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WONDER WEEK 2025 #1 (accès libre)
Il suffisait de lire « Business Montres » il y a un et même deux mois pour avoir une idée de la nouvelle Rolex Land-Dweller !

C’est bien parti pour la nouvelle Land-Dweller de Rolex, qui sera certainement une des montres de l’année. Demandez-vous cependant qui avait attiré l’attention de ses lecteurs sur le retour du « style Oysterquartz » et sur cette nouvelle « Dweller » : tous les perroquets piaillent depuis deux jours, mais c’était depuis un mois dans « Business Montres ». Nos abonnés auront apprécié…


Grosse émotion chez les médias perroquets depuis deux ou trois jours : c’est à qui répètera le plus fort et le plus souvent – c’est le propre des perroquets – le mot « Land-Dweller ». Fortes fièvres dans les médias non officiels autour de cette nouveauté, qui reprend les lignes de l’ancienne Oysterquartz, mais en version mécanique : Rolex n’a pas osé fanchrir le Rubicon du retour au quartz. Était-ce si imprévisible ? Sans doute pas, mais pas un seul des « rolexlogues » patentés n’avait vu venir cette néo-Oysterquartz (ci-dessous) avant la fin de cette semaine…

Très clairement, Business Montres ne se classe pas dans cette génération de « rolexlogues » qui vendraient père et mère pour une « exclu » de quelques heures avant l’ouverture de Watches & Wonders. Ce qui ne nous a pas empêché d’y voir plus clair avant tout le monde. Tout aussi lucidement, non seulement nous avions indiqué, il y a un mois, qu’il y avait de l’Oysterquartz dans l’air et du « Dweller » quelque chose pour la baptiser. Mieux encore : nous avons publié, il y a deux mois, un essai totalement intempestif et inactuel sur – précisément ! – cette Oysterquartz qui met la blogosphère horlogère en état de pâmoison. Rafraîchissons un instant la mémoire à propos de ces deux anticipations…

(image Business Montres du 10 février)

• Première bordée il y a deux mois (« À bout portant » : Business Montres du 10 février) : « Comme une envie de simplicité et d’horlogerie décontractée (quelques jours avec une Rolex Oysterquartz) ». Un article qui sonnait bizarrement tant il consonnait peu avec la future actualité des salons, puisque l’Oysterquartz est une référence abandonnée chez Rolex depuis une vingtaine d’années : nos lecteurs ayant appris à décoder le sous-texte, certains ont décontextualisé cette chronique un peu insolente en se demandant s’il n’y avait pas un indicible non-dit dans notre repêchage de l’Oysterquartz… Bingo !

• Seconde bordée il y a un mois (« Sans filtre » Business Montres du 10 mars), avec un paragraphe des plus explicites : « Qui nous dit que Rolex – qui a compris l’importance de disposer commercialement, à court terme, de lignes de produits plus accessibles – n’a pas sous le coude quelque projet qui ressemblerait à ces regrettées Oysterquartz dont nous vantions, il n’y a pas si longtemps (Business Montres du 10 février), les vertus apaisantes après des décennies de « patatoïdes », la simplicité décontractée et la discrétion statutaire quoique non ostentatoire. Avouez que ce serait au moins aussi disruptif que les Oyster « puzzle » en émail champlevé ou les cadrans à bulles multicolores que personne n’avait imaginées en 2023 – quelque chose comme des « e-dweller » ou des « time-dweller » plus ou moins compliquées… ». Pour les lecteurs attentifs à l’allusion, nous avions donc correctement identifié le style de la montre [le superbe boîtier de l’Oysterquartz] et aussi repéré son possible nom de baptême : Dwelleer quelque chose, en imaginant un « time » là où il aura un « land ». Seul regret [comme quoi nous ne sommes pas de voyants extra-lucides] : on peut regretter que Rolex n'ait pas été assez pionnier et n’ait pas été jusqu’à oser à nouveau le quartz – peut-être n’est-ce que partie remise…

• Histoire de rigoler un peu, on pourra se reporter aux subtiles analyses des « rolexologues » (auto-proclamés) concernant les prévisions sur les collections 2025 de la marque à la couronne : il n’y a pas grand-chose à sauver de leur galimatias faussement argumenté. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon nous aurions de sérieux problèmes pour assurer la relève démographique de la classe parlante médiatique…

(image Business Montres du 10 février)

Tout ceci pour expliquer et répéter, une fois encore, que les informations de Business Montres, même quand elles ne sont encore que des intuitions, des analyses déductives ou même des rumeurs, peuvent prendre différentes formes, du simple paragraphe allusif à la révélation pure et simple, en passant par la pictofiction narrative ou l’éclairage indirect mais significatif. Au cours de ces dernières semaines, nous aurons eu, à titre d’exemple, la révélation anticipée des chaises musicales chez Panerai (Business Montres du 3 mars), qui ne seront confirmées que deux semaines plus tard par le groupe Richemont, et l’anticipation révélatrice qui esquissait les contours de la prochaine Land-Dweller de Rolex : deux belles informations pionnières et vérifiées en moins d’un mois, c’est plus que n’en publieront, tout au long de leur carrière, la plupart des blogueurs perroquets des nouveaux médias horlogers ! On vous laisse réfléchir là-dessus…

(image Business Montres du 10 mars)

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS

(image Business Montres du 3 mars)



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