REPÉRAGES #287-2024 (accès libre)
Sept montres qui décalent notre regard sur le temps qui passe et qu’elles décomptent (en prime : nos sept commentaires)
En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 287e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Amida, Girard-Perregaux, Orient Star, Perrelet, Raymond Weil, Seiko et Vacheron Constantin…
Cette chronique vise à vous tenir au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !
SEIKO Prospex GMT (la montre de Thibaud Flament)
Seiko France a le plaisir de dévoiler sa nouvelle collaboration avec Thibaud Flament, joueur international français et deuxième ligne du Stade Toulousain. Ce partenariat marque une rencontre entre l’excellence horlogère et les valeurs universelles du rugby : intégrité, passion, solidarité, discipline et respect. Depuis sa première montre de plongée en 1965, Seiko innove avec des modèles alliant précision, robustesse et performance. Le choix de Thibaud Flament comme ambassadeur renforce l’engagement de la marque auprès des figures d’exception, célébrant ceux qui repoussent leurs limites avec passion et détermination.
Thibaud Flament incarne parfaitement l’esprit de Seiko : une quête d’excellence où chaque seconde compte, une rigueur inébranlable et une recherche constante de performance. Né à Paris, Thibaud a grandi en Belgique avant de parcou- rir le monde à travers sa carrière rugbystique, passant par l’Argentine, l’Angleterre et la France. Ses performances remarquables, notamment au sein du XV de France et du Stade Toulousain, en font l’un des visages les plus inspirants du rugby contemporain. Thibaud Flament s’est imposé comme une figure clé du rugby international. Après des débuts prometteurs en Belgique, il a affiné son talent en Argentine et au Royaume-Uni avant de rejoindre le Stade Toulousain. Son palmarès inclut deux victoires en Champions Cup, trois Boucliers de Brennus et un Grand Chelem avec le XV de France. Lors de la Coupe du Monde 2023, il s’est distingué comme l’un des piliers de l’équipe de France, incarnant le courage et la discipline nécessaires au plus haut niveau. Pour l’accompagner dans ses défis sur et hors du terrain, Thibaud a choisi la montre Prospex GMT SPB383J1. Étanche à 200 mètres, cette montre automatique est équipée du nouveau calibre 6R54, offrant une réserve de marche étendue de 72 heures et une fonction GMT pour lire deux fuseaux horaires simultanément. Cette alliance de précision et de robustesse reflète l’esprit compétitif et l’endurance de Thibaud.
UN COMMENTAIRE ? « Seiko, manufacture qui incarne des principes qui me sont chers : l’engagement envers la performance, l’ouverture d’esprit, le respect et la recherche de l’excellence », nous confie Thibaud Flament. On lui a choisi une très honnête montre de plongée, d’un usage modérément fonctionnel sur une pelouse de rugby, mais néanmoins très fonctionnelle en palanquée (boîtier de 42 mm, étanchéité à 200 m, lunette en céramique) ou en voyage grâce à sa fonction GMT (comptez dans les 1 700 euros pour cette montre de rugbyman plongeur)…
AMIDA Digitrend (trois nouvelles éditions : acier, noir & doré)
La fameuse montre casquette suisse Amida Digitrend, revient en force : toute de noir vêtue pour la Digitrend Black Edition, ou ultra limitée, plus clinquante et au look encore plus vintage, pour la version en PVD or 4N baptisée Digitrend Gold Edition. Après un retour détonnant dans la communauté des amateurs d’horlogerie, la pépite des montres casquettes suisses des années 70 - la Digitrend d’Amida, sélectionnée par l’Académie du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG 2024) dans la catégorie ‘Petite Aiguille’ - fait un come-back sensationnel, déclinée dans deux nouvelles versions initialement introduites fin des années 70. Cette fois-ci : toute de noire vêtue ou dans une version plus clinquante, en PVD or 4N, inspirée du rétro-futurisme et de l'ère Space Age, l'enthousiasme détonnant de 1976 revient en force en 2024. Comme si tous ses codes avaient traversé le temps sans perdre de leur éclat. 1976-2024… Alors que cet été, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, on dansait au rythme de la performance électro de Cerrone, avec son titre emblématique Black is Black sorti la même année que la montre suisse Digitrend en 1976, Amida dévoile deux nouvelles rééditions. L'une arbore un boîtier élégant en acier DLC noir, tandis que l'autre, en édition ultra limitée, brille par son look ultra vintage avec un revêtement en PVD or 4N. La montre des pilotes signe ainsi son grand retour sur les poignets. Les lignes de la montre s'inspirent des voitures de sport de l’époque, avec un caractère futuriste, non seulement par son design, mais aussi son fonctionnement hybride combinant un mouvement mécanique avec un affichage original « façon » LED. Pas de cadran traditionnel, mais un écran d’affichage sous une glace : un prisme saphir qui évoque le tableau de bord d’une voiture de sport ou le poste de commande d’un engin spatial.
