Onzième séquence de découverte de l’offre horlogère pour ce début 2020. Avec le printemps en ligne de mire, mais sous la menace d’un chronapocalypse incontrôlable, la machine horlogère s’est grippée. Voici néanmoins les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Arnold & Son, Cartier Jaquet Droz, Montblanc, The Electricianz, Victorinox et Zenith…

Qu’on parle de crise sanitaire ou de crise horlogère, la logique est imparable : aveuglement, atermoiement, affolement, confinement et, pour finir, effondrement. Avec le même déni de réalité de la part de l’établissement et les mêmes ingrédients pour la réponse : trop peu, trop tard. Maintenant que la Suisse horlogère est au tapis pour quelques mois, complètement KO, on fait quoi ?

Cette année 2020 s’annonce décisive pour l’avenir de l’horlogerie : la décade qui s’ouvre marquera l’histoire des montres, peut-être de façon tragique. Dans notre « zéro bullshit zone », nos lecteurs étaient en première ligne. Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a compté pour la communauté horlogère, au cours de cette semaine, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

Soixante-et-unième épisode d’une nouvelle séquence « Horlomania », qui fait suite à notre précédent tour des montres en 80 tests. Classées en cinq disciplines de base, nos cinq questions du jour relèvent de la culture générale sur les objets du temps, avec un retour vers 1930, alors que s’ouvraient les pages tragiques de la fameuse « crise de 1929 » qui allait se prolonger jusqu’à la Seconde Guerre mondiale… Ce « quiz » vise à consolider les connaissances horlogères des primo-accédants à cette culture horlogère – mais aussi à retremper les connaissances de tous les amateurs.

On ne va pas se prendre la tête, ni tout prendre au pied de la lettre ! Une série de dessins et d’images « piratées » ici ou là pour commenter une semaine de la vie des montres, histoire d’échapper aux communiqués officiels. Il s’agit d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages quotidiennes d’actualité horlogère.

La situation évolue si vite – sur les marchés, dans le Bourses, du côté des Amériques, aux frontières de la Suisse et dans les watch valleys qu’on a de la peine à suivre. Seule boussole pour nous guider : la certitude qu’une impitoyable dynamique de rupture est à l’œuvre. Accrochez vos ceintures, ça va tanguer !

Mais aussi la fureur mécanique en quatre valves horaires, une Connected qui est bien plus qu’une montre connectée, le retour lumineux d’un émigrant suisse et une horlogerie de luxe à la dérive… Images ci-dessous : la légèreté d'une insouciance environnementale et un cadran qui n’est qu’un écran tactile, avec des fonctions qui ne sont que des connexions – c’est la nouvelle TAG Heuer…

Le culot, c’est probablement un des marqueurs génétiques les plus dominants dans le siècle et demi d’histoire de TAG Heuer – Swiss Avant-Garde since 1860. C’est le culot du défi d’une troisième génération de Connected, lancée ce matin à New York. C’est le culot d’oser penser que ça va peut-être marcher, alors même que les États-Unis ferment dès demain leurs frontières aux Européens. Les Suisses ont tiré à temps leur nouveau missile connecté : ça aussi, c’était du culot…

Quand le vent souffle en tempête, même les dindons arrivent à faire croire qu’ils volent ! Alors que la chronapocalypse rebat les cartes et réclame un sérieux reformatage du logiciel de travail des marques, il devenait urgent de faire le point sur l’art de communiquer des grandes manufactures. Un très sérieux jury international de journalistes professionnels s’est réuni en secret pour décerner quelques récompenses qui rendent hommage à cette passion triste qu’est le ratage d’une communication horlogère digne de ce nom. Tous les lauréats sont des experts de cette « langue de boîte » qui fleurit à l’ombre des communiqués et des opérations de relations publiques. Certains sont même des virtuoses confirmés de l’inexistence professionnelle. Ce classement exclut les CEO (qui mériteraient pourtant un classement de ce type) pour se focaliser sur les seuls responsables de la communication. À lire comme une sotie…

Cette crise sanitaire, qui n’est plus ponctuelle mais très sérieusement existentielle pour l’horlogerie suisse, réussira sans doute à tuer plus d’entreprises horlogères (et au moins d’emplois horlogers) qu’elle ne tuera de citoyens suisses. C’est d’autant plus terrifiant que c’est un jeu à sommes négatives : quelles que soient les décisions que prennent les pouvoirs publics, elles déclenchent d’imprévisibles effets pervers…

Si elles constituent une bouée de secours provisoire pour de nombreux détaillants, voire pour les marques qui ne cessent de regarder dans le rétroviseur, les montres vintage ou « pre-owned » sont peut-être aussi des armes invisibles de destruction massive. Alexis Gouten (Gouten Distribution) a quelques idées hérétiques sur cette question…

On ne va pas se prendre la tête, ni tout prendre au pied de la lettre ! Une série de dessins et d’images « piratées » ici ou là pour commenter une semaine de la vie des montres, histoire d’échapper aux communiqués officiels. Il s’agit d’illustrer, sans se prendre au sérieux, une vision de l’industrie tout ce qu’il y a de plus sérieuse. « Business Montres » vous propose chaque semaine une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages quotidiennes d’actualité horlogère.

Un tel rachat anonyme par des membres du conseil d’administration du Swatch Group ne serait pas vraiment éthique, mais il n’est pas illégal en Suisse. C’est juste une mauvaise opération financière, mais ça ne regarde que les acheteurs, décidément bien piètres investisseurs que ce soit dans leurs affaires privées ou dans leurs initiatives économiques. Ce réflexe de peur en dit long sur le climat d’insécurité et de fébrilité qui règne à la direction du Swatch Group…

Les marques dans leur ensemble devraient dépenser cette année une dizaine de milliards pour leurs « influenceurs ». Même si l’horlogerie commence à être guérie de cette manie, les manufactures se reposent encore trop sur ces « bidonneurs » mercenaires, dont une étude nous révèle que 50 % de leurs engagements sont probablement faux…

Dixième séquence de découverte de l’offre horlogère pour ce début 2020. Avec le printemps en ligne de mire, mais sous la menace d’un chronapocalypse incontrôlable, la machine horlogère s’est grippée. Voici néanmoins les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Anonimo, Cuervo y Sobrinos, Fendi, Junghans, Oris, Ulysse Nardin et Zenith…