Dans « Nos très chers émirs », les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot racontent les liaisons dangereuses qui se sont établies entre le personnel politique français et les monarchies du Golfe. Leur coup de projecteur est édifiant, avec des situations sans ambiguïtés, des détails ridicules et des anecdotes explosives, voire ravageuses pour la réputation des politiciens cités. Il y est évidemment question de montres (extrait du livre ci-dessous : c'est Bruno Le Maire qui parle)…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions graphiques (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une huitième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Baume & Mercier, Bvlgari, Fendi, Junghans, Mondaine, Raymond Weil et Sartory Billard…

« C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué » (extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group, leader mondial des maîtres du temps)…

Mais aussi des index effilés d’une extrême politesse, des heures qui se prennent la tête vingt-quatre fois par jour et des initiés qui ne feront pas la différence entre les montres des pilotes italiens… Image ci-dessous : Les horlogers de mode sont d’excellentes boussoles pour ne pas perdre le cap dans les multiples tendances de cette rentrée.

Quinze mois de mauvais points statistiques : « Quand on sème le vent d’une croissance à deux chiffres mal maîtrisée, on récolte forcément la tempête d’une décroissance à deux chiffres ». On cherche en vain le moteur de rechange qui va relancer la machine...

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Tout le monde aime la marque Zenith, mais plus personne (ou presque) n’achète les montres Zenith. Redoutable paradoxe et fatale équation économique, qu’Aldo Magada tente de résoudre en misant sur une relecture contemporaine et séquentielle du passé de la marque.

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

C’est quand même incroyable : une industrie qui fait à peu près entre 20 et 22 milliards de francs de chiffre d’affaires n’a même pas un seul indicateur fiable pour son activité. Chacun doit se contenter du rapport mensuel des gabelous suisses. Vous croyez vraiment qu’on peut se contenter d’une tronçonneuse pour tailler ses rosiers ? Vidéo à découvrir ci-dessous...

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Au cours d’un grand dîner surréaliste, qui devait aussi être le plus grand défilé de mode horlogère jamais organisé, Jean-Pierre Lutgen, le créateur-animateur d’Ice-Watch, a posé les jalons d’un nouvel axe nippo-bastognais qui pourrait préfigurer le devenir de sa marque.

« Pour ces amateurs-collectionneurs qui tirent le marché vers des sommets stupéfiants, la poignée de main d’un Aurel Bacs (Phillips) a désormais plus de valeur que les faveurs d’un Thierry Stern (Patek Philippe) »…

Changement de ton pour les professionnels du diamant, qui ne veulent plus parler d’éternité, mais d’émotion, d’honnêteté et d’authenticité. La campagne est intelligente, mais son empressement opportuniste auprès de la nouvelle génération peut agacer. Reste à savoir quand les horlogers comprendront, à leur tour, la vanité de leurs discours sur la valeur « éternelle » de leurs montres « intemporelles ».