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REPÉRAGES #215-2024 (accès libre)
Six montres et une aérofiction horlogère qui ont figuré parmi les vraies stars des Geneva Watch Days (avec nos commentaires)

C’est reparti pour nos « Repérages » de la rentrée, cette fois en compagnie des nouveautés présentées aux GWD ! En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 215e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec sept montres de sept marques : Albishorn x Massena Lab, Bvlgari, De Bethune, Doxa, Girard-Perregaux, Louis Érard x The Horophile et MB&F x L’Épée 1839…


Pour se tenir au courant des nouveautés en cours, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » – c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1500 nouveautés chroniquées chaque année.

Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement – tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !

ALBISHORN x Massena Lab Maxigraph

Une nouvelle marque prend le large en s'associant à Massena LAB pour la sortie du Maxigraph, un chronographe doté d'un chronomètre de régate breveté. Massena LAB est fière de s'associer à la nouvelle marque horlogère indépendante Albishorn pour la sortie d'un nouveau garde-temps collaboratif, la Maxigraph, véritable montre-outil et chronomètre de régate inspirée par la riche histoire des garde-temps nautiques et de la ville de Genève elle-même. Rappelant la première édition de la désormais légendaire régate Le Bol d'Or, organisée pour la première fois sur le lac Léman en 1939, la Maxigraph est la création d'une histoire imaginée : à quoi aurait pu ressembler un chronographe de régate moderne dans les années 1930 ? Albishorn, qui fait ses débuts aux Geneva Watch Days 2024, est un horloger suisse indépendant qui mélange (et plie) l'histoire horlogère pour créer des garde-temps originaux et distinctifs, en s'inspirant de pièces vintage. Le concept de « vintage imaginaire » d'Albishorn guide son approche de l'horlogerie, car elle s'efforce de créer des garde-temps qui font écho au passé sans les répliquer directement ; visant plutôt à explorer des histoires parallèles imaginées et passionnantes. Montres de poche à l'origine, les chronographes de régate ont d'abord été fabriqués pour répondre aux exigences des compétiteurs de régate qui recherchaient des mécanismes de chronométrage précis pour leurs courses nautiques. Le passage de la montre de poche à la montre-bracelet a constitué une étape importante et, au fil du temps, les chronographes de régate ont évolué pour devenir résistants à l'eau et aux chocs. Curieusement, toutes les exigences techniques d'un chronographe étanche moderne étaient disponibles à la fin des années 1930, mais n'ont jamais été appliquées au chronomètre de régate.

Le Maxigraph imagine ce qui aurait pu être, si l'histoire de l'horlogerie n'avait été que légèrement détournée. La réponse est le Maxigraph, un garde-temps hypothétiquement historique, fabriqué avec précision (et un brin de folie), qui, dans notre histoire imaginée, aurait pu être commandé par le propriétaire d'un voilier, tel que l'Ylliam IV, le voilier de six mètres qui a remporté la première édition du Bol d'Or en 1939. Avec le Maxigraph en main, l'équipage du voilier disposait d'un outil précis et durable pendant la phase la plus critique de la course : le compte à rebours du départ. Au départ du Bol d'Or, une régate qui se déroule sur le lac Léman, de Genève au Bouveret, une corne signale le compte à rebours du départ de la course. A ce moment, l'équipage du voilier doit tenir sa position, une tâche ardue alors qu'il navigue devant une ligne de départ invisible qu'il ne peut franchir sous peine d'une sévère pénalité. A la fin des dix minutes, guidé précisément par le chronomètre de régate du Maxigraph, l'équipage doit immédiatement prendre le large et commencer sa course. Le Maxigraph est un chronographe monopoussoir doté d'un calibre automatique de marque déposée, fabriqué en Suisse, avec un compte à rebours rétrograde de dix minutes breveté, placé à 7 heures sur le cadran. Contrairement à une minuterie de régate classique, qui redémarre à l'infini lorsque le compte à rebours est terminé, la minuterie de la Maxigraph s'arrête une fois que dix minutes se sont écoulées, tandis que les secondes du chronographe continuent de s'écouler. Le compte à rebours est remis à zéro par l'arrêt et la remise à zéro du chronographe à l'aide d'un seul poussoir en aluminium rouge situé à 9 heures, position optimale pour un clic précis du poussoir à l'aide du pouce, considéré comme le meilleur chiffre pour faire fonctionner un chronographe.

