REPÉRAGES #130-2024 (accès libre)
Sept montres qui veulent à tout prix vous entraîner vers une pluralité de passages à travers le temps

WYLER VETTA Dynawind Solotempo 39 mm

Wyler Vetta enrichit la collection de montres Dynawind de nouveaux modèles dont les cadrans arborent de nouvelles couleurs élégantes et éclatantes qui s'inspirent des couleurs typiques des Lancia Fulvia Zagato des années 1960 et 1970, des voitures qui ont marqué une époque par leur design distinctif, des voitures de sport aux carrosseries flamboyantes. Wyler Vetta, sous la houlette du designer Fulvio Locci, continue à s'inspirer du monde des quatre roues pour créer de nouveaux modèles qui renforcent son caractère italien. La collection Dynawind rend hommage à la ligne du même nom créée par la marque dans les années 1960, en proposant des garde-temps contemporains avec un design au goût légèrement rétro qui répond au goût du public. Les nouvelles montres Dynawind se présentent dans un boîtier en acier mat de 39 mm de diamètre et sont animées par un mouvement automatique Swiss Made. Elles sont étanches à 10 atmosphères. La nouvelle collection présente deux modèles : l'un avec un bracelet en acier et l'autre avec un bracelet en cuir, tous deux dans différentes variantes de couleurs.

La personnalité distinctive des garde-temps est définie par certains détails du design, notamment la grande couronne « oignon », conçue pour faciliter la prise en main, les touches de luminescence, la police de caractères des chiffres arabes - de tailles alternées, les plus grands étant ceux de 12, 3, 6 et 9 heures, les plus petits les autres - et la date à 3 heures. Les nouveaux cadrans se déclinent en trois couleurs : orange, rouge et bleu clair. La couleur conquiert l'espace, mettant en valeur chaque élément du cadran pour en favoriser la lisibilité. Les cadrans portent le logo Wyler Vetta à 12 heures et le nom de la collection à 6 heures. Les nouvelles montres Dynawind sont équipées d'un verre minéral K5 bombé. Elles sont proposées avec un bracelet à sept maillons en acier mat avec boucle déployante et un bracelet en cuir Made in Italy avec boucle à ardillon dans les couleurs suivantes : vert avec surpiqûres écrues (cadran vert), bleu avec surpiqûres écrues (cadran bleu), bordeaux avec surpiqûres écrues (cadran bordeaux), rouge avec surpiqûres écrues (cadran rouge), orange avec surpiqûres écrues (cadran orange) et bleu clair Italie avec surpiqûres écrues (cadran bleu clair).

EMPORIO ARMANI chronographe Claudio (été 2024)

Nos plateformes préférées pour hommes brillent en ton or jaune cet été. Adoptant une nouvelle approche avec un placage ton or pâle actualisé, l’assortiment estival apporte le soleil avec des nuances chaudes agencées à des cadrans coquille d’œuf pâle. Les montres chronographes Diver et Claudio offrent une fonctionnalité améliorée, et la montre Minimalist pour hommes, une allure épurée qui évoque l’été sur la Côte d’Azur.

HANHART 417 ES Tornado Maiden Flight (50e anniversaire)

