C’était à lire au cours de ces derniers jours dans « Business Montres » – et nulle part ailleurs ! En exclusivité, en avant-première ou en toute originalité, en vrac, en bref ou en grande largeur, en chaire ou en rosse, mais toujours en toute liberté de parole et de pensée ! Un bon sujet de méditation pour tous nos amis amateurs de montres qui fréquentent les médias perroquets spécialistes de l’anesthésie éditoriale : quels autres médias horlogers avaient déjà publié – avant nous – ces révélations, ces informations et ces analyses critiques ?

Les dix coups de projecteur mensuels de notre Baromètre exclusif – le seul indicateur météorologique de l’industrie des montres – ne percent pas les brumes d’un automne horloger en pleine dépression : il est quand même possible de repérer quelques poches de beau temps et des indices d’évolution favorable du climat horloger…

Les nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres vues du côté des marques, commentées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare. Sept montres cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Aerowatch, Bausele, Czapek & Cie, DeWitt, Fendi, TAG Heuer et Traser Swiss H3…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions graphiques (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une dixième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Suite de notre exploration des objets du temps dans l’univers graphique contemporain. Après les comics de la pop culture américaine, après les romans policiers, après les couvertures de magazines américains dessinées par le fameux Norman Rockwell, après les affiches automobiles, voici quelques affiches de cinéma, officielles ou non officielles, sur le thème du voyage dans le temps et autour de « retour vers le futur ». L’imagination des graphistes est sans limites. Originale et visuellement très forte, une telle compilation « horlo-culturelle » n’avait encore jamais été tentée dans les médias horlogers (il est vrai qu’il n’y a pas de publicités, ni d’annonceurs à la clé)…

Remaniements cosmétiques à la tête du groupe Richemont : les partants sont partis et les arrivants sont arrivés. Pas de quoi renverser la table, les deux générations utilisant le même logiciel mental. Comment ceux qui ont créé le problème pourraient-ils le régler ?

Mais aussi le vol furtif d’une aviatrice fantôme, la plus rare des collections de montres et peut-être la plus belle montre de cette fin d’année… Image ci-dessous : le chic plutôt sexy et l’impertinence câline d’une « capsule » californo-californienne…

L’horlogerie suisse déteste les questions qui fâchent et les dossiers clivants : pourquoi ne pas dire les choses comme elles sont et pourquoi faire semblant de regarder ailleurs quand un sujet qui dérange apparaît ? C’est cette pratique obstinée du déni de réalité qui a provoqué la crise actuelle et qui nous y enfonce durablement, alors que se délite nos réseaux de distribution et que s’évaporent nos ultimes réflexes créatifs : donc, pour bien finir la semaine, sept questions qui vont faire causer…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Deux nouveaux projets sur l’écran du radar de la carpo-révolution appliquée aux (grandes) marques horlogères suisses : des vraies montres connectées, purement numériques, qui amorcent un mouvement de fond plus puissant. Problème : ces montres lancées par deux grands groupes de luxe seront d’inspiration suisse, mais elles n’auront pas forcément droit au label « Swiss Made »…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Récompensé par l’Aiguille d’or 2015 du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, le Tourbillon 24 secondes Vision de Greubel Forsey s’offre pour cet hiver une version superlative en platine et un cadran saumon de toute beauté. Une simplicité esthétique rafraîchissante et particulièrement réussie pour exprimer une complexité technique non moins maîtrisée…

Comme les civilisations dont parlait Paul Valéry dans sa « Première lettre » de « La crise de l’esprit » (1919) et pour le paraphraser, « nous autres [entendons par là les marques de montres], nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Depuis le tournant du troisième millénaire, disons une bonne dizaine d’années (2006-2016), une bonne centaine de nouvelles marques ont disparu ou se sont fantômisées – quelque part en hibernation. Méditons ensemble dans ce cimetière des éléphants, qui est aussi le bûcher de nos vanités horlogères et de nos illusions économiques.

Un quasi tic-tac qui tient les promesses des savants calculs sur les logiciels de CAO. Un vrai faux tic-tac qui valide les intuitions du concepteur de cette innovation. La saga de l’« échappement laminaire » (résonateur à couteau) de la DR01 imaginée par Dominique Renaud continue. Un plaisir pour les neurones des amateurs de haute mécanique.

Les principes de la libre entreprise ne sont pas négociables. Une fois n’est pas coutume, comme nous l’avions déjà fait en 2011 (quand il avait annoncé sa volonté de ne plus livrer aux marque tierces les mouvements mécaniques d’ETA), prenons la défense de Nick Hayek et de ce qui devrait être son droit de piloter à sa guise le Swatch Group.