Dans la logique de l’élection d’un président de la République venu d’ailleurs, la politique française vient de s’offrir un fantastique reformatage instantané de ses catégories mentales. Le choc de la crise horlogère n’a pas encore produit un tel chamboulement logiciel dans les grilles d’analyse des états-majors : c’est peut-être ce retard au rallumage qui retarde la reprise…

S’il a décidé de ne plus regarder que les étoiles dans son rêve de rafler tous les records sous le marteau possibles et imaginables, Aurel Bacs n’en est pas moins obligé d’avoir des pièces « normales » dans son catalogue. Attention, pour Phillips + Bacs & Russo, « normal », c’est déjà exceptionnel ailleurs…

Mais aussi les câlins d’un cuir chic sur une icône française, la folie d’une schizophrénie temporelle, les caresses d’un renard qui nous parle de ses forêts nordiques à la fonte des glaces et la fascination hypnotique des heures victoriennes… Ci-dessous : Une collerette en renard arctique pour coiffer les galbes d’une montre de mode en pleine tentation joaillière…

Avec l’arrivée de Romain Réa à la direction d’Antiquorum, on se doutait bien que la reprise en mains serait spectaculaire. Ça n’a pas traîné. Même si ce nouveau CEO n’a que partiellement influencé le catalogue de cette session de mai des enchères genevoises, on sent qu’un nouveau souffle a balayé les vents mauvais de la dernière décennie. Pour jouer les outsiders et pouvoir troubler la compétition entre Phillips et Christie’s, Antiquorum a choisi une stratégie alternative, très clairement orientée vers les vrais collectionneurs plutôt que vers les spéculateurs – attention, cependant, à ne pas trop en faire !

On pouvait se douter qu’avec l’arrivée de Romain Réa à la direction d’Antiquorum, la reprise en mains serait spectaculaire. Ça n’a pas traîné. Même s’il n’a que partiellement influencé le catalogue de cette session de mai des enchères genevoises, on sent qu’un nouveau souffle a balayé les vents mauvais de la dernière décennie. Pour jouer les outsiders et pouvoir troubler la compétition entre Phillips et Christie’s, Antiquorum a choisi une stratégie alternative, très clairement orientée vers les vrais collectionneurs plutôt que vers les spéculateurs…

« L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme », écrivait Victor Hugo à propos de la bataille de Waterloo, à l’instant où Napoléon la perdait. L’horlogerie traditionnelle est-elle en train de perdre son combat contre les montres connectées, dont les dernières statistiques nous démontrent qu’elles sont dans une croissance explosive ? Et dont on devine qu’elles sont en train d’amorcer un virage massif et irrésistible vers la carpo-téléphonie (« téléphone de poignet ») ? Pas sûr, puisque les nouvelles offres sur les réseaux de sociofinancement relancent la mise…

Notre panier à provisions rempli à Baselworld n’est pas encore tout-à-fait vide. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Bell & Ross, Breitling, Glashütte Original, Jean-Paul Gaultier, Lip, Rebellion et Suunto…

« Insérer, oui – mais où quand comment » : le vocabulaire est un peu désuet, mais cet article de 1943 sur les contraintes de la publicité horlogère n’en est pas moins savoureux et, surtout, d’une remarquable actualité. Trois-quarts de siècle plus tard, l’industrie des montres aurait intérêt à se poser les mêmes questions (illustrations : quelques « annonces », comme on disait à l’époque, proposées par les marques suisses à l’époque de l’article)…

On pouvait se douter qu’avec l’arrivée de Romain Réa à la direction d’Antiquorum, la reprise en mains serait spectaculaire. Ça n’a pas traîné. Même s’il n’a que partiellement influencé le catalogue de cette session de mai des enchères genevoises, on sent qu’un nouveau souffle a balayé les vents mauvais de la dernière décennie. Pour jouer les outsiders et pouvoir troubler la compétition entre Phillips et Christie’s, Antiquorum a choisi une stratégie alternative, très clairement orientée vers les vrais collectionneurs plutôt que vers les spéculateurs…

« Insérer, oui – mais où quand comment » : le vocabulaire est un peu désuet, mais la deuxième partie de cet article de 1943 sur les contraintes de la publicité horlogère n’en est pas moins savoureux et, surtout, d’une remarquable actualité. Trois-quarts de siècle plus tard, l’industrie des montres aurait intérêt à se poser les mêmes questions (illustrations : quelques « annonces », comme on disait à l’époque, proposées par les marques suisses à l’époque de l’article)…

« Montres de souscription et à tact de Breguet » : avec une préface d’Emmanuel Breguet (descendant du grand horloger, historien et responsable du patrimoine de la marque) additionnée d’une dédicace à Jean-Claude Sabrier, l’historien de l’horlogerie Georges Rigot procède aux rituels d’exorcisation indispensables pour désarmer d’éventuelles critiques. Aussi complet que bien illustré et, surtout, historiquement pertinent, son livre est pourtant au-dessus de tout soupçon. C’est un voyage aux sources du génie du grand Abraham Louis Breguet…

Tout ce que vous auriez pu manquer dans « Business Montres » : le meilleur, le plus exclusif et le plus original, bref le plus indépendant. Une compilation rapide pour rappeler (presque) tout ce qui a été publié en vrac, en bref et toujours en toute liberté de parole et de pensée !

« Insérer, oui – mais où quand comment » : le vocabulaire est un peu désuet, mais cet article de 1943 sur les contraintes de la publicité horlogère n’en est pas moins savoureux et, surtout, d’une remarquable actualité. Trois-quarts de siècle plus tard, l’industrie des montres aurait intérêt à se poser les mêmes questions (illustrations : quelques « annonces », comme on disait à l’époque, proposées par les marques suisses du temps de l’article)…

Globalement plus satisfaisant d’année en année, le Grand Prix d’Horlogerie de Genève revient de loin, mais la partie est loin d’être gagnée, car le chantier est immense ! Il est surtout stratégique pour l’avenir des montres suisses, dont il devrait être le meilleur outil de promotion internationale. Le monde des montres a changé, mais le GPHG n’a pas changé : qu’est-ce qu’on attend pour être heureux (seconde partie) ?

Musique à fond avec douze nouvelles couvertures d'albums du temps des vinyles, qui nous parlent des objets du temps : une suite à notre exploration de la périphérie créative de ces objets du temps dans l’univers graphique contemporain, mais sur les marges de la communication horlogère. Nos séries ont déjà exploré l'univers des timbres aussi bien que celui des comics de la pop culture américaine. Nous avons examiné certaines couvertures horlogères dans les romans policiers et les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell. Nous avons apprécié les affiches automobiles et les cartes postales de Thanksgiving qui nous parlent d'horlogerie. Voici une nouvelle série de couvertures d'albums (disques) qui parlent du temps. L’imagination des graphistes est sans limites, qu'on parle de timbres ou d'affiches géantes. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…