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LE SNIPER DU LUNDI
Personne n’est dupe de cet accès de « blackwashing » chez des horlogers qui auraient beaucoup à se faire pardonner

On va aussi vous parler d’une rumeur à dix millions de francs suisses, d’un nouveau foyer potentiel d’incendie social chez Richemont, de la double mauvaise nouvelle du jour, du vrai nom de baptême de la manufacture Hublot et de plein d’autres actualités horlogères…


ÉDITORIAL

Un « blackwashing » inutile,

hypocrite et finalement pas du tout 

convaincant, voire même un peu dangereux

Étant sénégalais de naissance, et l’étant resté de cœur et d’amitié [à défaut de pouvoir l’être sur mon passeport, ce que je déplore], j’espère qu’aucun pisse-vinaigre de la bien-pensance ne sera tenté de venir me chercher des poux racistes dans la tête à propos de cet éditorial. De quoi s’agit-il ? Ce qui se passe aux Etats-Unis entre les Noirs et la police est évidemment révulsant, mais l’est-ce vraiment plus, toutes proportions gardées et compte tenu de nos traditions démocratiques, que les yeux crevés et les mains arrachées par la répression des « gilets jaunes » en France ? Spontanément, on ne peut être que du côté des faibles les minorités de couleur) contre le fort (la police) et nous n’essayerons même pas d’argumenter pour savoir si le malheureux George Floyd était un grand ou un petit délinquant, un honorable citoyen ou la victime d’un malencontreux hasard. Le débat est ailleurs et il concerne la mobilisation d’un certain nombre de marques de luxe – notamment horlogères autour de cette affaire que nous estimons politiquement piégée…

Passe encore que le groupe Kering en fasse des tonnes à ce sujet : l’engagement sociétal – le plus souvent légitime – est une tradition chez eux, François-Henri Pinault s’étant fait prendre la main dans le sac avec une sombre (!) affaire de « black face » avec Gucci – un masque pour grimer un Blanc en noir : ci-dessus – et ne cessant plus depuis d’en rajouter dans la repentance. Passe encore que le groupe LVMH tente lui aussi de faire oublier la mésaventure Guerlain, dans laquelle il n’était pour rien mais qui lui a coûté cher en termes d’avantages annexes consentis aux lobbies racialistes. Quand un groupe est mondialisé, il se doit de ne pas prêter le flanc à la critique en demeurant indifférent à de brûlants débats de société : si quelques dons sonnants et trébuchants peuvent éviter qu’on gratte Gucci et Louis Vuitton là où ça fait mal, pourquoi pas ?

On espère seulement que les bien-pensants qui ont poussé ces groupes à (sur)réagir ont bien pris la mesure des ravages que ces vraies émeutes faussement racialisées vont causer à une économie américaine du luxe déjà fort mal en point en sortie de crise sanitaire : les lecteurs de Business Montres (1er juin) ont déjà pu voir en direct le pillage d’une boutique Louis Vuitton. Ces émeutiers qu’on nous décrit comme des « damnés de la terre » ont clairement le bon goût d’aimer les belles montres : la preuve par la boutique Richard Mille (ci-dessous : un image trouvée sur les réseaux sociaux)…

Non, ce qui est choquant, et presque obscène, c’est l’opportunisme de certaines marques horlogères, auxquelles on ne demandait rien, et leur empressement à hurler avec les loups en se mêlant de ce qui ne les regarde pas. Certes, IWC a beaucoup à se faire pardonner pour son attitude pour le moins questionnable pendant la Seconde Guerre mondiale [rappelons que les ateliers suisses de la marque ont été bombardés, à la suite d’une « erreur » des Alliés qui savent très bien ce qu’ils faisaient], mais était-il indispensable de voir la marque afficher son soudain antiracisme militant par des placards noirs sur sa page Instagram. Beaucoup de maisons horlogères ont emboîté le pas, avec un ensemble touchant mais légèrement suspect (entre autres A. Lange & Söhne, Backes & Strauss, Bell & Ross, Bovet, Carl F. Bucherer, Cartier, Chanel, Chopard, Frederique Constant, Montblanc, Movado, Ulysse Nardin, Timex ou Zenith et quelques autres). Certes, la cause est noble et la mobilisation légitime [mieux vaut s’indigner que se taire !], mais pas forcément pour une marque de luxe horloger, qui se met ici à la limite du blackwashing, et pas forcément du bon côté.