Le boîtier, structuré et audacieux, ressemble à une carrosserie fuselée. Ergonomique, il s'adapte parfaitement à la courbure du poignet. Son affichage vertical, prisé des conducteurs avec les premières « drivers watches », permet de lire les indications sans lâcher les commandes, faisant de la Digitrend une vraie montre de pilote. Avec une dimension raisonnable et actuelle de 39,8 mm (sur la largeur), elle s'ajuste parfaitement sur le poignet. La nouvelle Amida Digitrend présente de nombreuses améliorations. Le boîtier, type carrosserie, en acier inoxydable 316L, traité noir DLC ou traité PVD Or 4N et usiné dans la masse, a été légèrement affiné avec de meilleures finitions, tout en conservant son impression de fluidité. Cette boîte originale dispose désormais d’une ouverture spécifique du fond, révélant l’organe réglant du mouvement mécanique à remontage automatique. Elle est dotée du calibre Newton de Soprod (23 rubis), battant à 28’800 alternances par heure (4 Hz) et offrant une confortable réserve de marche d’environ 44 heures. Le module interne, développé spécifiquement avec une construction à 2 étoiles de seulement 9 composants, intègre les heures sautantes, assurant une grande efficacité et une parfaite précision, avec des tolérances resserrées. Ces améliorations techniques s’accompagnent de raffinements esthétiques comme une nouvelle forme de guichet des minutes et une typographie redessinée sur la base des chiffres originaux orange des heures et des minutes, couleur emblématique des années 70. Son bracelet acier DLC noir est aussi disponible dans une version Alcantara doublure orange.
Un affichage directement inspiré du périscope d'un sous-marin : la lecture de l’heure est rendue possible par un ingénieux effet optique créé par un prisme en saphir, qui permet un affichage latéral offrant une lecture digitale claire et précise. Inspiré du principe du périscope de sous-marin, où une image horizontale est projetée verticalement, Amida a nommé ce procédé LRD (pour « Affichage Réfléchissant la Lumière »), breveté sous le numéro 3,786,626 le 5 avril 1973 par l’inventeur Zeno Hurt à Molhin, Suisse, pour le compte de Robert Triebold. Cette innovation remarquable fait de la Digitrend une montre véritablement hors du commun. Ces deux nouvelles Editions (Black et Gold) Digitrend bénéficieront d’un mode de distribution hybride. Disponible sur le site internet de la marque à partir du 20 novembre pour une livraison en décembre 2024, et seront intégrées à une collection courante non limitée dans le temps. À partir de 2025, elles seront également disponibles en ligne ainsi que chez des ambassadeurs sélectionnés parmi les détaillants horlogers les plus prestigieux et exigeants, tels que Chronopassion à Paris, Prkjt8 à Bahreïn, Chronométrie Clarence à Genève, 10 Ten Labs à Jeddah, Swiss Prestige à Taiwan. Ces experts du marché horloger, véritables prescripteurs de tendances, mettent leur indépendance et leur savoir-faire au service de la promotion des trésors horlogers, tant pour leurs prouesses techniques que pour leur design raffiné.
