Comme toujours, ce n’est ni officiel, ni autorisé, mais les « milieux autorisés » s’autorisent à considérer que le groupe Richemont a de bonnes chances de finaliser le rachat de son pôle horloger à la fondation Sandoz. Pour se renforcer ou pour s'enfoncer ?

Une précision en passant : la crise qui s’amorce pour l’industrie des montres n’est pas qu’un mauvais moment à passer. C’est clairement la conséquence d’une « convergence des catastrophes » – celles dont les horlogers ne sont pas responsables (la géopolitique mondiale, les mutations sociétales) – aux conséquences aggravées par l’addition de tous les dysfonctionnements d’une industrie qui a toujours préféré balayer la poussière sous le tapis. La disruption est endogène autant qu’exogène. Nous en reparlerons…

Quarante-septième séquence de découverte de l’offre horlogère de cette fin d’année 2019. Aux premiers jours de décembre et avec la fin de l’année en perspective, la machine horlogère tourne à plein régime : voici les sept montres de la semaine, racontées du point de vue des marques et commentées avec la délicieuse et la jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère – ce qu’on appelle la « langue de boîte ». Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se mitonne sur les marchés. Sept propositions, une par jour de la semaine (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Arnold & Son, Corum, Eberhard & Co, H. Moser & Cie., Hysek, Locman et Mido…

M. l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps) a une marotte : tenir quotidiennement son journal intime pour y raconter son expérience du monde étrange de l’horlogerie de luxe. Il nous parle aujourd’hui d’oreilles, de contrefaçons, de désinvolture et d’un « chèque en bois » qu’il aimerait offrir à une dame qui manque totalement d’humour…

Ces dernières semaines ont été décisives pour l’avenir de l’horlogerie et pour l’histoire des montres qui s'écrira dans les années 2020 : dans notre « zéro bullshit zone », nos lecteurs étaient aux premières loges. Voici, comme tous les week-ends, tout ce qui a compté cette semaine pour la communauté horlogère, à propos des hommes, des montres et des marques. Des actualités publiées pour que chacun puisse mieux tirer son épingle du jeu sur le tapis vert de l’économie des montres.

Cinquantième épisode d’une nouvelle séquence « Horlomania », qui fait suite à notre précédent tour des montres en 80 tests. Classées en cinq disciplines de base, nos cinq questions du jour relèvent de la culture générale sur les objets du temps, avec un coup de projecteur sur la maison Zenith, son histoire et ses montres, alors que la maison fête les cinquante ans de son chronographe El Primero. Ce questionnaire à réponses multiples (quiz) vise à consolider les connaissances horlogères des primo-accédants à cette culture horlogère – mais aussi à retremper les connaissances de tous les amateurs.

Dix coups de projecteur sur les grandes tendances climatologiques de l’horlogerie pour le mois de novembre 2019, moment de l’année qui est toujours riche de nombreuses actualités : notre Baromontres exclusif évalue les hautes pressions et les dépressions de la barométrie pour tout ce qui concerne l’industrie des montres. Un bulletin météo en toute liberté et sans la moindre révérence, avec le seul souci d’apporter un peu de lumière au milieu de l’automne : à l’horizon de cet automne finissant, on voit se profiler de gros nuages noirs, mais regardons vite ailleurs, on s’occupera du

C’est notre… « Game of neurones » du week-end ! Puisque « l’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes » (Anatole France) et comme toutes les fins de semaine tout au long de l’année, « Business Montres » a sélectionné pour vous six réflexions alternatives de plus ou moins forte intensité : il s’agit de nourrir nos méditations et de favoriser la fermentation des neurones pendant la pause hebdomadaire. Bonne lecture et, surtout, bonne digestion de toutes ces analyses : cette semaine, on va parler du monde fantasmatique de la consommation, de marketing d’influence, de visionnaires dans la communication, de censure sur Internet et de suicide comme d’attitude à prendre face à une disruption. Mais, comme toutes les semaines… on vous laisse réfléchir là-dessus !

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire de continuer la discussion, voici une 144e séquence de belles créations d'inspiration horlogère...

Pas question de tout prendre au pied de la lettre ou de se prendre la tête pour illustrer une vision très sérieuse de l’industrie horlogère – ceci en toute décontraction. Pour compléter nos analyses plus formelles et nos révélations habituelles, découvrez ici une série de dessins et d’images « piratées » pour commenter quelques jours de la vie des montres et pour échapper aux communiqués officiels. « Business Montres » vous propose chaque week-end une autre vision de la vie quotidienne des montres et des marques – certains de ces dessins « piratés » sont récupérés dans nos pages d’actualité horlogère.

Mais aussi le vert sapin d’une tendance présidentielle, des montres qui se prélassent sur grand écran, des chiffres romains qui forment le carré et une furtive qui sort de son exil… Images ci-dessous : des montres sur grand écran et une « plongeuse » de bronze dont le cadran vert ne laisse aucun plongeur de marbre…

Il y a les montres, partie émergée de l’iceberg, et il y a, sous la ligne de flottaison, la partie immergée et tout l’amont industriel. Un secteur dont la désorganisation chronique, les lacunes logistiques et l’arrogance de certaines pratiques tarifaires pénalisent tout le business horloger. On ne doit donc pas s’étonner que les marques soient tentées de verticaliser. C’est encore mieux quand elles le font avec un temps d’avance et en cochant toutes les bonnes cases. Bvlgari donne l'exemple…

Mais aussi le retour d’un designer star à bord de son « galet », un président qui a du punch, les indiscrétions du jour pour le lendemain, le nouveau fils spirituel français de Philippe Dufour et les rumeurs qui agitent le microcosme. Dites donc, une fois que vous aurez terminé cette lecture proposée par le Sniper du jeudi, vous allez pouvoir en « liker » et en faire circuler, des informations intéressantes ! Ne vous en privez surtout pas…

C’est un peu comme dans « Les animaux malades de la peste » de ce bon M. de La Fontaine : une étrange maladie de langueur décime les rangs des marques qui sont nées trop tôt, mais qui arrivent trop tard sur un marché horloger totalement chamboulé par une perte de mémoire néophile…

La star, c'est lui (ci-dessous) ! Nous éviterons de nous interroger sur la légalité de telles publicités comparatives (chacun aura reconnu de quelle marque il est ironiquement question), mais on ne saurait avoir le moindre doute sur l’efficace létalité de ces trois démonstrations par l’absurde…