Le mois d'août 2024 marquera le 50e anniversaire du premier vol du Tornado. À cette occasion, Hanhart, avec le soutien amical de Panavia Aircraft GmbH, lance une édition spéciale limitée à 148 pièces. Le nombre de pièces est basé sur le jour et le mois du vol inaugural du 14 août. En tant que fournisseur de la jeune armée de l'air allemande, Hanhart a livré à la Bundeswehr en 1955 l'une des premières montres de service destinées au personnel navigant. Le modèle de base de l'édition spéciale correspond à la montre de service 417 ES de l'époque en termes d'apparence, de dimensions et de fonctions. Hanhart a fourni cette pièce aux forces armées allemandes pendant près de dix ans, jusqu'en 1963, date à laquelle la marque s'est concentrée sur la production de chronomètres manuels. Les quelques exemplaires survivants de l'historique 417 sont devenus depuis des chronographes de vintage très convoités par les collectionneurs. D'une certaine manière, la montre est également un instrument horaire, combinant les détails distinctifs du passé avec les matériaux les plus modernes. Les chanfreins fortement dessinés et hautement polis qui marquent la transition entre les cornes et les flancs sont particulièrement ingénieux. La lunette cannelée tourne dans les deux sens, une caractéristique stylistique typique des Hanhart. Son repère de position rouge rappelle le modèle historique, tout comme les détails du cadran. La disposition et le lettrage semblent être une copie directe de la première 417. Les chiffres, les polices de caractères et la marque ont également été réactivés. Pour garantir la précision et la fiabilité du chronographe, le boîtier en acier inoxydable vissé abrite le mouvement Swiss MadeSellita AMT 5100 M Flyback. Outre un stop-seconde, il offre une réserve de marche pouvant aller jusqu'à 58 heures lorsqu'il est entièrement remonté. La 417 historique était également à remontage manuel, mais son étanchéité limitée restreignait considérablement son utilisation en dehors du cockpit. La nouvelle 417 ES Tornado, limitée à 148 pièces, est étanche à 10 bars.

La 417 ES Tornado porte la cocarde aux couleurs des trois nations partenaires (Allemagne, Italie et Royaume-Uni) sur le cadran, sous la seconde mobile à 9 heures. Cette cocarde était portée par P.01 sous le cockpit, à bâbord. L'œil de la trotteuse a été réduit pour rendre la cocarde plus visible. Le logo Tornado est situé sur la moitié inférieure du cadran. Une vue en relief de l'avion vu d'en haut avec les ailes à 67° et le logo Tornado ornent le dos de la montre. Le lieu, la date, la durée du vol, le numéro d'immatriculation et le numéro de série XXX/148 sont également gravés sur le fond du boîtier. Les index des heures, les aiguilles des heures, des minutes et du stop-seconde sont recouverts d'une matière lumineuse de couleur Old Radium pour rehausser l'aspect vintage de la montre. Au poignet, un bracelet en cuir de veau noir, doté d'une boucle de ceinture, assure le confort dès le premier jour. La doublure en Alcantara promet également une sensation particulièrement agréable sur la peau. La boucle en acier inoxydable, ornée du logo historique de Hanhart, assure un maintien parfait. La montre en édition limitée est également disponible en option avec un bracelet en acier inoxydable de haute qualité.

FREDERIQUE CONSTANT Classics Élégance Luna

La Classics Elegance Luna est une nouvelle création au sein de la collection Classics de Frederique Constant. Une grande première pour la Maison, sa phase de lune a été dessinée par la fille du directeur de la Recherche & Développement de la Manufacture. Une lune complice et amoureuse, représentant deux demi-lunes qui s’embrassent, déployée sur un cadran en nacre au sein d’une boîte en acier de 36 mm. Quatre variations en sont proposées, animées par un mouvement automatique survolant de nouveaux index en chiffres romains dont la couleur est assortie au bracelet en cuir. Les quatre modèles ont la minuterie sertie, deux modèles ont également la lunette sertie, pour un total de 96 diamants. Certains regards sont plus innocents que d’autres. Lorsque la fille du Directeur Recherche & Développement de la Manufacture Frederique Constant se plaît à rêver d’une phase de lune, elle l’imagine loin des standards habituels. Son approche n’est pas celle d’un designer, d’un horloger. Plutôt celle d’une poésie amoureuse et bienveillante où deux moitiés de lune se rencontrent et s’embrassent sur un fond étoilé. C’est cette magie qui se déploie dans le guichet à 6h, dont le disque de lune a été exclusivement développé pour la Maison Frederique Constant. Oscillant entre gris clairs gris foncés, les deux moitiés de lune s’échangent un baiser. Ses couleurs douces et subtiles ont été choisies pour s’harmoniser avec l’habillage de la montre.