UN COMMENTAIRE ? Si la marque Amida remonte à 1976 (presque un demi-siècle), elle n’est revenue sur scène que très récemment, avec cette Digitrend qui s’inscrit dans la lignée légendaire des montres « casquette » – inspiration ici revue et corrigée dans un mode relativement accessible pour le niveau de qualité proposé par ces deux nouvelles versions très tendance (comptez dans les 4 000 euros avec un bracelet en alcantara et dans les 4 500 euros avec le magnifique bracelet métallique repensé par Amida). Une montre d’initiés pour les initiés comme pour les néophytes de la nouvelle génération, qui ont perdu le goût des montres rondes trop sages…
PERRELET Carbon Sunset
Perrelet élargit sa célèbre collection Turbine Carbon avec quatre nouveaux modèles. Trois nouvelles montres aux couleurs vives et modernes et une édition limitée exclusive de 99 pièces, Sunset, au charme des tons du soleil couchant. Fondée en 1777 par le maître horloger Abraham-Louis Perrelet, la Maison suisse Perrelet a toujours offert la possibilité de porter la montre la plus adaptée à chaque occasion à travers ses nombreuses collections. Parfaite pour la vie urbaine, les week-ends de détente ou les activités sportives, la gamme Turbine Carbon, lancée début 2023, s'enrichit aujourd'hui de quatre nouveaux modèles, dont une édition limitée. Un design iconique, des matériaux innovants et agréables à porter, des palettes de couleurs attrayantes et un ADN horloger 100% manufacture caractérisent ces dernières nouveautés. Les séries Turbine Carbon Rouge, Jaune, Khaki et Sunset, cette dernière limitée à un total de 99 pièces, ont été créées pour satisfaire les amateurs de montres les plus exigeants qui souhaitent compléter leurs tenues avec des garde-temps exclusifs et originaux qui expriment leur personnalité. Toutes ces nouvelles créations sont dotées d'un boîtier rond high-tech et ergonomique de 44 mm de diamètre et de 13,82 mm d'épaisseur. Le corps du boîtier est fabriqué en polycarbonate et en fibre de carbone, ce qui le rend léger et confortable au poignet, tandis que la lunette plate et le fond du boîtier sont en acier inoxydable revêtu de PVD noir mat. Elle est étanche à 10 atmosphères (100m) et les flancs du boîtier présentent le traditionnel décor de rainures verticales ainsi qu'une couronne de remontage et de mise à l'heure proéminente et facile à saisir, ornée de la lettre « P » du logo de la Maison. Comme toujours, le fond du boîtier est transparent et protégé par un verre saphir antireflet, permettant aux connaisseurs d'admirer le mécanisme finement raffiné et la danse du rotor ajouré orné du logo. La Turbine Carbon Sunset porte également l'inscription « Limited Edition xx/99 ». Les nouvelles Turbine Carbon sont dotées d'un bracelet en cuir de veau doublé de caoutchouc noir, sécurisé par une boucle déployante en acier PVD noir, assortie aux teintes des cadrans inférieurs. L'édition limitée Turbine Sunset fait exception, avec un bracelet en cuir noir plus conventionnel. Ces montres sont également livrées avec un bracelet en caoutchouc supplémentaire et un outil de fixation.
