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REPÉRAGES #65-2025 (accès libre)
Sept observations argumentées sur sept nouvelles fleurs du bouquet horloger de ce printemps 2025

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le soixante-cinquième épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept pièces de sept marques : Briston, Chanel, Hautlence, Hublot, IWC, Patek Philippe et TAG Heuer…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort ...

HAUTLENCE Rétrovision ‘85

Dans un hommage à l'imaginaire des années 1980, Hautlence dévoile une création ludique : la Rétrovision ’85, inspirée du design iconique d’un célèbre fabricant de jouets japonais. Plus qu'un simple garde-temps, c’est une ode à la nostalgie, évoquant l'émerveillement de toute une génération qui rêvait, enfant, de posséder cette fameuse montre robot transformable au poignet. Équipée du mouvement à remontageautomatique de la Vagabonde Tourbillon, la Rétrovision ’85 combine une esthétique rétro-futuriste à un affichage horloger composé d’un disque central des minutes autour duquel gravitent les trois satellitesdes heures, réaffirmant l'esprit d'audace et de créativité propre à Hautlence. Avec cette montre robot, éditée en 8 exemplaires seulement et présentée à Watches & Wonders, la marque invite les collectionneurs à renouer avec la magie de leurs souvenirs. Il suffit parfois d'un simple objet pour raviver les souvenirs les plus chers. Pour toute la génération d'enfants ayant grandi dans les années 80, cet objet prenait la forme d'une montre pas comme les autres. Au poignet, elle donnait l'heure. Mais dans l'imaginaire, elle était bien plus : un robot miniature capable de se transformer, à l’origine d’aventures sans fin. Cette montre, inventée par un fabricant de jouets japonais, est rapidement devenue le symbole d’une époque où tout semblait possible.

Aujourd'hui, Hautlence ravive cet esprit en présentant une création aussi ludique qu'audacieuse : une montre robot inspirée du design iconique d’origine, mais équipée d’un mouvement mécanique à tourbillon volant. Baptisé Rétrovision ’85, ce modèle invite à renouer avec les années 80. Dans un hommage à l'imaginaire des années 80, Hautlence dévoile une création ludique : la Rétrovision ’85, inspirée du design iconique d’un célèbre fabricant de jouets japonais. Plus qu'un simple garde-temps, c’est une ode à la nostalgie, évoquant l'émerveillement de toute une génération qui rêvait, enfant, de posséder cette fameuse montre robot transformable au poignet. Équipée du mouvement à remontage automatique de la Vagabonde Tourbillon, la Rétrovision ’85 combine une esthétique rétro-futuriste à un affichage horloger composé d’un disque central des minutes autour duquel gravitent les trois satellites des heures, réaffirmant l'esprit d'audace et de créativité propre à Hautlence. Avec cette montre robot, éditée en 8 exemplaires seulement et présentée à Watches & Wonders, la marque invite les collectionneurs à renouer avec la magie de leurs souvenirs. Il suffit parfois d'un simple objet pour raviver les souvenirs les plus chers. Pour toute la génération d'enfants ayant grandi dans les années 80, cet objet prenait la forme d'une montre pas comme les autres. Au poignet, elle donnait l'heure. Mais dans l'imaginaire, elle était bien plus : un robot miniature capable de se transformer, à l’origine d’aventures sans fin. Cette montre, inventée par un fabricant de jouets japonais, est rapidement devenue le symbole d’une époque où tout semblait possible. Aujourd'hui, Hautlence ravive cet esprit en présentant une création aussi ludique qu'audacieuse : une montre robot inspirée du design iconique d’origine, mais équipée d’un mouvement mécanique à tourbillon volant. Baptisé Rétrovision ’85, ce modèle invite à renouer avec les années 80.

UN COMMENTAIRE ? Ce n’est pas dans les colonnes de Business Montres, média pionnier [et à vrai dire assez seul] dans la promotion du concept de rétro-futurisme qu’on critiquera cette montre « transformer » rétro-nostalgique. Avec un prix public qui sera situé aux alentours des 100 000 euros pour chacune des huit pièces de cette série limitée (boîtier en titane de 64 mm x 60 mm x 11,8 mm étanche à 50 m et mouvement automatique avec un tourbillon à double spiral prévu pour 72 heures de réserve de marche), on s’inscrit cependant dans un archéo-futurisme très élitiste et très radical. Dommage, parce que le tourbillon n’a pas grand-chose à faire avec cet hommage aux années 1980 – sinon pour alourdir la facture finale…

PATEK PHILIPPE nouvelles Nautilus Dames 2025

Patek Philippe joue la couleur dans deux nouvelles versions de la Nautilus Dames avec mouvement à quartz et boîtier de 32 mm de diamètre en or gris. Le cadran, orné du motif de petites vagues typique de cette collection, arbore une élégante teinte bleu azur laquée. Le boîtier se démarque par son alternance de finitions satinées et polies. La lunette est illuminée par une rangée de 46 diamants taille brillant (0,8ct). La Nautilus Dames référence 7010G-013 se distingue par son bracelet en matière composite assortie au cadran, avec motif textile et boucle déployante Nautilus en or gris. La Nautilus Dames référence 7010/1G-013 possède un bracelet en or gris doté d’un système de mise à l’aise verrouillable et d’une boucle déployante brevetée Patek Philippe sécurisée par quatre points d’accroche indépendants.

Ce nouveau cru Patek Philippe est couronné par une magnifique manifestation de savoir-faire joaillier et de créativité en la matière. Les concepteurs de la nouvelle Nautilus Haute Joaillerie référence5811/1460G-001 ont joué artistement avec la forme des pierres précieuses pour sublimer le design iconique de la Nautilus. La lunette octogonale arrondie est soulignée par un rang de diamants taillebaguette, tandis que le cadran est orné de rangs de diamants taille brillant. Les maillons centraux du bracelet sont rehaussés par des diamants taille baguette, alors que les maillons principaux arborent desrangs réguliers de diamants taille brillant. Au total, cette pièce est sertie de 1285 diamants taille brillant (6,43 ct) et 195 diamants taille baguette (13,27 ct). Cette icône en version Haute Joaillerie est animée par le calibre 26-330 S à remontage automatique avec « stop seconde ».

UN COMMENTAIRE ? Ces Nautilus féminines restent des « petites » montres adorables, quel que soit leur style, primesautier avec un bracelet en caoutchouc assorti au cadran ou plus solennel avec un sertissage intégral qui impressionne. Les prix ne sont cependant pas dans la catégorie « petits », mais ils restent impressionnants : dans les 40 000 euros pour la « petite » Nautilus bleue [ce qui n’est pas donné pour une montre sportive à quartz de 32 mm] et dans les 600 000 euros pour la version sertie (boîtier de 41 mm étanche à 30 m)…

IWC Ingenieur automatique 42 céramique noir 

IWC Schaffhausen présente l’Ingenieur Automatic 42 en céramique noire. Pour la première fois, la manufacture propose une exécution entièrement en céramique du modèle à bracelet intégré imaginé par Gérald Genta. Afin de respecter ce design iconique, le garde-temps adopte une construction de boîtier innovante avec plusieurs composantes en céramique. Le modèle se distingue également par les riches finitions de ses pièces en céramique, grâce à des techniques telles que le satinage, le sablage et le polissage. Le calibre 82110 de manufacture IWC, visible à travers le fond teinté en verre saphir, bénéficie du système de remontage Pellaton muni de composants encéramique et dispose ainsi d’une réserve de marche de 60 heures. En plus d’être extrêmement dure et résistante aux rayures, la céramique est plus légère que l’acier et insensible aux variations de température. Grâce à ces propriétés, il s’agit d’un matériau idéal pour les montres-bracelets. IWC Schaffhausen jouit de près de quatre décennies desavoir-faire en matière de céramique. C’est en 1986 que l’horloger suisse de luxe présente la première montre-bracelet au monde dotée d’un boîtier en céramique d’oxyde de zirconium noire. Depuis, les ingénieurs d’IWC n’ont jamais cessé leurs recherches dans ce domaineet ont mis au point plusieurs innovations : le nitrure de silicium, le carbure de bore, la céramique colorée, et, plus récemment, les premiers boîtiers de montre en composite à matrice céramique (CMC).

L’Ingenieur Automatic 42 (réf. IW338903) associe pour la première fois le design à bracelet intégré imaginé par Gérald Genta à une exécution entièrement en céramique. Le cercle d’emboîtage, la lunette et l’anneau de fond de boîtier sont tous en céramique d’oxyde de zirconium noire. Même les pièces rapportées, notamment le protège-couronne et la couronne, sont réalisées dans ce matériau extrêmement dur et résistant aux rayures. Le bracelet intégré en céramique noire, attaché au boîtier via ses maillons centraux, offre une ergonomie exceptionnelle. La céramique étant un matériau particulièrement léger, le bracelet offre un remarquable confort. Le cadran noir arbore la fameuse structure « Grille », composée de fines lignes et de petits carrés, qui est devenue une signature de l’IWC Ingenieur. Afin de garantir une excellente lisibilité, les aiguilles noires et les index en métal sont revêtus de Super-LumiNova. L’Ingenieur Automatic 42 en céramique a conservé les proportions de l’emblématique design de l’Ingenieur, un modèle extrêmement plat. Pour y parvenir, IWC a opté pour une construction de boîtier avec trois composantes en céramique pure : le cercle d’emboîtage, la lunette et l’anneau de fond du boîtier. Si la lunette et l’anneau de fond de boîtier sont fixés au cercle d’emboîtage à l’aide de vis fonctionnelles, une telle construction nécessite également un anneau en titane à l’intérieur. Ce dernier reçoit les vis des deux faces du boîtier, maintient le mouvement et permet une étanchéité de 10 bars. Au lieu d’être retenues par l’anneau en titane, les deux glaces en verre saphir côté cadran et côté fond sont directement pressées sur les pièces en céramique. Cette approche innovante permet de réaliser le modèle en céramique tout en conservant une construction de boîtier parfaitement fidèle au design d’origine en acier inoxydable. Il s’agit là d’une véritable prouesse de design et d’ingénierie car les proportions caractéristiques et les angles complexes de l’Ingenieur ont été préservés, sans compromettre sa robustesse structurelle et son étanchéité.

Avec une dureté d’environ 1300 Vickers, la céramique d’oxyde de zirconium fait partie des matériaux les plus durs sur Terre. Après le processus de frittage, la céramique peut être usinée uniquement à l’aide d’outils à pointe diamant. Pour l’Ingenieur Automatic 42, IWC a repoussé les limites des finitions de la céramique. Les composants du boîtier sont satinés, puis sablés et délicatement polis au niveau de leurs arêtes. Les maillons du bracelet présentent le même traitement de surface sophistiqué à base de satinage, sablage et polissage. Réalisées en plusieurs étapes, ces finitions extrêmement complexes créent une esthétique raffinée et offrent de superbes jeux de lumière. L’Ingenieur Automatic 42 est entraînée par le calibre 82110 de manufacture IWC. Son système de remontage Pellaton convertit efficacement les mouvements de la masse oscillante – quelle que soit leur direction – en énergie pour le ressort-moteur, emmagasinant une réserve de marche de 60 heures. Les composants les plus sollicités du système de remontage sont fabriqués en céramique d’oxyde de zirconium quasiment inusable. La roue automatique et les cliquets sont en céramique noire, tandis que le logement de la masse oscillante est en céramique blanche. Le balancier affiche une fréquence de 4 Hertz qui garantit la précision du garde-temps. Visible à travers un fond teinté en verre saphir, le mouvement parachève le look entièrement noir du garde-temps.

UN COMMENTAIRE ? La céramique noire a l’avantage de réduire – par un jeu d’illusion visuelle – le volume de la montre, qui semble ainsi plus « portable », mais cette réduction semble entraîner une augmentation symétrique du prix, propulsé à plus de 20 000 euros pour ce boîtier de 42 mm étanche à 100 m et animé par un mouvement automatique dont la réserve de marche est de 60 heures. Un prix pas très accessible pour une trois-aiguilles date dont le design aux volumes un peu lourds ne témoigne pas d’une créativité exceptionnelle…

HUBLOT coffret unique Big Bang 20e anniversaire « Matériaux et hautes complications »

Étape après étape, c’est incontestablement un très long chemin que Hublot a parcouru en 20 ans. Avec le lancement de la Big Bang, la marque est devenue une Manufacture à part entière qui défie constamment les conventions et propose une autre vision de l’avenir de l’horlogerie, à grand renfort de premières mondiales et de designs audacieux. Grâce à ses recherches et avancées dans le domaine desmatériaux combinées à son approche unique des grandes complications traditionnelles, Hublot a littéralement provoqué une onde de chocs dans tout le secteur en dévoilant la Big Bang. À l’occasion du 20e anniversaire de la Big Bang, Hublot a créé un coffret unique qui met en valeur quelques-unes des plus belles prouesses de la Manufacture en matière d’innovation matérielle et de mouvements à grandes complications, avec ses spécificités. Ce coffret baptisé « Materials & High Complications » se compose de cinq exemplaires uniques qui se distinguent par leur propre caractère mais qui, une fois réunis, racontent une histoire. La première pièce du quintette « Materials & High Complications », la Big Bang Tourbillon Automatic Sapphire, sublime le mouvement tourbillon manufacture automatique avec micro-rotor dans un boîtier en saphir entièrement transparent. Visible côté cadran, le micro-rotor en or blanc 22 ct propose une exécution squelettée spéciale pour cette pièce commémorative et porte la mention « 20 years ». Les mouvements binaires du tourbillon 60 secondes et de la masse oscillante s’animent sous la lumière traversant le boîtier et la lunette. En tant que pionnière des composants en saphir de couleur vive, Hublot a conçu une version unique de la Big Bang Tourbillon Chronograph in Water Blue Sapphire, l’une de ses dernières créations en saphir coloré. Le mouvement squeletté tourbillon et chronographe à monopoussoir semble flotter en apesanteur dans le boîtier cristallin aux nuances bleu tropical.

La céramique est devenue omniprésente depuis les tout premiers modèles de la Big Bang en 2005. Au cours des années suivantes, Hublot a continuellement étendu ses capacités de recherche, de développement et de production de céramique, dévoilant ainsi plusieurs premières mondiales et toute une palette de couleurs. La céramique rouge est l’une de ses plus grandes fiertés et elle offre un rendu particulièrement exceptionnel dans cette version unique de la Big Bang Tourbillon Automatic. Exécutée en fibre de carbone givré noir, la puissante Big Bang Tourbillon Chronograph Cathedral Minute Repeater réunit plusieurs grandes complications et illustre incontestablement l’approche de Hublot lorsqu’il s’agit de réinventer la Haute Horlogerie. Certaines des complications les plus prisées, comme le chronographe à monopoussoir et la répétition minutes avec timbres cathédrale, offrent un spectacle visuel et sonore unique sublimant cette création d’exception. Enfin, la Big Bang Integrated Tourbillon Cathedral Minute Repeater en Texalium bleu met en lumière l’usage intensif que fait Hublot des matériaux de performance telle que la fibre de carbone. Le Texalium possède des propriétés similaires à la fibre de carbone tissée conventionnelle mais il offre davantage de liberté au niveau de son tissage et de ses couleurs. Pour cette pièce unique, Hublot a choisi une teinte bleu foncé qui habille – pour la première fois – le boîtier, la lunette et le bracelet intégré. La répétition minutes offre une expérience acoustique singulière qui est totalement différente des boîtiers traditionnels en métal, caractérisés par des sonneries puissantes et cristallines.

UN COMMENTAIRE ? Un ensemble exceptionnel, qui est aussi une leçon d’histoire sur les évolutions de l’horlogerie contemporaine. Hublot a conçu un écrin spécial pour accueillir les cinq exemplaires uniques de cet ensemble exceptionnel Big Bang 20th Anniversary « Materials & High Complications » : celui-ci comprend un fond avec rétro-éclairagevertical, une paroi coulissante en verre avec finition givrée et une plaque gravée de la mention « Materials & High Complications 1/1 ». Ceci pour un prix de vente situé autour du million de francs suisses (1,14 millions d’euros).

CHANEL J12 Bleu X-Ray

Ode à la transparence, la J12 Bleu X- Ray apporte une nouvelle nuance de bleu à cette collection, un ton qui réunirait celui du ciel et de la mer par temps clair. Plus de 1 600 heures d’ouvrage ont été nécessaires pour faire jaillir d’un bloc de saphir de synthèse le boîtier et le bracelet de ce modèle. Réalisés en or blanc, la lunette et les maillonssont sertis de 196 saphirs naturels bleu vif taille baguette. Raffinement ultime, le Studio de Création ganse l’or blanc de noir, tel un élégant contrepoint à cette symphonie de bleus. Au cœur du calibre 3.1, la présence de composants en saphir incolore (la platine et deux ponts) exalte la beauté de cette J12 Bleu X- Ray dont les rouages semblent flotter dans l’air. Une impression accentuée par un pont aérien en saphir incolore sur lequel sont posés 12 indexes saphirs naturels bleu vif taille baguette (boîte de 38 mm en saphir bleu et or blanc 18 carats avec revêtement noir, étanche à 30 m ; fond en saphir bleu avec numérotation « X/12 » ; lunette fixe en or blanc 18 carats avec revêtement noir sertie de 46 saphirs bleus taille baguette pesant 5,61 carats ; cadran en saphir serti de 12 saphirs bleus taille baguette d’envion 0,43 carat ; aiguilles en or blanc 18 carats avec revêtement noir ; couronne non-vissée en or blanc 18 carats avec revêtement noir sertie d'un saphir bleu taille brillant pesant 0,17 carat ; bracelet en saphir bleu et or blanc 18 carats avec revêtement noir serti de 138 saphirs bleus taille baguette pesant 10,15 carats) et boucle tripledéployante en or blanc 18 carats avec revêtement noir ; calibre 3.1 : mouvement mécanique à remontage manuel Manufacture Chanel avec le pont de minuterie, la platine et le pont de rouage en saphir et réserve de marche de 55 heures)…

UN COMMENTAIRE ? Précieuse et sportive [du moins, jusqu’à moins de trente mètres de profondeur], cette J12 en série très limitée (12 pièces) sera en vente dans le boutiques Chanel pour un peu plus d’un million de francs suisses : c’est le coût d’un rigoureux parti-pris de transparence bleutée, qui se retrouve dans le matériau du boîtier comme dans le choix des pierres précieuses. Souligner de noir les lignes d’or blanc et les saphirs est une excellente idée pour mettre en valeur la structure de la montre…

TAG HEUER Monaco Split-Seconds Chronograph F1

Dans une discipline où chaque milliseconde compte et où la technique est reine, TAG Heuer a annoncé en début d'année son retour triomphal en tant que chronométreur officiel de la Formule le. Pour signer ce partenariat historique, TAG Heuer présente une version exclusive de l'un de ses chefs-d'œuvre les plus élaborés : la TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph | F1. Cette création époustouflante met en lumière le summum de la précision du sport automobile et l'esprit d'innovation qui caractérise TAG Heuer depuis plus de 160 ans. Depuis ses débuts en 1969, la TAG Heuer Monaco est un symbole d'audace et d'avant-garde.Innovante et disruptive, elle a été l a première montre-bracelet chronographe carrée automatique et étanche dotée du célèbre Calibre 11. Avec s o n boîtier carré caractéristique, son cadran bleu signature et sa couronne située à gauche, la TAG Heuer Monaco est devenue une référence en matière d'originalité et d e prouesses techniques. Elle occupe par ailleurs une place toute particulière dans la pop culture depuis que Steve McQueen l'a portée dans le film Le Mansde 1971. De Sammy Davis Jr. à Stanley Kubrick, de grands noms du sport automobile et de l'art ont forgé la notoriété de ce chronographe novateur loin d e s conventions établies. S'appuyant sur son expertise en matière de mouvements de chronographe, TAG Heuer présente aujourd'hui la TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph | F1. Cette montre fait revivre une complication emblématique de l'histoire de TAG Heuer et du chronométrage de précision que la Maison maîtrise depuis plus d'un siècle. Dans les années 60, le chronographe Heuer référence 11.402 s'est imposé comme l'outil de prédilection des écuries comme la Scuderia Ferrari, un avantage décisif dans les moments critiques. Plus tard, dans les années 90, les chronographes à quartz de la Maison ont conquis le poignet de légendes de la course automobile comme Ayrton Senna, Gerhard Berger et Michael Schumacher.

TAG Heuer est un acteur historique de la Formule 1. Leur relation a débuté en 1969, l'année même du lancement de la TAG Heuer Monaco, lorsque la Maison a révolutionné le sponsoring sportif en apposant son logo sur une voiture de Formule le. En 1971, TAG Heuer a cessé d'être un simple horloger pour devenir un véritable partenaire d e s écuries de course, inaugurant un engagement durable avec de grands noms du sport automobile. Des collaborations avec des écuries telles que la Scuderia Ferrari et McLaren dans les années 70 et 80 lui ont permis de jouer un rôle essentiel dans les opérations des jours de course. Un chronométrage précis s'est avéré crucial pour les stratégies qui ont propulsé d e s pilotes comme Jochen Rindt, Niki Lauda et Ayrton Senna au rang de légendes. En 1992, son rôle de Chronométreur Officiel a relevé le statut de la Maison, associant ses capacités technologiques aux systèmes de chronométrage et de notation essentiels du sport. Pour s o n 75e anniversaire, la Formule l voit TAG Heuer faire son grand retour en tant que Chronométreur Officiel, réaffirmant ainsi son attachement profond à c e sport et son expertise dans le domaine du chronométrage de précision. Pour la première fois d e l'histoire, la marque devient également le partenaire titre du Grand Prix de Monaco, consolidant ainsi son lien étroit avec cette course mythique du sport automobile.

La TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph | F1 ouvre une nouvelle ère de l’horlogerie d’avant-garde. Éditée à seulement 10 exemplaires, cette pièce d’exception, l’une des plus complexes jamais réalisées par la Maison, s’adresse à ceux qui osent la vitesse. Façonnée à partir de matériaux de pointe et animée par l’esprit de la Formule 1, elle repousse les frontières de la précision, de l’ingénierie et du design. Le cadran squeletté translucide, rehaussé de nuances de rouge, dévoile une mécanique sophistiquée évoquant l’énergie du circuit. L’emblématique écusson TAG Heuer laqué se démarque à midi tandis que la minuterie arbore discrètement le logo F1 à six heures. Les compteurs du chronographe rattrapante évoquent la disposition des rangs sur la grille de départ, affichant la célèbre phrase de David Croft, commentateur principal de Sky Sports F1, au début de chaque Grand Prix : « Lighs Out & Away We Go ». Le boîtier en céramique blanche, accompagné d’une couronne et de poussoirs assortis, est taillé d’un seul bloc et entièrement fini à la main, garantissant une qualité irréprochable et une ergonomie optimisée. Des arches en céramique blanche assorties son profil aérodynamique, tandis qu’un écusson TAG Heuer vert et rouge sur la couronne fait écho au logo central du cadran. Le bracelet haute performance doté d’une double boucle déployante assure un maintien parfait et un confort absolu. Au cœur de cette pièce exceptionnelle se niche un rattrapante de haute précision, complication incontournable du chronométrage en sport automobile. Cette fonction permet la mesure simultanée de temps intermédiaires avec une exactitude hors pair — tout aussi cruciale sur la piste qu’en haute horlogerie.

UN COMMENTAIRE ? L’esthétique est surprenante, tant par la radicalité des lignes, accentuée par le choix des couleurs et de la céramique, que par l’originalité du style. Le prix n’est pas moins surprenant, puisqu’il faudra aller chercher dans les 155 000 euros pour ce boîtier en céramique satinée-polie-sablée de 41 mm étanche à 50 m et animée par un mouvement automatique à haute fréquence (36 000 A/h) : un prix qui n’est pas forcément familier pour les amateurs de la marque dont le prix moyen est généralement cent fois moindre ! Reste une pièce exceptionnellement rupturiste, dont la série très limitée est déjà totalement vendue…

BRISTON Streamliner Kennedy

Cette année, Briston réinvente son iconique boîtier avec une toute nouvelle collection de montres carrées, déclinée pour hommes et femmes. Inspirée du mouvement américain Streamline des années 1930, qui a fait du design moderne sa signature, la collection Streamliner Kennedy adopte les codes de l'Art déco : formes géométriques, symétrie et contraste subtil entre lignes droites et courbes. Avec son élégance naturelle et son style résolument vintage, la Streamliner Kennedy est une réinterprétation moderne de l'Art déco. Son boîtier carré, raffiné, est sublimé par des flancs en acétate façon écaille de tortue, tandis que les angles des cornes sont dessinés pour assurer une parfaite continuité visuelle. Le nom Kennedy correspond parfaitement à cette montre classique et intemporelle. Le design de la montre évoque une sophistication rétro mais moderne, tout comme le style des Kennedy souvent associé à une élégance preppy et soignée. En effet la famille Kennedy est un symbole du mouvement preppy américain : un mélange de décontraction et de raffinement. John Fitzgerald Kennedy était certainement l’une des figures les plus marquantes de ce style et souvent cité comme l’un des présidents les plus élégants de l’histoire, avec une prédilection pour les accessoires discrets mais sophistiqués.

La Streamliner Kennedy, est l’alliance parfaite entre modernité et héritage prônant une image de l’élégance décontractée et intemporelle.Hormis le modèle chronographe, chaque montre de la collection a relevé un véritable défi technique : mettre en valeur l'acétate tout en garantissant une fonctionnalité optimale. Pour ce faire, la couronne, placée à 12 heures, est ornée d'un cabochon en lapis-lazuli, apportant une touche de sophistication. La finition du boîtier, résultat d'un travail minutieux de conception et de fabrication en France, est un élément clé de cette collection. Les flancs en acétate façon écaille de tortue présentent une finition polie-miroir, et chaque boîtier est solidement fixé par deux vis latérales, garantissant une intégration parfaite des matériaux. Pensée pour un confort optimal, la collection Streamliner Kennedy propose quatre modèles distincts : chronographe Petite Seconde Quartz (38,5 x 38,5 mm) ; modèle automatique extra-plat (36 x 36 mm) ; modèle taille moyenne, adapté aux poignets masculins et féminins (30 x 30 mm) ; modèle petit format, une montre « bijou » parfaitement adaptée aux poignets les plus fins (25 x 25 mm). En harmonie avec le design du boîtier, chaque montre est dotée d'uncadran sophistiqué à double couche, disponible en noir ou blanc argenté : une couche supérieure avec chiffres romains ou arabes gravés, reprenant la structure de cadran emblématique de la Clubmaster Classic ; une minuterie "chemin de fer" liant harmonieusement la partie centrale inférieure ; une zone centrale en contrebas, dont la profondeur est accentuée par un travail de guillochage raffiné.

Côté mécanisme, la collection intègre des mouvements de grande précision : modèle automatique extra-plat (mouvement Miyota 9039, conçu par Citizen, avec une seconde centrale bleuie, offrant une version contemporaine et fidèle à l'ADN de Briston : son fond transparent permet d'admirer ce calibre, ornementé d'une masse oscillante à l'effigie du blason de la marque) ; chronographe quartz : équipé du mouvement Miyota JS20, il présente une particularité unique (l'aiguille des secondes à 6 heures s'active dès le déclenchement du chronographe) ; modèles moyen et petit format motorisés par le calibre suisse Ronda 751, reconnu pour sa fiabilité et son exceptionnelle autonomie de 7 ans.L'interchangeabilité est une caractéristique phare de Briston. Chaqueboîtier est conçu pour s'adapter à l'ensemble de la collection de bracelets de la marque. En quelques secondes, il est possible de personnaliser sa montre avec des bracelets simple ou double tour, en Nato, FKM, cuir ou acier, selon ses envies. Trois tailles de bracelets sont disponibles : 20 mm d'entre-cornes pour les chronographes et modèles automatiques ; 18 mm pour le modèle moyen ; 12 mm pour le modèle petit format. Avec la Streamliner Kennedy, Briston propose une collection chic et urbaine au design intemporel, sublimant l'Art déco et le savoir-faire horloger, tout en offrant une personnalisation à l'infini.

UN COMMENTAIRE ? Les « boîtiers de forme » – tous ceux qui ne sont pas franchement ronds – redeviennent à la mode et Briston accompagne logiquement la tendance avec ce retour à un style bientôt centenaire qui a fait ses preuves : en acétate « écaille de tortue », c’est original ! La collection Kennedy s’efforce de ratisser large, côté masculin et côté féminin, sans querelles de frontières tellement tout reste portable par les unes ou par les autres. On ne peut qu’apprécier le positionnement prix très raisonnable, de 370 euros (boîtier de 25 mm x 25 mm à mouvement électronique suisse) à 850 euros (boîtier 36 mm x 36 mm à mouvement automatique), les chronographes en 38,5 mm x 38,5 mm étant proposés autour des 500 euros. Élégante, amusante et accessible, cette nouvelle collection Kennedy comptera sans doute quelques-unes des montres de l’été…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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