D’autant que ce genre de posture, aussi héroïque qu’elle soit, présente de nombreux dangers collatéraux. D’abord celui de se faire dénoncer comme blackwasher et risquer une accusation de parasitage commercial d’un élan éthique, la cause de George Floyd pouvait ici servir de prétexte à une communication commerciale clandestine. Illustration : quand Louis Vuitton a fait donner Virgil Abloh, son directeur artistique, pour délivrer un message antiraciste dans le style « Libérons-nous du racisme et marchons ensemble vers la paix », les réseaux sociaux ont sérieusement critiqué non seulement Virgil Abloh [qui était pourtant une icône de ces mêmes réseaux il y a quelques mois], mais aussi Louis Vuitton, qui avait donné 200 millions d’euros pour Notre-Dame sans vraiment casser sa tirelire pour la cause des manifestants. Virgil Abloh [qui n’est pas vraiment smicard] avait ensuite aggravé son cas quand il s’est avéré qu’il avait 50 petits dollars à un fonds qui cautionne les manifestants noirs pour les sortir de prison, au moment même où il condamnait les émeutes [par la suite, le directeur artistique de Louis Vuitton a été moralement « obligé » d’en faire beaucoup en versant 20 000 dollars à une cause connexe]

On l’aura compris : dans ce genre d’opérations, il n’y a que des risques à prendre pour des gains d’image assez douteux. À l’ère du soupçon socioconnecté, on ne compose pas avec le politiquement correct : on s’en défie ! On ne met surtout pas le doigt dans l’engrenage. Et on évite absolument de se laisser piéger dans des débats où la marque ne peut que s’enliser : elle sera questionné demain sur ses valeurs et sur leur mise en œuvre, ce qui peut révéler bien des failles éthiques dans sa posture et bien des hypocrisies dans son discours. Faire allégeance aujourd’hui à certaines poussées extrémistes au sein de la communauté noire revient à les poser en interlocuteurs agréés, capables de réclamer demain des indemnités pour avoir exploité, hier et ailleurs, des esclaves noirs ou d’avoir donné dans l’appropriation culturelle avec les American Natives ou n’importe quoi d’autre. Comme on disait autrefois, c’esty vraiment offrir les bâtons pour se faire battre…

Après le greenwashing, le blackwashing sur Instagram : c’est pathétique. À quand le diversitywashing ? Puis l’inclusionwashing et l’equalitywashing, qui verra les horlogers s’astreindre à ne plus photographier que des poignets noirs et des horlogers noirs accoudés sur les établis des vallées horlogères. Avec de quotas de personnel de couleur dans les manufactures ! En termes de communication, rien n’est plus fragile qu’une entreprise et rien n’est plus facile à cibler qu’une marque de luxe, dont le succès repose sur l’image : les activistes pro-animaux de la PETA l’ont bien compris et ils pratiquent avec allégresse un très efficace chantage sociétal permanent. Ces extrémistes ne sont pas des interlocuteurs valables pour une entreprise : ils ont un agenda (caché) qui n’est pas et qui ne peut pas être celui de la marque. S’il est possible d’admettre que les marques de mode, qui vivent au contact direct de ces tribus et de ces communautés [on peut même dire qu’elles en vivent], se doivent d’en rester proches dans des séquences de tension comme celle que vivent aujourd’hui les métropoles américaines, il est absurde de croire que les marques de montres doivent s’en mêler, surtout avec leurs gros sabots helvétiques. Ce n’est pas ce genre de message ponctuels et superficiels que les « amis » des montres attendent des marques horlogères. D’autant que les racialistes noirs actuellement à la manœuvre ne sont en rien des « clients » de l’horlogerie suisse ! Des coups à prendre, sans lauriers à cueillir : autant s’abstenir et ne pas s’exposer à d’inévitables dégâts collatéraux. Un bon conseil : calmez-vous sociétalement, défoncez-vous créativement, ce sera plus efficace ! On vous laisse réfléchir là-dessus…

Les bonnes, les moins bonnes 

et les autres nouvelles du jour

❑❑❑❑ LA MAUVAISE NOUVELLE DU JOUR : Pas d’Art Basel 2020, le groupe MCH (propriétaire de Baselworld) venant d’annuler la manifestation, prévue la mi-iseptembre prochain. C’est une double mauvaise nouvelle. Pour deux raisons.

• Il s’agit d’un échec supplémentaire pour le groupe MCH, qui n’aura donc pu tenir aucun grand salon en 2020 et qui n’aura donc aucune recette à se mettre sous la dent : voilà qui ne va pas aider le groupe – s’il peut financièrement résister à ce revers de fortune – à prendre de nouvelles initiatives pour recréer, ailleurs qu’à Bâle, un grand salon horloger pour les « refusés » de Genève.

• Cette annulation met une pression supplémentaire sur le groupe MCH, plus que jamais à la merci de ses investisseurs institutionnels (les cantons de Bâle et de Zürich), qui font des pieds et des mains pour relancer un concept à la Baselworld à Bâle ou à Zurich, en tout cas en Suisse alémanique – même si l’idée d’une opération à Lucerne – ville sinistrée parce que déchinoisée – commence à circuler. Initiative alémanique qui serait une catastrophe pour l’horlogerie : plus personne ne veut aller à Bâle [la répulsion est instinctive, les Bâlois ayant trop tiré sur la corde pour qu’on ait envie de les revoir avant de longues années] et personne n’est vraiment chaud pour Zurich aux dates du salon Rolex + Richemont. En cédant à la pression des autorités de Bâle et de Zurich, le groupe MCH torpillerait définitivement tout projet horloger proposé par ses équipes et libèrerait, en revanche, de nombreuses initiatives de rendez-vous communautaire en Suisse romande, à Genève ou à Lausanne [mais ce serait forcément riquiqui, alors qu’on attend du maousse costaud pour arracher l’horlogerie à son ornière]

❑❑❑❑ LA RUMEUR RICHEMONT DU JOUR (1) : On aimerait bien savoir s’il est vrai que Sophie Guieysse, la DRH [officieusement remerciée mais pas encore officiellement virée] s’obstine à négocier une indemnité de départ qui ne serait pas loin des dix millions de francs suisses. La rumeur va bon train à l’état-major de Bellevue, où on attend l’actionnaire, Johann Rupert, avec une certaine impatience tenté d’inquiétude… Et oui, vous avez bien lu : sept zéros derrière l’unité ! Alors que la valeur ajoutée de la DRH aux performances du groupe est pour le moins modeste. Si cette rumeur se vérifiait, une telle information qui aurait de quoi réchauffer le cœur de tous ceux dont elle a amputé le bonus de moitié et rogné le salaire de 20 % à 35 % selon leur position hiérarchique. Si c’était vrai, on imagine les barricades dans les couloirs des établissements du groupe. Un bon conseil aux négociateurs de Richemont : téléphoner d’urgence à Vincent Bolloré pour savoir comment il s’est débarrassé de Sophie Guieysse, qui était la DRH à Canal+ et qu’il avait virée peu après sa prise de contrôle de la chaîne [il avait annoncé ce départ en plein comité d’entreprise, devant elle, mais elle n’était pas au courant !]

❑❑❑❑ LA RUMEUR (RICHEMONT) DU JOUR (2) : Ce n’est déjà plus une rumeur, mais le groupe Richemont, qui affirme assez hypocritement n’avoir « pris aucune décision concernant la direction des ressources humaines et la composition du Senior Executive Committee », n’en a pas moins ouvert un recrutement pour un poste de… DRH du groupe – qui ne donnera certainement plus accès au comité de direction…

❑❑❑❑ LA LIBÉRATION DU JOUR : Une évidence – les langues [qui étaient de bois et de boîte] se délient dans les étages de direction du groupe. Le sophiebashing tient lieu de conversation autour des machines à café : inutile de le préciser, l’enterrement se fera sans fleurs, ni couronnes. Cette affaire – somme toute mineure, et sans le moindre soupçon d’illégalité – aura servi de révélateur à toutes les composantes du malaise qui règne dans les instances dirigeantes d’un groupe qui est peut-être en train d’affronter la pire crise de son histoire, qui n’est jamais vieille que d’un gros quart de siècle : ça cause, ça critique, ça fuite et ça s’exfiltre [pour ceux qui peuvent] de partout. Les uns attendent beaucoup de l’arrivée de Johann Rupert dans les heures qui viennent, en espérant qu’il procèdera, comme lors de la dernière crise, à un grand nettoyage dans les écuries d’Augias – auquel cas il faudrait s’attendre à une sorte de semaine sanglante ou de… massacre de la Saint-Valentin : on procèderait alors à une impressionnante série de chaises musicales assortie du déclenchement de quelques sièges éjectables. Les autres redoutent que l’actionnaire, plus que lassé par ces péripéties subalternes, ne soit découragé par l’ampleur du grand ménage qui s’imposerait et se contente de prendre les uns ici pour les remettre là, et les autres ailleurs, sans véritablement procéder à la révolution de palais que ses troupes attendent. Alors, pour passer le temps, on discute et on suppute sur celui-ci qui va remplacer celui-là et celle-ci qui va prendre la place de celle-là. Entre nous, à quoi ça sert si tout ce petit monde persiste à ne pas vouloir changer de logiciel de travail ?

❑❑❑❑ LA RECOMPOSITION DU JOUR : Une des questions qui reviennent régulièrement entre deux gobelets de café, c’est l’identité de la future « femme forte » du groupe – il en faut forcément une ! Plusieurs noms circulent, dont celui d’une dame rompue aux subtilités ottomanes du sérail Richemont [vingt ans ou presque de maison] et dotée d’un riche réseau d’alliances internes. Une dame qui ne manquerait pas de qualités pour reprendre en main une structure périphérique dans le genre d’une certaine Fondation de la haute horlogerie, laquelle a aujourd’hui du mal à établir un dialogue positif avec le groupe de « conjurés de Genève » emmené par Rolex, pour la mise en place du futur salon genevois Rolex + Richemont. Une FHH appelée à une réforme structurelle en profondeur de ses procédures de travail, de ses finances et de ses responsables. Du coup, se pose la question du maintien de l’équipe en place. Encore un dossier explosif qui attend Johann Rupert, qui avait déjà dû trancher dans le vif en contraignant de force la FHH – qui a une exclusivité monopolistique sur Palexpo – à accepter l’arrivée à Genève du groupe détaché de Baselworld sous l’impulsion de Rolex. « Dallas, ton univers impitoyable »…

❑❑❑❑ LA RIPOSTE DU JOUR : Les petits malins du moment, ce sont les CEO de la haute horlogerie qui n’appartiennent pas à la galaxie Richemont et qui profitent de cette faiblesse du groupe pour marquer leur différence. Alors que Richemont rogne sur les bonus et se fait prendre la main dans le sac, ils offrent un mois de bonification à l’ensemble de leur personnel : on comprend l’avalanche de « CV Richemont » que ces CEO subissent actuellement…

❑❑❑❑ L’IRONIE DU JOUR : Alors que les médias horlogers et les médias suisses en général observent un silence assourdissant sur cette « affaire Richemont » [alors que, par effet de domino, l’éjection d’une DRH revèle les faiblesses qui mettent le groupe en danger, ce qui n’est pas anecdotique], on a remarqué que nos amis de Bilan, dans leur édition papier du 3 juin, préféraient enquêter – rubrique Top Secret : tout un programme – sur une vague de licenciements qui devait avoir lieu chez Frederique Constant, en liquidant la moitié des 120 employés ! Ce qui relevait bien évidemment de la fake news, le groupe Frederique Constant n’ayant eu aucun mal à démentir une infox qui confondait les 50 % de chômage partiel institué par la manufacture depuis le début juin et les 50 % de licenciements relatés. Bilan a présenté ses excuses, mais on aurait préféré que le magazine économique lance ses fins limiers sur cette « affaire Richemont », cette histoire de bonus amputés de moitié et l’indécence de ce comité de direction qui s’auto-augmente de 36 % (58 % pour la seule DRH) ! À ce jour, nos informations n’ont été relayées que par Swissinfo/Bloomberg – avec nos remerciements pour la citation…

❑❑❑❑ LE SOUTIEN DU JOUR : Ah non, pour être honnêtes, il faut mentionner la reprise intégrale de notre article sur Sophie Guieysse par ses vieux « amis » syndicalistes français (Le Bloc de la CGC des média), qui avait déjà dû la supporter du temps de son passage à Canal+. Le titre ne fait pas dans la dentelle : « Sophie Guieysse, l'antisociale et despotique ex-DRH de Canal + lourdée en séance extraordinaire du CE de septembre 2015 devant les élus, à nouveau virée ! ». C’est auprès de ces syndicalistes que nous avions recueilli quelques intéressantes précisions sur Sophie Guieysse, de quoi nous alerter et la mettre « sous surveillance » chez Richemont. Il semblerait malheureusement que personne chez Richemont ne connaisse Google : une simple requête sur son nom aurait révélé à ceux qui ont embauché Sophie Guieysse, voici deux ans et demi [non, non contrairement à la rumeur, Georges Kern n’y est pour rien, c’était après son départ !], que la candidate en question n’avait rien du profil idéal pour un poste comme la DRH de Richemont. Qui sème le vent récolte la tempête : l’histoire a repassé les plats pour Sophie Guieysse ! Merci à nos amis syndicalistes d’avoir remarqué que la légende de notre photo (ci-dessous : Business Montres du 5 juin) en disait long sur cette dame. On peut lire sur cette capture d’écran une retranscription des paroles de Sophie Guieysse : « Nous avons besoin de personnes avec un état d’esprit original capables de prévoir le futur ». Apparemment, pour l’ex-DRH du groupe Richemont, le mindset n’était pas au rendez-vous du diplôme de futurologie exigé…

❑❑❑❑ LE SIGNAL FAIBLE DU JOUR : La contagion n’a pas tardé chez Richemont ! Après les ateliers de Cartier en Italie (Business Montres du 6 juin), une nouvelle bourrasque sociale semble se lever dans différents établissements Cartier (joaillerie et fabrication de bijoux) localisés à Paris, en France, en Suisse et en Italie, avec d’évidentes incidences sur la sous-traitance locale. Les salariés ont tout simplement exigé l’annulation des mesures qui prévoient une importante réduction du bonus annuel. Ils contestent également les dispositions tendant à leur imposer des jours obligatoires de congés pendant les journées de chômage partiel planifiées par le direction de la marque au mois de juin [les sites Cartier seront carrément fermés un jour par semaine]. Bref, le climat social se tend, alors que les directions locales subissent les consignes venues du sommet et tendraient plutôt à se solidariser de leurs équipes. Une réponse de la direction internationale est attendue pour ce mercredi. Si on ne désamorce très vite cette bombe à retardement, il y a du Lip dans l’air…

❑❑❑❑ LA SÉANCE DE RATTRAPAGE DU JOUR : Chaque semaine, il en passe des cibles horlogères, dans le collimateur de Business Montres ! Chacun a maintenant compris que cette année 2020 et la décennie qui s’ouvre seront décisives pour l’histoire des montres. Sans doute de façon tragique pour certains, mais aussi de façon plus positive si les planètes s’alignent correctement. Dans notre « zéro bullshit zone », nos lecteurs étaient en première ligne pour mieux comprendre ce qui est en jeu alors que l’horlogerie est au point mort. Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a compté pour la communauté horlogère, au cours de cette semaine, à propos des hommes, des montres et des marques (compilation Business Montres du 7 juin). Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

❑❑❑❑ LES BONNES RÉPONSES DU JOUR : Vos connaissances sur la maison Hublot sont-elles aussi solides que vous le pensez (première partie) ? Les bonnes réponses à notre 73e séquence Horlomania pour les nuls #73 (Business Montres du 7 juin) étaient : A 73 : Associer l’or et le caoutchouc naturel (parfumé à la vanille) •••• B 73 : Marie Danielle Montres (du nom de la femme du fondateur) •••• C 73 : À un partenariat (qui ne sera pas signé) avec la marque Ferrari •••• D 73 : Bubblot (contraction de Bubble et de Hublot) •••• E 73 : La marque horlogère la plus profitable du groupe LVMH, avec environ 130 millions d’euros de résultat opérationnel par an ••••

❑❑❑❑ LE DESSIN DU JOUR : « Quoi, des montres connectées au Grand Prix d’horlogerie de Genève ? » (une séquence « Le sniper du week-end » : Business Montres du 6 juin). Eh oui, il y aura bien, comme l’a révélé Business Montres, un prix de la montre connectée décerné par les jurés du GPHG. À condition que les marques suisses (TAG Heuer, Alpina, Mondaine, etc.) ou non suisses (Apple, Casio, Huawei, Samsung, etc.) inscrivent des montres dans les catégories « officielles » au sein desquelles on pourra décerner ce prix…


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