Le cadran argenté de la Maxigraph a été conçu dans un souci de lisibilité et de fonctionnalité. Chaque échelle a son propre emplacement, sa propre finition et sa propre couleur, ce qui donne un cadran sectoriel original et moderne qui fait référence aux garde-temps des années 1930. Une ouverture pour un indicateur de marche coloré est située à quatre heures, et le Super-LumiNova® apporte de la luminosité aux aiguilles des heures et des minutes. Le Super-LumiNova est également intégré subtilement sur le cadran sur deux échelles pendant les heures de faible luminosité : un arc s'étendant de 18 à 24 heures, et un autre de 12 à 6 heures. Le boîtier en acier inoxydable de la Maxigraph mesure 39 mm et comporte une lunette tournante bidirectionnelle de 41 mm en acier inoxydable. Sa couronne est située à 10 heures, ce qui permet de rester à l'écart des obstacles lors des manœuvres cruciales. La montre est étanche à 100 mètres, ce qui en fait un compagnon idéal pour une journée sur l'eau. William Massena, fondateur de Massena LAB, a déclaré : « Travailler avec Sébastien Chaulmontet sur le design de la Maxigraph a été un vrai bonheur. Sébastien et moi nous connaissons depuis de nombreuses années, et non seulement il est un expert absolu dans le domaine de l'horlogerie, mais il est aussi un peu l'homme de la renaissance dans son propre droit. Chez Massena LAB, nous sommes fiers d'être à ses côtés pour le lancement de sa propre ligne, Albishorn, et nous sommes ravis de dévoiler la Maxigraph aux Geneva Watch Days ». Sébastien Chaulmontet, fondateur d'Albishorn, ajoute : « Je suis fier et honoré de lancer ma marque en commençant par une collaboration avec William. Notre amitié et notre passion commune pour les montres nous ont poussés à créer quelque chose de nouveau.

UN COMMENTAIRE ? Attention, bien prononcer « Albishorn » à la suisse, en deux mots : « Albiss Horn » (c’est le nom d’un sommet suisse propice aux randonnées). Ceci posé, Albishorn est sans doute, avec Favre Leuba, la meilleure nouvelle de cette rentrée horlogère pour ce qui concerne les nouvelles marques « officielles » des Geneva Watch Days. Le concept de « vintage imaginaire » est génial et d’une rare fécondité pour repenser – à l’ancienne, mais avec de nouvelles expressions – bon nombre de « classiques » que les abus du bullshithorloger ont fini par banaliser. Témoin, cette « montre de régate », fonction qui n’intéresse plus grand monde, mais qui se révèle ici passionnante à réimaginer pour recréer de nouveaux effets esthétiques. Mieux encore : la suite des collections à venir chez Albishorn, dont le créateur, Sébastien Chaulmontet, a eu l’intelligence de s’associer à Massena Lab (William Rohr) pour entrer dans l’horlogerie par la grande porte…

DOXA SUB300T Professional Aristera

C’est la première Sub automatique dans l’histoire de la marque, à être conçue pour les gauchers, équipée d’une couronne à gauche. Une série limitée de seulement 300 pièces pour le monde entier. La Sub 300T est l’un des modèles les plus iconiques de la collection Sub de Doxa. Lancée en 1968, cette montre de plongée est devenue célèbre pour son cadran orange vif, qui offrait une meilleure lisibilité sous l'eau. Reconnue non seulement pour son esthétique distinctive, la forme de sa boite si particulière et immédiatement reconnaissable, mais aussi pour ses innovations techniques, comme la valve à hélium, sa lunette unidirectionnelle pour calculer et surveiller les temps de plongée sans décompression ou encore sa robustesse exceptionnelle, ce modèle s’est imposé comme un choix prisé parmi les plongeurs professionnels comme amateurs. Aujourd’hui, la Sub 300T Professional Aristera devrait à l‘évidence perpétuer cette attractivité. Pourquoi ? D‘abord, parce qu‘elle possède un remontoir placé sur la gauche du boîtier. Si cette configuration inversée fréquemment nommée « Montre pour gaucher » n‘est pas rarissime, elle reste néanmoins peu fréquente sur le marché, et encore moins pour les montres de plongée. Avec la Sub 300T Professional Aristera, le guichet date demeure à 3H, mais la couronne passe à 9H. Pour obtenir ce résultat, le calibre a pivoté de 180 degrés à l‘intérieur du boîtier. «Ce déplacement a demandé des ajustements techniques, ainsi que la révision des tests finaux qui ont dû être adaptés», souligne Jan Edöcs, CEO de Doxa..