Sur chaque modèle, la boîte en acier aux reflets argentés est complétée d’aiguilles également en acier, qui s’étirent sur un cadran nacré. Ses reflets moirés se parent de rose, de vert clair, de bleu et de gris. Une palette chromatique nuancée, toujours changeante en fonction de l’incidence de la lumière. Le caractère très classique de cette composition est dorénavant renforcé par un nouveau tour d’heures. Il éclipse les traditionnels chiffres arabes au profit de chiffres romains fins et gracieux. Pour la première fois dans la collection, ils sont d’une couleur reprise sur le bracelet en cuir surpiqué à boucle déployante. L’idée d’accorder index et bracelet est une signature esthétique exclusive à cette collection – et un parti pris rare en horlogerie. Ces nouveaux modèles de seulement 36 mm de diamètre sont tous animés du même calibre à remontage automatique, le FC-331, garant de 38 heures de réserve de marche. Deux premiers modèles affichent leur prestige avec un tour des heures et une lunette intégralement sertis, pour un total de 96 diamants représentant 1,17 carat. Le premier modèle se distingue par un vert pomme vif et moderne, auquel le second préfère un bleu denim. Les deux autres variations offrent uniquement un tour des heures serti de 56 diamants pour 0,7 carat. Plus sobres et discrètes, ces déclinaisons se conjuguent en bleu marine avec aiguilles assorties, ou rouge vif et amoureux avec des aiguilles en acier.

IWC Portugaise Calendrier perpétuel 44

IWC Schaffhausen propose une Portugieser Calendrier Perpétuel 44 entièrement revisitée et déclinée en quatre versions. Deux modèles sont réalisés en or gris 750/1000 avec un cadran bleu Horizon ou Dune, deux autres sont en Armor Gold 750/1000 et présentent un cadran Obsidian ou Silver Moon. Une profondeur visuelle exceptionnelle émane des cadrans qui arborent des finitions minutieuses: après l’application de 15 couches de vernis transparent, les cadrans sont polis pour acquérir une haute brillance. La construction du boîtier a été entièrement retravaillée et affinée : le cercle d’emboîtage, plus fin, est combiné à un double verre saphir glassbox. Tous les nouveaux modèles sont entraînés par le calibre de manufacture IWC 52616 muni d’un système de remontage Pellaton, offrant une réserve de marche de 7 jours. Au cours de ces deux dernières décennies, la Portugieser Calendrier Perpétuel s’est imposée comme la pièce maîtresse de la collection. Initialement développée dans les années 1980 par Kurt Klaus, ancien Horloger en chef d’IWC Schaffhausen, la complication du calendrier perpétuel a été constamment améliorée et perfectionnée au fil des ans. La première Portugieser dotée d’un calendrier perpétuel est lancée en 2003. L’affichage des phases de lune bénéficie par la suite d’un démultiplicateur plus grand grâce à des dimensions plus généreuses du boîtier, ce qui permet d’accroître sa précision de 122 à 577,5 années. Autre innovation, l’affichage breveté Double MoonTM indique les lunaisons pour les hémisphères nord et sud. IWC Schaffhausen propose à présent un garde- temps entièrement remanié et décliné en quatre versions. La Portugieser Calendrier Perpétuel 44 (réf. IW503703) possède un boîtier en or gris 750/1000, un cadran Horizon Blue ainsi que des aiguilles et appliques rhodiées. Le garde-temps est accompagné par un bracelet en cuir de veau bleu clair dégradé confectionné par Santoni. La Portugieser Calendrier Perpétuel 44 (réf. IW503704) combine un boîtier en or gris 750/1000 à un cadran couleur Dune, des aiguilles dorées et des appliques en or. Le modèle est monté sur un bracelet en alligator noir de Santoni. La Portugieser Calendrier Perpétuel 44 (réf. IW503702) arbore un boîtier en Armor Gold 750/1000, un cadran noir Obsidian, des aiguilles dorées et des appliques en or. Grâce à l’amélioration de sa microstructure, l’Armor Gold est sensiblement plus dur et plus résistant à l’usure que l’or rouge traditionnel. Ce garde-temps est associé à un bracelet en alligator noir de Santoni. La Portugieser Calendrier Perpétuel 44 (réf. IW503701) se distingue par un boîtier en Armor Gold 750/1000, un cadran Silver Moon, des aiguilles dorées et des appliques en or. Ce quatrième modèle est équipé d’un bracelet en alligator brun de Santoni.

Le changement le plus manifeste concerne la construction du boîtier qui a été entièrement repensée et affinée. Le cercle d’emboîtage présente un profil plus fin. Combinée aux verres saphir glassbox côté cadran comme côté fond, cette nouvelle construction rend les garde- temps particulièrement aériens et élégants. Le verre saphir glassbox, fraisé et poli au cours d’un processus extrêmement complexe, permet de mieux admirer les codes stylistiques emblématiques de la Portugieser, notamment l’iconique échelle des minutes. Le graphisme des cadrans a aussi été soigneusement retravaillé et perfectionné. Les cadrans, fruits d’un travail méticuleux, attirent immanquablement le regard. Leur profondeur visuelle exceptionnelle s’explique par l’application de 15 couches de vernis transparent qui est finement moulu puis poli pour produire une finition hautement brillante. Les guichets qui présentent les informations du calendrier sont fraisés dans la base en laiton et la couche de vernis. Les appliques sont in fine posées une à une à la main sur le cadran. Avec jusqu’à 60 étapes distinctes, le processus de production des cadrans est extrêmement complexe et difficile à maîtriser. Les quatre garde-temps arborent l’affichage Double MoonTM si cher à IWC. Inspiré des instruments nautiques, celui-ci indique le cycle lunaire dans les hémisphères nord et sud. Grâce à un engrenage démultiplicateur calculé avec précision, l’affichage ne s’écarte de la course effective de la lune que d’un jour en 577,5 années. Les garde-temps sont entraînés par le calibre de manufacture IWC 52616 qui se compose de 385 pièces. L’échappement a été amélioré pour offrir une meilleure protection antimagnétique. Le système de remontage automatique Pellaton est muni de composants en céramique d’oxyde de zirconium quasiment inusable tandis que la masse oscillante est réalisée en or massif. En convertissant les mouvements du bras du porteur en énergie pour le ressort-moteur, ce mécanisme garantit une réserve de marche de 7 jours dans deux barillets.

MB&F Legacy Machine Sequential Flyback Platinum

En 2022, MB&F a dévoilé la Legacy Machine Sequential EVO, un double chronographe qui a étendu les possibilités de chronométrage. Ce modèle révolutionnaire, qui a redéfini notre perception du chronographe, a conquis le cœur des collectionneurs et remporté le prix très convoité de l'Aiguille d'Or au GPHG de l’année. Conçue par Stephen McDonnell, un des premiers MB&F Friends, concepteur de génie de la LM Perpetual de 2015, la LM Sequential EVO est l’une de ces montres qui s’avère si utile que l'on se demande pourquoi personne n'y avait pensé auparavant. Grâce à ses multiples modes de chronométrage, on peut tout mesurer, les parcours de deux athlètes en simultané, les tours consécutifs sur un circuit et même la cuisson au four de deux plats différents, pour ne citer que quelques-unes des applications particulièrement pratiques. Mais, comme si la LM Sequential EVO n'était pas assez époustouflante, Stephen et MB&F tenaient à intégrer une autre caractéristique : la fonction flyback. En fait, Stephen avait conçu un premier mouvement avec système flyback sur le chronographe de gauche et la LM Sequential EVO a intégré de quoi l’accueillir. Cependant, pour atteindre la perfection dans une montre qui avait nécessité neuf mois de prototypage, dont quatre pour la seule fonction flyback, sans compter six refontes avec leurs lots de travail et de composants, c’était très compliqué. Stephen McDonnell a estimé qu'il serait imprudent, voire dangereux, de sortir la montre avec un flyback : il y avait alors trop d'éléments à éprouver. Néanmoins, le rêve était présent dès le début et tout a été conçu pour intégrer la complication ultérieurement. On aurait pu concevoir les chronographes de différentes manières mais il n’y avait qu’une seule configuration possible pour intégrer un flyback, d’où un concept de chronographe complètement renouvelé.

