantes et aux océans luxuriants. Le tout, avec une histoire qui nous relie à l’Inde. Cette collection nous rappelle que cette terre ne nous appartient pas seulement, mais qu’elle appartient aux millions de personnes qui l’ont habitée avant nous et à celles qui nous suivront. Pour respecter, préserver et transmettre cette terre que nous appelons notre foyer, bienvenue dans la péninsule. Au cœur des forêts tropicales du sud de l’Inde se trouve un lieu qui reçoit 8 000 millimètres de pluie par an. C'est l'un des endroits les plus humides de la planète. Les forêts tropicales d'Agumbe abritent une incroyable diversité biologique, avec des dizaines d'espèces de flore et de faune, et de nouveaux oiseaux découverts à ce jour. L'Agumbe, avec son cadran vert foncé, fait partie de la collection Peninsula et rend hommage aux jungles luxuriantes de la planète. Le cadran brossé en un motif circulaire captive l'œil et est recouvert de plusieurs couches de laque émaillée transparente et brillante, évoquant un sentiment de mystère.

Le boîtier parfaitement arrondi de l'Agumbe s'inspire d'un objet omniprésent dans les paysages indiens : la pierre Pebble. Fabriqué en acier inoxydable de qualité chirurgicale, sans angles vifs, il est doté de cornes dissimulées au dos. Une forme parfaitement profilée, ornée d'un verre saphir super bombé pour former une sphère parfaite, une forme organique qui épouse parfaitement le poignet. Le cadran est composé de multiples éléments : des index appliqués de style montre de plongée apportent de la profondeur et sont revêtus de Super-LumiNova suisse BGW9 Grade A pour une visibilité inégalée en conditions de faible luminosité. Un index « vague » à 3 h, conçu sur mesure pour imiter les vagues de l'océan, et un index « forêt » à 9h, conçu sur mesure pour imiter les forêts tropicales, tous deux revêtus de Super-LumiNova avec un soin du détail exceptionnel pour une lueur dans l'obscurité. Au dos, une élégante gravure représentant la nature, avec des éléments d'océans, de hauts sommets et de forêts, est accompagnée d'un texte exprimant notre respect pour notre planète. Le boîtier est conçu pour des conditions extérieures idéales : un mouvement automatique Sellita de fabrication suisse, une étanchéité à 200 mètres et un bracelet en caoutchouc fluoroélastomère haute densité pour un confort optimal font de l'Agumbe un choix idéal pour toutes les aventures sportives et de plein air.

UN COMMENTAIRE ? L’argument « humide » et « gonwanesque » ne manque pas d’intérêt : il prouve surtout que la nouvelle horlogerie indienne (notamment Titan, Bangalore ou d’autres) auront leur mot à dire dans la future révolution des narratifs horlogers. Il faut compter dans les 1 100 francs suisses pour ce boîtier en acier de 44 mm x 13,7 mm, étanche à 200 m et motorisé par un mouvement automatique suisse avec 42 heures de réserve de marche. Même si la montre n’est pas spécialement « sportive » [encore un effet de cette catégorie fourre-tout], elle n’en est pas moins plaisante à l’œil avec son boîtier « galet » (ovoïde) à la Ikepod et son double index (vagues et forêts). Pas sûr que les académiciens présélecteurs comprennent le message au moment de recaler deux montres sur trois dans cette catégorie…

BIANCHET Ultrafino Skeleton Carbon

L’UltraFino Carbone est un tourbillon à mouvement automatique extra-plat capable de résister à des impacts d’une intensité exceptionnelle. Mis à l’épreuve au poignet d’Alexander Bublik, ambassadeur Bianchet, il a accompagné le joueur tout au long de ses tournois, y compris lors de son dernier quart de finale à Roland-Garros. Fruit d’un long travail de développement technique et esthétique, l’UltraFino démontre que finesse, raffinement mécanique et fiabilité peuvent coexister dans un mouvement à tourbillon automatique de moins de 4 mm d’épaisseur. Doté d’un boîtier tonneau légèrement galbé en carbone haute densité (de 40 mm de largeur pour 8,9 mm d’épaisseur) et d’un bracelet intégré en carbone à architecture monobloc, l’UltraFino a été conçu pour offrir confort, robustesse et élégance, même dans les conditions de performance physique les plus exigeantes. Au cœur de cette montre, le calibre UT01, d’une épaisseur de seulement 3,85 mm pour un poids de 8 grammes, se distingue par un rotor central en or, une cage de tourbillon de 2,66 mm en titane, et une capacité à encaisser des chocs supérieurs à 5 000 G. Répondant aux standards de finition de la Haute Horlogerie, chaque mouvement nécessite 15 heures de chanfreinage traditionnel réalisé à la main. Son développement repose sur plusieurs innovations techniques clés… Barillet suspendu : la suppression de la roue de rochet a permis l’intégration d’un barillet suspendu, garantissant une réserve de marche de 60 heures dans un volume ultra-réduit. Nouvelle architecture de l’échappement : l'empilement de l'échappement permet d'accueillir un grand balancier à vis, assurant à la fois élégance visuelle et stabilité fonctionnelle. Système de remontage et de mise à l'heure optimisé : un mécanisme entièrement repensé réduit les frictions et améliore le rendement énergétique. Protection anti-choc avancée : des dispositifs de sécurité intégrés au niveau du balancier et de la structure du mouvement absorbent les chocs et préservent la précision, y compris en conditions extrêmes. L’UltraFino incarne une vision à la fois esthétique et mécanique : celle d’une montre raffinée et équilibrée, conçue pour accompagner une vie active et sportive. Une pièce pensée pour durer, prête à affronter les exigences du quotidien avec précision et élégance.

UN COMMENTAIRE ? Une montre on ne peut plus rigoureusement « sport chic » dans son approche mécanique (heures et minutes sans même les secondes), très élégamment dessinée dans le moindre rapport d’équilibre entre les lignes, les courbes et les volumes en plus d’être particulièrement soignée dans ses finitions. Le résultat est aussi séduisant que sévèrement tarifé (il faut compter dans les 71 000 francs suisses pour ce boîtier tonneau très mince en carbone de 40 mm x 47,3 mm x 8,9 mm d’épaisseur, étanche à 50 m, ce qui est un peu léger, et prévu pour 60 heures de réserve de marche grâce à son mouvement automatique. Si on comprend le choix d’un squelettage à vocation « pédagogique » pour exposer les entrailles mécaniques de la montre, c’est un parti-pris un peu daté qui risque de gêner les académiciens au moment de retenir l’option Bianchet pour la présélection. Dommage pour cette montre très élégante et pétrie de culture horlogère…

BREMONT Perpetual Calendar GMT Monopoussoir

Au summum de la collection Altitude de Bremont se trouve la Perpetual Calendar GMT Monopusher - une pièce rare et raffinée, limitée à seulement 50 exemplaires. Logée dans un boîtier en titane de 42 mm ultraléger résistant aux chocs extrêmes et aux champs magnétiques (Trip-Tick), avec un cadran brossé dans un élégant ton « Air Force Blue ». Cette montre marie deux complications prestigieuses dans un design inspiré de l’aviation, pensé pour un porté quotidien. Elle est animée par un calibre manuel BHC9192-MH, enrichi d’un calendrier perpétuel et d’un module GMT conçus sur mesure en collaboration avec l’atelier genevois de renom Agenhor. L’affichage, parfaitement équilibré, comprend un globe rotatif à 12h pour un second fuseau horaire, et trois compteurs à 3h, 6h et 9h indiquant respectivement le mois/année bissextile, la date, et la petite seconde. Malgré sa complexité mécanique, l’ensemble des fonctions se règle aisément via une couronne mono-poussoir intégrée et des correcteurs discrets. Pensée pour offrir performance durable et précision raffinée, la Perpetual Calendar GMT est dotée d’un verre saphir bombé de type glassbox et se décline sur bracelet titane ou cuir bleu patiné. Une démonstration de design britannique, de maîtrise horlogère suisse et d’art de la haute complication - pour les amateurs de pièces rares et d’exception.

UN COMMENTAIRE ? Pourquoi pas un calendrier perpétuel, avec une option GMT en prime et un monopoussoir pour le style, dans une catégorie aussi hétéroclite que « Sport » ? Cette Bremont ne s’en tire pas trop mal : il faut compter dans les 34 600 francs suisses [effectivement, on est en… altitude !] pour ce boîtier en titane de 42 mm x 12,6 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté d’un mouvement automatique capable d’afficher heures, minutes, secondes, date, mois, année, second fuseau horaire, quantième perpétuel et jour/nuit pendant les 50 heures de sa réserve de marche. Légère et facile à porter, très riche mécaniquement parlant et particulièrement stylée, cette vraiment « sportive » vraiment « chic » peut aller jusqu’au prix en finale du « Sport » : ce serait tout à l’honneur des académiciens, puis des jurés de consacrer les efforts soutenus de Bremont pour rehausser le niveau général de la nouvelle horlogerie britannique…

 

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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