En tant que première Sub automatique à présenter une couronne à gauche, la Sub 300T Aristera est conçue pour offrir un confort optimal et une utilisation simplifiée pour les utilisateurs gauchers. D’où son nom : Aristera, qui signifie Gauche en grec. Un écho au nom Doxa signifie « Gloire » en grec. Le modèle est doté d'une lunette ornée d'un insert en aluminium, un clin d'œil historique aux années 1980 lorsque les frères Aubry ont introduit ce type de design. La nuance de l'aluminium confère une subtile teinte argentée et mat, d'une élégance particulière. L'ensemble de la montre est sculpté dans un bloc d'acier inoxydable 316L, reconnu pour sa résistance exceptionnelle à la corrosion. Coiffée d’un verre saphir inrayable avec traitement antireflet, tous les affichages relatifs à la plongée sont pourvus d’un enduit luminescent Super-LumiNova qui assure une excellente lisibilité lors de plongées où la visibilité est réduite. Équipée d’un mouvement suisse automatique avec décorations exclusives Doxa, dont la fréquence bat à 28'800 alternances/heure (4.0 Hz), la montre offre une confortable réserve de marche d’environ 38 heures. L’ensemble est étanche jusqu’à 1 200 mètres (~4000 pieds) permettant d’explorer les fonds marins en toute sécurité. Enfin, chaque pièce est discrètement gravée au fond d’un bateau - à l’image inversée également comme un petit clin d’oeil aux gauchers - toutes voiles gonflées au vent, avec la mention « Limited Edition XXX/300 ». Au-delà de son intérêt esthétique et de son profil de collector en puissance, portée sur terre ou en mer, cette montre de 42.50 mm de diamètre, conserve avant tout sa réputation de montre destinée aux voyageurs, aventuriers et globe-trotteurs. Gauchers ou droitiers… See now, Buy now : le nouveau modèle Sub 300T Aristera est disponible dès maintenant en pré-commande sur la plateforme officielle de e-commerce Doxa Watches et en octobre dans tous les points de vente Doxa Watches.

UN COMMENTAIRE ? Avec Doxa, on a toujours un pied dans les grandes légendes de la plongée. Là, avec cette Aristera, on y trempe même le poignet puisque les « gauchères » sont rarissimes parmi les montres de plongée : on se demande d’ailleurs bien pourquoi, tellement la couronne déportée sur la gauche du boîtier peut présenter d’avantages en termes de protection tant de la montre que du revers de la main qui porte la montre. Remercions donc Doxa d’avoir osé cette variante et félicitons l’équipe de la marque d’oser également ne proposer que des belles montres à des prix raisonnables (moins de 2 300 euros pour cette « plongeuse » dont les 42,5 mm d’avèrent très portables, même en ville)…

LOUIS ÉRARD x The Horophile La petite seconde Metropolis Green

Un an après leur collection capsule, inspirée de l'Art déco, Louis Érard et the Horophile signent une quatrième version de la Petite Seconde Metropolis, Cette fois avec un cadran vert épuré, elle regarde vers l'avenir et non le passé. Conçue à l'origine comme une alternative à l'archétype de la montre à trois aiguilles, la Petite Seconde Metropolis s'inspire du design Art déco new-yorkais des années 1920, revisité dans un esprit délibérément contemporain-néo-déco ! Comme toutes les collaborations Louis Érard, la Petite Seconde Metropolis est avant tout une aventure humaine, née d'un lien étroit entre Amr Sindi – créateur de la plateforme Instagram @TheHorophile, consultant marketing itinérant, producteur de séries limitées indépendant – et Manuel Emch – directeur général et visionnaire créatif de la marque. Plus qu'une simple rencontre d'esprits, la Petite Seconde Metropolis raconte l'histoire de deux mondes apparemment dissociés qui se rejoignent sans hésitation. C'est le résultat d'un partage de cultures, de points de vue, de désirs et de passions, guidé par un esprit ouvert et né d’une profonde amitié depuis plus de 16 ans. En effet, l'union fait la force. Cette montre Metropolis reprend deux codes de La Petite Seconde Louis Érard, son boîtier acierde 39 mm et sa couronne signature « LE » — c’est d’ailleurs le seul endroit où la marque apparait. Tout le reste a été repensé, construit comme un voyage entre deux temps, entre deux siècles, entre les années folles et les années 1920 de ce siècle. Le résultat : l’invention d’un nouveau style. Ce style : le néo déco, concaténation de l’Art déco et de l’esprit contemporain. Cette montre est un hommage à Louis Erard qui a vu le jour en pleine fièvre Art déco, à son apogée, l’année la plus noire de la décennie, en 1929. Un hommage aussi à ses terres : le Jura, les Franches-Montagnes, La Chaux-de-Fonds, berceau du style sapin, l’Art déco des forêts, qui retrouve ici des traits plus urbains.