L'ensemble du chronographe Sequential repose sur l’empierrage interne des embrayages verticaux et le nouveau flyback nécessite lui-même un empierrage, sans lequel il ne saurait fonctionner. Le système étant très délicat, il a fallu beaucoup de temps pour minimiser l’ensemble des frottements, afin que le flyback ne provoque pas le blocage du retour à zéro. Pour ce faire, Stephen McDonnell a intégré un rubis spécial dans le mécanisme flyback. Comme il n'était pas disponible en l’état chez les fournisseurs, l’horloger a fabriqué lui-même le rubis du premier prototype, afin de valider le concept du mécanisme révolutionnaire (l'un des cinq éléments brevetés). Il a fallu deux années de tests tenus secrets pour obtenir un système suffisamment robuste à long terme. Aujourd'hui, la LM Sequential Flyback Platinum est prête au départ !

• Que peut-elle donc faire ? La LM Sequential Flyback Platinum adopte la configuration de la LM Sequential EVO. L'un des chronographes affiche les secondes à 9 heures et les minutes à 11 heures, l'autre les secondes à 3 heures et les minutes à 1 heure. Chacun peut être démarré, arrêté et remis à zéro indépendamment de l'autre, à l'aide des poussoirs démarrage/arrêt et remise à zéro placés de son côté, sur le boîtier. La nouvelle fonction flyback se déclenche via le poussoir de remise à zéro, lorsque le chronographe correspondant est en marche. Les poussoirs que l'on associe généralement à la présence de deux mécanismes de chronographe dans une même montre sont au nombre de quatre. Cependant, il y a un cinquième poussoir, baptisé Twinverter, placé à 9 heures. Ce « bouton magique », comme Stephen aime à l'appeler, recèle un mécanisme qui améliore la fonctionnalité des LM Sequential, au-delà de celle de toute montre-bracelet chronographe existante. Il contrôle les deux systèmes de chronographe et agit tel un commutateur binaire, en inversant l'état de marche/arrêt de chacun. Ainsi, si les deux chronographes sont arrêtés, une pression sur le Twinverter engendre leur démarrage simultané. S'ils sont tous les deux en marche, le Twinverter provoque leur arrêt. Et, si l'un est en marche et l'autre arrêté, le Twinverter arrête celui qui est en marche et lance celui qui est arrêté. Pratiquement parlant, ces fonctions permettent au chronographe d'être utile dans de nombreuses situations, à l’exemple des suivantes :

• Mode indépendant : imaginez la préparation d'un repas, avec la cuisson de divers ingrédients sur des durées variables et à des moments différents. On actionne les deux mécanismes de chronographe via leurs poussoirs respectifs – par exemple, en lançant l'un lorsque l’on met des pâtes dans de l'eau bouillante, l'autre lorsque l’on met des légumes au four. En réalité, cette application est utile pour toutes les activités personnelles. Notamment à la salle de sport, lorsque l’on essaie d'optimiser son programme d'entraînement physique : on peut se servir d’un chronographe pour chronométrer l'ensemble de la séance et du second pour enregistrer les temps consacrés à chaque activité, ou les temps de pause intermédiaires. Dans ce cas, la fonction flyback peut assurer la remise à zéro et le redémarrage du chronométrage avec rapidité : d'une simple pression sur le bouton de remise à zéro, on réduit les trois étapes – arrêt, remise à zéro et redémarrage – à une seule.

• Mode simultané ou rattrapante : ce mode peut être utilisé lors d'une course entre deux concurrents qui prennent le départ simultanément. Le Twinverter permet le démarrage des deux chronographes exactement au même moment, alors que les poussoirs marche/arrêt de chacun assurent l’enregistrement des arrivées respectives. À noter que la durée des épreuves peut dépasser 60 secondes, ce qui est la limite pour la grande majorité des chronographes à rattrapante du marché. Dans ce mode, on peut en outre utiliser la fonction flyback pour relancer rapidement le chronométrage.

• Mode cumulatif : au travail, on peut avoir besoin de savoir combien de temps on consacre à deux projets distincts alors que l’on passe de l'un à l'autre en cours de journée. En lançant un chronographe lorsque l’on aborde une tâche, puis en utilisant le Twinverter lorsque l’on passe à la deuxième et vice versa (quand on revient à la première), on peut facilement connaître le temps total consacré à chaque tâche. Autre exemple, ce mode d’utilisation permet le chronométrage d'une partie d'échecs.

• Mode séquentiel (ou compteur de tours) : lors des compétitions sportives, ce mode sert à mesurer la durée des tours successifs. On lance un chronographe au début d'un événement et, à la fin d’un tour, on utilise le Twinverter pour lancer instantanément le deuxième chronographe et chronométrer le tour suivant. Comme le premier chronographe est arrêté, on a largement le temps de noter le résultat affiché et de le remettre à zéro, afin qu’il soit prêt à être relancé par le Twinverter au tour suivant. Grâce à ses totalisateurs de minutes, la LM Sequential peut servir au chronométrage d'événements sportifs dont le temps moyen par tour est supérieur à une minute (ce qui est le cas pour la grande majorité des compétitions automobiles).

• Mode Flyback : le flyback a d’abord été développé pour les pilotes d'avion, dans les années 1930, afin de chronométrer avec précision les trajectoires d'un point de repère à un autre. Il se trouvait que le temps nécessaire pour arrêter, remettre à zéro et redémarrer un chronographe était si long qu'il en résultait des erreurs de navigation, aggravées par l’accumulation au cours d'un trajet à étapes multiples. Le flyback a permis d'effectuer le tout simultanément : arrêt, remise à zéro et redémarrage d’une seule pression sur le poussoir de remise à zéro. L’ajout du flyback aux autres modes de chronométrage offre au calibre Sequential encore plus de fonctionnalité. Par exemple, un pilote peut mesurer son temps de vol total sur un chronographe, et utiliser la fonction flyback de l’autre pour chronométrer chaque étape avec précision.

Le concept de la LM Sequential est absolument unique. Son mouvement comprend deux chronographes indépendants, reliés à un échappement et un oscillateur communs. Connaissant les pertes d'énergie engendrées par un chronographe conventionnel, imaginez ce qui pourrait se produire avec deux chronographes dans un seul mouvement ! Les pertes seraient doublées, ce qui se traduirait par un affaiblissement inacceptable de la performance. Pour réunir autant de fonctions dans une seule montre, il fallait inventer un type de chronographe fondamentalement nouveau, à même de juguler toute sorte de perte d'énergie. C'est exactement le cas de la LM Sequential, grâce à l'utilisation inédite des embrayages verticaux à empierrage interne et de leur système de contrôle. Les nouveaux mécanismes flyback intègrent eux-mêmes des rubis. Grâce à ces solutions brevetées, le calibre Sequential surpasse les chronographes conventionnels en termes de performance énergétique et de précision.

Étymologiquement, le mot chronographe vient du grec : d’abord de χρόνος (chrónos), qui signifie temps, comme dans les mots chronologie et chronique : ensuite de γρᾰ́φω (gráphō), qui signifie écrire, laisser une trace écrite de quelque chose. Tout comme un phonographe enregistre du son et une photographie de la lumière, un chronographe enregistre du temps. Au début du XIXe  siècle, les chronographes étaient associés aux courses de chevaux : ils correspondaient à la nécessité de chronométrer avec précision un sport extrêmement rapide. Dans les premiers chronographes, on utilisait des gouttelettes d'encre pour inscrire des temps sur les cadrans, même en cours de course, ce qui permettait de retenir des temps spécifiques à reporter (au moins jusqu'à l’arrêt du chronographe et le nettoyage du cadran pour la course suivante). Aux débuts de la course automobile, on utilisait un système de chronométrage constitué de plusieurs chronographes de poche montés sur une structure, avec un « levier de commande commun » qui permettait d'actionner toutes les montres en même temps. Cependant, il y avait des imprécisions inévitables, car les multiples montres fonctionnaient fréquemment à des rythmes légèrement différents. En outre, le dispositif était si encombrant qu’il n’aurait certainement jamais pu être transposé au poignet. En 2016, quand Maximilian Büsser a évoqué devant Stephen McDonnell la possibilité d'une suite à la Legacy Machine Perpetual (2015), la réponse de Stephen a tenu en quatre mots : « J’ai une idée ». C'était une réponse aussi énigmatique qu'excitante, surtout pour qui connaissait le genre d'idées qui naissent de l’imagination de Stephen McDonnell. Cette conversation avec Max a accéléré le cours d'une réflexion que Stephen menait depuis un certain temps : pour lui, la plupart des chronographes modernes étaient incapables d'assurer correctement le travail pour lequel ils avaient été conçus. Le levier commun s'est immédiatement imposé comme un moyen d’assurer une mesure extrêmement précise d’épreuves séquentielles avec un chronographe mécanique à commande manuelle, Avec deux chronographes indépendants qui pourraient être activés simultanément, on pourrait effectuer différents chronométrages et les conserver suffisamment longtemps pour enregistrer les résultats. Au final, il faudrait trouver un moyen de réunir toutes les fonctions dans une seule montre-bracelet... Dès lors, les différentes solutions se sont mises en place. L'utilisation de deux mécanismes de chronographe distincts reliés à un même oscillateur — une idée pratiquement réalisée dans la Legacy Machine, avec le balancier volant central — permet d'éliminer les erreurs de chronométrage dues à d'infimes écarts de précision entre les différents compteurs. Stephen McDonnell a continué à affiner sa vision du chronographe idéal, en reconfigurant l'embrayage vertical pour qu'il prenne place dans le rouage principal, afin d'éliminer le fâcheux battement de l'aiguille des secondes du chronographe sans recours à un ressort de friction pour régler l'amplitude. Il a incorporé des arbres d'embrayage à rubis internes pour faire en sorte que les variations d'amplitude entre les modes actif et inactif appartiennent à l'histoire. Dans le chronographe idéal de Stephen McDonnell, la touche finale, qui améliore le rôle joué dans les systèmes historiques par le levier de commande commun, est le concept de Twinverter. La possibilité de passer instantanément d'un mode à l'autre permet à la complication séculaire de s’adapter à de nombreuses situations de la vie quotidienne moderne. C’est la porte logique de programmation dans l'horlogerie mécanique, un système qui ne pouvait être imaginé que par le créateur du processeur mécanique de la Legacy Machine Perpetual.

