C’était publié cette semaine, dans les pages d’actualité suivie de votre « Quotidien des Montres ». Ici et nulle part ailleurs, comme toujours en mode « zéro bullshit zone ». Le meilleur de l’information horlogère, le plus exclusif et le plus indépendant et le plus utile pour mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres. Une rétrospective rapide, en accès libre, pour relire tout ce qui a été publié en vrac, en bref et en toute originalité !

Quelques récentes ventes aux enchères de « montres de collection » nous prouvent qu’il n’y a pas – encore ? – de « bulle du vintage » : de quoi calmer les ardeurs des collectionneurs qui croient que leurs « trésors » de l’âge d’or valent des fortunes. Exemple parfait avec la vente Lip chez Pestel-Debord (Paris)…

Dernière saison de notre tour des montres en 80 tests (nous abordons maintenant la dernière phase du parcours), avec la soixante-et-onzième séquence de notre jeu inédit pour tester vos connaissances en haute horlogerie. Êtes-vous aussi fort que vous le prétendez pour trouver les six bonnes réponses qui s’imposent afin de prouver votre niveau de culture en belles montres – notamment pour ce qui concerne la manufacture De Bethune ?

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une quatre-vingt-quatrième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

On va détendre un peu l’atmosphère et se décontracter entre deux grands événements promotionnels de l’horlogerie ! Amusons-nous avec quelques dessins détournés pour illustrer l’actualité horlogère. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres, en compagnie de ceux qui les font. Avec un autre regard sur la vie ordinaire des marques et de ceux qui les défont. À l’occasion, proposez-nous quelques images qui vous paraîtraient illustrer cette actualité…

Mais aussi la chasse aux cerises d’une légende électronique, le parti-pris naturel d’une collection nautique, l’intelligence d’une plongeuse tricolore, les chiffres qui remplacent les aiguilles et les feuilles d’acanthe d’une tradition néo-classique… Image ci-dessous : l’élégance d’un cadran bleu habillé de bronze pour concurrencer les grandes plongeuses du marché…

Avec une grosse vingtaine de nouvelles marques lancées au cours de ces derniers mois, on peut parler de baby-boom horloger en France. Comment expliquer cette explosion démographique ? (reprise d'un article paru ces jours-ci dans le n° 28 de l'excellente gazette « Watch Around »)

L’initiative de la maison d’enchères parisienne Cornette de Saint Cyr était non seulement louable, mais surtout très futée : puisque les grandes marques horlogères deviennent inaccessibles pour les collectionneurs « normaux », pourquoi ne pas les orienter vers les montres mécaniques vintage des marques moins connues ? Sauf que ce genre de stratégie réclame de mettre tous les atouts de son côté – ce qui n’était pas le cas…

Un prix pour les montres intelligentes où pourraient enfin s’ébattre les marques qui ont opté pour les montres connectées ? Pourquoi pas, puisque, dans le nouveau règlement intérieur, les montres connectées peuvent concourir dans deux catégories de prix (Petite Aiguille et Challenge). Au lieu de « contaminer » les terrains de jeux mécaniques, ne serait-il pas plus… intelligent de créer un prix spécial pour les nouvelles icônes de la carpo-révolution…

Étoiles gastronomiques, s’entend, mais aussi étoiles para-politiques (à la mode helvétique) et étoiles logistiques (en mode copinage) : après vingt années de bons et loyaux services bien arrosés, Alain Delamuraz devrait rapidement quitter la manufacture Blancpain, dont il était le fervent défenseur auprès des grandes toques européennes. Sans doute n’avait-il plus les pieds assez... palmés et l'eau d mer n'était-elle pas son liquide favori ! En tout cas, on lui a fait porter le sombrero…

Une nouvelle séquence pour explorer la périphérie historique ou créative des objets du temps : voici un système très ingénieux de calendrier solaire (c’est comme un cadran, mais ça affiche les jours) vieux d’un millier d’années. Une « horlogerie pétroglyphique » d’un style absolument inconnu…

Un prix pour les montres à moins de 4 000 francs suisses ? Avec le prix réservé aux montres les plus « audacieuses », ce sera peut-être une des meilleures bonnes surprises de l’édition 2018. Contrairement aux apparences, ce prix Challenge n’est pas réservé aux néo-marques et aux jeunes créateurs : la preuve avec dix ou onze éventuels outsiders…

Bonnes affaires pour les jeunes créateurs qui s’efforcent de répondre aux nouvelles demandes générationnelles. Moins bonnes affaires pour les marques institutionnelles dont la légitimité est rongée par cette nouvelle offre sociofinancée. Notre bilan hebdomadaire en huit montres à regarder de plus près !

Un prix pour les montres à moins de 4 000 francs suisses ? Nous l’attendions et nous le préconisions depuis des années, non seulement pour parvenir à minorer le prix moyen des montres récompensées, mais aussi pour que le palmarès final soit plus représentatif des réalités du marché. Quelles marques pourraient tirer leur épingle du jeu ?

La session genevoise de mai a consacré la nouvelle importance des amateurs qui choisissent de défendre leurs chances en ligne : c’est la consécration des réseaux comme troisième « salle de vente », en parallèle à la salle de vente physique et de la salle de vente téléphonique. Ouverte au cœur de la planète numérique, cette salle de vente virtuelle explique en partie la bonne santé des enchères pour les montres de collection…