Le point de départ créatif est la typographie. Avec comme fil rougecréatif, « la réinteprétation des chiffres art déco ». Un travail de fond est effectué, de la sélection de la police de caractère jusqu’à son dessin final. Les chiffres sont architecturés, ouverts, ajourés comme des éléments de façade. Un jeu de lignes sophistiqué et subtil qui provoque un effet visuel : les indexes sont-ils rapportés ou gravés ? La Petite seconde, quant à elle, n’est pas indexée, simplement marquée d’un point. La conception du cadran et des aiguilles est venue ensuite. Comment afficher les chiffres ? Droit ? Circulaire ? Ils seront circulaires, comme posés sur un disque. Le motif du disque devient à son tourcentral, travaillé graphiquement en deux dimensions pour souligner les deux espaces d’affichage du temps : le grand cadran heure minute et le sous-cadran de la seconde. Le disque est aussi travaillé en troisdimensions, au centre de la montre, avec une série de sillons concentriques, en godrons, pour donner de la matérialité au cadran et accrocher la lumière. Les aiguilles bâtons « Empire » reprennent un motif du patrimoine universel : l’Empire State Building, gratte-ciel Art déco emblème même de la modernité. Là encore, on a visé l’ultra-détail, des proportions, étage par étage, des fondations jusqu’à la flèche, et squelettage, au centre. Pour créer au final, une petite skyline mobile sur un disque, pur, sans logo. Après les trois tonalités chaudes des cadrans : anthracite, saumon et tabac, du trio original, Louis Érard et The Horophile ont décidé d’explorer des nuances moins courues dans l’univers Art Déco, tout en restant en phase avec une vision de l’architecture contemporaine. La couleur verte du cadran prend une teinte chaleureuse, et changeante avec la lumière avec une base métallique apportant texture et contraste. Les aiguilles « Empire » argentées et les chiffres des heures argentés poudrés du cadran rappellent les armatures en acier des bâtiments imposants qui dominent les paysages verdoyants tout en s’y fondant harmonieusement. Le bracelet en veau grainé beige complète l’élégance moderne de cette pièce.

UN COMMENTAIRE ? Cette fois sans sacrifier à la tradition du régulateur, Louis Érard reprend la tradition des montres « apaisées » (trois aiguilles dans un boîtier rond de 39 mm), mais y ajoutant une dimension décorative qui s’inspire des guillochages à la mode pour faire des « ronds dans l’eau » : l’effet esthétique est particulièrement réussi, surtout pour une montre automatique Swiss Made dont le prix sait rester accessible (autour des 2 300 francs suisses). Si une « petite marque » comme Louis Érard y arrive, pourquoi les « grandes marques » nous privent-elles de friandises horlogères de ce type et à ce niveau de prix ?

BVLGARI Serpenti Pallini

Bvlgari, le joaillier du temps, transforme l’iconique Serpenti Pallini par la magie du calibre Piccolissimo, un cœur mécanique miniature. Dans le bruissement exquis d’une myriade de perles d’or et d’une cascade de diamants, le serpent talisman enserre la peau d’une voluptueuse caresse. Derrière ses yeux d’émeraude hypnotisants, cachées dans sa tête éblouissante, les heures empreintes de légèreté deviennent un tendre secret, une promesse d’éternité. Créature mystique en mue perpétuelle, Serpenti offre à Bvlgari une infinité de possibilités créatives depuis 1948. Son charme magnétique dévoile sans cesse de nouvelles facettes sensuelles et recherchées. « Cette nouvelle déclinaison irrésistiblement mutine de Serpenti Pallini, qui signifie « petites perles rondes » en italien, rend hommage à l’héritage de Bvlgari. Je me suis inspiré de la tout première Pallini créée en 1955, avec son bracelet à cinq tours, en or jaune et diamants », précise Fabrizio Buonamassa Stigliani, Directeur exécutif de la création horlogère chez Bvlgari. Fabuleuse alliance de haute joaillerie et de haute horlogerie, ces montres secrètes sont désormais dotées du calibre miniature Piccolissimo ; chacune d’entre elles a nécessité plus de 500 heures d’un travail d’orfèvre exceptionnel. Sous une pluie scintillante de diamants et d’or jaune, rose ou blanc, Serpenti Pallini regarde s’écouler le temps de son regard magnétique, composé de deux somptueuses émeraudes taille poire, inspirant l’audace d’être soi, dans une liberté totale. La double spirale Serpenti Pallini s’enroule avec une étonnante souplesse autour du poignet, dans une tendre étreinte. Son design audacieux, inspiré de la Pallini historique de 1955, évoque la peau d’un serpent exotique. Ses écailles sont composées d’innombrables perles d’or et de diamants taillés en brillant, sertis un à un sur une maille d’or, selon une technique issue de la méthode « en tremblant » développée à Paris au XVIIIe siècle.

« Serpenti Pallini est un véritable hommage à notre héritage. Nous avons choisi d’appliquer à nos montres une technique joaillière résolument unique, en parfaite adéquation avec la précision des mécanismes. Une fusion parfaite de nos racines italiennes, de l’ADN de notre marque, du motif culte Serpenti, et de notre expertise en horlogerie suisse avec le mouvement Picolissimo », déclare Jean-Christophe Babin, Président-Directeur général de Bvlgari. Grâce à la technique brevetée de Bvlgari, chaque perle précieuse peut se mouvoir librement. L’effet est saisissant : portées par les courbes des spirales, perles d’or et pierres précieuses frémissent au moindre mouvement. Serpenti Pallini prend vie, intriguant, intense. Et l’émotion naît, une invitation à jouer avec ce serpent séducteur. Animée pour la première fois de son histoire par le mouvement Piccolissimo, Serpenti Pallini n’a jamais été aussi charismatique. Ce calibre, merveille de miniaturisation imaginée par la Manufacture Bvlgari au Sentier, en Suisse, est l’un des plus petits au monde. C’est d’ailleurs, à l’heure actuelle, le plus petit mouvement mécanique rond du marché. Ses dimensions infinitésimales ont permis à Bvlgari de revisiter les lignes de Serpenti Pallini et de redimensionner légèrement la tête et la queue du serpent, pour aboutir à des proportions parfaitement équilibrées. L’extraordinaire mécanique du mouvement Piccolissimo accroît encore davantage les charmes de Serpenti Pallini, offrant une multitude de portés. Facilement amovible, le calibre peut également pivoter d’un demi-tour pour adapter le sens de lecture du précieux cadran – doté d’une lunette sertie de diamants ou entièrement pavé de diamants. Ainsi, le serpent polyvalent se love sans effort autour d’un poignet, puis de l’autre, merveilleuse métaphore du temps, empreinte de légèreté. Serpenti Pallini dévoile ses trois nouvelles mues joaillières : en or blanc serti de diamants ; en or blanc et rose ; et en or blanc et jaune. Il s’agit de la première déclinaison contemporaine de Serpenti Pallini en or jaune, dont l’éclat solaire signe son grand retour, insufflant un style délicieusement vintage au reptile joaillier.

UN COMMENTAIRE ? De la grande haute joaillerie Bvlgari, précieuse, spectaculaire, démonstrative et surtout profondément identitaire : qui d’autre que Bvlgari pourrait se permettre d’enrouler un tel serpent autour d’un poignet ? La performance mécanique du mini-mouvement logé dans la gueule du serpent est en soi un exploit qui n’a rien de… « piccolissimo » (« tout petit », nom de baptême de ce calibre). Ne demandez pas le prix, il vous ferait peur en vous empêchant de déguster, pour le plaisir des yeux, ce chef-d’œuvre d’art joaillier…

GIRARD-PERREGAUX La Esmeralda « A Secret » (édition Eternity Honey)

Girard-Perregaux a le plaisir de dévoiler une nouvelle version de La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity, un produit de La Chaux-de-Fonds. Grâce à sa profusion de lumière naturelle, cette ville suisse confère un caractère unique aux garde-temps de la Manufacture. La dernière-née de la collection Bridges associe l’or rose et de riches nuances couleur miel pour offrir de superbes effets de lumière. Depuis le XIXe siècle, Girard-Perregaux a toujours été présente à La Chaux-de-Fonds. C’est dans cette ville suisse qu’est né Constant Girard, l’horloger inventif qui se maria en 1854 avec Marie Perregaux – entraînant l’union de deux noms devenus depuis synonymes de Haute Horlogerie. Si l’association de deux patronymes n’est pas courante dans ce segment très restreint de l’industrie horlogère, Girard-Perregaux est par ailleurs la seule manufacture à posséder un nom composé né de l’amour et non des affaires. La Chaux-de-Fonds est une cité dédiée à l’horlogerie. Ses grands immeubles et la disposition caractéristique de ses rues ont été conçus pour optimiser la lumière naturelle : en horlogerie, la coordination main-œil est capitale, aussi les ateliers doivent être baignés de lumière. Ces spécificités font partie intégrante du terroir et confèrent à chaque garde-temps Girard-Perregaux son caractère distinctif. Les paysages verdoyants qui entourent la ville adoptent les soirs d’été de jolies couleurs dorées. Sensible à la beauté de ce cadre pittoresque, Girard-Perregaux propose une nouvelle expression de sa célèbre La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity, avec de riches nuances couleur miel. Si Girard-Perregaux, en sa qualité de manufacture, fabrique en interne ses mouvements, elle acquiert ses composants auprès de spécialistes locaux – une tradition qui remonte au XVIIIe siècle et à la fondation de ce qui est depuis devenue la « cité horlogère ». La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity, la dernière-née de la Manufacture, est un produit collaboratif qui bénéficie des compétences et de l’expertise de spécialistes locaux. 99 % des composants de ce garde-temps proviennent en effet de La Chaux-de-Fonds.

Au cours de sa quête infatigable de l’excellence chronométrique, Constant Girard a créé plusieurs montres de poche de haute précision. Grâce à ses avancées dans ce domaine, ses garde-temps ont remporté plusieurs prix. En 1889, lors de l’Exposition Universelle à Paris, Constant dévoile La Esmeralda, une montre de poche exceptionnelle qui lui vaut une médaille d’or. Contrairement à ses prédécesseurs, La Esmeralda possède trois ponts en or et revendique ainsi un style plus raffiné. Le boîtier savonette de la montre de poche arbore également de minutieuses gravures tandis que le cadran est habillé d’émail grand feu blanc. Quelque 135 années plus tard, la légende de La Esmeralda perdure et prend la forme d’une montre-bracelet raffinée, La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity.  La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity possède un boîtier en or rose de 43 mm de diamètre. Ses trois Ponts d’or affichent une nuance assortie tandis que son cadran en émail grand feu est couleur miel. Le boîtier, les cornes, la lunette et la boucle, richement gravés, rendent hommage à la montre de poche de 1889. Le cadran arbore un décor guilloché soleillé et circulaire, exécuté par des mains expertes à l’aide d’un tour à guillocher traditionnel. Le garde-temps est entraîné par le légendaire Tourbillon sous Trois Ponts d’Or, le calibre de Manufacture GP09600. Équipé d’un micro-rotor discret en or gris, situé sous le barillet, le mouvement offre le confort d’un remontage automatique et se pare de gravures dorées – conformément au brevet déposé pour le mouvement Tourbillon sous Trois Ponts en 1884. Avec sa kyrielle de finitions raffinées, le calibre de Manufacture GP09600 perpétue la réputation de la Manufacture qui entend produire les créations les plus raffinées de l’horlogerie. À l’instar du cadran, le boîtier est habillé d’émail grand feu couleur miel. Cette technique artisanale est exécutée par une entreprise sœur de la Manufacture, Donzé Cadrans. La technique du champlevé confère à la surface un charme inaltérable. Le dos du boîtier est minutieusement gravé : il arbore un motif cannelé et trois chevaux lancés au galop qui ornaient également la montre de poche d’origine. La signification de cette scène équestre est un secret qui ne sera jamais révélé. Cette dernière-née de la collection Bridges, véritable hommage au chronomètre de poche exceptionnel conçu par Constant Girard en 1889, révèle le talent et les compétences rares des collaborateurs de la Manufacture. La Esmeralda Tourbillon « A Secret » Édition Eternity Honey célèbre en outre les riches nuances qui illuminent les paysages de La Chaux-de-Fonds, le berceau de Girard-Perregaux, une cité où s’épanouit pleinement la Haute Horlogerie.

UN COMMENTAIRE ? Un grand classique de la maison Girard-Perregaux remis au goût du jour, dans des tons miellés très réussis et en conservant le fond « à secret » de la montre de poche originale : les collectionneurs en saliveront à l’avance, mais cette démonstration de virtuosité est-elle de nature à relancer sur une trajectoire digne de ses traditions une manufacture qui aurait tant à dire, mais qui peine à se faire savoir ?

MB&F x L’Épée 1839 « Albatross »

Après 10 ans de collaboration pour 15 horloges, L'Epée 1839 et MB&F présentent l'Albatross, de loin la plus audacieuse au plan technique de toutes leurs co-créations. Avec un total impressionnant de 1520 composants, l'Albatross est dotée d'une sonnerie – qui sonne les heures, avec une frappe pour chaque heure, et les demi-heures, avec une frappe unique – et d'un automate composé de 16 paires d'hélices qui entrent en action à chaque heure. Conçue par le designer Eric Meyer, l'Albatross évoque le dirigeable du même nom dans le roman Robur le Conquérant de Jules Verne et, plus généralement, les fusées et montgolfières imaginées par l'auteur français, que les objets volants fascinaient. Les œuvres de Jules Verne ont déjà inspiré plusieurs créations MB&F, dont la collection Legacy Machine et, plus particulièrement, une série de pièces uniques LM Split Escapement décorées par le maître graveur Eddy Jaquet. Les caractéristiques techniques de l'horloge sont impressionnantes : 1520 composants, 17 kg, 60 cm de long, 60 cm de haut et 35 cm de large. Quand sonnent les heures, l'aéronef s’anime, comme si elle s’apprêtait à décoller, et ses 32 hélices tournent pendant environ sept secondes. L’aéronef abrite deux mouvements, avec deux systèmes de remontage qui alimentent d’une part l'horloge et la sonnerie, via deux barillets distincts, d’autre part les hélices, via un troisième barillet. On remonte le premier mouvement à l’aide des hélices placées à l'avant de la machine volante : dans le sens des aiguilles d'une montre pour la sonnerie, dans le sens inverse pour l'horloge. Les hélices situées à l'arrière servent au remontage de l'automate. En ce qui concerne la réserve de marche, on dispose d’une autonomie d’environ huit jours pour l’horloge – que la sonnerie soit activée ou non – et d’un jour pour l'automate. Ce n’est pas simplement la toute première horloge à « propulser les heures », c’est un engin doté d’un mécanisme qui permet d’activer ou de désactiver les fonctions à sa guise. Grâce aux deux mouvements, on peut faire en sorte que les heures sonnent au passage sans que les hélices tournent, et vice versa. En outre, deux boutons permettent d’activer la sonnerie et/ou les hélices à la demande.

À regarder les hélices de plus près, on s'aperçoit qu'elles fonctionnent par paires, tournant ensemble pour donner l'impression d'aller plus vite. Avec une vitesse de 7 secondes par demi-tour, soit 14 secondes par tour, elles demeurent toujours visibles et elles ne produisent pas de vent. Arnaud Nicolas, CEO de L'Epée, se souvient du développement avec amusement : « Nous avons dû faire plusieurs essais pour trouver la bonne puissance et la bonne vitesse pour les hélices. Les premières expériences ont créé la panique dans l'atelier : on aurait dit un hélicoptère prêt à décoller ! Les hélices placées sur la gauche de l’aéronef tournent dans un sens, celles de droite dans l'autre, comme si l’engin allait vraiment décoller. Autre détail à souligner : lorsque l'heure sonne, les hélices s’animent instantanément, ce qui témoigne de l’attention portée au détail lors de la création de l'Albatross.Comme les « grands enfants » qui ont participé à cette création ne se souviennent que trop bien de ce qu’ils pouvaient faire quand ils étaient jeunes, ils ont prévu des systèmes de sécurité qui évitent les dommages en cas de manipulation inopinée. Ils ont également créé un cockpit miniature, avec tableau de bord et gouvernail dissimulés derrière un hublot, pour le plus grand plaisir des petits curieux. Au départ, on n’avait pas prévu de tableau de bord dans la cabine mais, dès que l'idée d’un élément transparent est venue, on n’a pas pu s’empêcher d’exploiter la cachette. L'horloge, composée de laiton, d'acier et d'aluminium, se décline en cinq versions de couleurs différentes – bleu, rouge, vert, champagne ou noir –, toutes limitées à huit exemplaires. Les éléments colorés sont recouverts à froid d'une laque translucide, quelque peu semblable à de l'émail, qui laisse apparaître les différentes finitions. Cette technique de coloration, que L'Épée a mis des années à mettre au point, offre plus de profondeur que les traitements basés sur l’anodisation habituels. L'Albatross joue dans sa propre catégorie : il est très rare de combiner une horloge de précision à sonnerie et un automate. Le concept ravive l'esprit d'aventure autrefois véhiculé par Jules Verne et les aéronefs ne manqueront certainement pas de frapper les imaginations quand elles prendront place dans les foyers à travers le monde.

UN COMMENTAIRE ? » Cette « aérofiction » horlogère restera sans aucun doute comme la pièce la plus marquante des Geneva Watch Days 2024, par ses dimensions autant que par la complexité mécanique de ses 1 520 composants, mais surtout par son esthétique radicalement « vernienne » et peut-être même par la « folie » que constitue la mise au point d’un tel objet du temps, au carrefour de la science-fiction et des beaux-arts de la mécanique horlogère. Sévèrement tarifé (comptez le prix d’une belle berline), cet Albatross s’impose, fondamentalement, comme un jouet de garçon pour amateur très gâté par la fortune, mais quel fantastique support de réflexion sur les nouveaux territoires de l’imaginaire ! Comme on aimerait que cet Albatross prenne soudain son envol à travers la pièce…

DE BETHUNE DB28xs Aérolite

De Bethune révèle la DB28xs Aérolite, une fusion d'art et de science. Un cadran présentant un guillochage aléatoire, harmonieusement contrasté par les lignes géométriques parfaites de la météorite Muonionalusta. Un instant figé dans le temps, capturant l'essence de la naissance d'une galaxie ! De Bethune célèbre ici la puissance brute de la nature, une énergie pure et inaltérée. Façonnée à partir d'une météorite, la DB28xs Aérolite éveille l'inspiration et résonne avec l'âme de l'homme, l'explorateur. Selon Denis Flageollet, « nul autre métal n’est aussi chargé en énergie pure et émotion que les météorites ferreuses qui ont pris corps dans la fournaise des étoiles ». La manufacture horlogère De Bethune, reconnue pour son innovation perpétuelle et son excellence horlogère, est donc fière de dévoiler sa dernière création : la DB28xs Aérolite. Cette montre exceptionnelle se situe à l'intersection de la tradition horlogère et de la science moderne, repoussant les limites de la créativité et de l'ingénierie horlogère. Elle marque un nouveau jalon dans l'histoire de la marque, en s'inspirant des chefs-d'œuvre précédents, la DB28xs Starry Seas et la DB28XP Météorite, tout en apportant une vision unique et contemporaine. La DB28xs Starry Seas représentait bien plus qu'une simple miniaturisation de l'emblématique DB28 lors de sa sortie en mai 2023 . Avec son diamètre de 39 mm, cette montre intègre des avancées technologiques remarquables tout en préservant l'esprit avant-gardiste de De Bethune. Inspirée par le concept japonais du Wabi-Sabi, cette pièce horlogère célèbre la beauté dans l'imperfection et l'impermanence, en mettant en avant un guillochage aléatoire inédit qui évoque la surface ondulée d'une mer étoilée. Chaque élément de la montre, de son design épuré à sa technologie de pointe, incarne une réflexion profonde sur l'harmonie entre l'homme, l'objet, et son environnement. La DB28XP Météorite lancée en 2021, quant à elle, rendait hommage à la majesté de la nature à travers l'utilisation de la météorite Muonionalusta, l'une des plus anciennes connues sur Terre.

Avec un cadran orné de motifs géométriques uniques, cette montre est une véritable œuvre d'art forgée dans l'immensité de l'espace. Le bleu profond du cadran, obtenu par oxydation thermique, est constellé de délicats éclats d'or gris, recréant un ciel étoilé d'une beauté éthérée. Chaque pièce est unique, offrant la possibilité aux clients de personnaliser la constellation gravée sur le cadran, créant ainsi un lien intime entre le temps, l'espace et l'individu. « Il n’y a aucun intérêt à travailler si ce n’est pour progresser et le seul moyen d’y arriver est de se remettre continuellement en question. Remettre et repenser sans cesse l’ouvrage sur le métier, le faire évoluer en modifiant un élément, un procédé, une technique et y apporter parfois d’infimes améliorations souvent imperceptibles. » commente Denis Flageollet. Historiquement, les horlogers ont protégé les mécanismes des influences extérieures, mais la précision a rapidement exigé des montres agréables au porter capables de résister aux conditions extrêmes. La DB28xs Aérolite, avec son calibre DB2005 miniaturisé, conserve une qualité chronométrique impeccable tout en gagnant en légèreté, améliorant ainsi sa résistance aux chocs et aux accélérations. La DB28xs Aérolite se distingue par sa capacité à combiner les éléments distinctifs des modèles DB28xs Starry Seas et DB28XP Météorite tout en introduisant une nouvelle dimension de l'horlogerie contemporaine. Un boîtier 39mm en zirconium noir, allié au cadran en météorite bleue, symbolise la rencontre entre la terre et le ciel, entre l'artisanat ancestral et l'innovation technologique. Cette montre incarne l'essence de De Bethune : une recherche incessante de perfection, une capacité à transcender les frontières de l'horlogerie traditionnelle, et une volonté de créer des objets d'exception qui résonnent avec les émotions humaines les plus profondes. Avec la DB28xs Aérolite, De Bethune continue de réinventer l'horlogerie moderne, offrant une montre qui est non seulement un chef-d'œuvre technique, mais aussi une œuvre d'art intemporelle.

UN COMMENTAIRE ? Une De Bethune quintessentielle par son esthétique, dans un boîtier en zirconium de dimensions contenues (38,7 mm), mais avec tous les marqueurs identitaires et mécaniques qui caractérisent De Bethune : un calibre suréquipé en innovations mises au point pour la maison (balancier, spiral, roue d’échappement, double barillet autorégulateur, etc.), des « cornes » en berceau flexibles (également en zirconimum) et, surtout, un spectaculaire cadran en météorite au guillochage aléatoire, bleui avec une maîtrise parfaite et un ciel étoilé dont les astres sont en or gris. Plus néo-classiquement révolutionnaire, tu meurs !

 

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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