La Turbine : une icône qui crée un style unique et original. Inspirée de l'hélice d'avion, la turbine à 12 pales est devenue la signature de toutes les collections Turbine. Breveté en 2009 et exclusif à Perrelet, ce dispositif a permis de développer un cadran inférieur qui distingue chaque modèle de cette ligne et lui confère une identité propre. Chaque sous-cadran est en effet unique, car il permet aux designers de la Manufacture de laisser libre cours à leur imagination en le personnalisant avec une gamme de motifs décoratifs sans cesse renouvelée. Ces motifs se révèlent au fur et à mesure que la turbine tourne avec le mouvement du poignet. Plus la rotation est rapide, plus l'espace entre les pales laisse apparaître des illustrations, des couleurs, des gravures... Le cadran : une excellente lisibilité et des combinaisons de couleurs intrigantes : les nouveaux garde-temps Turbine Carbon présentent un affichage, protégé par un verre saphir, dominé par la turbine en aluminium anodisé noir, dont la rotation révèle les thèmes ornementaux des sous-cadrans. La turbine elle-même est reproduite en noir sur une plaque satinée dans des couleurs vives avec finitions soleillées : le rouge, le jaune et le plus classique kaki. Pour l'édition limitée, la turbine est représentée sur un disque en dégradé de jaune, orange, rouge, violet et bleu, évoquant un fascinant paysage de coucher de soleil. Comme toujours, les grands index en relief et les chiffres arabes sur un anneau noir, remplis de Super-LumiNova qui brille dans l'obscurité, facilitent la lecture de l'heure. Une grande attention a été portée aux combinaisons de couleurs qui confèrent aux cadrans une agréable harmonie visuelle et rendent ces montres encore plus séduisantes. Les versions rouge et jaune ont des index et des aiguilles blancs, tandis que la version kaki privilégie le beige. L'aiguille centrale des secondes et le réhaut rouges, qui font écho à la couleur principale de chaque cadran, confèrent à ces nouveaux venus dans la ligne Turbine Carbon un caractère fort et séduisant. La magnifique édition limitée Turbine Sunset est dotée d'aiguilles profilées bleues et d'une aiguille des secondes jaune, tandis que le rehaut prend les couleurs fascinantes du coucher de soleil. Les nouvelles itérations de la Turbine Carbon sont dotées du même mouvement automatique qui équipe de nombreuses collections de Perrelet depuis 2019. Conçu et fabriqué à 100% en interne par Soprod, société sœur de Perrelet, le calibre P-331-MH offre une réserve de marche de 42 heures et son balancier fonctionne à 28 800 alternances par heure (4 Hz). Il s'agit d'un mouvement d'une précision et d'une fiabilité éprouvées, certifié par deux prestigieuses institutions indépendantes : le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) et Chronofiable du Laboratoire Dubois de La Chaux-de-Fonds. Ces créations sont finies selon les plus hauts standards de l'horlogerie suisse. La platine avec sa finition colimaçon, les ponts perlés, la masse oscillante ajourée, rhodiée et brossée portant le logo Perrelet sont autant d'exemples de la quête d'excellence qui préside à la réalisation de chaque garde-temps. Des décorations précieuses que l'on peut admirer à travers le fond saphir transparent.
UN COMMENTAIRE ? Selon les versions (rouge, jaune, kaki ou sunset), les prix de cette Turbine Carbon varieront entre 4 900 euros et 5 200 euros, ce qui reste raisonnable pour un des concepts horlogers les plus originaux de ces dernières décennies (boîtier de 44 mm en polycarbonate et fibres de carbone étanche à 100 m, excellent mouvement automatique Soprod). La fascination pour cette Turbine qui s’anime à chaque mouvement de poignet reste intense quelles que soient les versions proposées…
RAYMOND WEIL Freelancer Calibre RW1212 squelette, 38 mm