AUDEMARS PIGUET Mini Royal Oak

La Mini Royal Oak est de retour avec trois modèles de 23 mm en or jaune, blanc ou rose 18 carats. Inspiré par la riche histoire de la Manufacture des montres miniatures et de bijoux, ce trio de petites montres offre une interprétation créative et contemporaine du Mini Royal Oak de 20 mm lancé en 1997 en repensant les proportions, l'architecture, le design et les performances du plus petit chêne royal jamais fabriqué. Les modèles Royal Oak Mini combinent la forte géométrie du Royal Oak original conçu par Gérald Genta en 1972, avec la délicatesse et le raffinement du Frosted Gold, qui donne à l'étui et au bracelet un reflet puissant. L'esthétique des bijoux de ces créations délicates se poursuit sur le cadran. La Petite Tapisserie ton sur ton améliore le jeu de lumière créé par le Frosted Gold. Le cadran lumineux est complété par des marqueurs d'heure dorés à facettes qui correspondent à la couleur du boîtier et sont remplis d'un matériau luminescent pour une visibilité optimale dans l'obscurité. « Ces mini-créations rendent hommage non seulement à la longue tradition de montres miniatures et de bijoux d'Audemars Piguet, mais aussi aux femmes qui ont laissé leur marque sur l'histoire de la marque, y compris Jacqueline Dimier à qui nous devons le premier Royal Oak pour femmes, et Carolina Bucci, le cerveau derrière la finition Frosted Gold » (Ilaria Resta, Directeur général, Audemars Piguet). « Petites, charmantes, créatives, presque frivoles, les nouvelles montres Royal Oak Mini font revivre un mythe féminin né en 1997. Ils démontrent l'extraordinaire plasticité de la collection Royal Oak, qui transcende les décennies, le genre, les tendances et les dimensions » (Sébastian Vivas, Directeur du patrimoine et du musée, Audemars Piguet). Depuis le XIXe siècle, Audemars Piguet a créé une gamme de petites montres pour femmes qui ont fourni à la marque une plate-forme pour repousser les limites de la miniaturisation, du réglage des gemmes et du raffinement esthétique. Des pièces classiques et de bijoux intemporelles aux créations artistiques d'avant-garde, ces montres reflètent les défis techniques et esthétiques de leurs époques respectives, anticipant souvent l'évolution des goûts et des attentes de leur clientèle féminine.

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS