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GPHG 2025 #17 (accès libre)
Douze points de vue critiques sur douze prétendantes à un prix au GPHG

En parallèle avec nos pages « Repérages » habituelles, nous proposons cet été un « repérage » des montres inscrites pour le prochain GPHG, dans l’ordre choisi par le GPHG, mais dans le cadre d’une revue critique, éclairée et commentée. De quoi aider les académiciens à faire leur choix. Voici donc douze montres de douze marques en quête d’un prix au soir de la finale : Andersen Genève, Angelus, Audemars Piguet, Damasko Watches, Dior, Eberhard & Co., Favre Leuba, Fleury, Gérald Charles, Quiet Club, Seryn Watches et Van Cleef & Arpels…


En toute transparence, avant d’être critiquées (au meilleur sens du terme) et appréciées, ces nouveautés sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » : c’est la langue usuelle de nos « amies les marques » et c’est la langue de bois des « boîtes » d’horlogerie. Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, quelles montres les académiciens vont-ils devoir sélectionner ? Certaines de ces montres ont déjà été présentées par Business Montres, mais nous y revenons avec plaisir ! Place à un nouvel épisode de notre panorama du GPHG 2025, avec nos commentaires critiques sur douze montres de douze marques…

(dessin publié en octobre 2022)

QUIET CLUB Fading Hours

Fabriquée à la main dans notre atelier de Tokyo par Norifumi Seki, horloger lauréat du Prix Jeune Talent F.P. Journe, la Fading Hours est le modèle inaugural de Quiet Club. Ce garde-temps unique est doté d'une alarme mécanique à gong et marteau, rappelant une répétition minutes, qui produit un son magnifique. Il vous guide doucement vers un état de concentration, puis signale qu'il est temps de passer à autre chose. L'inspiration pour la Fading Hours est née d'un défi quotidien : la difficulté d'atteindre et de maintenir constamment une concentration profonde. Bien que les alarmes de téléphones portables soient couramment utilisées pour la gestion du temps, elles apportent un flux constant de distractions. En tant que passionnés d'horlogerie, nous avons reconnu le potentiel d'une montre mécanique pour résoudre ce problème, mais le marché manquait d'une solution adaptée. Cette prise de conscience a déclenché notre parcours pour créer la Fading Hours. Lorsque sa fonction d'alarme est activée, la Fading Hours vise à libérer le porteur des distractions de la vie quotidienne, permettant au temps de s'estomper en arrière-plan.

Fonction d'alarme inédite avec un marteau monté verticalement qui frappe directement le cadran pour produire un son distinctif. Cadran en or blanc usiné qui sert de gong à l'alarme, méticuleusement façonné et accordé pour produire une sonorité unique et harmonique. Index des heures et des minutes incrustés en émail Grand Feu, fabriqués en interne. Deux jeux d'aiguilles : l'un pour l'indication de l'heure et l'autre (caché lorsqu'il n'est pas utilisé) pour régler l'heure de l'alarme, fabriqués en zirconium poli à la main et en maillechort. Un bouton monopoussoir intégré à la couronne permet une opération à un seul bouton pour régler, démarrer et réinitialiser l'alarme, offrant une facilité d'utilisation maximale au porteur. Boîtier original conçu en interne présentant un profil distinctif en forme de bol qui s'affine vers le fond du boîtier. Cela permet aux cornes d'être intégrées, réduisant ainsi la distance corne-à-corne par rapport à un boîtier cylindrique. Il est produit par un fournisseur à Tokyo, en titane grade 5.

UN COMMENTAIRE ? Un vrai talent horloger, non sans une certaine habileté commerciale, puisqu’il faut compter dans les 69 000 francs suisses pour ce boîtier en titane de 40,6 mm x 12 mm d’épaisseur, d’une étanchéité très limitée pour cause de propagation sonore et d’une cinquantaine d’heures de réserve de marche (mouvement à remontage manuel). Si la mécanique est astucieuse et si le concept d’une alarme « philosophique » (pour passer à autre chose) est séduisant, l’esthétique de cette Fading Hours est relativement triste et sans doute pas assez expressive pour taper dans l’œil des académiciens, qui seront tentés de ne pas la présélectionner pour la finale, alors que la pièce ne manque pas d’intérêt : est-elle à sa place dans la catégorie « Exception mécanique » ? Ce n'est pas évident, d’autres catégories ayant pu mieux lui convenir. Encore une erreur de casting de ce GPHG…

SERYN WATCHES Adam Rotation N° 01

Je m'appelle Luděk Seryn et j'aimerais vous présenter les montres Adam Rotation. Je conçois et fabrique des montres depuis de nombreuses années. Mon objectif est de repousser les limites de l'horlogerie là où la plupart des gens ne les voient pas. Les montres sont basées sur un projet précédent qui était la Karel Rotation, les noms des projets sont nommés d'après leurs propriétaires de montres et cela fait partie des remerciements. La machine rotative est la première complication. Elle fait partie de l'idée originale de diviser le mouvement en unités individuelles : le mouvement, la commande manuelle et le remontage. La base rotative porte deux machines avec un différentiel intermédiaire, qui tournent à des intervalles de huit heures. La commande manuelle est basée sur la rotation Karel. Le principe de commande reste le même, c'est-à-dire au moyen d'une clé dont la serrure se trouve dans le boîtier entre les numéros un et deux. La montre est réglée par bonds. En tournant la clé en première position vers la droite, on avance les minutes, en deuxième position, on les recule. En déplaçant la clé vers la gauche, on règle ensuite l'horloge. Dans le cadre du processus de développement, de légères modifications ont été apportées au mécanisme du levier pour que cette approche unique de la commande manuelle fonctionne avec plus de précision. Boîte de vitesses cycloïdale : par la nature de la conception de la machine rotative, aucun remontage de la couronne n'est possible. Malgré l'absence de pont de fond, la montre dispose d'un remontage automatique grâce à un rotor périphérique de notre conception. Le rotor périphérique fonctionne en conjonction avec la boîte de vitesses cycloïdale. C'est la première fois qu'un tel réducteur est utilisé dans une montre et il s'agit d'une solution enregistrée. Le réducteur cycloïdal, qui est principalement utilisé en robotique, permet de réduire le mouvement du rotor avec une simplicité inhérente, tout en étant esthétique. La montre Adam Rotation a nécessité deux ans et demi de développement et contient 288 composants ; son boîtier est en or 18ct. Le prix de la montre est de 266 000 euros.

UN COMMENTAIRE ? Difficile de faire plus « Exception mécanique » que cette montre et difficile aussi de ne pas penser que cette mécanique cycloïdale représente beaucoup de complications pour un résultat finalement assez décevant. D’autant qu’il faut compter dans les 246 000 francs suisses pour ce boîtier en or rose pas comme les autres de 43 mm x 13 mm d’épaisseur, étanche à 5 m [autant dire pas étanche du tout] et animé par un mouvement automatique qui propose 46 heures de réserve de marche. La Tchéquie horlogère ne manque pas d’ingéniosité technique, ni d’obstination mécanique, mais est-ce bien suffisant pour être présélectionné dans cette catégorie par des académiciens qui penseront surtout à une finale très disputée ? Manifestement, il manque une catégorie au GPHG pour les projets un peu fous qui sortent de l’ordinaire et les illuminations de quelques génies non-conformistes de l’horlogerie : cette Adam Rotation N° 1 y aurait toute sa place…

VAN CLEEF & ARPELS Lady Arpels Bal des amoureux Automate

Poursuivant l’histoire initiée avec la montre Pont des Amoureux, Van Cleef & Arpels donne naissance à un nouveau rendez-vous. La montre Lady Arpels Bal des Amoureux Automate met en scène les retrouvailles du couple au sein d’un décor inédit. Celui-ci retranscrit l’ambiance et le charme d’une guinguette – un café dansant caractéristique des faubourgs et environs de Paris, qui connaît une grande popularité au XIXe siècle. À midi et minuit, les personnages se rapprochent et échangent un baiser grâce à un mouvement automate qui a nécessité quatre ans de recherche et développement. La tendresse de cette scène peut être rejouée à la demande à l’aide d’un bouton poussoir présent sur le boîtier de la montre. Le cadran met quant à lui en avant deux techniques d'émail grisaille, nécessitant une dizaine de passages au four par cadran pour parvenir au résultat souhaité.

UN COMMENTAIRE ? C’est clairement une des montres de cette sélection « Exception mécanique » qui coche toutes les bonnes cases, sauf qu’elle est sans doute un peu trop délicate et un peu trop sertie pour le troupeau d’éléphants lourdement mécanisés qui risque de la piétiner, moins en présélection (où sa place semble assurée) qu’en finale, où les jurés sont sensibles aux arguments mécaniques un tantinet plus affirmés. C’est dommage pour cette superbe réalisation, qui est proposée à 142 000 francs suisses dans son boîtier en or de 38 mm x 12,5 mm d’épaisseur, étanche à 30 m, serti de diamants (2,82 carats) et animée par un mouvement automatique disposant de 36 heures de réserve de marche (heures et minutes rétrogrades). Au GPHG, les complications mécaniques sont si rarement poétiques [on le vérifiera sans doute dans la présélection] qu’on s’attriste pour ce touchant Bal des amoureux, qui clôt notre recension des montres inscrites en « Exception mécanique »…

ANDERSEN GENÈVE Chronographe rattrapante Worldtimer

Première mondiale : Andersen Genève présente le chronographe rattrapante et worldtime, une fusion unique et parfaitement exécutée de deux des complications les plus élégantes de l'horlogerie – le chronographe à rattrapante (ou rattrapante) et le worldtimer. Logée dans un boîtier de 38,8 mm en platine 950, la montre associe un mouvement chronographe à rattrapante Venus 179 d'époque – un célèbre et magnifique calibre utilisé historiquement par des marques horlogères de prestige comme Bretling, Record, Excelsior Park et Ulysse Nardin – au module d'heure universelle ultraplat conçu par Andersen Genève. Ce module a été adapté tout spécialement à cette montre afin de lui permettre de garder une taille élégante. Cette association de deux complications jamais vues ensemble en horlogerie est rehaussée par des choix de conception très pointus et un ensemble de techniques et de finition main, soulignant l'engagement durable de la marque en faveur de l'horlogerie artisanale. Le concept a été développé par le fondateur Svend Andersen et Pierre-Alexandre Aeschlimann en 2017. Il a été finalisé et affiné ces deux dernières années avec l'aide des horlogers de la maison. C’est pourquoi ce Chronographe rattrapante Worldtimer est limité à huit exemplaires seulement. Au cœur de la montre se trouve le calibre Venus 179 d'époque - un mouvement chronographe à roue à colonnes à remontage manuel d'une beauté et d'une élégance exceptionnels. Il était produit entre les années 1940 et 1960. Variante du calibre 175 de Venus, le 179 intègre la fonction très complexe de rattrapante ; cette fonction permet de mesurer des temps intermédiaires au moyen d'une seconde aiguille de chronographe qui peut être arrêtée et resynchronisée. Chaque calibre vintage, provenant de New Old Stock (NOS), n'a jamais été assemblé auparavant et est soigneusement inspecté, affiné, décoré et réglé par les horlogers, avant d'être associé au module worldtime exclusif de la marque. Développé à l'origine par le fondateur Svend Andersen à la fin des années 1980, ce module fin et précis constitue la base de l'expertise de la marque en matière de montre aux heures du monde depuis son premier modèle Communication en 1990.

Le Chronographe rattrapante worldtimer inaugure une nouvelle catégorie au sein de la haute horlogerie: le niveau « AAA ». Gravée discrètement à l'intérieur de la lunette arrière, à côté des noms des horlogers impliqués à sa collaboration, la désignation « AAA » marque l'horlogerie la plus complexe et la plus exceptionnelle issue de l'Atelier de la marque, alliant les hautes complications aux niveaux les plus raffinés de finition et d'artisanat. Le mouvement Venus 179 de cette montre a fait l'objet de finitions exceptionnelles. Les techniques de décoration appliquées au mouvement comprennent du poli miroir sur de multiples composants, notamment la pince de la rattrapante, la roue à colonnes, les têtes de vis et les composants de réglage du balancier (régulateur à col de cygne, index de réglage). Les bords des ponts et des platines sont anglés main et des finitions satinées sont appliquées sur certaines surfaces à l'aide d'une pierre de gomme-laque fine, aujourd'hui rarement utilisée dans l'industrie horlogère, mais qui offre une finition d’une extrême finesse et reconnaissable ; elle est connue sous le nom de « pierre de Paris ». Les flancs sont polis à l'aide de fraises à rubis, tandis que les bras des roues dentées sont anglés main avec la plus grande délicatesse. « AAA » associe des complications ultimes à des finitions et à un travail artisanal exceptionnels. Ce label ne sera réservé qu'à une poignée de montres, en raison du temps et du travail artisanal intensif que chacune d'entre elles requiert.

UN COMMENTAIRE ? Cette montre d’Andersen Genève inaugure la série des pièces inscrites pour le prix « Chronographe », quoique la fonction chronographique ne soit pas, en soi, ce qui caractérise le mieux cette montre, proposée à 184 000 francs suisses (boîtier en platine de 38,8 mm x 11,9 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et doté d’un mouvement à remontage manuel disposant de 50 heures de réserve de marche). L’association de ces deux complications est conceptuellement intéressante et mécaniquement très aboutie, le boîtier lui-même étant particulièrement travaillé. Dans une catégorie où les académiciens présélecteurs devront éliminer pratiquement deux montres sur trois, l’émergence en vue de la finale n’est pas gagnée d’avance : il y a quelques compétiteurs de… compétition face à Andersen Genève et, même s’ils n’ont pas d’aussi beaux arguments mécaniques à faire valoir, ils n’en sont pas moins dangereux…

ANGELUS chronographe télémètre or jaune

La collection La Fabrique accueille le Chronographe Télémètre, édition or jaune limitée à 15 pièces, qui rappelle l’histoire fonctionnelle et esthétique d'Angelus. Fondée en 1891 au Locle par les frères Stolz, Angelus s'est rapidement spécialisée dans les réveils, les répétitions et surtout, les chronographes. Le télémètre est l'une des échelles de mesure liées aux trotteuses de chronographe qui permet de mesurer la distance d'un événement. Le chronographe est déclenché lorsque l’événement est visible puis arrêté au moment où il est audible. L'échelle est une fine graduation en kilomètres correspondant à la division de la durée par la vitesse du son (environ 1 240 km/h). Avec un diamètre de 37 mm, le Chronographe Télémètre est le plus petit modèle de l'époque contemporaine d'Angelus. La carrure présente une courbe caractéristique qui court de corne à corne. Ses arêtes polies, plongeantes sur le dessus, en torsion sur le flanc, soulignent la forme complexe des cornes. Ces détails dynamiques participent à la signature vintage qui caractérise les pièces de la collection La Fabrique. Le cadran est proposé dans un blanc suggérant les subtils reflets du nickel. Le rehaut satiné rappelle la finition du boîtier et contraste avec l’effet grené du centre des cadrans. Ces terminaisons sont illuminées par le filet diamanté séparant les deux zones. Les compteurs de la petite seconde et du totaliseur 30 minutes sont azurés. Les index et les chiffres arabes en applique sont traités dorés 3N.

Le Chronographe Télémètre est animé du calibre A5000, manufacturé en interne. Ce mouvement de chronographe monopoussoir intégré présente une finition à deux tons : les éléments de la platine et les ponts sont dorés alors que les composants de la fonction chronographe sont palladiés. L'ensemble est terminé avec des anglages et des étirages marqués. Présenté avec un remontage manuel et 42 heures de réserve de marche, petite seconde à 9 heures et totaliseur 30 minutes à 3 heures, le calibre A5000 s'avère un pilier technique d'Angelus d'une extrême plasticité. Il affiche une épaisseur réduite de 4,20 mm pour un diamètre de 24 mm (10 ½ lignes) qui le rend parfaitement adapté au boîtier en or jaune de 37 mm du Chronographe Télémètre. On retiendra pour finir que son groupe de régulation oscille à la fréquence de 3 Hz soit 21 600 alternances par heure et que la fonction de chronographe est opérée grâce à une roue à colonnes et un embrayage horizontal, comme cela se faisait dans les chronographes produits entre les années 1940 et l’aube des années 1970.

UN COMMENTAIRE ? Ce télémètre (fonction chronographique qui se fait rare) monopoussoir à deux compteurs a le profil idéal non seulement pour la présélection, mais aussi pour le prix décerné en finale : une marque discrète mais respectée, une taille discrète mais expressive (boîtier en or de 37 mm x 9,2 mm d’épaisseur, étanche à 30 m), une mécanique discrète, mais on ne peut plus traditionnelle (remontage manuel avec 42 heures de réserve de marche) et un prix lui aussi discret, mais efficace et bien placé sur le plan commercial (environ 32 300 francs suisses). Il est à peu près tout ce qu’un amateur contemporain peut attendre aujourd’hui d’un chronographe : tous les espoirs lui sont donc permis dans cette catégorie « Chronographe », très hétéroclite cette année, ce qui laisse de la place pour les montres dont la substance est indéniable. On croise les doigts…

AUDEMARS PIGUET Royal Oak Concept Chronographe Rattrapante GMT Grande Date

Audemars Piguet présente son modèle Royal Oak Concept Chronographe Rattrapante GMT Grande Date de 43 mm, inaugurant un tout nouveau carbone forgé de couleur. Conçu dans les ateliers R&D d’Audemars Piguet grâce à la Chroma Forged Technology (CFT), ce matériau innovant offre une esthétique inédite d’un noir profond agrémenté de subtiles touches de couleur. Non-poreux, le carbone forgé CFT garantit en outre une résistance à l’humidité, à la chaleur et aux chocs. Dotée de pigments luminescents bleus, la carrure ultra-légère en carbone forgé de cette nouveauté est complétée par une lunette, une couronne, un fond et des poussoirs en céramique noire. Le garde-temps à l’esthétique bicolore arbore en outre un cadran architecturé dans les tons sombres contrastés par des touches de bleu électrique.

UN COMMENTAIRE ? Bien évidemment, une Royal Oak aura toujours sa place dans le cœur des académiciens, qui auront à cœur de la présélectionner avec son boîtier aux volumes généreux (43 mm x 17,4 mm, étanche à 50 m [ce qui manque de générosité pour une vraie « sportive chic »] et taillé dans un carbone forgé teinté de « paillettes » bleues. Moyennant 189 000 francs suisses [on ne savait pas le carbone aussi coûteux], le mouvement automatique avec 70 heures de réserve de marche se charge des heures, des minutes et des secondes, des temps courts du chronographe avec « retour en vol » et rattrapante, de l’aiguille GMT et de la grande date – c’est effectivement une somme de complications qui parlent au cœur des amateurs. Comme la palette bleu/noir est très séduisante, la montre augmente ses chances d’être distinguée. Aucun souci, donc, pour la présélection, mais ce sera moins facile que prévu en finale…

DAMASKO WATCHES DC89

Avec le chronographe DC89, Damasko franchit une nouvelle étape dans la fabrication horlogère. Fort de nombreuses années d'expérience dans la production de boîtiers, de mouvements et de composants spécialisés, associées à un savoir-faire approfondi dans la technologie du silicium, le chronographe DC89 avec deuxième fuseau horaire se présente comme un chef-d'œuvre de précision technique et d’esthétique intemporelle. À l’intérieur, la nouvelle génération du module en silicium Damasko SIC-Spring, composée d’une roue d’échappement en silicium et d’un spiral en silicium, garantit une précision maximale et une exactitude optimale. Le nouveau calibre chronographe C51-7 établit ainsi de nouvelles références en matière de durabilité et de robustesse des mouvements mécaniques. Mais ce n’est pas tout. Le cœur du DC89 présente une véritable innovation mondiale : le chronographe offre l’affichage d’un second fuseau horaire (GMT) à 3 heures, combiné à un totalisateur central des minutes. Il permet également une lecture précise des heures et des minutes depuis le centre, ainsi que les fonctions de la seconde et de la minute chronométrées centrales. L’affichage de la date est placé de manière lisible à 6 heures.

Le boîtier du garde-temps est en acier inoxydable trempé par congélation, éprouvé et recouvert d’un revêtement Damest uniforme, offrant une protection maximale contre les rayures et les influences extérieures. La cage anti-magnétique intégrée avec blindage, ainsi que les roues d’échappement anti-magnétiques et spiraux en silicium, assurent une protection fiable selon les normes militaires. Malgré cela, le chronographe conserve un boîtier relativement mince de seulement 13,80 mm. Le système Damasko complet, avec couronne vissée et protège-couronne, garantit une étanchéité jusqu’à 100 mètres. Le design du DC89 met l’accent sur une lisibilité directe, instrumentale et claire, avec une multitude de détails raffinés. La lunette tournante comporte des chiffres gravés au laser et remplis d’une peinture 2k ultra-résistante, ainsi qu'une capsule lumineuse à l’index de 12 heures. Le cadran est composé de plusieurs niveaux, avec des compteurs tournés dans un noir mat. Des appliques 3D rapportées, microbillées, nickelées et recouvertes de Swiss Super-LumiNova C1X1, enrichissent le cadran. L’anneau de graduation périphérique, situé sur un niveau inférieur, améliore encore la lisibilité grâce à son effet tridimensionnel. Au centre inférieur du cadran, l’inscription orange « Si-Drive » fait référence aux composants en silicium à l’intérieur. L’importance accordée à la lisibilité de l’heure se reflète également dans le choix des couleurs : l’aiguille du compteur des minutes est dotée d’une pointe orange, et l’aiguille GMT présente également un contour orange avec Super-LumiNova. Le DC89 est une œuvre d’art complète, tant par les matériaux utilisés que par la construction du mouvement. Une nouvelle étape importante pour Damasko dans sa quête de produire les montres les plus précises et les plus robustes au monde.

UN COMMENTAIRE ? Un agencement intelligent de complications et d’innovations (chronographe, minute sautante du chronographe, second fuseau horaire, spiral et roues d’échappement en silicium : les Allemands auraient-ils contourné les brevets du Swatch Group suisse ?) sous une allure très austère qui trahit la germanité de Damasko : la montre sachant rester accessible (environ 4 900 francs suisses pour ce boîtier en acier spécial de 43,8 mm x 14,4 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et doté d’un mouvement automatique prévu pour 50 heures de réserve de marche), elle a toute sa place dans la présélection, mais ce sera plus difficile de se frayer une place sur le podium de la victoire finale. Le plus important n'est-il pas de participer, au coude à coude avec Hublot, Angelus, TAG Heuer, Eberhard & Co., Audemars Piguet ou H. Moser & Cie. ? Face à des tels adversaires, c’est déjà un grand honneur de combattre…

DIOR MONTRES Chiffre Rouge 41mm black Ultramatte chronograph

Lancée en 2004, la collection Dior Chiffre Rouge a marqué l'entrée de la Maison Dior dans l'horlogerie mécanique en combinant la précision et l’excellence suisse à un design audacieux, empreint de l'élégance et du flair parisien. Dans un monde horloger célébrant constamment la symétrie, Dior Chiffre Rouge s'était démarquée grâce à un design distinctif combinant des éléments forts : un boîtier asymétrique associant une forme ronde avec la netteté d'une ligne à 3 heures, une couronne à 4 heures renforçant l’asymétrie, une lunette crantée entre 9 et 12 heures ainsi que des pointes de rouge, hommage à l'une des couleurs préférées de Monsieur Dior. Célébrant son 20e anniversaire en 2024, Chiffre Rouge est revenue sur le devant de la scène horlogère Dior avec un design modernisé inspiré de l'esthétique originale de la collection. Esthétique audacieuse, ce nouveau design célèbre l'asymétrie de la collection en la poussant encore plus loin avec une construction à deux composants combinant le boîtier rond de la montre à un bumper additionnel situé à 3 heures qui souligne le jeu des formes. Ajoutant une touche de singularité, le motif cannage emblématique de Dior orne la montre, décorant son cadran, son bracelet et la masse oscillante du mouvement Zenith El Primero qui équipe la version chronographe de la Dior Chiffre Rouge. En 2025, la collection poursuit son voyage créatif avec l'ajout d'une nouvelle esthétique présentant un cadran dégradé noir et rouge, célébrant la couleur chère à Monsieur Dior, pour un design audacieux, mêlant un esprit sportif à l'élégance de la Maison.

UN COMMENTAIRE ? On l’aura compris, ce qui est visé avec cette Chiffre rouge, c’est une certaine élégance de l’habillage plus qu’une performance de la mécanique : il faut compter dans les 14 500 francs suisses pour ce boîtier asymétrique en acier de 42 mm x 13 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et pourvu d’un mouvement automatique calé sur 48 heures de réserve de marche. Les académiciens seront-ils sensibles à cette matité rouge/noir fumée, soulignée par une aiguille rouge, une date rouge et un poussoir rouge ? Pourquoi pas, la montre étant séduisante, mais il ne faut pas trop rêver d’un prix dans cette catégorie « Chronographe », qui éliminera près de deux montres sur trois, la pression collective ne s’exerçant pas en faveur d’une « montre de haute couture », aussi réussie soit-elle…

EBERHARD & CO. Contodat chronographe

Le Contodat Chronographe fait partie de la nouvelle collection Contodat, qui incarne l’essence de l’élégance sportive de la maison suisse Eberhard & Co. Proposée avec une sélection soignée de cadrans, elle introduit les premiers garde-temps de la gamme actuelle conçus et développés exclusivement avec un bracelet intégré. La collection s’inspire d’un modèle créé dans la seconde moitié des années 1970, imaginé par Palmiro Monti, alors Président d’Eberhard & Co., quelques années après avoir pris les rênes de la Maison en 1969. Dans une époque de crise majeure pour l’horlogerie suisse traditionnelle, mise à rude épreuve par l’arrivée du quartz, Monti conçoit l’un des premiers chronographes mécaniques de la « nouvelle ère » de la marque. Ce modèle se distingue par des lignes audacieuses et une palette chromatique surprenante, marquée par une aiguille des secondes orange éclatante contrastant avec l’ensemble. Véritable acte de courage, il répond à la révolution du quartz non pas avec un esprit réactionnaire et austère, mais en projetant l’excellence de l’horlogerie traditionnelle vers l’avenir — avec originalité, légèreté et une touche de couleur. Près d’un demi-siècle plus tard, ce même esprit de défi donne naissance à une collection nouvelle, qui porte en elle l’énergie du modèle des années 70 dont elle s’inspire. Ce dynamisme est symbolisé par la couleur orange sur le cadran, qui devient un fil conducteur symbolique : un « fil orange » reliant le passé à ses origines et tourné vers l’avenir avec la même audace. Le Contodat Chronographe se distingue par un boîtier en acier de 39 mm de diamètre, où s’alternent finitions polies et satinées, un traitement également appliqué au bracelet intégré en acier. Le cadran, décliné en plusieurs teintes, adopte un concept original avec un jeu de géométries affirmé, qui confère à l’ensemble une esthétique singulière. La forme inédite trapézoïdale de la fenêtre de date s’inspire directement du modèle des années 70.

L’affichage inclut une échelle tachymétrique périphérique en km/h sur base 1000. La date est positionnée à 6 heures, accompagnée du compteur des petites secondes à 9 heures et du compteur des minutes à 3 heures, doté d’une échelle spécifique de lecture jusqu’à 45 minutes – un autre clin d’œil au modèle historique conçu par Palmiro Monti. Les cadrans sont disponibles dans une gamme de couleurs vibrantes d’une finition soleil, tandis que les compteurs se distinguent par un décor azuré. Le détail orange, signature visuelle de la collection, souligne l’aiguille centrale du chronographe et certaines sections de l’échelle du compteur des 30 minutes. Les aiguilles des heures et des minutes, inédites pour la Maison, présentent une structure tridimensionnelle et une combinaison de textures contrastées, avec une partie centrale luminescente. La montre est proposée exclusivement avec un bracelet intégré en acier, spécialement conçu pour assurer une continuité parfaite entre le boîtier et le bracelet. Celui-ci est doté de la fermeture exclusive 2Click®, garantissant à la fois utilité et sécurité contre les ouvertures accidentelles. L’ensemble est embelli par l’emblème du Bouclier, symbole distinctif de la Maison, que l’on retrouve également dans le design des lames internes du bracelet. Comme le veut la tradition de la Maison, le fond du boîtier est gravé d’une inscription latine : UBI TU IBI EGO (« Où que tu sois, je serai ») — une promesse de fidélité et de continuité, qui reflète cette projection vers l’avenir dont ce garde-temps se veut le messager.

UN COMMENTAIRE ? Cette « sportive chic » a beaucoup d’atouts, donc une faculté de séduction naturelle très rétronostalgique, tendance Dolce Vita et style vintage de l’âge d’or. Des plaisirs recherchés qui ne ruineront personne : il faut compter dans les 3 900 francs suisses pour ce boîtier en acier de 39 mm x 13,9 mm à bracelet intégré, étanche à 100 m et mécanisé par un mouvement automatique avec 48 heures de réserve de marche – soit un rapport qualité-prix qui tient de l’exploit pour une montre Swiss Made ! Les chances d’accéder à la présélection ne sont pas minces, mais la confrontation sera féroce pour la podium en finale : il manque à cette sympathique Contodat sans faute un zeste d’épices inattendues, un détail qui fait chavirer le cœur : ne serait-elle pas un peu trop dolce et pas assez vita ?

FAVRE LEUBA Chief Chronograph

La Chief Chronograph est une réinterprétation moderne de l’élégance intemporelle d’un classique Favre Leuba des années 1970, caractérisée par son emblématique boîtier coussin. Le boîtier coussin en acier de 41 mm présente une diversité de finitions exécutées avec brio : un brossage vertical sur la face supérieure, des flancs et poussoirs polis qui créent un contraste saisissant et mettent en valeur les lignes du boîtier. Le magnifique cadran bleu glacier subit plus de 100 étapes de fabrication. Il affiche une base avec une finition brossée circulaire à effet rayon de soleil, tandis que les compteurs du chronographe reçoivent un brossage circulaire distinct. Un monogramme en 3D inséré dans le cadran, des aiguilles multifacettées ainsi que des index appliqués, alternant entre brossage et sablage, ajoutent une profondeur et une complexité visuelle au cadran. Le bracelet intégré en acier à deux maillons — également facilement interchangeable avec un bracelet en caoutchouc — alterne brossage vertical et maillons centraux polis, offrant une harmonie de textures. Cette pièce est animée par le calibre suisse FLC02, un chronographe automatique à roue à colonnes, doté d’une réserve de marche de 60 heures et fonctionnant à une fréquence de 4 Hz, garantissant une précision remarquable. Le mouvement, visible à travers le fond transparent, présente des finitions haut de gamme : perlage, Côtes de Genève, soleillage sur le rotor squeletté personnalisé, vis bleuies par traitement thermique, roue à colonnes, et bien plus encore.

UN COMMENTAIRE ? Le cadran bleu glacier est à la mode, le « sport chic » avec bracelet intégré est à la mode, le boîtier tonneau (41 mm x 43,5 mm x 14 mm ,étanche à 100 m) est à la mode, le style « bi-compax » est à la mode pour les chronographe, les prix accessibles sont à la mode (4 400 francs suisses pour ce Chief Chronograph dont le mouvement automatique propose 60 heures de réserve de marche) : pourquoi voulez-vous que les académiciens, qui sont des amateurs comme les autres, soient insensibles aux clins d’œil de Favre Leuba ? Une place en présélection semble aller de soi, de même qu’un prix en finale n’aurait rien de déplacé pour cette future « Love Brand » qui sait rester à sa place et dont on sait qu’elle connaît un certain succès sur les marchés exotiques…

JEAN-MARC FLEURY Chronographe FXR-4

« Nous avons l’honneur de présenter le Chronographe FXR-4, une création pensée comme le reflet sincère d’une aventure humaine partagée avec toute une équipe de passionnés. Cette candidature est aussi pour nous une manière juste d’honorer leur engagement à nos côtés. Si chaque montre murmure une histoire, le Chronographe FXR-4 en révèle la performance et la poésie mécanique. Cette conviction est au cœur de notre démarche. Cette aventure horlogère, jalonnée d’étapes exigeantes, a été portée par une camaraderie sincère entre talents passionnés. Guidée par une vision commune, nous avons conjugué nos savoir-faire pour façonner un projet profondément humain, où la recherche de performance dialogue avec l'exigence du geste horloger. Le cœur mécanique du Chronographe FXR-4 est animé par le mouvement exclusif FM04, fruit de cinq années d’un développement minutieux. L’impulsion de cette mécanique d’exception, dont les premiers traits ont défini l’ossature initiale du mouvement. Une des étapes significatives de ce parcours a pris forme grâce à une connaissance proche, spécialiste du design horloger, qui a contribué à l’esquisse de l’habillement en donnant corps à l’architecture de ce garde-temps remarquable. En matière d’art horloger, nous collaborons avec des artisans partageant notre passion et notre exigence, tout en conservant une production de nos composants majoritairement interne au sein de notre Atelier. Cette maîtrise technique et artisanale garantit un niveau de qualité irréprochable, reflet de notre philosophie mariant technologie contemporaine et traditions genevoises : précision numérique et finitions artisanales cohabitent harmonieusement.

Le Chronographe FXR-4 célèbre élégamment le légendaire mouvement Lémania 2310, mouvement chronographe historique, réinterprété à travers une nouvelle architecture interne magnifiée par des finitions exceptionnelles. La roue à colonne, symbole historique du chronographe et accompagnée de la bascule qui est sublimée par un poli miroir impeccable, côtoyant un satinage subtil et des anglages réalisés à la main, soulignant la transmission d’un héritage tout en incarnant une audacieuse modernité. L’identité esthétique du Chronographe FXR-4 révèle un jeu subtil de contrastes et de textures : acier inoxydable poli, perlage, maillechort satiné anthracite profond, rouages couleur bronze s’associent dans une symphonie visuelle raffinée, exaltant la complexité architecturale du mouvement. Composé de 255 éléments, ce garde-temps exprime parfaitement notre conception d’une élégance fonctionnelle et durable avec son boitier en inox recyclé poli, jusque dans son bracelet qui marie cuir et tissu dans un équilibre parfait de confort et de raffinement. Le Chronographe FXR-4 est une alliance entre héritage horloger et modernité, destiné aux collectionneurs avertis, sensibles à l’authenticité derrière la simplicité apparente. Bien plus qu’un simple garde-temps, c’est une véritable ode à la mécanique horlogère pure, une déclaration vibrante d’amour au temps, marquée par une exigence, une authenticité et une maîtrise rares. Cette création n’est pas faite pour impressionner, mais pour s’imposer naturellement comme une évidence. Un objet d’art en mouvement, pensé pour être porté, admiré, et transmis avec fierté.

UN COMMENTAIRE ? Rien qui choque, mais aussi rien qui étonne dans cette réinterprétation contemporaine d’un bon vieux chronographe équipé d’un légendaire bon vieux mouvement Lémania 2310 revu et corrigé : la proposition n’est pas donnée (il faut compter dans les 42 700 francs suisses pour cette montre de « manufacture » au boîtier de 40 mm x 12,8 mm d’épaisseur, étanche à 30 m et dotée d’un mouvement à remontage manuel disposant de 60 heures de réserve de marche. Il n’est pas évident que les académiciens soient sensibles à l’understatement et à la discrétion d’une marque suisse pour collectionneurs exigeants et demandeurs d’authenticité artisanale. Pour la catégorie « Chronographe », rien qui ne soit très bien fait, mais rien qui ne provoque un vrai coup de cœur dans ce chronographe FXR-4…

GÉRALD CHARLES Maestro 3.0 Chronograph Mini Tapisserie Clous de Paris

La Maestro 3.0 Chronograph Mini Tapisserie Clous de Paris, Réf. GC3.0-TNSB-06CP-RSPN, rend hommage à l’héritage légendaire de design de Gérald Charles Genta tout en faisant progresser l’art de l’horlogerie moderne. Inspirée du chronographe GC33 original — aujourd’hui exposé au Musée Gerald Charles de l’Atelier de Genève — cette nouvelle interprétation incarne une réinvention magistrale qui marie harmonieusement la tradition horlogère suisse et l’innovation contemporaine. La montre est dotée d’un boîtier en titane Grade 5 associé à un cadran gris raffiné et un bracelet en caoutchouc vulcanisé blanc. Le tout est sublimé par le motif emblématique de la Maison: la mini tapisserie. Grâce à la technologie innovante ErgonTeq, la montre bénéficie d’une ergonomie optimisée pour un confort et une facilité d’utilisation supérieurs. La finition anthracite du boîtier en titane est obtenue grâce à un procédé spécial appelé darkblast : une technique exclusive de sablage utilisant une poudre spécifique qui confère à la surface une teinte douce et veloutée, tout en améliorant la résistance aux rayures — garantissant ainsi une présence affirmée et durable au poignet. Le design de la Maestro 3.0 Chronograph reste profondément ancré dans la vision de M. Genta, en s’inspirant de son chronographe original, mais cette nouvelle version élève le design à un niveau supérieur, grâce à une fabrication de pointe et une ergonomie améliorée, fusion parfaite entre passé et futur.

Ce chronographe se distingue par le motif Clous de Paris sur le cadran, qui introduit une profondeur et une dimension visuelle saisissante. Le motif mini tapisserie emblématique orne à la fois le cadran et le bracelet, créant une continuité esthétique harmonieuse entre les deux éléments. Conçue pour la performance et la précision, la fonction chronographe garantit une fiabilité inégalée, en faisant le compagnon idéal pour les amateurs d’excellence technique. Au cœur de la Maestro 3.0 Chronograph se trouve le calibre Swiss Manufacture 3.0, méticuleusement conçu pour offrir une précision exceptionnelle, confirmant l’engagement de la Maison envers un artisanat horloger d’exception. Les poussoirs pyramidaux, soigneusement profilés, s’intègrent parfaitement au boîtier, ajoutant une touche distinctive et raffinée. Ce chronographe offre une étanchéité renforcée jusqu’à 100 mètres et répond aux normes de résistance aux chocs 5G, garantissant durabilité, polyvalence et robustesse, même dans les modes de vie les plus actifs. Par son design distinctif et ses matériaux d’exception, la Maestro 3.0 Chronograph renforce la réputation de Gerald Charles: celle d’une Maison qui sait allier avec brio héritage et modernité.

UN COMMENTAIRE ? Encore une montre qui aurait tout pour tirer son épingle du jeu de la finale en catégorie « Chronographe » : le bon style au bon prix dans la bonne taille, avec les bons détails qui font mouche (il faut compter dans les 29 000 francs suisses – c’est un peu trop coûteux, mais passons ! – pour ce boîtier singulier en titane de 39 mm x 41,7 mm x 11,7 mm d’épaisseur, étanche à 100 m et mécanisé par un mouvement automatique avec 42 heures de réserve de marche). On peut faire confiance à la maison Gérald Charles pour motiver ses copains académiciens, mais une présélection ne serait que justice, la montre ayant, en plus de son originalité esthétique, tout le potentiel nécessaire à l’obtention d’un prix dans cette catégorie où rodent de grands prédateurs…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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