Pour la première fois, le Calibre RW1212 Squelette de la collection Freelancer est logé dans un boîtier en acier inoxydable de 38 mm, mettant en avant l’esprit d’innovation et l’approche moderne de Raymond Weil en matière d’horlogerie. Le cadran a été ajouré révélant toute la beauté et la technicité du mouvement et mettant en avant la richesse du savoir-faire horloger, tout en lui conférant sa liberté d’esprit emblématique. Équipée d’un mouvement mécanique à remontage automatique, la montre Calibre RW1212 bat à une fréquence de 28 800 alternances par heure et possède une réserve de marche de 41 heures. Le Calibre RW1212 arbore une nouvelle finition brossée effet satiné soleil, revêtue de ruthénium noir. Ce modèle est le premier squelette de la collection Freelancer à présenter la masse oscillante emblématique en forme de « W », nouvelle signature horlogère de la marque. Le cadran ajouré améliore la transparence et la profondeur, mettant l’accent sur le balancier à 6 heures – un témoignage de l’ingéniosité technique de ce mouvement exclusif développé en interne. Le logo Raymond Weil est positionné sur le rehaut bleu, désormais traitée avec du Super-LumiNova pour compléter les aiguilles, elles aussi dotées du même traitement luminescent. Une attention particulière a été accordée à l’équilibre des couleurs. Le pont est fini en ruthénium noir, tandis que les composants du mouvement en plaqués rhodium et de couleur acier rappellent le boîtier en acier inoxydable. Des accents dorés sur les pièces mobiles et le balancier complètent le design harmonieux et raffiné. Le bracelet en acier inoxydable ajoute une touche de sophistication urbaine, rehaussant l’attrait moderne de la montre. Il est équipé d’un fermoir à boucle déployante en acier inoxydable avec système de sécurité à double poussoir, tandis que la couronne vissée, embossée du monogramme RW, apporte une touche finale de raffinement. Lancée en 2007, la collection Freelancer a été conçue afin de célébrer l’homme libre d’esprit, désireux de rester maître de son propre destin, et propose un mélange éclectique de montres mécaniques raffinées. Cette collection allie classique et modernité pour un design unique et harmonieux. Sans cesse réinterprétée, et libre de toute contrainte, la Freelancer conserve les éléments qui font sa force.
UN COMMENTAIRE ? Rares sont les montres dont le squelettage sait rester cohérent par rapport à l’identité de la montre : en 38 mm, cette Freelancer ne manque pas de charme (comptez un peu au-dessous des 3 500 euros pour profiter de cette excellente « montre à vivre », étanche à 100 m, donc facile à vivre au quotidien). Si Raymond Weil affirme avoir conçu cette montre « pour l’homme libre d’esprit, désireux de rester maître de son propre destin », on pourrait tout aussi bien dire que Raymond Weil est une marque indépendante qui met tout en œuvre pour « rester maître de son propre destin ». On s’en félicite…
ORIENT STAR M42 Diver 1964 V2 200m titane (60e anniversaire)
Conçu pour marquer le 60e anniversaire de la première montre de plongée Orient, ce modèle en édition limitée recrée le modèle emblématique de 1964 et l’améliore en lui ajoutant les dernières avancées technologiques. Avec un boîtier et un bracelet en titane de 41 mm, il est non seulement 15 % plus léger que les équivalents en acier inoxydable, mais également très résistant à la corrosion. Gris anthracite, avec des touches dorées mates, son cadran associe parfaitement solidité et durabilité. Mais ce n’est pas tout ce qui distingue ce modèle exceptionnel en édition limitée (365 pièces). Conforme à la norme ISO 6425 pour les montres de plongée, la M42 1964 Titanium est entièrement étanche jusqu’à 200 m, alors que son mouvement F6N47 conçu par des experts affiche une précision et une stabilité inégalées. Grâce à sa combinaison unique d’esthétique distinctive, de fonctionnement précis, de solidité et de robustesse, la M42 1964 Titanium est parfaite pour toutes les occasions. Cette montre fait partie de la collection M42, du nom de la nébuleuse brillant dans la constellation d’Orion, qui illustre la riche histoire des montres sportives et de plongée Orient Star. Conservant l’héritage des modèles d’origine, la collection présente des montres de plongée haute performance, qui sont conformes à la norme internationale ISO 6425.
UN COMMENTAIRE ? Encore une plongeuse en titane ! Encore une montre urbaine qui adopte les codes de la montre de plongée pour se donner une allure sport chic ! Encore une montre Orient Star capable de tenir la dragée haute à ses concurrentes européennes, ne serait-ce que par son prix (moins de 1 400 euros) et par ses performances ! Bref, encore une montre de mode ultra-tendance (boîtier de 41 mm, édition limitée) qui a un avantage inattendu : celui d'être signé par une marque encore mal connue et donc très exclusive en Europe...
GIRARD-PERREGAUX Casquette 2.0 or/titane
Girard-Perregaux a à cœur depuis toujours d’offrir à sa communauté des garde-temps qui procurent de la joie. En 2022, la Manufacture horlogère répond à de nombreuses demandes en présentant la Casquette 2.0 en céramique noire et titane : elle signe ainsi le retour d’un modèle des années 1970 très prisé par les collectionneurs. La marque est à présent heureuse de dévoiler une nouvelle déclinaison de la Casquette 2.0 en titane, avec un logo GP et des poussoirs en or jaune 2N 18 ct. En remerciement de leur soutien indéfectible, les propriétaires de montres Girard-Perregaux pourront accéder en avant-première à cette nouvelle création, proposée de nouveau en édition limitée. Girard-Perregaux célèbre sa créativité avec une nouvelle interprétation de la Casquette qui souligne sa passion pour les formes uniques – une tradition de longue date. Ce garde-temps est un hommage aux conceptions audacieuses et innovantes qui définissent la Manufacture horlogère depuis des décennies, à l’instar des légendaires Trois Ponts, de l’iconique Laureato ou de la Deep Diver aux formes multi-facettées. Girard-Perregaux démontre de nouveau son expertise lorsqu’il s’agit de façonner le futur de la conception horlogère – tout en continuant à procurer de la joie aux collectionneurs et passionnés d’horlogerie. En 1971, Girard-Perregaux lance la première production en série de montres à quartz en Suisse. La fréquence de 32 768 Hz fixée par la Manufacture horlogère est par la suite adoptée comme norme universelle pour les montres à quartz. À l’intérieur du garde-temps, une pile transmet un courant électrique à travers un petit cristal de quartz, créant ainsi des vibrations qui participent à l’affichage de l’heure. À l’époque, le quartz est largement considéré comme le futur de l’horlogerie en raison de sa remarquable précision. Un ou deux ans plus tard, les affichages LED font leur apparition. Les marques informatiques et horlogères adoptent cette technologie jugée ultramoderne. Les aiguilles des heures et des minutes des montres mécaniques traditionnelles sont supplantées par des chiffres arabes rouges qui s’illuminent généralement sous la pression d’un poussoir. De manière intéressante, ces premiers affichages LED sont souvent intégrés dans des boîtiers classiques, de forme ronde, et n’occupent qu’une petite partie de la surface du cadran. Girard-Perregaux change la donne en 1976 en dévoilant un nouveau modèle surprenant qui sera plus tard baptisé la « Casquette ». Lancé à une époque marquée par les superproductions de science-fiction, le modèle arbore un look futuriste et un style acéré qui font écho à l’engouement public pour les vaisseaux spatiaux et les voyages dans le temps. Son boîtier épuré distinctif et son affichage tubulaire contemporain doté d’un calibre à quartz conçu en interne paraissent révolutionnaires et issus d’un autre monde. Tout comme la Laureato, le surnom « Casquette » lui est attribué par la communauté horlogère et a ensuite été officiellement adopté par la Manufacture.
Depuis sa création, Girard-Perregaux a toujours collaboré avec les collectionneurs horlogers, fabriquant à certaines occasions des modèles sur mesure pour satisfaire à des exigences personnelles. Il s’agit d’une approche profondément ancrée dans la philosophie de la marque : la Manufacture horlogère aspire à procurer de la joie au travers de ses garde-temps, plaçant ainsi le client au cœur de tout ce qu’elle entreprend. Si elle est souvent amenée à rencontrer les collectionneurs lors d’événements ou de visites de sa manufacture, elle s’investit également activement auprès de sa communauté via les réseaux sociaux. En 2022, Girard-Perregaux dévoile une nouvelle Casquette, la bien-nommée Casquette 2.0, en réponse à de nombreuses demandes de sa communauté. Inspirée du modèle des années 1970 prisé par les collectionneurs, la Casquette 2.0 évoque indéniablement la montre originale de 1976 mais intègre de subtils changements ainsi que plusieurs évolutions. Avec son boîtier en titane et en céramique noire équipé de poussoirs en titane, le modèle présente une forte ressemblance avec la version originale revêtue de makrolon, l’icône incontestée des années 1970. Largement considérée comme la montre des trendsetters, la Casquette 2.0 fait fureur. Consciente de l’affection importante que voue la communauté GP à la Casquette, la Manufacture horlogère propose à présent une nouvelle variante du modèle. À son lancement en 1976, la première Casquette déclinait trois variantes de boîtier : makrolon, plaqué or et acier. Le nouveau modèle présente un boîtier en titane grade 5 avec un logo GP et des poussoirs en or jaune 2N 18 ct – un clin d’œil à ses prédécesseurs plaqués or et acier des années 1970. En 2024, la réinterprétation de la Casquette 2.0 est accompagnée d’un bracelet assorti en titane grade 5 avec doublure en caoutchouc afin d’offrir à son propriétaire un confort exceptionnel. La boucle en titane est munie d’un système de micro-ajustement pour un réglage précis de la taille du bracelet et donc un ajustement parfait. Limitée à 820 pièces, cette nouvelle référence sera la dernière édition car, comme le dit l’adage, « toutes les bonnes choses ont une fin ».
La Casquette 2.0 est entraînée par le Calibre GP03980 qui offre de nouvelles fonctions par rapport au modèle d’origine. En plus d’afficher les heures, les minutes, les secondes, le jour et la date, à l’instar de la première version, la Casquette 2.0 indique également sur son écran LED vintage le mois, l’année, une fonction chronographe, un second fuseau horaire et une date secrète. Les modèles de la première génération lancée en 1976 peuvent par ailleurs être équipés du Calibre GP03980, parant ainsi à l’obsolescence et faisant de la Casquette l’une des plus anciennes montres à quartz réparables à ce jour. Girard-Perregaux ne perd en effet jamais de vue sa communauté et s’efforce toujours de faire le bonheur de ses clients. La communauté GP est devenue un partenaire majeur de la Manufacture horlogère au fil des années : ses membres imaginent des surnoms iconiques pour les collections, partagent leur passion pour les modèles GP et soumettent constamment de nouvelles idées. Pour remercier la communauté de son soutien et de son amitié, Girard-Perregaux donnera la priorité aux « inconditionnels de GP » en organisant une vente exclusive en avant-première de la toute nouvelle Casquette 2.0 du 31 octobre au 14 novembre 2024. En effet, tout propriétaire d’un garde-temps Girard-Perregaux pourra, après s’être enregistré sur la page dédiée à cette nouveauté sur le site web, se voir proposer un rendez-vous avec un détaillant partenaire afin de découvrir la pièce. Le modèle pourra par la suite être acheté par tous auprès d’une sélection de boutiques et détaillants agréés Girard-Perregaux.
UN COMMENTAIRE ? C’est une montre « clivante », qu’on déteste ou qu’on adore [c’est notre cas depuis des décennies, bien avant la relance du modèle par la manufacture], le plus souvent par instinct ou pour des questions irrationnelles. Disons qu’on est ici plutôt dans le caprice multifonctionnel du collectionneur esthète très gâté que dans l’intégriste de la mécanique – tant mieux : à moins de 5 000 euros (ce qui est déjà beaucoup pour un caprice), l’irrationnel reste relativement accessible (boîtier de 42,4 mm x 33,6 mm, étanchéité à 50 m, mouvement à quartz).
VACHERON CONSTANTIN Les Cabinotiers Le Temps Divin (« L’oiseau vermillon »)
En proposant de remonter aux origines mythologiques du Temps, Vacheron Constantin s’est intéressée à sa dimension cyclique à travers les saisons. Quatre animaux sacrés de la tradition asiatique ont été choisis pour incarner les saisons : le Dragon azur pour le printemps ; l’Oiseau vermillon pour l’été ; le Tigre blanc pour l’automne ; la Tortue noire pour l’hiver.. La série Les Cabinotiers Le Temps Divin explore la notion de temps dans ses différentes perceptions culturelles et conceptuelles : tantôt physique et linéaire comme une chronologie ; tantôt astronomique et cyclique comme les saisons ; tantôt métaphysique dans l'étirement infini de l'instant présent. Pour chacune de ces interprétations, Vacheron Constantin propose un voyage vers différents horizons culturels, une odyssée horlogère rythmée par la mécanique du temps et mise en scène par des métiers d'art. Pour incarner le temps cyclique, fait d’alternance de phénomènes astronomiques, de déclins et de renaissance, Vacheron Constantin a opté pour la succession des saisons. Chacune d’entre elles est symbolisée par un animal sacré de la culture traditionnelle asiatique, mise en relief par un travail de marqueterie sur bois. Les pièces sont dotées d’un dispositif à tourbillon, actionné par le calibre ultra-plat 2160.L’alternance du jour et de la nuit, des saisons et des lunaisons a très tôt incité les hommes à y chercher une régularité. L’horlogerie est née de ces observations, donnant progressivement au temps une identité scientifique qui n’a cessé de progresser. Du temps cyclique est ainsi né le temps physique, à séquencer et mesurer, puis le temps métaphysique, qui alimente une réflexion plus profonde sur un concept inhérent aux fondements de notre univers. La thématique Le Temps Divin explore ces différentes acceptions du terme, donnant au temps cyclique le visage des saisons tel qu’il apparaît dans les cultures asiatiques en général et chinoise en particulier.
Ce n’est pas la première fois que Vacheron Constantin s’intéresse au cycle des saisons dans les différentes cultures, comme en attestent les collections Métiers d’Art – Le char d’Apollon ; les quatre saisons ou encore les Métiers d’Art. La Maison s’est également déjà penchée sur le cycle du zodiaque chinois qui a également inspiré de nombreuses pièces de la Maison au rang desquelles cette montre Mercator signes du zodiaque des années 1990 ou cette horloge de table art déco de 1927. Le rythme des saisons et des années revêt une importance hautement symbolique dans les cultures asiatiques, souvent associé à des créatures mythologiques et aux signes du zodiaque. Dans une telle cosmogonie, l’écliptique céleste, cette ligne imaginaire correspondant au déplacement apparent du Soleil observé depuis la Terre, est divisé en quatre sections de sept constellations, chacune étant représentée par son animal sacré : le Dragon azur, symbole de force et de pouvoir pour l’Est et le printemps ; l’Oiseau vermillon, symbole de chance et de prospérité pour le Sud et l’été ; le Tigre blanc, symbole de sérieux et de courage pour l’Ouest et l’automne ; la Tortue noire, symbole de sagesse et de longévité pour le Nord et l’hiver. Ces animaux ont ainsi pris forme sous le geste du marqueteur. En guise d’inspiration, il a notamment pu s’intéresser aux peintures murales du tumulus de Kitora au Japon, un tombeau circulaire datant du VIIe siècle, représentant ces animaux mythiques.
UN COMMENTAIRE ? Irrésistible pour les grands amateurs fortunés, cette combinaison des arts décoratifs (marqueterie de bois) et du génie mécanique (calibre 2160 ultra-plat à tourbillon, boîtier de 42 mm) ! La créativité réside dans chaque détail du savoir-faire artistique et horloger, avec un niveau de prix tout aussi superlatif, que Vacheron Constantin n’entend réserver qu’à ses clients les plus sérieux – c’est un peu normal : chacune de ces montres est une pièce unique qui n’a pas de prix, sinon celui de la passion qui va pousser le collectionneur attiré par la magie de cet oiseau vermillon à ne plus avoir de limites…
COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS